Chapitre sixième. 'Starbucks.'

Je monte dans le métro, qui vient d'arriver satisfait en regardant ma montre. Je ne suis pas en retard ce matin, un exploit. Je jette un regard sans grande curiosité sur ce qui se passe autour de moi, et je remarque cette fille qui me fixe. Je lève les yeux au ciel, et elle devient rouge pivoine. Les adolescentes de nos jours, je vous jure. Je prend la place qui vient de se libérer, et je sort mon iPhone de ma poche, plaçant mes écouteurs dans mes oreilles. Puis je lance Pompeii de Bastille. Je tape frénétiquement sur mes genoux, suivant du mieux que je peut le rythme.

Les cours sont banales, toujours répétitifs et je me lasse vite de ce que je dis. Les élèves écoutent quelques minutes, et après se dissipent vite pour la plupart. Et je m'en fiche. Parce que finalement, je trouve le temps long, parce que nous ne sommes que Mardi, et que Jeudi me semble sonner étrangement loin. Monsieur Tomlinson a marqué sa présence en moi au fer rouge, et j'aimerai pouvoir me rendre chez lui se soir pour partager une soirée en sa compagnie. Je ressemble de plus en plus à l'un de ces ados en chiens, et je n'aime décidément pas ça.

Quand je pénètre dans la boutique de mon antiquaire adoré, je souris niaisement. C'est ici que Louis est apparu dans ma vie, et je ne sais pas, je me sent tout chose. Comme si j'étais amoureux et sur le point de me marier. Comme si cela remontait à plusieurs années, alors que cela ne fais que quelques semaines. Je suis un idiot. Louis n'est qu'un ami, je suis sûr qu'il ne me voit pas autrement. Il est courtois et bien élevé, et il m'a proposé de venir montrer les photos aux enfants, pour leurs faire plaisir à eux, et non pas pour me revoir. Je devrais peut-être arrêter de rêver, et me foutre une grande claque dans la tronche pour me réveiller correctement. Je suis un idiot fleur bleu. C'est pathétique, mais c'est de sa faute, finalement.

Je pénètre dans le Starbucks non loin de la boutique d'où je viens de sortir, un nouveau livre en poche, et déjà je sent les parfums de synthèse envahir mes narines. Je ne suis pas un très grand fan de ce genre de produit, mais j'ai faim, et je n'ai pas le temps, ni l'envie de me balader partout dans Londres pour trouver quelque chose qui saura satisfaire mes envies d'homme emmerdant. Je fais la queue, en consultant les affichages, prenant du temps à me décider, avant de finalement commander un simple café glacé, et un muffin. Une chose tout aussi simple que moi en soit.

Je prend finalement place vers le fond de la boutique, et je sort mon roman. Je me plonge littéralement dans ma lecture, oubliant ce qui se passe autour moi, délaissant même ma boisson que je n'ai bus qu'au quart. Je suis pris, captivé, et je ne me demande même pas ce que peuvent penser les gens qui m'entendent parfois couiner tellement je suis ému. C'est assez excessif, mais je suis comme ça. Je ne prend attention à rien, et donc naturellement je ne remarque pas que mon fantasme du moment pénètre dans le Starbucks et vient à ma rencontre quand il me remarque.

« Bonjour, Harry. »

Sa voix cristalline, doucement mélodieuse, résonne dans ma tête et je pense d'abord que c'est une hallucination et que mon esprit me joue des tours. Alors finalement quand je sors de ma torpeur et que je le voit en chair et en os devant moi, je tic. Je me redresse à la hâte posant maladroitement mon bouquin sur la table. Et j'ai à peine le temps de comprendre mon erreur que mon café glacé se renverse tout droit sur le pantalon beige de Monsieur Tomlinson. Je suis rouge de honte, et je me précipite sur lui pour essuyer, ou plutôt étaler tout ce gâchis sur lui. Il parle mais je ne l'écoute pas, je suis terriblement gêné, et rouge écarlate qui plus est.

« Harry. Ce n'est vraiment pas grave, je vais juste devoir laver mon pantalon à la main pour faire disparaître cette trace.

- Je suis terriblement désolé, Louis., je balbutie en évitant son regard, rouge de honte.

- Ce n'est rien. Je n'aimais pas vraiment se pantalon de toute manière. »

Je ne sais pas si c'est sa manière à lui de me rassurer, mais étrangement, je le crois, même si je sais pertinemment qu'il dit sa pour m'enlever un peut du poids de ma gêne, et je le regarde enfin. Je lâche un petit sourire concis quand je remarque le sien, et je me rassois, en passant une main dans mes cheveux libres. Louis est une magnifique attraction dont mes yeux ne se lassent pas.

Malgré l'immense tâche dont l'auteur n'est autre que ma maladresse légendaire, il est à tomber par terre. Son tee-shirt blanc et sa veste de couleur bleu marine épouse parfaitement ses épaules, et son torse. Je jurerai que son vêtement blanc à été confectionner pour lui tout spécialement. Je suis niais à souhait, ainsi, devant la vue de ce jeune homme absolument canon. Mais je m'en fiche royalement pour le moment. Je l'observe et me délecte de cette vue qui me plaît.

« Je pourrais savoir quel est ce bouquin dans lequel tu semblais plongé corps et âme ?, il m'interroge.

- Oh. Et bien.. Geek girl., je sort maladroitement, en baissant les yeux sur mon gobelet vide. »

J'attend des rires qui ne viennent pas et puis finalement j'hausse un sourcil en direction de Louis. Il me regarde presque imperturbable, et moi je ne comprend pas. Ne devrait-il pas ce moquer du fait, que moi, Harry, un garçon, lis un livre pour minette ? Cet homme serait-il donc parfait ? Il amorce de se rapprocher de moi, et je me raidis, comme une soldat au garde à vous.

« Je vais aller me chercher une boisson. En veux-tu une autre ? »

Je hoche de la tête, et je regarde ses hanches se balancer merveilleusement jusqu'au comptoir. Je suis captivé par sa personne. Il dégage tellement de choses, s'en est emmerdant. Dés qu'il est dans la même pièce que moi, je suis incapable de diriger mes pensées vers une autre personne que lui. Il est beau, et il m'attire irrésistiblement. Et fondamentalement, j'ai aussi conscience que même lorsqu'il n'est pas là, il envahit mon esprit.

J'entend son rire cristallin qui résonne jusqu'à mes oreilles, et je redresse la tête vers son visage, et la source de son rire. Et déjà je suis piqué au bas ventre. Il rigole avec une jolie rousse. Je ne comprend pas trop pourquoi, mais je sert mon poing sous la table. Pourquoi rigole-t-il avec cette fille ? J'ignore encore quelle forme soudaine me pousse à me lever, mais je n'ai pas le temps d'y penser une seule seconde de plus que je suis planté devant lui. Et je me sens, encore une fois, con. Mais qu'est-ce que je fou la sérieusement ?

« Quelques chose ne va pas Harry ?, il me demande en me regardant en souriant.

- Euh, non. Enfin si. Non. Ouais. Si. En fait, je... voudrais un autre muffin ?, j'interroge peu sûr de ma réponse plus qu'incompréhensible.

- Très bien. Je t'en prend un., il me confirme.

- Vous souhaitez autre chose avec vos boissons Monsieur ?, qu'elle demande l'autre là en revenant avec son sourire à fossette.

- Un muffin, s'il vous plaît.

- Tout de suite, Monsieur., elle lâche un dernier sourire avant de s'éloigner pour prendre un muffin. »

Je me sent atrocement con, donc je simule une pause pipi avant de me précipiter vers les toilettes en marchant rapidement. J'observe ensuite mon reflet dans la glace qui me fait face, mes deux mains posées à plat près du lavabo qui se trouve devant moi. Ce que je peux être stupide. Et en plus de ça, je ne suis même pas capable de sortir un mensonge correct. Vraiment Styles, tu pourrais faire un effort pour arrêter de mettre les pieds dans le plat à chaque fois. Quel abruti je fais. Je me répète beaucoup mais c'est tellement flagrant. Mon dieu.

Je me passe un coup d'eau sur le visage, avant de finalement retourner auprès de mon médecin qui attend patiemment assis à la table que j'occupais. Je prend place sur ma chaise et je me saisis de mon café glacé en le remerciant brièvement avant de rougir fortement quand je vois poser devant moi, mon muffin de tout à l'heure et celui qu'il m'a commandé. Je suis définitivement nul en excuses bidon. Deux muffins. Soit il va me prendre pour un boulimique accroc aux gâteaux, soit il pensera que je suis un idiot qui n'était pas capable d'avoir une bonne excuse pour venir perturber, ce qui pour être franc n'a pas marché, les plans de cette serveuse trop souriante et charmante. Dans les deux cas, je passe pour l'abruti que je suis. Charmant.

« Je vois que tu ne portes plus ton attelle ?

- Oh, je, hm, non. Je n'ai plus mal. Et je devais retourner travailler. 

- Fais attention. Ce n'est vraiment pas prudent de retirer une attelle plusieurs jours avant la fin de sa prescription., il sourit en buvant une gorgée de son chocolat chaud.

- Les docteurs ne sont pas censés boire une tonne de café pour pouvoir assurer la cadence plusieurs heures de suite et ne jamais tomber de fatigue ?, je questionne intrigué.

- Non Harry. Je suis un interne dans une clinique, pas un acteur de Grey's Anatomy. Je n'est pas besoin d'un litre et demi de café par heure pour tenir le coup. Mes horaires sont parfaits et de plus, j'ai horreur du café. »

J'aime vraiment sortir des conneries c'est un fait avéré qu'on ne pourra jamais venir contredire. Oui, parce que moi, je suis du genre à gober tout ce qui se passe à la télévision, jusqu'à ce que j'apprenne la vérité dans des moments embrassant comme celui-ci par exemple. L'innocence selon Harry Styles pour vous servir. Non vraiment, j'insiste, si vous souhaitez passer pour un adorable petit idiot qui gobe tout ce qu'on lui raconte, contactez moi, je serai ravis de vous donner quelques tuyaux naturels.

Je finis par regarder Louis qui me sourit tout en continuant de boire sa boisson, alors que moi je remue ma paille dans mon gobelet rempli. Je ne sais vraiment pas quoi dire pour changer de sujet, parce que vraiment, j'ai la sensation d'être ridicule. Mais bon, normalement cela doit désormais être une habitude pour lui. Ma mère m'a toujours dit que de toute façon je suis adorable. Mais quand même. Je ne la crois pas une seule seconde. Qui trouverait qu'un mec de vingt ans qui sort des conneries plus grosse que le monde se rapportant à une série serait mignon ? Certainement pas moi, et je doute que Monsieur Tomlinson ne soit pas de mon avis. La triste réalité de ma vie.

« J'aime beaucoup le personnage de Toby dans Geek Girl. »

Je tourne la tête un peut dans tous les sens, pour chercher de qui provient cette phrase parce que non. Elle ne peut définitivement pas venir de Louis. Non. Ce garçon ne peut vraiment pas être craquant à en crever, et en plus de sa, lire les aventure de Mademoiselle Manners. Non je ne le tolérerais pas. Parce que se serait définitivement accepter que se mec est le mec idéal, et non, ça n'existe pas les garçons parfaits. Il est hétérosexuel, je le savais.

« Ne me regarde pas ainsi Harry. Tu n'es pas le seul à aimer les romans pour ados., il s'esclaffe.

- Non, je sais bien, c'est juste que., je me tais. »

Je ne peux décemment pas lui dire que c'est trop beau pour être vrai, et que je quitterai volontiers l'Angleterre pour entamer une idylle passionnel avec lui dans la capitale de l'amour, Paris. Ouais, non, ça sonne définitivement comme quelques chose d'étrange et de trop guimauve. De plus, il est hétérosexuel. C'est sa son défaut, j'en suis sûr. La personne parfaite n'existe pas. Non, non, et non. Je suis sur le cul, littéralement. A quel point les astres ont-ils décidés de me maudire ?

« Quoi ?

- Wilbur est définitivement mon personnage préféré. »

Et je me félicite pour avoir eut la pensé censé de dévier sur un chemin moins dangereux et casse gueule, que celui de mon fugace rêve de partir à Paris. J'ose à peine imaginer la tête qu'il aurait probablement tiré si j'avais osé sortir toute cette connerie au grand jour. Il m'aurait quitté sur le champs, repartant sans me lancer un regard, profiter de la compagnie de la charmante rousse derrière le bar.

« Oui si on aime les personnages extravertis et le cliché de l'homosexuel maniéré qui sort des phrases ridicules et porte des vêtements plus féminins qu'une femme., dit-il nonchalamment.

- Parce que vous avez un problème contre les homosexuels Monsieur Tomlinson ?, je débite en arquant un sourcil, et en le vouvoyant de manière effrontée. »

Le voilà son défaut. Monsieur est un homophobe qui pense qu'un homme aimant un autre homme n'ai pas normal. Je vous l'avait bien dit, la personne parfaite n'existe pas. Ce con vient de gâcher tout ce qui n'avait pas commencé entre nous, soit de l'amitié ou autre chose d'insensé. Je tombe toujours sur des abrutis, mais venant d'un docteur j'aurai pensé qu'il aurait eut un peu de retenue vraiment. Harry Styles, tu n'es qu'un idéaliste pacifiste rêveur pathétique.

« Je serais assez embêté d'être homophobe Harry., il répond.

- Pourquoi ? Tu as été élevé par deux mères ? Ou deux pères peut-être ?, je questionne.

- Je suis homosexuel., il parle en me fixant de son regard profondément rempli de sous-entendus secrets dont je rêve de connaître la signification. »

Ok, ce mec est donc l'exception qui confirme la règle, la perfection dans toute sa splendeur. 

Petit mot de la fin. 

Helloooooo les enfants ! Alors, oui, je sais, je suis inexcusable. J'ai publié un message lundi, pour dire que je publierai le chapitre dans la soirée, mais vraiment, je n'ai pas eut le courage de corriger le chapitre, et du coup je ne l'ai fait qu'aujourd'hui. Pardon, pardon. Je suis vraiment trop fainéante. Milles excuses. Enfin bref. Voici donc un nouvel update, qui nous rapproche lentement mais surement de la fin de la fiction. J'avoue que je suis vraiment de plus en plus nostalgique. Déjà presque ins mois que j'ai finis d'écrire Parapluie, et deux? mois que je publie cette histoire. Oui, je suis une personne fleur bleue, effectivement. Tout à fait. 

Bref. Laissez moi vous parler de mon nouveau projet. Il ne s'agit pas d'une fiction, ou autre. Il s'agit d'un Rant Book. Bien évidemment, l'idée ne m'est pas venue comme ça, j'ai pue constaté en allant sur le profil des auteur de fictions que je lis, que c'était de plus en plus courant, et je me suis dis, pourquoi pas ? Après tout c'est vrai que c'est plutôt original comme concept. Donc du coup, c'est avec joie que je vous annonce que d'ici à se soir, le Rant Book sera disponible. Alors bien évidemment je publierais beaucoup de choses dedans, mais ça, je vous laisserai le découvrir sur le premier update, qui expliquera tout ça. 

Trêve de bavardage. A bientôt pour la suite -normalement deux semaines-. All the love, Haurra. x

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