Chapitre 5.
La photo en média c'est à peu près l'image que je me fais de Mélo dans ce chapitre. J'aime tellement cette photo que je me disais que c'était pas possible que je ne vous la mette pas.
Hey mes petits suricates ( je sais pas pourquoi je vous donne ce surnom, sachant que j'aime pas les suricates ) ! Habituellement, j'ai plutôt tendance à faire une lettre, puis un chapitre avec le point de vue de Mélo, mais là, c'était beaucoup trop tentant.
Je fixe mon téléphone longuement en réalisant ce qui vient d'arriver. Anton. Le petit ami russe de Garance. Anton. Le gars qui l'a mené vers la mort. Anton. Ce dégénéré mental que la police à laissée filée dans la nature et qui a détruit toute notre famille. Anton. Celui qui m'a détruit.
Il nous a retrouvés parce que nous ne nous cachons pas. Papa et maman trouvent cela inutile et personne n'a voulu me croire quand je dis que ce mec est un grand malade. C'est un sadique, un pervers et tout ce qu'il y a de plus répugnant. Et il a touché ma sœur.
Je me souviens, vers la fin, que Garance me disait qu'il était bizarre et qu'il avait des comportements plus qu'étranges. C'est vers les derniers jours de sa vie qu'elle a commencée à avoir peur. Elle a essayée de prévenir papa et maman, mais ces derniers ne la croyaient pas, trop aveuglés par l'argent de son exquis petit ami. Aussi, elle m'appelait souvent en pleurs parce que Anton criait à s'en péter les corses vocales sans aucune raison et, qu'il rentrait complètement soûl des soirées auxquelles il allait et qu'il la terrorisait.
Mais ça, personne ne l'a jamais su. Elle ne me parlait qu'à moi, parce que j'étais sa sœur chérie et que papa et maman, malgré le fait qu'ils étaient de meilleurs parents que maintenant, ne cherchaient pas beaucoup les fonds des problèmes.
De ce message, je ne vois qu'une menace. Il peut recommencer à tout moment, frapper n'importe quand et surtout, surtout, n'importe qui. Ce n'est qu'une mise en garde pour me prévenir qu'il peut le faire.
Il n'a aucune emprise sur papa et maman, mais peut en avoir sur les personnes de mon âge ou celles qui sont plus jeunes. Cela voudrait dire qu'il peut s'en prendre à mes amis. Je ne le supporterais pas. Ce serait trop dur à voir. Et mis à part la famille cachée de papa, je n'ai pas d'autre famille. Je ne sais pas pourquoi, mais papa à toujours dit ne plus être en contacte avec sa famille et maman ne nous en a jamais parlé.
Comme si leurs famille respectives étaient des fantômes.
Quand je m'aperçois qu'il est l'heure que j'aille poser mon téléphone pour la nuit, j'y vais en trainant des pieds, comme toujours. Je n'aime pas beaucoup le séjour, ça me rappel... De mauvais souvenirs. Enfin, en soi, ils ne sont pas vraiment mauvais, mais... Comme il y a des souvenirs de Garance partout dans la maison, que ce soit joyeux à l'origine, ou pas, ça ne change pas grand chose.
J'aperçois papa et maman qui regardent un film devant la télé et je leur signal que je suis venue poser mon téléphone. Après deux hochements de tête indifférents, je retourne en heure pour profiter de la dernière demi-heure qu'il me reste avant de devoir aller me coucher.
Quand je balaie ma chambre du regard, une chose attire ma vue plus que les autres objets.
Les lettres.
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