Lettre 9. Vodka, vomi et dauphin bleu.

Chère George,

Après ma rupture avec Bianca, j'avais rencontré Gareth. Il était roux, avait des dents du bonheur voulait devenir archéologue. Il portait toujours du bleu, parce qu'il adorait cette couleur et chaque fois qu'il parlait, sa langue roulait les "r".

En fait, pour me faire retrouver le sourire après ma discutions avec Bianca, il m'avait dit plein d'autre trucs.

Il était à l'Université d'à côté et y étudiait là-bas depuis deux ans. Sa mère avait fuit le Mexique pour finalement se retrouver en France et ça faisait à Gareth un accent latino qui ne collait pas du tout avec son physique. Son père, quand à lui, il ne l'avait pas connus et supposait que c'était l'un des nombreux plans cul de sa mère qui, à l'époque, enchainait les garçons sans se soucier des MST. Apparemment, tout ce qu'il savait, c'était que son père était un mec Irlandais paumé qui lui avait refilé ses gênes de roux.

Après m'avoir raconté tout ça sans que je n'ai pus en placer une, il avait décrété que nous étions amis et que, par conséquent, il se devait de m'inviter à sa fête qui se passait le soir même dans une vieille ruine de château abandonné. Comme Gareth aimait le danger et l'inconnu, il faisait toujours des fêtes là où bon lui semblait.

C'est pour ça que je me suis retrouvé sur ce canapé plein de mythe avec, à la main, une bouteille de vodka et, dans les oreilles, de la vieille techno des années 90'.

Sur ce canapé, j'avais fait la connaissance de Alice, une fille qui avait des cheveux multicolores avec une coupe à l'iroquoise. Elle était bonne amie avec Gareth et nous discutions depuis une vingtaine de minute en nous faisant passer la bouteille chacun notre tour. Bon, 'faut se l'avouer, on était déjà bien plein avec tout ce que nous avions bu, alors notre conversation ressemblait plus à celle de gens souls qu'à une conversation normale.

Ah ben elle était drôle Alice ! Elle réussissait à s'enfiler l'équivalent de trois shots cul sec ! Je sais pas si c'était très extraordinaire, mais ça nous faisait bien marrer !

Un moment je me suis levé, ayant la pressante envie d'aller vomir. Le sol il tanguait ! J'avais déjà été sur le bateau de mon grand-père et j'avais pas le souvenir que ça tanguait autant. On était sur un bateau ? Il fallait que je demande à Gareth !

Je l'ai repéré, et me suis avancé vers lui, puis une fois derrière lui, je lui est mis une grande tape dans le dos. Je lui ai dis :

- Salut, Gareth !

Il s'est étouffé quelques instants parce qu'il avait avalé de travers et m'a dit :

- Salut ! T'es perdu ?

J'ai secoué vivement de la tête et lui demandais en chuchotant sur un ton de conspiration, tout en plissant les yeux :

- Gareth, on est sur bateau ?

Il a éclaté de rire en même tant que les gars avec qui il parlait. Ensuite, il m'a rassuré :

- Mais non, t'es juste rond, mon cochon !

J'ai soupiré de soulagement en me disant que je pourrais enfin aller vomir. Je me suis finalement éloigné de lui et essayé de trouver une porte qui menait à l'extérieur. Le première porte que j'ai ouvert menait seulement à une autre pièce. Comme je ne pouvais plus attendre, je me suis dis que c'était l'endroit parfait pour vider mes tripes.

Je me suis assis sur le sol difficilement, dos contre le mur, avec ma bouteille toujours à la main. Sous mes fesses, y avait un truc qui me gênait. J'ai pris mon courage à deux main, mis la main dans ma poche et est sortis un objet. C'était une bombe de peinture ! Pourquoi j'avais ça avec moi, déjà ? Je ne me rappelais plus.

Je me suis ensuite rappelé des paroles de Gareth : "Mais non, t'es juste rond, mon cochon !" Je me rappel que j'avais compris sur le moment, mais sur l'instant qui suivait, je me demandais surtout pourquoi il me disait ça.

J'avais une tête de cochon ? Je crois que j'avais un physique plutôt dans la norme humaine, pourtant.

Je me suis touché le visage pour vérifier si tout était bien en place. Mon nez était toujours là, ma bouche l'était aussi, mes oreilles, c'était bon, mes joues, je crois que ça allait aussi. Ben pourquoi il avait dit ça, alors, si tout allait bien ?

Je me suis souvenus que j'avais toujours la bombe de peinture à la main et j'ai essayé de deviner quelle couleur c'était. Je crois que c'était du bleu... Oui, il me semble que c'était ça...

Et puis après je me suis souvenu de Bianca qui adorait défendre la planète et qui militait pour ça. Son animal préféré était le dauphin et quand elle était lancée dans le sujet, elle pouvait en parler pendant des heures.

Une idée avait germée dans mon esprit. J'avais du bleu, j'avais un mur qui ne serait sûrement pas utilisé d'aussi tôt, pourquoi ne pas faire un dauphin ?

Je me suis levé d'un coup, bien décidé à faire mon dauphin, mais mon taux d'alcoolémie devait être très élevé, parce je me suis mis à trébucher et j'ai vomis tout mon estomac à mes pieds. La seule pensée qui m'est venue sur le moment, c'est : "Ah ben heureusement que j'ai pas les cheveux longs !".

Bizarrement, je me sentais un peu mieux. Le sol tanguait un peu moins, c'était déjà ça. Ma bouteille de vodka d'une main, ma bombe de peinture de l'autre, je me suis avancé vers le premier mur qui était dans mon champs de vision.

J'ai posé la bouteille et la bombe sur le sol et j'ai enlevé mon sweat-shirt, ignorant le froid mordant de décembre et les frissons que ça me procurait.

Après ça, je ne me souviens pas vraiment de qu'il m'est arrivé. Je crois que j'ai repris la bouteille et la bombe de peinture et que je me suis mis à peindre. J'alternais entre ; un coup de bombe sur le mur et une bonne gorgée de vodka.

J'ai sûrement dû m'endormir aux pieds du mur parce que le lendemain, je me suis réveillé dans le même décors avec une main qui me secouait vivement au niveau de l'épaule. Puis une voix a retentit dans la pièce :

- Hé oh, Nathan, réveilles-toi ! T'as assez dormis comme ça. Il est quinze heures ! Allez debout, la marmotte, on commence à s'inquiéter, là.

J'ai gémis, mis mon bras sur mes yeux pour ne pas voir le soleil et gratifié la personne d'un : "Putain, ta gueule, je dore, là." La personne, au lieu de me prendre au sérieux, à éclatée de rire à criée un truc qui sonnait comme : "C'est bon, les gars, il est vivant, appelez pas la morgue !"

Cette phase m'a fait l'effet d'une douche froide et je me suis levé d'un coup. J'ai ouvert grand les yeux et je me suis mis à regarder frénétiquement dans tout les sens pour essayer de deviner où j'étais. La soirée de la veille m'ait revenue en tête et j'ai pus voir que la personne en question était en fait Alice.

Plusieurs personnes regardaient le mur avec... Admiration ? Pourtant, aussi loin que je me souvienne, y avait rien sur ce mur. Étrange... Je me suis levé - tout du moins, j'ai essayé - et j'ai fais quelques pas en titubant, sentant la gueule de bois carabinée arrivée à grands pas.

J'étais un peu mal-à-l'aise, vois-tu, parce que les personnes qui ne regardaient pas le mur, me regardaient moi. Pour voir ce que les personnes regardaient au mur si mystérieusement, j'ai pris un peu de recul en faisant quelques pas en arrière.

Bon, ma vision était pas très net, alors je me suis frotté les yeux vigoureusement. Tout s'est éclairé et j'ai vu que j'avais les mains toutes bleues. Horrifié, je me suis exclamé :

- Seigneur Dieu ! J'ai branlé quoi hier ? Pourquoi je suis tout bleu ? C'est quoi ce bordel Alice ?

Alice à éclatée de rire :

- Je sais pas si citer Dieu et plusieurs jurons dans ta phrase est la meilleure moyen de savoir ce qu'il t'est arrivé ! Mais bon, si tu veux vraiment savoir pourquoi t'es dans cet état... Je sais pas si j'ai le droit de te le dire...

Elle a fait mine de réfléchir et, impatient comme je le suis, j'ai attrapé ses épaules et j'ai commencé à la secouer comme un prunier en disant d'un ton pressé et inquiet :

- Non, non, Alice, tu comprends pas. Je sais très bien que le bleu sur mes mains c'est de la peinture et que j'ai beaucoup bu hier, mais si c'est ce que je pense, il faut que j'enlève cette peinture au plus vite. Il n'y a que les bombes de peinture qui tâchent les mains de cette manière, mais la marque j'utilise en ce moment est dangereuse pour la santé. Il faut se protéger pour utiliser ça !

Elle a écarquillée les yeux et la bouche en grand et s'est défaite de mon étreinte, en ordonnant à Gareth de commencer à chercher ledit bombe de peinture. Au bout d'un moment de recherches pas très actives, quelqu'un m'a tendu la bombe de peinture en me donnant la bombe. Et... ouf ! Ca allait. Il s'agissait simplement d'une vieille bombe qui devait se trouver dans le grenier, ou un truc du même genre.

Putain, la frayeur ! Je m'imaginais déjà défiguré comme la poupée de cire de Sophie, dans Les Malheurs De Sophie. J'ai soupiré de soulagement et Gareth et Alice en ont faits de même en comprenant ma réaction. Puis Gareth m'a interpelé, intrigué :

- Mais du coup, mec, pourquoi t'as dessiné un dauphin ?

J'ai relevé la tête vers lui, ais haussé un sourcil - à la manière d'un inspecteur -, interloqué par sa question et ne sachant même pas de quoi il parlait. Il a dû voir mon trouble parce qu'il m'a dit :

- T'as juste à regarder devant toi, sur le mur, et tu sauras de quoi je te parle. Si t'étais bourré au point de pas te rappeler de ça, je sais même pas comment t'as fait pour le faire. T'es un Dieu, mec, t'as réussis à faire ça, mais t'étais trop allumé pour t'en rappeler.

J'ai relevé la tête vers le mur en question et j'ai froncé les sourcils. C'était moi qui avais fait ça ? Ah, eh ben ! Décidément, j'étais plus doué quand j'étais bourré ! Le dauphin était beau et majestueux. J'avais réussis à faire des trucs bizarre avec la couleur que jamais je n'aurais réussis en étant sobre.

Décidément, je savais pas vraiment où pouvait mon coup de pinceau...

Certainement pour toi,

Nathan.

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yo les gens. Déjà, je m'excuse. Ce chapitre, c'est complètement nawak. Je le trouve nul et pas réussit, incomplet et pas terminé. Je suis pas du genre qui se presse pour écrire et qui a tendance à enchainer sur les autres, mais là, il fallait que je passe. Les gens, il fallait que je me mette dans la peau d'un personne ivre et fêtarde alors que moi-même, j'ai jamais pris une cuite de ma vie !

Bon, tout ça pour dire que c'était compliquer à écrire et que je savais pas quoi mettre dans le contenu de mon chapitre, donc je suis désolée !

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