CHAPITRE 12. LA MORSURE DE LA JALOUSIE
Ce soir là, lorsque Sirius rejoignit Harry, Ron et Hermione, dans la grande salle, il se tourna vers Harry.
- Merci les gars. Pour.. M'avoir aidé hier.
- Pas de soucis. Répondit Harry
- Mais... Dit Ron en baissant la voix.
- Tu t'es vraiment battu avec un loup ?
Sirius sourit.
- Ouep. Mais c'est pas la première fois..
- Sauf que ça a failli mal tourner. Dit Harry.
- Ouais, je sais. Ça n'arrivera plus. Et alors, reprit il plus bas encore, tes cours avec Dumby ?
- Je t'en parlerais plus tard.
Après le repas, ils se rendirent dans la salle commune. Et Harry leur parla des cours..
- En fait, dit il, il m''apprend l' histoire de Tom. Jedusor.
- Pourquoi faire ? Demanda Sirius
- Je ne sais pas. Avoua, Harry.
- Il pense peut être trouver une faiblesse, quelque part. Dit Hermione
- Ouais, bein ça sert à rien. Pourquoi il le tue pas, bon sang ? Qu'on en finisse. S'enerva Sirius.
- Si c'était aussi simple, il l'aurait fait depuis longtemps. Dit Ron.
- Ouais bein, ce qui serait vraiment bien, c'est qu'il passe un peu de temps sur mon petit problème
- il fait ce qu'il peut. Intervint Hermione.
Sirius soupira.
- Ouais, comme nous tous.. Seulement s'il ne se dépêche pas un peu, je risque de me retrouver à Azkaban plus tôt que prévu.
- Quoi ? Mais pourquoi ? Demanda Hermione.
- Pour le meurtre de Severus Rogue.
Le lundi matin, Sirius annonça sans ambage à Romilda Vane, qu'il rompait. Elle le giffla devant tous les élèves réunis dans la grande salle.
Mais Sirius n'en avait cure.
Il passa son bras autour de la taille de Cinthia Osborn, une amie de Romilda, et l'embrassa. Romilda suffoqua de surprise et de rage.
Puis, sans façon, il vint s 'asseoir à la table des lions. Tandis que les deux filles se disputaient violemment.
À partir de là, il enchaina les conquêtes, passant de l' une à l'autre, sans complexe. Hermione lui en voulait, mais elle s'en voulait surtout à elle, de ressentir cette jalousie mordante, qui la consummait.
Par chance, ils étaient surchargés de travail. Et elle n'avait pas trop le temps de penser à lui. Mais le soir, dans la salle commune, elle ne pouvait s'empêcher de l'attendre. Mais il ne revint pas.
Dans les jours qui suivirent, l'humeur de Sirius s 'assombrit. L' inaction lui pesait, et il supportait difficilement de rester entre les murs du château.
Il dormait mal, refusant désormais de se rendre sans la salle commune, le soir, de peur d'y croiser Hermione.
Les courses, dans la forêts ne suffisaient plus à calmer ses ardeurs belliqueuses. Et il n'avait plus osé affronter d 'autres animaux.
Rogue lui menait la vie dure, mais s' il demeurait impassible, la rage couvait sous le masque d'indifférence. Et comme il fallait qu'elle sorte, les accrochages avec les autres élèves. se succédaient, pour un regard, une bousculade, un mot de travers.
Dans le hall, Crabbe, bouscula sciemment Hermione, qui arrivait, les bras chargés de livres.
- Tu pourrais faire attention ! Gronda t' elle, en se baissant pour les ramasser
- T'as un problème la sang de bourbe ?
Hermione n'eut pas le temps de répondre. Sirius qui arrivait à leur hauteur, vit rouge, et lui bondit dessus. La bagarre éclata, sans que personne ne puisse ou ne veuille s'interposer.
Crabbe était costaud, mais lourd et maladroit. Vif, rapide et souple, Sirius n'eut aucun mal à en venir à bout. Il lui cassa le nez, et Crabbe se plia en deux sous le coup d'un direct à l'estomac. Sirius lui enfonça son coude entre les omoplates. Il tomba lourdement par terre. Goyle en profita pour lui immobiliser les bras dans le dos.
Crabbe se releva.
- Tiens le bien.
Il leva son énorme poing. Sirius prit appui sur Goyle, et projeta ses pieds en avant, atteignant Crabbe en Peine poitrine. Il tomba lourdement sur le dos. Mais Goyle le tenait toujours. Sirius balança sa tête en arrière, heurtant violemment le front de la brute, qui le lâcha. Et il se tint le front de ses deux mains. Sirius lui décocha un direct au menton, qui lui fit perdre l'équilibre. Il se retrouva à son tour sur le dos.
Un sourire satisfait éclaira le visage de Sirius.
- Alors, les Serpents, c'est moins facile que de s'en prendre à une fille.
- Black ! Claqua la voix du professeur McGonagall. Et bien puisque vous avez de l'énergie à revendre, monsieur Black, je vous suggère de la dépenser sur les murs du troisième étage. Dimanche, après midi. Peeves y a laissé des inscriptions qu'il faut impérativement effacer. Et celacouteravingt points à Gryffondor.
Sirius soupira.
- Je m'en ferais un plaisir, professeur. Dit il. Cette bagarre avait eu l'avantage de le mettre de bonne humeur.
- Et toi, dit il à Crabbe, traite la encore comme tu l'as fait, et tu auras plus qu'un nez cassé.
- Black ! Gronda Le professeur McGonagall.
- Excusez moi, professeur. Dit il. C'était juste une petite mise au point
Cette altercation, décida Harry à chercher une solution, à la colère de Sirius. Il la trouva dans la salle sur demande. Dans cette pièce, le jeune sorcier pourrait se défouler, autant qu'il le souhaitait.
Sirius approuva d'autant plus l'initiative, qu'il commençait à en avoir assez de cumuler les retenues.
Lorsqu'il regarda l'armure, qui était sensée lui servir de défouloir, une idée germa aussitôt.
Il sortit sa baguette, et visa l'armure. Une lueur jaune en sortit, et l' atteignit en peine poitrine. Il n'avait pas prononcé un mot. Aussitôt, l'armure se métamorphosa, et prit l'apparence de... Severus Rogue.
Sirius lui lança un sortilège qui détacha brutalement la tête du sosie de Rogue, et l'ejecta avec violence contre le mur.
- Parfait ! S'exclama Sirius. Ça fera l'affaire. Mais je préfèrerais que ce soit vraiment lui.
Il apparut très vite, que les sortilèges informulés étaient aux programmes de presque tous les cours. Et si Sirius y excellaient, ce n'était pas le cas de Harry Ron, et Hermione. Voyant Hermione s'entraîner, dans la salle commune, Sirius, qui pourtant faisait son possible pour l'éviter, décida d'intervenir
- Hermione, dit il, la faisant sursauter.
Il ne faut pas seulement penser au sortilège que tu veux jeter, il faut le voir, dans ta tête. Il tapota doucement le front de la jeune fille, et elle frémit.
- Visualise le. Imagine sa trajectoire, son résultat. Et quand tu es sûre, quand tu le tiens, tu le jettes,
Patiemment, il la guida, et lorsqu'elle réussit, il la prit dans ses bras et la souleva en poussant un cri enthousiaste
Il eut l'impression de recevoir une décharge électrique. Il la déposa lentement au sol, leurs yeux s'accrochèrent, et il la lâcha aussitôt.
- Je.. Pardon.. Dit il.
Et il quitta la salle, précipitamment.
Si Hermione ne comprenait pas le comportement de Sirius, elle l'interprétait mal..
- Je le dégoutte ! S'exclama t'elle, devant Ron et Harry.
- Mais non ! Dit Harry.
- Il ne me trouve sans doute pas assez bien pour lui.
- Il préfère les filles comme Romilda Vane. Dit Ron.. Tout dans les formes, mais rien dans la tête.
- Tu trouves que je ne suis pas assez jolie ? Demanda Hermione, d'une voix légèrement tremblante.
- Moi je te trouve très belle. Assura Ron. Black est un idiot.
Hermione rougit sous le compliment.
Sirius s'ennuyait à mourir. La vie trépidente des Maraudeurs lui manquait. James, lui manquait. Il avait du travail par dessus la tête, mais il l'abattait avec une facilité déconcertante, qui avait le don d'exaspérer Hermione, d'autant que les résultats qu'il obtenait était à la hauteur. Contrairement à elle, il était sûr de lui, de son travail, et ne donnait pourtant jamais l'impression de travailler sérieusement. Une compétition s'engagea entre les deux jeunes gens.
Elle le surprit, un soir, à s'entrainer sur un sort de guérison, qui n'était pas au programme.
- Qu'est ce que tu fais ? Ne me dis pas que tu es encore blessé ?
- Non ! Je veux juste apprendre ce fichu sortilège de guérison.
Elle lui sourit.
- Tu veux que je t'aide ?
Le regard du jeune homme s'éclaira.
- Tu veux bien ?
- Puisque je te le propose.
Elle lui montra les gestes, guidant sa main.
La proximité de la jeune fille le troublait. Son parfum boisé, lui montait à la tête. La douceur de ses cheveux, contre sa joue, leur odeur, le perturbait, sa main ferme et douce, sur la sienne. Sa voix chaude, contre son oreille.
Il se mordit la lèvre inférieure jusqu'au sang, pour se retenir de l'embrasser. Elle était un fruit défendu. S'il cédait à ses pulsions, il ne pourrait plus se passer d'elle. Lorsqu'il réussi le sortilège, il se tourna vers elle
- J'ai réussi. Merci Hermione. Je n'aurais pas réussi, sans toi.
- bien sûr que si. Mais pourquoi tu veux apprendre ce sort ?
- Vu ma propension à me blesser, il vaut mieux que je connaisse quelques sortilèges de guérison.
- Je ne te dirais pas le contraire.
Ils étaient si proche. Sa main vola jusqu'à la joue d'Hermione.
Il la caressa. Et ce geste, intime, les troubla tous les deux.
Mais une fois de plus, il renonça.
- Merci, Hermione.
Et il quitta la salle commune, la laissant désemparée, et déçue..
Mais enfin, Hermione, qu'est ce qui te prend ? Tu te conduis comme ces idiotes, qui se pendent à son cou.
Tu as vraiment envie qu'il t'embrasse ? Pour qu'il te laisse tomber, ensuite comme les autres ? Tu vaux mieux que ça.
En quittant la salle Sirius se rua dans la salle sur demande, et il cogna sur le mannequin, jusqu'à ce que ses muscles douloureux crient grâce.
Il se laissa tomber sur le sol, Putain, mais qu'est ce que cette fille lui avait fait.
En raison de l'énorme masse de travail, Harry, Ron et Hermione n'avaient pas eu le temps de rendre visite à Hagrid. Mais ils avaient douloureusent constaté que ce dernier leur en voulait. Il ne répondait pas à leurs saluts, lorsqu'ils se croisaient dans les couloirs du château, où semblait ne pas les voir. Hors, il n'assistait plus aux repas, dans la grande salle sa place, à la table des professeurs, demeurait vide.
Ce samedi matin là, au petit déjeuner, Hermione lança la conversation.
- Il faut aller voir Hagrid, dit elle. Il faut que l'on s'explique.
- Nous avons les selections de Quidfitch, ce matin. Expliqua Ron, et nous sommes sensés pratiquer le sort d'Agamenti de Flitwick. Quoi qu'il en soit qu'y a t'il à expliquer ? Comment allons nous lui dire que nous avons détesté sa stupide matière ?
- Nous ne l'avons pas détesté, protesta Hermione, d'une petite voix.
- Parle pour toi. Je n'ai pas oublié les scrout à Pétard. Dit Ron, sombrement.
Et je te le dis, maintenant, nous l'avons échappé belle. Tu ne l'as pas entendu discourir, sur son lourdaud de frère, et nous aurions enseigné à Graup comment attacher ses lacets, si nous étions restés.
- Je destesterais, ne plus parler à Hagrid. Dit Hermione, d'un air triste.
- Et bien, allons y après le Quidditch. Proposa Harry.
Lui aussi, était ennuyé pour Hagrid. Bien qu'il soit d'accord avec Ron, au sujet de Graup.
- Mais, les sélections pourraient prendre du temps, poursuivit Harry. Il y a beaucoup de candidats à tester. Je ne sais pas pourquoi l'équipe est si populaire, tout à coup.
- Oh, vraiment Harry ? Ce n 'est pas le Quidditch qui est populaire. C' est toi ! Tu n'as jamais été aussi intéressant, et aussi admiré de tes fans ! Dit Hermione. Maintenant, tout le monde sait que tu as dit la vérité, tout le monde a admis que tu avais raison, au sujet du retour de Voldemort. Et tu l'as combattu deux fois. Ces deux dernières années, et tu as survécu, maintenant, ils t'appellent l'Elu, tu comprends, maintenant, pourquoi tu es si populaire, tout à coup ? Sans comptez que tu es passé par dessus la persécution du ministère quand ils vouaient te faire passer pour un fou et un menteur, on peut encore voir les marques sur le dos de ta main. Quand cette garce te faisait écrire avec ton propre sang. Mais tu es toujours là,
- Eh, moi aussi j'ai été marqué ! Protesta Ron. En relevant ses manches.
- Sans compter que tu as beaucoup. Grandi, depuis l'été dernier. Poursuivit Hermione en ignorant Ron.
- Moi aussi je suis grand ! Insista ce dernier.
Sirius n'avait pas entendu la conversation, il était en pleine discution avec Katie Bell.
Hermione sentit une pointe de jalousie, s'enfoncer dans son cœur, en le voyant se pencher vers la jeune fille. Il riait, découvrant ses fossettes, sur ses joues. Merlin, qu'il était beau !
- Hermione ? Appela Harry.
Elle tourna la tête, vers lui au moment où Sirius, saisissait une mèche de cheveux de Katie, pour lui remettre en place, derrière son oreille. Il en profita pour lui murmurer quelque chose à l'oreille, et elle éclata de rire.
La jalousie mordit le cœur d'Hermione.
- Je me demande ce qu' il lui trouve. Marmonna t'elle.
- Bein, elle est plutôt jolie, intelligente, et elle est geniale, sur un balai. Dit Ron.
Hermione lui adressa un regard noir.
- Quoi ? Qu'est ce que j'ai dit ?
Elle ne répondit pas. Au même moment, un hibou se posa devant Sirius. Il prit l'enveloppe à la patte de l'oiseau.
Un sourire ravi naquit sur ses lèvres.
- C'est de Remus. Dit il tandis que Ron, Hermione et Harry l'observaient, surpris par ce courrier.
Salut Sirius,
Comme tu le sais certainement, je suis à présent ton tuteur. J'aime autant te dire que ça me fait vraiment drôle. Enfin, drôle, n'est pas vraiment le mot approprié étant donné le nombre de courriers que j'ai déjà reçu de tes professeurs, au sujet de ton comportement. Tu n'as pas perdu de temps. Heureusement que tu devais éviter de te faire remarquer. Enfin, je ne m'attendais pas vraiment à autre chose. Quoiqu'il en soit, j'espère que tu réussiras à t'adapter. Je sais que cette situation n'est pas facile
pour toi. Mais tu n'es pas du genre à baisser les bras. Alors sois un peu patient, et ne fais pas ta mauvaise tête. Et puis avec un peu de chance, tu seras bientôt parti, et en attendant, tu as des amis, sur lesquels tu peux compter, même si ce n'est pas ceux que tu fréquentes d'habitude, je les connais bien, et je sais qu'ils seront là, pour toi, si tu en as besoin. Évites de t'attirer des ennuis. Et prends soin de toi. Et si tu as besoin de quoi que ce doit, n'hésite pas. Tu trouveras ci joint, ton autorisation de d'ortie pour Pré au Lard.
Remus.
Sirius soupira.
- Évites de t'attirer des ennuis, tu parles !
Au même moment, quatre hiboux se posèrent près de lui. Ils portaient un long paquet soigneusement emballé.
Sirius se hâta de le déballer, et un large sourire éclaira son visage.
- Génial, un balai..
Il y avait une lettre, jointe au paquet
Salut Sirius
J'ai pensé que cela pourrait t' être utile, je pense que tu voudras passer les sélections pour entrer dans l'équipe de Quidditch. Il paraît que c'est le meilleur balai qui soit. Amuse toi bien, et bonne chance pour les sélections, même si je sais que tu n'en auras pas besoin.
Remus.
- Genial, Rem ! T'es le meilleur !
Il brandit fièrement son balai, et l'examina attentivement. Il n' en avait jamais vu de tel. Léger, ergonomique, nanti de nombreux accessoires. il était admiratif. Si James avait un balai comme celui là, Gryffondor serait sûr de gagner à tous les coups. Peut être qu'il pourrait le ramener, quand il rentrerait. Si toutefois, il rentrait un jour. Car il commençait sérieusement à en douter. L'éclair de feu de Harry, semblait Obsolète, par rapport à celui de Sirius.
À présent, tous les candidats entouraient le jeune homme, pour admirer l'instrument. Sirius paradait fièrement, au milieu d'eux. Il n'avait jamais possédé un objet aussi beau que celui ci.
- Eh, Katie, interpella Sirius. Admire un peu ce balai, avec ça, tu n'as plus à t'en faire pour les cognards, je n'en laisserais passer aucun. Pas question qu'ils abîment cette jolie frimousse.
- Hum, très drôle, Black, mais pour ça, encore faudrait il qu'on soit pris tous les deux. Répondit la jolie brune
- Bah, c'est une simple formalité. Répondit Sirius. Toi, ça fait cinq ans que Harry te vois jouer et moi... Je suis imbattable, avec une batte.
- Et modeste avec ça ! S'exclama à t'elle en riant.
- Tu verras, attends les sélections.
L'un des candidats se tourna vers Sirius.
- Tu postules à quel poste ? Demanda Cormac Mclaggen
- Batteur. Et toi ?
- Gardien. Répondit il.
- Ah, Ron, un concurent, pour toi.
Ron déglutit.
- Salut. Dit il. D'un ton aigre.
Harry entendit l'un des postulants dire à un autre.
- Bah, son choix est déjà fait, de toute façon, il va choisir Black, parce que c'est son ami, et puis avec un balai pareil, c'est sûr qu'il a un sacré avantage.
- Ouais, et il va choisir, Weasley, ils sont toujours fourrés ensemble.
Harry soupira.
- Je choisirais les meilleurs. Dit il. Même si je dois éliminer mes amis.
- Je vais à la bibliothèque. Dit soudain Hermione, qui était au bord de la nausée, devant le spectacle qu'offraient Sirius et Katie.
- Tu n'assistes pas aux sélections ? Demanda Ron, déçu.
- Je... J'ai beaucoup de travail.. Dit elle, en se crispant tandis que katie riait à une plaisanterie de Sirius.
- j'espérais que tu viendrais m'encourager. Dit Ron dépité.
Elle soupira.
- Je viendrais, dit elle, pour toi.
Ron eut un sourire rayonnant.
- Si je suis pris dans l'équipe, dit Sirius, mais, je serais pris. Ajouta t'il. Tu sors avec moi. Dit il.
- Tu manques pas d'air. Répondit Katie.
- Allez, tu en meurs d'envie.
- Tu crois ?
À ce moment là, Romilda se planta devant eux.
- Tu devrais pas sortir avec lui, dit elle. Il te brisera le cœur.
- Oh, Romilda, répliqua Sirius, comment aurais je pu briser quelque chose dont tu es dépourvu ?
Elle leva la main pour le giffler, mais il lui attrapa le poignet, au vol.
- Oh, non, Romi. Dit il d'une voix glaciale, La première fois je t'ai laissé faire, parce que, je l'avais sûrement mérité, mais pas cette fois.
Elle arracha son poignet à son étreinte, et s'éloigna d'un pas vif. Sirius sourit, et se tourna vers Katie.
- Tu ne vas pas la croire, hein ? Dit il.
- Tu es là, depuis même pas un mois et tu as déjà une réputation de tombeur
- Mais, il faut bien si je veux trouver la bonne.
- La bonne quoi ?
- La fille qui me fera battre le cœur, dit il.
Et il saisit la main de Katie, et la posa sur sa poitrine
- Regarde, dit il, il bat pour toi.
Elle rit.
Il lui prit la taille, et l'embrassa.
- Bein, lui, au moins, il sait parler aux filles. S'exclama Ron.
Hermione haussa les épaules.
- Tu parles, c'est juste un beau parleur.
Et elle quitta la grande salle, la rage au cœur, au bord de la nausée.
Elle ne vit pas le regard de Sirius, posé sur elle. Quelque chose, remua dans le cœur du jeune homme, une sorte de malaise, dont il ne comprit pas, ou ne voulu pas en comprendre la raison.
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