Chapitre dernier. 'Le dernier rendez-vous.'
Je me réveille avec la tête dans les fesses ce matin. Je jette un coup d'oeil à mon réveil. Onze heures et demie ? Et bien. C'est ce qui s'appelle une grasse matinée bien méritée Harry. Je tourne le regard en direction de la personne allongée à mes côtés et la nuit passée me revient en tête tandis qu'un sourire plus que niais prend possession de mon visage.
Je regarde pendant un long moment Louis endormi à mes côtés, résistant à l'envie de plonger ma main dans ses cheveux fins et en bataille. Je me sens tellement niais à ce moment même que je dois puer la niaiserie à dix kilomètres à la ronde, mais qu'importe, je suis heureux.
Je divague légèrement en repensant à ses mains qui ont explorées chaque partie de mon corps. J'étais tellement bien cette nuit, que je me demande encore si c'était réel. Niais à souhait je vous disais. Je le regarde de nouveau, tandis qu'il ne bouge pas, que ses yeux son clos et qu'un fin sourire paisible orne son visage.
Au bout d'une demie heure surement, peut-être plus, il commence à s'agiter, et je ne sais pas tellement quoi faire, que je reste là, comme un con à le regarder émerger. Il se frotte doucement les yeux avant de les ouvrir complètement et de les braquer sur moi. Je tombe des nus. Son regard est encore plus clair qu'habituellement. Presque translucide.
« Hey., il lâche de sa voix endormi en me souriant.
- Hey. Tu as bien dormi ?, je demande en jouant avec mes doigts.
- Comme un bébé., il répond en se saisissant de l'une des mes mains. »
Il l'apporte doucement à ses lèvres et dépose un petit baiser dessus. Et je jure qu'à cet instant je me suis mis à fondre devant tant d'amour. Il a gardé ma main dans la sienne, entrelaçant nos doigts avant de se rapprocher de moi, et de déposer un léger baiser sur ma joue. Et j'a encore fondu. Je ne suis rien d'autre qu'une fragile guimauve.
On a traîné encore un moment au lit et puis finalement je me suis levé pour tenter d'aller préparer un truc à manger, parce que je mourrais littéralement de faim. De plus j'avais pue constater que Louis aussi mourrait de faim, vus le nombre incalculable de fois où son ventre s'est fait entendre.
Il était assis sur l'un des tabourets haut disposé autour du plan de travail de la cuisine, tandis que moi je me battais avec le chocolat en poudre. J'avais eut de la chance que le pot ne se soit pas complètement renversé la veille quand il... Wo, stop Harry, on respire et on pense à autre chose. Je disais donc, le cacao. Je met deux cuillères pleine de chocolat poudré dans la tasse fumante de lait du garçon assit, avant de touiller le tout et de lui tendre en souriant.
J'ai pris avant cela l'initiative de mettre à disposition tous les gâteaux que j'ai en réserve. Heureusement que je suis passé en course hier en début d'après-midi en revenant de Nottingham. Je me retourne pour me faire couler du café chaud dans une tasse, versant un peu de lait froid par la suite. Je m'assois ensuite en face de mon bel âtre, qui touille dans le vide sa cuillère.
Il reprend vite de la contenance quand un petit rire m'échappe, et il avale une longue gorgée de son chocolat, tandis que je me fais un tartine de confiture. Je soupire en voyant que je n'ai pas sortit le jus d'abricot et je me lève de nouveau pour attraper ma bouteille de jus, et deux verres au cas où Louis en voudrait. Je me rassois et m'en sert un verre plein que je descend d'une traite.
Le silence qui règne depuis que nous avons quitté mon lit est paisible. Je m'autorise de le regarder encore une fois et me remet à divaguer. Je penses à comment serai la vie au quotidien si lui et moi venons à décider de se mettre ensemble. Je penses que la perspective d'un avenir commun avec Louis ne me dérangerais pas. Je veux dire, si cela devait se produire je ne dirais pas non, bien au contraire.
Finalement en fin d'après-midi, je décide de sortir. Louis est rentré chez lui après avoir pris son petit-déjeuner et s'être rapidement douché. Il m'a embrassé avant de partir et je penses que le sourire que j'affichais en fermant la porte ne lui a pas échappé. J'attrape mes clés et je sors de chez moi.
Je marche un moment dans les rues de Londres, sans savoir où je vais vraiment et finalement je me retrouve sur Oxford Street. L'antiquaire que j'affectionne tout particulier, et encore plus depuis que j'y est rencontré Louis, n'est pas loin. Je jette un coup d'oeil à ma montre. Il n'est que dix huit heures, j'ai encore le temps d'aller y faire un tour.
La boutique sent toujours autant le refermer et le vieux livre, mais une vague de bonheur me submerge tandis que je referme la porte derrière moi. Je parcoure sans vraiment faire attention à ce qui défile devant mon nez, les différents étalages de livres disposés. J'en connait la plupart. Enfin une petite partie. J'aime lire. En général cela me permet de m'évader l'espace d'un instant.
En passant devant les établies de vieux livres poussiéreux, je souris. C'est la que tout à commencer. Il était là, penché et canon, comme toujours, et moi j'ai fait quelques chose de ridicule, comme lui rentrer dedans volontairement. La vague de courage qui m'avait envahi à ce moment là, me faisait rire aujourd'hui, car je n'avais jamais été comme sa avant. Je n'avais jamais vraiment bousculé le destin en ma faveur. J'aurai peut-être due finalement.
Je suis tiré de ma rêverie par les vibrassions de mon téléphone qui m'avertissent que j'ai reçue un message. J'attrapa mon portable qui se trouve dans ma poche. Je souris quand je lis le prénom de Monsieur Tomlinson. Je déverrouille à la hâte mon téléphone, pour lire ce qu'il me raconte et je reste planté la à sourire comme un idiot tandis que je relis encore et encore son message.
'Monsieur Styles, j'aimerai beaucoup revivre avec vous une soirée similaire à celle d'hier soir. Me feriez-vous l'honneur de m'accorder un autre et dernier rendez-vous, convenue pour demain à midi, au restaurant El Pizza, avant que je ne vous demande de sortir officiellement avec moi ?'
Je restes bloqué sur les derniers mots de son message. Il veut sortir avec moi. Et quelques part au fond de moi je suis en train de danser la Macarena mêlée à la danse du pigeon. Je répond très positivement, et maladroitement comme toujours, à son message et je me hâte de sortir de la boutique. Il faut absolument que je rentres chez moi pour laisser exploser cette joie qui menace de sortir telle une furie.
Je suis nerveux. Anxieux. Tout ce que vous voudrez. Louis doit arriver dans une vingtaine de minutes et j'en suis encore à me batailler avec mes cheveux pour réussir ce fichu chignon qui d'habitude ne me pose aucun problème. Quand enfin j'y arrive je souffle en jetant un denier coup d'oeil à ma tenue.
Je porte encore et toujours mon éternel skinny noir, mais je n'y peux rien, j'aime ce pantalon. J'ai décidé de mettre une chemise blanche opaque, et de passer par dessus une épaisse veste noire. J'enroule machinalement une écharpe noire autour de mon coup et je souris. Je ne suis pas mal du tout.
Quand on sonne à mon interphone j'ouvre quand j'entend la voix de Louis s'élever dans le combiné. J'enfile mes chaussures noires pendant qu'il monte les escaliers. J'attrape mon sac que je dépose sur mon épaule avant de lui faire face et de lui sourire. Il me sourit en retour en venant déposer ses lèvres charnues sur ma joue.
« On y va ?, il questionne.
- Je te suis., je dis en fermant à clé derrière moi. »
Pendant le trajet Louis m'explique que pour le première fois depuis un bon moment, le service de cancérologie a pue annoncé à une famille que leur fille était en rémission. Il avait un sourire béat collé au visage, et bien sur le mien à suivis. Je ne sais pas tellement pourquoi, mais j'aime le voir sourire en me racontant ce genre de chose. Je suis vraiment le mec le plus cul-cul la praline que la planète n'ai jamais connue.
Au restaurant, je ne prend pas gaffe au serveur, pour éviter une énième crise de jalousie ridicule, qui me tourne en idiot à chaque fois. Je plonge le nez dans ma carte de pizza, et puis je ne réfléchis pas trop avant de savoir ce que je vais commander. La pizza quatre-fromage a été inventée pour moi. Je ne vois pas d'autre option possible. J'en salive d'avance. Façon de parler bien sûr.
Le restaurant est vraiment calme et l'ambiance qui s'en dégage est vraiment apaisante. J'ignore si Louis m'a emmené ici pour me détendre, vu que je suis une boule de nerf ambulante, mais cela marche un petit peu. Je suis presque zen, mais bon, faut pas abuser, je reste Harry Styles, ce qui revient à dire le mec le plus stressé du monde.
« Tu sembles aimer l'endroit., constate l'homme en face de moi.
- Oui. C'est très apaisant. J'aime beaucoup., je souris en rougissant, pris sur le fait.
- Tant mieux. Je voulais que cet endroit te plaise.
- Oh.., je laisse entendre en regardant ma serviette posée sur mes genoux.
- Oui, je serais assez embarrassé que mon petit-ami, n'aime pas mon endroit favori. »
Cette dernière déclaration plane dans un silence qui me rend dingue. J'ai les yeux grand ouverts, tout comme ma bouche qui refuse de m'obéir et se refermer. Je savais en quelques sorte à quoi m'attendre, quand il m'a laisser entendre, ou plutôt lire, dans son message qu'il voulait sortir avec moi, mais je ne savais pas qu'il serait aussi direct que sa. Je suis sur le cul. Littéralement. Si je n'avais pas été déjà assis, j'aurai trouver le sol tout seul, comme un grand.
Louis ne semble pas le moins du monde perturber par sa déclaration. Il prend tranquillement une gorgée de son verre d'eau en regardant dans ma direction, son fichu sourire en coin plaqué sur ses lèvres. Non mais est-ce qu'il mesure vraiment la porté de ses mots ? Non mais je ne sais pas, je ne suis pas si coincé que sa quand même ? Si ? Bon, d'accord peut-être bien qu'un peu, mais quand même !
Le serveur arrive avec nos pizzas, et intérieurement je le remercie au moins un bon milliard de fois. Je fais mine de mourir de faim, ce qui n'est pas tout à fait faux, et je me jette sur ma pizza, en attrapant une part que je croque à pleine dent. A l'heure actuelle, je suis tout ce qu'il y a de moins sexy au monde, avec ma bouche rempli, de la sauce tomate qui coule à la commissure de mes lèvres et mes joues gonflés comme des ballons. Quelle superbe idée de te précipité mon cher Harry.
Mon bel âtre à son coude posé sur la table et sa tête posé sur sa main, tandis qu'il dévisage mon visage rougis de honte et de sauce tomate. Dans le genre connerie en rendez-vous je voudrais l'idiot d'homosexuel. Bon aller Harry, respire ce n'est rien, tu as l'habitude désormais d'enchaîné les gourdes avec Louis. Dans le genre très rassurant je demande ma conscience. Mais quand est-ce que je vais gagner en ego personnel et surdéveloppé ? Jamais, je sais.
« Je veux. »
Alors là... Je demande un tonnerre d'applaudissement pour cette phrase sans queue, ni tête qui troublerait n'importe qui. Je suis vraiment obligé pour le coup de me frapper le tête de la paume de ma main. Le ridicule ne tue pas, mais il laisse de sale coup sur le corps. Je suis le roi des idiots, personne ne dira le contraire. Mais qui.. QUI, sur cette planète répondrait d'une manière aussi ridicule ? Harry Styles bien sûr.
« Tu veux ... de la sauce pimenté ?, il demande feignant l'incompréhension, goujat va.
- Toi.
- Moi ?, il rigole. Maintenant ? Mais enfin tout le monde nous regarde et puis ...
- MAIS ENFIN OUI, MOI AUSSI, JE VEUX SORTIR AVEC TOI. »
Bravo Harry. Bravo. Toute mes félicitations. C'est enfin sortit, mais t'en a fais par à tout un restaurant. Dans le genre grande classe on trouvera difficilement mieux. Maintenant tu baisses tes mains, qui sont toujours suspendus en l'air, tu fermes ta gueule, tu repose ton cul sur ta chaise que tu vas remettre sur ses pieds, vus que tu l'a fait tombé par terre dans la précipitation, et tu fermes ta gueule pour de bon. Mais genre vraiment.
Petit mot de la fin.
Hello tous le monde. Voici donc le dernier chapitre de cette fiction. Pas de panique, il reste encore l'épilogue et une tartine de remerciements avant que ce livre ne soit officiellement considéré comme terminé. J'espère que jusque là, tout vous a plut, et espère sincèrement que la suite vous plaira tout autant -surtout quand dans la partie remerciement vous aurez une surprise-. Merci de m'avoir suivis depuis le début, ou plus tard, je suis contente que le peut de monde qui est été présent l'est été. Je suis touchée. Oui il m'en faut peu pour être heureuse en effet. Je vous embrasse. Laura.
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