CHAPITRE 14. LEVISCORPUS

En arrivant dans le château, ils aperçurent Cormac Mclaggen.. Il avait l'air quelque peu désorienté, il lui fallut s'y reprendre à deux fois, avant de franchir les portes de la grande salle, il se cogna au chambranle, lors de sa première tentative. Ron éclata de rire, et entra dans la salle. Alors qu'Hermione allait y entrer aussi, Harry la retint par le bras
- Qu' y a t'il ? Demanda t'elle.
- Tu me le demandes ? Tu ne trouves pas le comportement de Mclaggen étrange ?
- je.. Heu..
-  Il m'a dit qu'il pensait avoir été grugé ce matin, pensant les essais, et c'est curieux, cette façon dont il a raté ce but. Et son comportement, là, ce soir. Comme s'il avait reçu un maléfice  de confusion.
Hermione rougit.
- Oui, bon, et alors ? Chuchota t'elle. Tu aurais dû entendre la manière dont il parlait de Ron et de Ginny ! Quoiqu'il en soit, il est méchant. Tu as vu comment il a réagi, quand il a vu qu'il n' avait pas le poste ? À ta place, je n'aurais pas pris quelqu'un comme ça, dans mon équipe.
-  En effet. Mais... Ce n'est pas un peu malhonnête ? Tu es préfète,  non ?
- Quelques fois, il faut savoir passer outre les règlements. Dit elle.
- Qui êtes vous. Et qu'avez vous fait d'Hermione Granger ?
Elle rit.
- Elle n'est pas loin.
- Hermione Granger qui rit ? Est ce possible ? Dit la voix de Sirius qui apparut devant eux.
Il était décoiffé, et légèrement débraillé.
- Ça m'arrive, mais comme toi tu ne me fais pas rire, tu ne m' as pas souvent entendu. Tu devrais rejoindre Katie, tu dois lui manquer.
- Oh, je crois que pour l'instant, elle est... Satisfaite. Dit il avec un sourire suffisant.
Hermione réprima à grand peine l' envie de le gifler. Au lieu de ça, elle entra dans la grande salle, le plus dignement possible.

- Que faisiez vous tous les deux ? Demanda Ron, d'un ton soupçonneux, lorsque Harry et Hermione le rejoignirent à la table des Gryffondor.
Sirius s'était attardé à la table des Poufsouffle et discutait avec un groupe de filles, qui riait bêtement à ses blagues.
- Il n'arrête donc jamais ! Gronda Hermione.
- Si, quand il dort. Dit Ron.
Harry s'esclaffa, mais Hermione se détourna et regarda son assiette.
Harry s'apprêtait à s'asseoir, lorsque le professeur Slughorn apparut devant lui.
- Harry, j'espérais bien vous voir avant que vous ne passiez à table. J'aimerais vous convier à un petit dîner dans mes appartements. Nous serons en petit comité. MacLaggen, Zabiny. La charmante Melinda Bobbin, je ne sais pas, si vous la connaissez, sa famille possède une grande chaîne de pharmacie, et j'espère bien que Miss Granger se joindra à nous. Ainsi que monsieur Black, s'il le souhaite.
- Merci, professeur, mais... J'ai d'autres projets, pour ce soir. Répondit  Sirius.
- Et moi j'ai une retenue avec le professeur Rogue. Dit Harry.
- Oh, ça alors.. S'exclama  Slughorn, l'air visiblement déçu. Ça alors. Ça alors, je comptais sur toi, Harry. Bien, je vais essayer d'en toucher un mot à Severus. Je suis sûr que je pourrais le convaincre de reporter cette retenue. Oui. Je vous verrais tous les deux, plus tard.
Et il quitta la salle.
- Il n'a aucune chance de convaincre Rogue. Dit Harry. La retenue a déjà été repoussée une fois, il a accepté pour Dumbledore, il ne le fera sûrement pas pour qui que ce soit d'autre.
- Oh, j'aimerais bien que tu viennes, dit Hermione. Je ne veux pas y aller toute seule. Elle pensait à Mclaggen.
- Je doute que tu sois seule, dit Ron, Ginny sera sûrement invitée, elle aussi.
Il ne semblait pas prendre très bien le fait de ne pas avoir été invité, lui aussi.
Après le dîner, ils retournèrent dans la salle commune de Gryffondor. Sirius ne les y suivit pas.
- Apparemment , dit Harry, il avait vraiment d'autres projets.
Hermione haussa les épaules.
- On les connaît ses projets. Grogna t'elle.

Elle prit un exemplaire de la gazette du sorcier qu'un élève avait laissé sur une table
- Quelque chose de neuf ?
- Pas vraiment.
Hermione feuilletait le journal.
- Tiens, on parle de ton père. Ron, Dit Hermione. Il va bien. S'empressa t'elle de le rassurer, en le voyant s'alarmer. Il a fait une perquisition chez les Malefoy, mais ils n'ont rien trouvé.
Il a dit qu'il avait agi grâce à des renseignements anonymes.
- C'est moi. Dit Harry.. Je lui ai dit pour la main de gloire.
Lorsque Harry avait fait des achats, sur le chemin de traverse, il avait croisé Drago Malefoy. Et l'avait suivi jusque chez Barjow et Beurk, il n' avait pas vu ce qu'il avait acheté, mais il était convaincu qu'il préparait un mauvais coup. C'est pourquoi il s'était introduit dans le compartiment du Serpentard.
- Si ce n'est pas chez lui, c'est ici, à Poudlard. Dit il.
- Mais.. Comment aurait il pu faire ? Dit Hermione. Nous avons été fouillé, à l'entrée du château.
- Vous avez été fouillé ? S'exclama t'il à Harry, interloqué. Pas moi !
- Oh non, bien sûr, j'oubliais que tu étais en retard. Rusard nous a tous passé à la sonde à secret, dans le hall d'entrée. Un objet mauvais aurait été trouvé, Crabbe s'est fait confisquer une tête rétrécie. Tu vois, Malefoy ne pouvait pas avoir amené quelque chose de dangereux.
- On aurait pu lui envoyer par hibou, sa mère ou..
- Tous les hiboux sont sondés également. Rusard nous a dit qu'il enfoncerait ses sondes partout où il le pourrait.
Surpris, Harry ne voyait pas comment Malefoy aurait pu apporter un objet interdit au sein de l'école.
Ron observait Lavande  Brown.
- Peux tu penser à un moyen que Malefoy...
- Oh, laisse tomber Harry. Dit Ron.
- Écoute, ce n'est pas de ma faute si Slughorn nous a invité Hermione et moi à sa stupide partie. Ni l'un ni l'autre ne voulons y aller.
- Et bien moi, comme je ne suis invité nulle part, je crois que je vais aller me coucher.
Il se dirigea vers le dortoir, sous les yeux de Harry et Hermione.
- Harry ? Appela Demelza, la nouvelle poursuiveuse, j'ai un message, pour toi.
- Du professeur Slughorn ? Demanda Harry.
- Non, du professeur Rogue. Dit Demelza.
Le cœur de Harry se souleva.
- Il a dit que tu devais aller à son bureau à huit heure trente ce soir, pour faire ta retenue. Heu... Il ne lui importe pas de savoir combien d'invitations tu as reçu, et il  veut que tu saches que tu tueras des fiches, sans employer de sorts et de potions. Et il a indiqué que tu n'avais pas besoin d'apporter  de gants protecteurs.
- D'accord, merci beaucoup Demelza, marmonna Harry.

La mi octobre arriva, et Dumbledore, ne semblait pas avoir trouvé le moyen de renvoyer Sirius à son époque.
Ce dernier avait rompu avec Katie, mais il semblait avoir décidé de sortir avec toutes les filles de Poudlard, avant son départ.
Lors d'un entraînement de Quidditch, la jolie poursuiveuse lui avait lancé un cognard qui avait bien failli lui ouvrir le crâne. Il était revenu dans la  salle commune avec une belle bosse sur la tête, et l'air furieux.
- Bien fait ! S'était exclamé Hermione
Cette dernière  avait cessé de  compter ses conquêtes.

Harry s'inquiétait de l'absence du directeur. Il n'avait pas eu d'autres leçons, depuis la première, et il se demandait si Hermione n'avait pas raison lorsqu'elle supposait qu'il effectuait des missions pour l'Ordre.

La première sortie à pré au lard eut enfin lieue.

Il était tôt, lorsque Sirius fut réveillé par le cri de Ron.
Il se redressa, sa baguette à la main, et ahuri, il vit Ron suspendu dans l'air, la tête en bas, comme si un crochet invisible, le retenait par une cheville
-  Désolé ! S'écria Harry, tandis que Neville, les yeux écarquillés, semblait sur le point de défaillir.
Sirius éclata de rire.
- Bein, ça alors ! Je ne savais pas que tu connaissais ce malefice. S'exclama t'il.
- Attends, dit Harry, accroche toi, je vais te faire descendre.
Il chercha dans son manuel, mais Sirius tendit sa baguette, il y eut un flash de lumière, et Ron retomba sur son matelas.
- Je suis vraiment désolé. Répéta Harry.
- Demain, dit Ron, je préférerais que tu mettes le réveil.

Une fois habillé, Ron admit que ce sort était très amusant, et se hâta d'en parler à Hermione.
Mais celle ci, ne trouva pas ça amusant, et dardait sur Harry, un regard désaprobateur.
- Est ce que par hasard, ce sort viendrait de ton livre de Potions ? Demanda t'elle d'une voix glaciale.
- Tu arrives toujours à la mauvaise conclusion, hein ?
- C'en est un ? Insista t'elle.
- Oui, c'en est un, et alors ?
- Alors ? Tu as simplement utilisé un sort, dont tu ignorais tout, sans en connaître les. conséquences. Et écrit à la main, par un inconnu.
- Qu'est ce que ça peut faire qu'elle soit écrite à la main ? Demanda Harry.
- Parce que le ministère ne l'a sûrement pas approuvé. Et puis... Je commence à croire que ce.. Prince est un peu douteux.
Harry et Ron, s'écrièrent aussitôt.
- C'était pour rire ! Hermione, Dit Ron. Juste pour rire.
- Pendre les personnes à l'envers  par la cheville ? Qui mets son temps et son énergie, à faire des choses pareilles ? Répliqua t'elle.
- Fred et George ! Dit Ron en haussant les épaules. C'est le genre de truc qu'ils pourraient faire.
- Et mon père ! Dit Harry. Qui venait tout juste de se souvenir. Il l'avait vu dans la pensine.
Ils se tournèrent vers Sirius. Celui ci s' apprêtait à mètre sa fourchette dans la bouche. Lorsqu'il vit les trois visages tournés vers lui.
Il soupira, et reposa sa fourchette dans son assiette.
- Oui. Admit il. James... Adore ce sortilège. Et il s'en est servi sur Rogue.
- Merde. Alors c'est pour ça que Rogue lui en veut tellement.. Dit Ron.
Sirius soupira de nouveau.
- C'est pour ça que nous sommes allés au département des mystères. Pour trouver un retourneur de temps, et l'empêcher de le faire. Evans était tellement furieuse ! Mais bon, nous on l'a toujours un peu bousculé, Rogue, Pour nous, c'était....naturel, mais James.. s'est antiché de Evans. Et elle..
Bein, Rogue et elle étaient amis.
- Étaient ? Demanda Harry.
- Il... Il l'a traité de sang de bourbe.
- Quoi ? S'écria Hermione. Mais  pourquoi ?
-  Parce que Evans passe son temps à prendre sa défense. Je crois qu'il en a eu marre. Et puis, vu ses fréquentations... C'est un Serpentard. Et ils sont presque tous des apprentis mangemorts. Mulciber, Rosier, Avery.. Reg, et j'en passe. Et puis, si Evans et James ont fini par se mettre ensemble, je suppose qu'il a du être vraiment furieux. Il n'y a qu'Evans pour ne pas s'apercevoir que Severus est raide dingue d'elle. Raison de plus  d'en vouloir à leur fils.
- Mais... Dit Harry. Peut être que le Prince est mon père.
Sirius éclata de rire.
- Désolé de te décevoir, mais Un, ton père est un sang pur, pas un sang mêlé. Deux, même s'il est pétri d'orgueil, je l'imagine pas une seconde se faire appelé Prince. Trois, les Potions sont loin d'être son point fort. Ensuite, si ce manuel lui avait appartenu, je l'aurais su tout de suite, on utilise souvent le même. Et puis, ce n'est pas son écriture. Désolé,
- Mais.. Tu connais cette écriture ?
- Non, désolé.
- Et puis, dit Hermione, ton père l' a peut être utilisé, mais il n'est pas le seul. Souviens toi de ce qui s'est passé lors de la coupe du monde de Quidditch.
Harry et Ron se souvenaient de l'attaque des mangemorts, à la fin de la coupe du monde. Les moldus suspendus dans les airs. Non, ils n'avaient pas trouvé ça amusant du tout.
- Ça c'était différent.. Harry et son père s'amusait. Tu n'aimes pas le prince parce qu'il est meilleur en potion que toi. Hermione. Dit Ron.
- Ça n'a rien à voir avec ça. Se défendit elle. Je pense juste que c'est très irresponsable, de commencer à jeter des Sortilèges quand tu ne connais même pas leur effet. Cette fois, c'était innoffensif, mais ça aurait pu être grave. Et puis, arrête de m'appeler le Prince, comme si c'était un titre. Je suis sûr  que c'est un surnom stupide et que cette personne est foncièrement mauvaise.
- Je me demande  vraiment ou tu vas chercher tout ça. S'il était un Mangemort, il ne se venterait pas d'être un sang mêlé.
- Les mangemorts ne peuvent pas tous être des sang purs, Harry, il n'y en a plus assez. Dit Hermione avec entêtement. Je suis sûr que bon  nombre d'entre eux sont des sang mêlé qui prétendent être des sang purs. Ils ne haïssent que les né-moldu. Mais je suis sûr qu'ils aimeraient beaucoup que vous les rejoigniez.
- Moi ils ne m 'accepteraient pas parmi eux. Dit Ron. Ma famille entière est considéré comme des traîtres de sang. C' est aussi grâve que d'être Né- Moldu, pour eux.
- Et moi. Dit Harry. Ils adoreraient m'avoir avec eux, pour me torturer jusqu' à ce que mort s'ensuive.
Ils rirent.
- Hermione a raison. Dit Sirius.
- Tu vas pas t'y mettre. Grogna Harry.
- Parmi les mangemorts, il y a des sang mêlés.. Ça je peux vous l'assurer. Les sang purs les tolérent, parce qu'ils n'ont pas le choix. Ils sont plus nombreux qu'eux.

Ginny arriva alors.
- Harry, je suis supposée te donner ça. Dit elle, en lui tendant un rouleau de parchemin.
- Merci, Ginny.
Harry observa l'écriture petite et oblique.
- C'est la prochaine leçon de Dumbledore. Dit il. Lundi soir.
Soulagé, Harry se tourna vers la joie rousse.
- Tu viens avec nous à Pré au lard, Ginny ?
- J'y vais avec Dean. Dit elle. Peut être que je vous verrais la bas. Leur dit elle  en leur faisant un signe de la main en  partant.

Rusard attendait devant les portes, pour vérifier les autorisations, comme d'habitude. Cela prenait trois fois plus de temps, que d'ordinaire, parce qu'il s'obstinait à passer tout le monde à la sonde à secret.
- À quoi ça sert ? Protesta Ron. Qu'est ce que ça peut faire, si on emmène des objets de magie noire à l'extérieur ? Ce qui compte c'est de ne rien emmener à l'intérieur !
Cela lui valut d'être sondé trois fois. Il
était toujours un peu crispé Lorsqu'ils sortirent.
La neige était tombée et il faisait froid.
La promenade à pré au lard, n'avait rien d'amusant. Ils se tenaient courbés, pour lutter contre le vent violent qui  leur sifflait aux oreilles. Le magasin de farces et attrapes  de Zonco, était fermé, ils se dirigèrent vers Honney Duckes qui était heureusement ouvert, et qui était bondé.
- Dieu merci. Dit Ron, en frissonnant, lorsqu'ils furent enveloppés par l'air chaud, sentant le caramel. Restons ici tout l'après midi.
- Harry. Mon garçon,
-  Oh non ! Soupira Harry.
Ils retournèrent pour faire face au professeur Slughorn qui portait un énorme chapeau de fourrure, et un manteau dont le collet était fait de cette même fourrure. Et tenait un grand sac à provisions, remplis d'ananas cristallisés.
- Harry, ça fait au moins trois de mes petits souper que tu as manqué. Dit Slughorn, ça ne peut pas continuer comme ça. Je tiens à t'avoir absolument au prochain. Miss Granger les adore, non ?
-  Oui, bien sûr répondit Hermione, impuissante. Ils sont vraiment..
- Donc, pourquoi tu ne viens pas toi aussi, Harry ?
- Et bien, il y a eu des entraînements de Quidfitch,
Le fait est que Harry organisait des entraînements chaque fois qu'il recevait une invitation violette, ainsi, Ron n'était pas mis à part, et ils s'amusaient de savoir Hermione coincée avec entre Mclaggen et Zabini.
- Et bien, je m'attends à ce que tu gagnes la première partie, après tout ce dur labeur. Mais un peu de plaisir ne peut pas nuir, tu sais. Pourquoi pas lundi soir ? Tu ne peux pas organiser  d' entraînements, avec une température pareille.
- C'est vraiment pas de chance, professeur.. Je.. J'ai un rendez vous avec le professeur Dumbledore, ce soir là.
- Meilleure chance la prochaine fois, alors. Tu ne pourras pas toujours m'éviter.
Et il sortit en lui faisant un petit signe de la main.
- Je ne peux pas croire que tu ais réussi à en éviter un autre. Dit Hermione. Tu sais, ils ne sont pas si terribles. Ils sont  même amusants, quelque fois...
Devant l'expression maussade de  Ron, elle n'insista pas.

- Bon, dit Sirius. Les trois balais, ça vous tente ? Demanda t'il.

Ils remirent leurs écharpes, et sortirent. La bise glaciale leur brulait le visage. Les rues étaient désertes, et les quelques passants marchaient rapidement. À côté des trois balais, ils croisèrent deux hommes. L'un d'eux était le patron de l'autre pub, appelé la tête de sanglier. Il était grand et mince. Le second était petit trapu, arqué et portait des cheveux longs emmêlés. Harry le reconnut..
Mondingus.
Il sursauta et laissa  tomber une vieille valise, qui s' ouvrit, en éparpillant son contenu, de vieux objets hétéroclites.
- Oh, salut Harry. Dit il avec une expression de fausse desinvolture. Et bien, eh bien, je vais te laisser.

Il se hâta de ramasser ses objets.
- Est ce que vous vendez ces objets ? Demanda Harry.
- Je dois bien vivre. Dit il. Donne moi ça ! Cria t'il.
Ron venait de ramasser un objet argenté.
- Une  minute, dit Ron, ça me semble familier.
- Merci. Dit Mondingus en prenant le gobelet des mains de Ron, et le mettant dans la valise. Bon, je vais y aller, moi, au revoir. OUCH !

Harry le coinça contre le mur du pub, en l'attrapant par la gorge. Il le maintint d'une main, et sortit sa baguette de l'autre.
Sirius sortit sa baguette à son tour, et visa Mondingus. Il ne savait pas pourquoi Harry avait agressé le type. Mais par principe. Il le  soutenait.. Il serait toujours temps d'en discuter plus tard.
- Harry ! S'écria Hermione.
- Vous avez pris ceci dans la maison de Sirius. Cria Harry, qui était presque nez à nez avec Mondingus. Il y a les armoiries des Black dessus.
- Je.. Non.. Quoi ? Begaya Mondingus qui devenait lentement mauve.
- Tiens tiens, dit Sirius, un sale petit  voleur.
- Qu'est ce que vous avez fait ? Gronda Harry, hors de lui. Vous êtes retourné chez lui, et vous avez vidé la maison, la nuit où il est mort ?
- Je... Non.
- Alors comme ça, tu t'es introduis chez mo.. Mon père, pour le voler, alors qu'il venait de mourir.
- Vvv votre quoi ?
- Ah, oui, c'est vrai. Dit Harry, un air mauvais sur le visage, Vous ne connaissez pas le fils de Sirius.
- lllle fffiiils...
- Oui. Répondit Sirius. Tout ce qui est dans cette malle, m'appartient. Et comme tu le vois, je suis un Black pure jus. Et tu sais ce que les Black font aux voleurs ?
- Je... Je suis désolé, désolé, je gardez tout.
- Oh oui, je vais je garder. Et je vais m'assurer que tu ne t'introduiras plus jamais chez moi.
Harry commençait à s'inquiéter. Le regard de Sirius était plus dur que l'acier. Et ses yeux brillaient d'une lueur métallique.
- Sirius...dit Harry.
- Écarte toi, Harry. Dit il d'une voix calme et glaciale.
- Je ne crois pas que tu devrais...Dit Hermione.
- ENDOLORIS !
Mondingus hurla de douleur. Harry le lâcha,
- EXPERLLIARMUS !
La baguete de Sirius lui fut brutalement arrachée des mains.
Il se retourna vivement, et se retrouva face à Hermione.
CRACK ! Mondingus transplana, mais avant, il bondit sur la valise.
Hermione s'approcha de Sirius.
- NE REFAIS JAMAIS ÇA ! Dit elle.
- Il l'avait mérité. Dit il.
-  Personne ne mérite ça ! Dit elle.
- Je suis d'accord avec Hermione dit Ron, qui  était livide.
- Moi aussi. Dit Harry. Le Sirius qu' on connaissait n'aurait jamais fait une chose pareille.
- C'est même sûrement pour ça qu'il est mort. Repliqua Sirius.

Il  entra dans le pub.
- Alors, lança t'il. Vous venez ?
Ron, Harry et Hermione s'échangèrent un regard contrarié, et le suivirent à l'intérieur.

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