Chapitre 1 UN BOND DANS LE FUTUR


Hermione l'observait, les yeux écarquillés.
- Si... Sirius... Non ! C'est.. C'est impossible. Non. Je... Ça n'aurait pas dû être lui, toi, enfin... Oh Merlin, qu'est ce que j'ai fait.
- OK, toi, t'as pas l'air d'avoir la lumière à tous les étages. Mais si tu veux bien baisser ta baguette, ça me rend toujours nerveux, quand on me vise avec ça. Et il vaut mieux pour toi, que je ne me sente pas nerveux.

Le regard héberlué d'Hermione, passa du jeune homme, à sa baguette, qu'elle s'empressa de ranger.
- Oh, oui, pardon, j'avais oublié.
- C'est mieux. Et maintenant, peut être que tu peux, au moins me dire si tu as vu mes potes. Grands, bruns, il y en a un qui a des lunettes et l'autre à l'air malade ? Non ? Merde. Ou sont ils ? JAMES ! REMUS ! C'est pas drôle, les gars amenez vous. Faut y aller, ou la Mcgo va nous passer un sacré savon. J'ai pas envie de récurer les toilettes dimanche, moi.

Remus, James ? Songeait Hermione. Remus.. Lupin ? James.. Ses yeux s'arrondirent. James Potter, bien sûr.
- Ils... Ils ne sont pas là. Dit elle.
Il lui jeta un regard agacé.
- Oui, ça je vois bien. Mais tu sais où ils sont ?
- Nnnnnon. Enfin, oui. Ils... Sont là bas. Dit elle en désignant l'arche.
Il fronça les sourcils
- Où la bas ?
- Dans... Dans l'arche.
- Tu veux dire derrière l'arche.
- Nnnon, je veux dire dans l'arche.
- Hum, OK, bon, et bein content de t'avoir connu, qui que tu sois. Je suppose qu'on se reverra à Poudlard. Cela dit je ne me souviens pas t'y avoir vu. Tu es dans quelle maison ? Sûrement pas chez les lions, jolie comme tu es, je t'aurais déjà sûrement remarqué. BON, JAMES, DERNIÈRE SOMMATION, OU TU TE MONTRES OU JE ME TIRE.
- Pa... Partir... Tu veux partir ? Nnnon, pas question. S'affola Hermione je, il faut que tu restes ici. Je dois te ramener. Oh Merlin, qu'est ce que  je vais faire.
- Je serais bien resté avec toi, ma jolie, même si je comprends rien à ton charabias, mais j'ai un devoir de quatre rouleaux à rendre à Slug, pour lundi, et à cause des idioties de James, je vais devoir passer ma soirée dessus. Alors ne m'en veux, pas mais j'y vais. TU ENTENDS JAMES ? JE ME TIRE !

Il allait quitter la pièce, partir, elle devait l'en empêcher, à tout prix.
Elle sortit sa baguette, et visa le dos du jeune sorcier.
- STUPEFIX !
Il se raidit. Ses jambes se collèrent l'une à l'autre. Et il tomba lourdement sur le dos, sur le sol carrelé de la salle.
Hermione soupira.
- Qu'est ce qu'elle allait bien pouvoir faire de lui ?
Elle devait le renvoyer d'où il venait. C'était un impératif absolu.
Elle reprit son matériel, tira Sirius  vers  l'arche, tout en ne cessant de lui demander pardon.
Et se lança dans de nouvelles tentatives. Malheureusement, elles furent touts veines. Et elle redoutait de tuer le jeune homme en le faisant passer comme ça dans l' arche.
Lui faire regagner son époque, demanderait de nouveaux calculs, de nouvelles recherches, qu'elle n'avait plus le temps d'entreprendre. Mais qu'allait elle faire de lui ? Elle ne pouvait pas le stupefixer éternellement. Et puis où pourrait elle le cacher ? Non, elle devait lui dire la vérité. Et pendant qu'elle y était, elle devait en parler à Dumbledore. Lui, saurait sûrement comment réparer ses bêtises.

Elle braqua sa baguette sur Sirius.
- ENERVATUM.
Le jeune homme sentit la pression qui le maintenait immobile, se relâcher. Il sortit discrètement sa baguette, pour riposter, mais des liens jaillirent de la baguette de la jeune sorcière, et le ligotèrent solidement. Un bâillon l'empêchait de parler.
Elle s'assit en tailleur près de lui.
- Je suis désolée. Lui répéta t'elle, pour la millième fois. Je.. C'est  pas  ce que je voulais. Mais... J'ai pas eu le choix.
Il roulait des yeux fous de rage.
- Je... Nous avons perdu un ami. Ici, dans cette pièce. Un ami qui comptait beaucoup pour nous. Surtout pour Harry. Il a été tué. Par... Aucune importance. Il est passé à travers ce voile. Elle lui designa l'arche. Et heu, Harry est si malheureux, depuis il est parti. Il a déjà connu tellement de drame. C'est pas juste qu'il le perde, lui aussi, alors, j'ai.. J'ai fait des recherches sur cette arche, et j'ai découvert que c'était un portail. Et que si notre ami, était vivant, quelque part je pouvais le ramener. Alors, je l'ai fait. Mais au lieu de lui, c'est.. Toi, que j'ai ramené.
D'après l'expression de Sirius, il ne comprenait pas unot de ce qu'elle lui disait.
- Tu es passé à travers l'arche. Je ne  sais pas pourquoi, ni comment. Mais tu as voyagé dans le temps. On est en 1995. En août.
Le regard incrédule qu'il lui lançait montrait qu'il ne la croyait pas. Bien sûr, qui pourrait croire une chose pareille ?
- Tu ne trouves pas tes amis, par ce qu'ils sont restés là bas. À ton époque.
Je.. Je peux sûrement t'y renvoyer, mais j'ai besoin de faire d'autres calculs, ça va prendre du temps. Il va falloir que tu restes avec moi, quelques temps.

Il ne la croyait toujours pas..
Elle le visa avec sa baguette, et il roula des yeux terrifiés. Elle retira le bâillon.
- Putain, j'ai cru que tu allais me tuer.
- Je suis pas une criminelle.
- Bein, tu m'as quand même stupefixé, et attaché.
- Parce que je ne voulais pas que tu t'en ailles.
- Pourquoi ? Qu'est ce que je t'ai fait, bon sang ?
- Je... Rien, je.. c'est moi, qui ai fait... Enfin... Il faut que tu me crois. Je voulais pas ça. C'est un accident.
- OK, je te crois, détache moi.
- Non. Si je te détache, tu voudras partir. Et je peux pas te laisser partir.
Elle semblait au bord des larmes.
- T'as l'air d'une fille, simpa, je suis sûr que tu n'as pas de mauvaises intentions, alors détache moi. Je n'en parlerais à personne.
Les larmes roulaient sur les joues d'Hermione
- Je peux pas !

A ce moment là, des coups vifs furent frappes à la porte.
- Hermione ? Tu es encore là ? Il est temps d'y aller. Il se fait tard.

Hermione prit un air affolé.
- Oh non. Non non non non non !
- S'il  vous plait ! Cria Sirius
- Il y a quelqu'un avec toi ? Demanda  la voix de Arthur Weasley, derrière la porte.
Hermione remit le bâillon à Sirius, et se plaça devant lui.
La porte s'ouvrit, et Arthur entra.
D'un coup d'œil, il embrassa la scène, et son regard s'arrêta sur le garçon, derrière Hermione
- Je peux savoir ce qu'il se passe, ici ?
Derrière Hermione, Sirius gémissait.
- Hermione ?
Elle soupira, et s'écarta, découvrant, le jeune sorcier.
- Qu'est ce que.. HERMIONE, QU'EST CE QUE CA SIGNIFIE ? QUI EST CE ?
Comme elle ne réagissait pas, la tête baissée, l'air coupable, il brandit sa baguette, et libéra le garçon.
- Enfin ! S'ecria t'il. Heureusement que vous êtes arrivé ! Je crois s ue cette fille est complètement folle.
- Hermione ? Reprit Arthur. Tu peux m'expliquer ?
- Je...
- Bon, bein, je vais vous laisser. Au revoir.
- NON ! Rugit Hermione.
- Une  seconde, jeune homme. Qui êtes vous ?
Il soupira.
- Sirius Black, monsieur. Et si vous voulez bien m'excuser, il est temps que je m'en aille.
- Quoi ? Comment as tu dis que tu t'appelles ?
- Sirius Black, pourquoi ?
- Hermione ? Demanda Arthur en adressant un regard mi interrogateur, mi accusateur
- Je voulais le faire revenir, avoua t'elle. J'y ai travaillé tout l'été. J'étais sûre d'avoir trouvé. Et... Je sais pas ce qui s'est passé, c'est lui qui est venu à la place.
- Hermione
- Je suis désolée ! Dit elle, tandis que les larmes coulaient sur ses joues, sans qu'elle puisse les arrêter. Harry était tellement triste ! Je voulais... Je pensais...
Arthur la prit dans ses bras.
- Chut, allons, ne pleure pas. On va sûrement trouvé une solution. On en parlera à Dumbledore. Mais.. Hermione, Sirius... Est mort. Je sais, c'est terrible, et inacceptable, mais c'est comme ça. On y peut rien. Il faut que tu... Que vous passiez à autre chose, souvenez vous de lui, des bons  moments que vous avez passé ensemble, et laissez le partir. C'est valable pour toi, mais aussi pour Harry.

Tandis que Arthur s'efforçait de consoler Hermione, Sirius tenta de s'éclipser discrètement.
- STOP JEUNE HOMME !
Il soupira. Il était arrivé devant la porte.
- Écoutez. Dit il. Je ne prétends pas comprendre un traître mot de... Tout ça, mais comme vous l'avez dit, il se fait tard, et.. Il faut vraiment que je m'en aille.
- Hermione, tu ne lui as rien dit ?
- J'ai essayé, mais il ne me croit pas.
Arthur soupira.
- Tu ne peux pas partir. Dit il à Sirius.
La situation est... Disons, compliquée.
- Je ne sais pas ce que vous fabriquez, ici, mais je ne suis pas seul, mes amis doivent me chercher, en ce moment même, ils savent où je suis, et...
- On ne te veut aucun mal. Tenta de le rassurer Arthur. Mais tu ne peux pas te promener dans cette époque tu n'es pas chez toi. Tu as fait un voyage dans le temps, et tu es dans le futur.
- D'accord ! Je suis dans un asile de fou ! C'est ça ! Vous êtes tous cinglés !
Il sortit sa baguette, et en menaça Arthur.
- Écoutez, je ne vous veux pas de mal, OK, mais je n'hésiterais pas, si vous essayez de me retenir. Je vais partir d'ici, et vous ne m'en empêcherez pas. D'accord  ?
Il franchit la porte à reculons.
- Experlliarmus !
- Stupefix !
Les deux sorts touchèrent le jeune gryffondor de plein fouet. Sa baguette atterrit dans la main de Hermione, et il s'effondra de nouveau, incapable de bouger.
- Désolé, Sirius, mais.. Je n'avais pas le choix. Soupira Arthur.
Hermione reniffla
- Cette fois, il va vraiment me détester.  Murmura t'elle.

Arthur fit léviter le corps du jeune homme, et ils quittèrent le département des mystères.

Hermione rassembla à la hâte toutes ses affaires, et le suivit.
Ils entrèrent dans une salle, et Arthur jeta un peu de poudre de cheminette,
Hermione passa la première, et Arthur et Sirius franchirent à leur tour l'âtre, non sans difficulté.

- Hermione ! S'exclama  Molly Weasley, enfin, je commençais à me demander si tu allais rentrer. Il se fait tard.
Au même moment, le corps de Sirius jaillit de la cheminée, et tomba lourdement par terre.
- Mais... Qui est ce ? Arthur ?
- Oui, ma chérie.  Je vais tout t'expliquer.

Mais déjà, Harry, Ron et Ginny  accouraient, suivis des jumeaux.
- J'espère bien que tu vas m'expliquer. S'exclama Molly.
Arthur promena sur les enfants et son épouse, un regard las.
- Ce garçon, dit il d'une voix lasse. N'est autre que Sirius Black, à seize ans.
- Quoi ? S'écria Molly, Tandis que les enfants entouraient le corps immobilisé du jeune homme.
- Mais...Comment  c'est possible ? Demanda Molly.
Hermione gardait la tête baissée, elle se sentait tellement fautive.
- Je, c'est de ma faute. Avoua t'elle d'une petite voix. Je cherchais un moyen de ramener Sirius, et.. C'est lui que j'ai ramené.
- Ça alors ! S'écria Ron, Hermione tu es un génie !
- C'est trop. Géant ! S'écria George.
- Oui, il faut que tu nous explique comment tu as fait !
-  Hors de question ! S'exclama aussitôt Molly.
- Hermione ! Dit Harry, en secouant la tête.
- Je suis désolée, Harry. Je voulais tellement réussir.
Il soupira.
- Je sais, Hermione. Je ne t'en veux pas.
- Mais.. Qu'est ce qu'on va faire de lui ? Demanda Ginny.
- Et bien, on va commencer par le libérer.
- Enervatum.
- Enfin ! C'est pas trop tôt.
Il s'étira, et se releva d'un bond souple.
- Je ne sais pas ce que vous me voulez, dit il d'un ton menaçant, mais, vous  perdez votre temps. Je n'ai pas d'argent, et ma famille me déteste. Elle ne versera pas une mornille  pour moi.
- Calme toi. On ne te veut aucun mal. Dit Arthur. Tu es ici chez moi. Voici mon épouse, Molly et moi je suis Arthur Weasley. Et eux, les rouquins, ce sont mes enfants...
- James s'écria Sirius en apercevant Harry.
Ce dernier leva la tête, et Sirius réalisa que ce n'était pas son ami, qui se tenait là debout, devant lui. Cependant, la ressemblance était frappante, si ce n'était les yeux, d'un beau vert émeraude.
- Je ne suis pas James. Dit il. Je suis son fils, Harry.
- Son quoi ?
- Je sais que tout ceci doit te paraître bizarre, mais tu as fait un bond dans le futur, et.. Tu es bien en 1995. Dit Arthur d'une voix douce.

Il se laissa tomber sur une chaise.
- C'est impossible ! Murmura t'il, abattu.
- Je suis désolée. Dit Hermione.
Il soupira
- Tu me l'as déjà dit. Grogna t'il. 
Il se prit la tête dans les main, puis se passa une main dans les cheveux et posa sur Hermione, ses magnifiques yeux gris.
- Bon, bein, ramène moi. Tu m'as emmèné ici, alors ramène moi chez moi.
- Je ne peux pas. Dit elle d'une petite voix.
- Mais si. Si tu l'as fait dans un sens, tu dois pouvoir le faire dans l'autre.
- Ce n'est pas aussi simple. Dit elle.
- Mais. Je vais pas rester lá éternellement. J'ai une vie moi ! Des amis. James.. James doit me chercher. Il doit se demander ou je suis passé.. Et puis mes études ! Mes parents vont me tuer !
- Je contacterais le professeur Dumbledore, demain, il trouvera sûrement une solution.
Il parut soulagé en entendant le nom de Dumbledore.
- Tu dois avoir soif. Dit Molly. Et elle lui servit un jus de citrouille, qu'il but d'un coup.
- Je comprends pas ! Dit il. Pourquoi moi ?
- Je ne sais pas avoua Hermione.
Il lui adressa un regard noir.
- Ça t'arrive souvent de jouer avec des forces qui te dépassent ? Demanda t'il d'un ton rogue.
- Non. D'habitude je suis très raisonnable. Dit elle
- Bein, fallait pas changer tes habitudes, pour moi, ma belle. En plus j'avais rendez vous avec Ella Fitzgerald. Deux mois que je lui cours après, elle avait enfin fini par accepter de sortir avec moi. Dit il dépité.
Arthur sourit.
- Pas de doute, c'est bien Sirius. Dit il, amusé.
- Pourquoi avoir tenté cette expérience ? Demanda t'il. T'es pas un peu jeune, pour pour faire des trucs pareilles ?
- Je te l'ai dit. Je voulais faire revenir un ami, qui a disparu derrière le voile.
- Disparu ? Comment ça disparu ?
- Il est mort. Dit Harry.
- Ah. Je suis désolé.
Sirius planta ses yeux dans ceux de Harry
- Attends, tu as bien dit que tu étais le fils de James ? James Potter ?
-  Oui. Confirma Harry.
- Wouah  ! Quand je vais lui dire que j'ai rencontre son fils. Et ton père, il est où ? J'aimerais assez le rencontrer, histoire de voir la  tête qu'il a maintenant qu'il fait parti des vieux.
Le regard de Harry s'assombrit.
- Il.. Il est mort.
Sirius blémit.
- James...est...mort ? Non ! C'est impossible. Pas James.
- Harry, on devrait éviter de trop lui en dire. Dit Arthur.
- Pourquoi ? Demanda Sirius. Je veux savoir. Comment est il mort ?
Ils s'échangèrent un regard gêné.
- Il a été tué par Voldemort. Dit Harry. Et ma mère aussi.
Sirius était blême.
- Je peux pas le croire. Murmura t'il.
Arthur lui posa une main sur l'épaule.
- Je suis désolé.
Il se leva, et marcha jusqu'à la fenêtre.
- Comment ça s'est passé ? Demanda t'il d'une voix altéré. J'étais où moi ? Pourquoi je l'ai pas protégé ? Est ce que je suis mort moi aussi ?
- On ne peut pas répondre à tes questions. Dit Arthur. Très bientôt tu vas rentrer chez toi, et moins tu en sauras sur l'avenir, moins tu seras tenté de le changer.
- Pourquoi ? Gronda t'il d'un ton furieux. Pourquoi je devrais pas empêcher que mon meilleur ami soit tué, si je le peux ?
- Parce que changer le futur peut avoir de terribles  conséquences.
- Je vois pas ce qui pourrait être pire que de perdre mon meilleur ami.
- Parce que le monde ne tourne pas autour de toi. Lui dit Arthur... Tous nos  actes ont des conséquences.
- Ah d'accord. Alors votre fille joue les apprentie sorcière, et me fait voyager dans le temps, pour essayer de ramener de la mort, un de ses amis, et personne ne trouve à redire. Et moi, quand je veux éviter la mort de mon ami, je suis égoïste ! Il n'y a pas quelque chose qui cloche, la dedans ?
Arthur soupira.
- Bien sûr que c'est injuste. Mais Hermione n'aurait jamais dû faire ça. Si nous l'avions su, on ne m'aurait pas laissé faire.
- QU'EST CE QUE CA CHANGE ? Hurla Sirius. MOI JE SUIS LA, ET JAMES, JAMES LUI, IL.. IL EST MORT ! EN QUOI C'EST JUSTE ?
- Je sais que tout ça doit être très perturbant, pour toi. Mais...il faut que tu comprennes.
- NON ! IL N'Y A RIEN À COMPRENDRE. EN QUOI VOTRE AMI QUI A DISPARU EST IL PLUS IMPORTANT QUE MON AMI ?

Il se tourna vers Harry.
- JE NE SAIS PAS QUI TU AS PERDU, MAIS NE ME DIS PAS QUE CE TYPE EST PLUS IMPORTANT QUE TON PROPRE PÈRE ?
- C'EST TOI ! Hurla Harry. C'EST TOI QUE J'AI PERDU.
- HARRY ! Gronda Arthur.
Mais c'était trop tard.

Sirius le regardait, d'un air ahuri.
- MOI ? Comment ça, moi ?
- Tu es mort dans la salle du département des mystères. Dit Harry. Tu es passé derrière le voile.
- Je suis mort ?
- Oui. Répondit Harry, d'une voix éteinte. Tu as été tué par...
- HARRY ! Gronda Hermione à son tour.
- Par Bellatrix Lestrange ! Acheva Harry, d'une voix ferme.
- Bella ? Murmura Sirius. Alors ça y est, elle a réussi à me tuer, depuis le temps qu'elle en rêve.
- Je suis désolé. Dit Arthur.
- Pourquoi ? C'est pas vous qui m'avez tué, que je sache. Et.. Et Remus, Peter ? Ne me  dites pas qu'ils sont morts, eux aussi.
De nouveaux, des échanges de regards gènés.
- Remus va bien. Dit Arthur. Quand à Peter...
- On en parlera une autre fois. Coupa Molly Tu dois avoir faim. On passe à table.

Afin de détendre l'atmosphère, les jumeaux parlèrent de leur boutique, et leur enthousiasme  et leur joie de vivre communicative, finit par atteindre Sirius, qui évoqua quelques unes de leurs farces.
- En fait, si j'étais dans la salle du département des mystères, aujourd'hui, dit il, c'est à cause de James. C'est toujours à cause de James. Il cherchait un retourneur de temps.
- Pourquoi ? Demanda Harry.
- Pour Evans, bien sûr. James est raide dingue de cette rabat joie. Il voulait revenir en arrière, pour effacer quelque chose qu'il a fait, et qui a mis Evans très en colère.
Harry fronça les sourcils.
- Quoi ? Qu'est ce qu'il a fait ?
- Oh, rien, une farce stupide. Il a fait léviter Servilus...Severus Rogue, un Serpentard, un minable qui passe son temps à nous espionner. Mais.. C'est l'ami de Evans, et elle l'a mal pris. James veut revenir en arrière pour changer ça. Moi je trouve qu'il a eu ce qu'il méritait. Et Evans est... Une insupportable miss je sais tout, à cheval sur les règlements, elle n'arrête pas de nous faire la leçon. je me demande ce qu'il lui trouve !
- C'est ma mère ! Dit Harry.

Sirius lui lança un regard interloqué.
- Lily Evans c'est ta mère ? S'exclama t'il. Attends, on parle bien de la même personne. Grande rousse plutôt jolie, sale caractère, et rat de bibliothèque ?
Harry hocha la tête.
- C'est bien elle.
- Nom d'un troll en en maillot de bain, James est tombé sur la tête, ou quoi ?
Ne me dites pas qu'ils ont fini par s'entretuer !
- Non ! Dit Harry en éclatant de rire devant la mine abasourdie de Sirius.

Et tandis que tout le monde riait, Sirius trouvait que ce futur était décidément bien déconcertant.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top