Chapitre 36
Bonjour! J'espère que vous allez bien!
On se retrouve aujourd'hui avec ce chapitre 36 qui signe la fin de cette partie II et le début de la partie III, partie finale..
Je voulais vous remercier pour tout, pour vos commentaires et messages qui me font tellement chauds au cœur. Je sais que je me répète en disant ça mais c'est toujours sincère, je peux vous le promettre.
J'espère vraiment que ce chapitre vous plaira tout comme j'ai aimé l'écrire, lorsque j'écris en ce moment même, je viens de le terminer et je suis toute émue.
Bonne lecture, je l'espère. ❤️
#ParalysieFic
...
(For The Love Of A Daughter_Demi Lovato)
"J'avais réussi, en quelque secondes, à tourner cette page que je relisais sans cesse depuis deux années."-H
Je suis là, à seulement quelques mètres de l'arrêt de bus. Seul.
Je n'ai prévenu personne en me levant ce matin. Ni Liam, ni Niall, ni Louis.. Je me suis seulement levé, sans vraiment me réveiller car je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Je me suis habillé et j'ai regardé Louis dormir pendant de longues secondes.
Je l'ai regardé pour me donner de la force. Je l'ai regardé en me disant que, ouais, le garçon que j'aime est aussi le garçon le plus courageux que je connaisse. Le garçon qui a su affronter son passé et qui continue de le faire. Le garçon qui est maintenant prêt à se relever.
Se relever littéralement.
Et je vais être là pour le voir se relever. Je vais être là pour l'aider à se relever.
J'ai toujours dit que, si Louis ne pouvait pas marcher, je marcherai pour lui.
Mais bientôt, on marchera ensemble.
Et si je me remémore tout ça en ce moment même, si j'essaie de trouver le courage, c'est parce qu'il est là, à quelques mètres.
Je ne savais pas que mon bus, pour me rendre à l'Université, allait passer devant une crèche.
Je pensais que le plus dur, dans ce trajet, ça allait être prendre justement le bus et les mauvais souvenirs qui y sont liés. Mais non, le plus dur, c'est lorsque j'en descends, me retrouvant juste en face de cette crèche.
Juste en face de lui.
Lui qui sourit avec ce petit garçon dans les bras. Un petit garçon blond et bouclé, qui ne doit pas avoir plus de..deux ans.
Ce petit garçon qui l'appelle "papa" comme je le faisais avant.
Je pensais que le sentiment d'abandon était le plus douloureux, le plus dur à supporter. Mais en fait, le sentiment d'avoir été remplacé le dépasse largement. L'écrase complètement. M'anéanti intérieurement.
Parce que c'était moi qu'il portait comme ça, avant. C'était moi qu'il appelait "fils" et qu'il bordait chaque soir. C'était avec moi qu'il riait, qu'il parlait futur.
Aujourd'hui il ne parle même plus passé.
Je n'entends plus les bruits de la ville autour de moi. Je n'entends plus les rires des enfants ni les klaxons des voitures. Je suis comme un fantôme, immobile face à la scène qui l'enterre petit à petit.
Mais tout éclate lorsque le petit garçon entre dans la crèche et que son père se tourne vers moi.
Que le regard de son père croise le mien.
Que les lèvres de son père s'entrouvrent de surprise.
Surprise papa, tu viens de te rappeler que tu avais un second fils.
La surprise dans ses yeux se transforment en peur alors que je reste toujours aussi figé que lui, les larmes de tristesses et de rages se battant pour ne pas sortir.
Puis, comme s'il réalisait, il cligne plusieurs fois des yeux et se rapproche de moi. Doucement, presque lentement. Comme si le passé l'intimidait. En vérité, il ne veut simplement pas l'affronter.
-"Harry..?" Il murmure, une fois en face de moi.
Je me retiens vraiment. Je me retiens vraiment de crier ou alors éclater en sanglot, je ne sais pas trop. Les deux en même temps sûrement. Deux ans. Deux putains d'années que ce prénom n'a pas dû sortir de sa bouche.
-"Papa." Je réponds, la voix cassée. "Enfin, si je peux encore t'appeler comme ça."
La douleur dans ses yeux reflète la mienne et je contrôle plus tout les sentiments qui se mélangent au plus profond de mon être, créant un gros bordel qui me retourne un peu plus l'estomac chaque secondes.
-"Qu'est-ce que tu fais là..?
-Où ça? Dans ta vie ou en Californie?"
Encore une fois, une lueur de tristesse traverse ses yeux alors que je n'arrive plus à contenir les larmes qui coulent silencieusement sur mes joues.
-"Est-ce qu'on pourrait aller parler quelque part..S'il te plaît..?" Il murmure, regardant les passants ,qui nous dévisagent pour certains.
Au fond, je ne sais même pas si j'en ai envie. Parce que je sais que ça va me faire mal. Parce que je sais ce que je vais lui dire, je sais ce que je ressens et la décision que j'ai prise cette nuit.
Cette page, je vais la brûler.
Et avec ces cendres, j'écrirais la prochaine.
Alors, silencieusement, je le suis. Aucun de nous parle pendant que nous marchons jusque je ne sais où. Il y a seulement les vibrassions de mon téléphone que je sens dans ma poche.
De Louis:
Harry? Tout va bien? T'es parti? T'es où?
Mon cœur se pince en lisant son message et, malgré ce qui est en train de passer, j'arrive à penser à autre chose pendant quelque secondes et à me rappeler à quel point Louis s'inquiète lorsque je pars s'en prévenir. Qu'il s'inquiète que je disparaisse en quelques secondes, tout comme Zayn l'a fait..
À Louis:
Je suis désolé, j'avais besoins de partir maintenant. J'ai pris des décisions durant la nuit et j'avais besoins de les accomplir maintenant. Je t'en parle en rentrant. J'ai tellement de choses à te dire Louis, tellement de choses auxquelles j'ai pensées cette nuit. Des choses qui pourraient enfin confirmer que tout ira mieux. Je t'aime.
De Louis:
Oh..D'accord. D'accord mon ange, je t'attends alors. J'espère que tout va bien, je t'aime.
Lorsque je range mon téléphone et que je relève la tête, je remarque que nous sommes dans un parc, assez isolé du reste de la ville. Je surprends mon père être en train de scruter mon visage, comme s'il en découvrait chaque détail. Mais il fuit bien rapidement mon regard et pars s'asseoir sur un banc, où je le rejoins après quelques secondes d'hésitations.
Je sais ce que je veux lui dire. Je sais ce que je dois faire. Je me le suis répété toute la nuit.
Mais ça a du mal à sortir, maintenant que je suis tout prêt.
-"Harry, je...Je suis désolé." Sort mon père en premier.
À l'entente de ces mots, mes yeux se ferment instinctivement sur les larmes qui y ont coulées plus tôt et qui vont bientôt continuer à le faire.
-"Tu nous as abandonné." Je réponds en ouvrant à nouveau les yeux pour les ancrer dans les siens.
Il va alors pour détourner le regard mais je l'en empêche:
-"Regarde moi. Regarde moi, papa."
Ma voix craque mais je m'en fiche. J'ai deux années entière à faire ressortir maintenant, tout de suite. Et c'est lorsque son regard retrouve le mien que je craque:
-"Tu nous as abandonné. Tu nous as menti. Tu nous as trompé. Parce que maman, avant d'être la mère de tes enfants, elle était une femme amoureuse de toi. Tout comme nous, tes enfants, qui étions des personnes qui t'aimaient. Tu as trompé maman comme tu nous as trompé nous. Tu nous as fait croire que tu nous aimais..
-Mais je vous aimes!
-Non!" Je le coupe, tout comme il vient de le faire.
D'un geste, et ne pouvant plus tenir, je me lève pour être en hauteur, face à lui qui reste assis. Son passé est juste penché au dessus de lui, tout comme il l'a été pour moi dans cet amphithéâtre.
-"J'ai appris ce que c'était l'amour il n'y a même pas trois mois de ça." Je dis, les larmes aux yeux malgré la dureté de ma voix. "J'ai appris ce que c'était qu'aimer une personne. J'ai appris ce que c'était qu'être amoureux. On m'a appris aussi tout ce qu'on était prêt à faire pour une personne qu'on aime plus que tout, malgré que cette dernière ne soit plus là. Et cet amour que j'ai appris, il n'a pas de limites. Cet amour on est incapable de le tromper ou de le remplacer. SI tu aimes vraiment une personne, tu ne pars PAS!"
Et je sais de quoi je parle lorsque je crache presque ces mots. Louis et moi savons à quel point ce que je dis est véridique. J'aurai pu partir face à la détresse de Louis, mais je suis toujours là, n'ayant qu'une hâte, l'aimer encore et encore. Louis a faillit tout quitter, Louis a faillit abandonner et partir. Mais il ne l'a pas fait. Pourquoi? Parce qu'il aime Zayn, qu'il aime sa famille, qu'il aime Niall et Liam. Et qu'il m'aime moi.
-"C'est pas de l'amour ça, papa." Je continue, ma voix s'adoucissant en même temps qu'elle craque. "Tu n'as pas le droit de me dire que tu m'aimes après avoir fait ce que tu as fait.
-Harry, je..
-Je t'ai appelé, je t'ai appelé des milliers de fois. Et tu m'a ignoré ces milliers de fois. J'ai pensé à toi des milliers de fois. J'ai pleuré pour toi des milliers de nuits. Tu m'as ignoré au moment le plus dur de ma vie. On m'a harcelé. On m'a frappé. On m'a humilié. On me noyait dans les WC du Lycée. On me coursais jusqu'à la maison. On me menaçait par messages. Et moi, la seule raison pour laquelle je pleurais vraiment, c'était toi.."
Le sanglot de mon père me coupe tandis que mes larmes restent silencieuses face aux siennes.
-"Je suis désolé Harry..J'ai été un lâche, je n'arrivais pas à affronter la réalité..Je me suis dit que vous seriez mieux sans ma présence après ce que j'ai fait..Que vous ne voudriez de toute façon pas me parler..
-Mais tu ne nous a même pas laissé ce choix!" Je le coupe dans un murmure étranglé.
Après ces derniers mots, le silence reprend place autour de nous, le chant des oiseaux contrastant complètement avec les cris qu'il y a eu plus tôt.
La page est juste entre mes mains, à mi-chemin pour être tourné. Je n'ai plus que ces derniers mots à prononcer pour la tourner mais aussi l'arracher. Je regarde mon père, la page en main, et laisse quelque larmes tomber sur le papier en même temps que je prononce:
-"Je ne pourrais pas te pardonner."
Je déchire tout doucement le début de la page.
-"Mais je ne te déteste pas."
Le bruit du déchirement de la page se fait un peu plus fort.
-"Tu vas continuer ta vie, je vais continuer la mienne."
Nous en sommes à la moitié, nous pouvons lire le mot "papa" se déchirer avec cette dernière partie.
-"Je vais quitter l'Université."
Et d'un coup vif, j'arrache ce qu'il reste en prononçant:
-"Et la Californie."
Le déchirement résonne dans nos oreilles. Il n'a jamais été aussi fort, laissant ensuite un silence qui n'a jamais été aussi lourd. Nos chemins se sont séparés et sont allés beaucoup trop loin pour se retrouver. Ne pas lui pardonner ne veut pas dire m'empoisonner avec cette culpabilité. J'ai seulement été sincère. Je ne pourrais pas lui pardonner ce qu'il nous a fait, malgré que l'amour soit toujours là, que je le veuille ou non.
Et, même si ça reste un déchirement, c'est comme si un poids retombait de mes épaules. Les mots que je retiens depuis des années viennent d'être prononcés.
-"Bonne continuation, papa."
Un dernier regard. Peut-être le dernier à jamais.
Son rôle de père s'arrête ici avec moi, mais il continuera avec son autre fils. Et, au fond, je leur souhaite seulement le bonheur. Que ce qu'il a fait avec nous soit seulement une leçon qui l'empêche de faire de même dans sa nouvelle vie.
C'est triste, mais c'est toujours comme ça: Il y a ceux qui donnent les leçons, mais qui n'en profite pas. Et ceux qui les reçoivent et qui en profitent.
J'ai permis aujourd'hui à mon père d'être un meilleur père.
Mais ce n'est pas avec moi qu'il le sera.
Je lui tourne le dos. Je tourne enfin le dos à ce passé qui vient de se déchirer. Je regarde ce qu'il reste de la page. Il n'en reste rien.
C'est fini.
Cette partie est fini.
Et malgré les larmes, je souris.
♦
(Turning Page_Sleeping At Last) (Vraiment belle et importante avec cette partie.)
Je décide de faire le chemin du retour à pied, malgré la quarantaine de minute qui me sépare de la maison. Les écouteurs dans les oreilles, j'écoute "Turning Page" de Sleeping At Last. Et ce titre n'a jamais été aussi représentatif pour moi qu'aujourd'hui.
Je ne fais que marcher jusqu'à la maison, jusqu'à Louis et tout semble devenir une métaphore dans ma tête, surtout avec les paroles qui s'y jouent.
Je repense à tout ce qui s'est passé aujourd'hui, mais aussi la semaine dernière, ainsi que ces trois derniers mois..
J'ai attendu une centaine d'années
Mais j'en attendrais un million de plus pour toi
Rien ne m'a préparé
À ce que le privilège d'être à toi serait.
C'est comme si tout autour de moi devenait un immense livre. Et je me rend compte seulement maintenant de toutes les pages qui défilent. Toute les pages qui se tournent et que je relis une dernière fois.
Je revois le premier chapitre, notre rencontre avec Louis.
Je revois le onzième, notre premier baiser.
Je revois le vingt-troisième, lorsque Louis m'annonce son opération peut-être mortelle.
Le vingt-cinquième, nos corps qui s'aiment pour la première fois, complètement nu l'un pour l'autre.
Le vingt-sixième, Louis est vivant. Louis a survécu et Louis est dans mes bras.
À jamais, je l'espère.
Ton amour est ma nouvelle page
Où seuls les mots les plus doux reviennent
Tout tes baisers sont une ligne cursive
Chaque touchés une phrase redéfinie.
Lorsque je traverse le jardin de la maison, je me revois le traverser pour la première fois, avec ma mère et Gemma. Je revois Gemma s'extasier devant la maison et Charlotte rire à sa réaction.
Sans savoir qu'elles deviendraient vite inséparable toute les deux.
Sans savoir qu'elles trouveraient une meilleure amie pendant ces vacances, tout comme leurs mères le sont devenus.
Doucement, j'entre dans la maison silencieuse, tout le monde étant à l'école ou au travail. Je traverse le salon, et revois cette fois toute nos soirées d'été avec Louis et nos sœurs. Celle où je n'osais pas encore trop l'approcher, préférant le regarder de loin.
Puis, je traverse le couloir. Enfin, notre couloir.
Celui où nous avons criés. Celui où nous avons pleurés. Celui que nous avons traversé pour se rejoindre. Celui où nous nous sommes embrassés.
Un sourire sur les lèvres, je glisse ma main sur la poignée de sa chambre. J'ai dû faire ce geste un millier de fois, et pourtant mon ventre se réchauffe toujours en le faisant. Il y a eu des moments où il se tordait plus qu'il ne se réchauffait. Ces moments où je me réveillais en entendant Louis crier pendant un de ses souvenirs. Ou encore lorsque je l'entendais jouer du piano en plein milieu de la nuit.
Mais lorsque j'ouvre la porte, il n'est pas en train de crier. Ni de pleurer. Ni de jouer du piano. Il est seulement sur son lit, à moitié allongé. Il est sur son ordinateur, regardant pour la énième fois le diaporama que j'ai fait de nos vacances. Un sourire aux lèvres, il ne lâche pas l'écran des yeux, caressant doucement Lucky qui est allongé contre lui et Hope qui s'est niché dans son cou.
Rien qu'à cette scène, je me dit que tout ça valait le coup. Ces cris, ces larmes, ces nuits blanches, ces doutes, ces crises de colère.
Tout ça je le referais rien que pour avoir un Louis heureux sous mes yeux.
Un Louis qui garde maintenant sans cesse un oreiller contre son pied pour se rappeler qu'il est en train d'en retrouver l'usage. Et que ce sera bientôt le tour de ses jambes. Qu'il pourra marcher et courir à en être essoufflé. Qu'il sentira chacune de mes caresses.
Je souris doucement et entre dans la chambre, faisant sursauter Lucky qui saute rapidement du lit pour m'accueillir en me sautant dessus. Un rire m'échappe et je me baisse pour le caresser et embrasser sa petite tête qui grandit de plus en plus, tout comme son corps. Je le prend dans mes bras et relève la tête vers Louis qui me regardait en souriant, Hope ne bougeant pas de son épaule, beaucoup trop fatigué pour me saluer.
Je repose rapidement Lucky sur le lit et m'y penche pour décaler l'ordinateur du corps de Louis et prendre sa place. Louis rit doucement en me voyant faire et enroule ses bras autour de mes épaules, pendant que Hope change de place pour aller se nicher, cette fois-ci, contre Lucky. Le grand-frère parfait.
-"Bonjour le déserteur." Il murmure, un sourire aux lèvres.
-"Bonjour la marmotte." Je réponds de la même manière, me penchant un peu plus pour frôler ses lèvres que j'attrape doucement entre les miennes.
Nos doux sourires s'effacent petit à petit dans notre baiser et je sais que Louis sent que ce baiser n'est pas comme les autres. Qu'il y a beaucoup de choses derrière lui.
-"Tu avais des choses à me dire..?" Il murmure finalement lorsque notre baiser se termine.
J'hoche lentement la tête et embrasse une nouvelle fois ses lèvres avant, d'enfin, parler:
-"Je suis allé voir mon père."
Louis est d'abord surpris, puis rapidement inquiet. Ses bras se resserrent autour de moi, comme s'il pouvaient éloignés les mauvaises ondes qui menacent d'arriver à l'entente de cette phrase.
-"Je lui ai parlé.." Je continue. "Je lui ai dit que je ne pouvais pas lui pardonner."
Louis me sourit tristement et hoche la tête, ses doigts venant tendrement caresser mon dos, sous le t-shirt.
-"Je lui ai aussi dit que je quittais l'Université." Je rajoute.
-"Mais, Harry..
-Et la Californie." Je le coupe rapidement.
Je ne pourrais même pas expliquer ce qu'il se passe dans les yeux de Louis en ce moment même. Ses doigts arrêtent de caresser ma peau tandis que ses bras, au contraire, me serrent un peu plus contre lui.
-"Tu...Tu veux quitter la Californie..?" Il souffle, sa voix presque tremblante.
J'hoche la tête et n'ai pas le temps de répondre qu'il reprend, les yeux remplis de peurs:
-"Mais...Je...Pourquoi...? Tu n'es pas bien ici..? Avec moi? Je croyais que c'est ce que ..
-Hey, non..Louis, tu n'as pas compris.." Je le coupe tendrement en le voyant paniquer.
Il me regarde alors sans comprendre et je l'embrasse une nouvelle fois avant de murmure contre ses lèvres:
-"Je veux quitter la Californie avec toi..Avec toi, Lucky, Hope, et pourquoi pas avec ta famille..? Et la mienne qui nous rejoindrait ? Même avec Niall et Liam s'ils sont d'accord. Je ne dit pas qu'on va la quitter demain, évidemment, mais pourquoi pas dans une ou deux années..? Lorsque tu auras terminé ton traitement, que tu seras guéris? Je sais que certaines choses te retiennent ici mais..Il y a tellement d'autres choses à voir..Des rues et des lieux où aucuns mauvais souvenirs ne vit, contrairement à ici..Quant aux bons souvenirs qui vivent aussi ici, ils nous suivront. En entendant, j'essaierai de faire connaître mes photos en créant des petit stand sur les balades touristiques..Puis je travaillerai aussi ici, je trouverai un petit boulot pour financier notre déménagement...Notre, peut-être, futur appartement?
Je souris tendrement et, tout en caressant sa joue humide, je rajoute dans un souffle:
-"Zayn pourrait aussi venir avec nous."
Les larmes aux yeux, Louis me regarde d'abord sans aucunes expressions à part, peut-être, la surprise. C'est comme si le temps s'était arrêté autour de nous et qu'il défilait seulement dans nos regards. Ce serait mentir de dire que je n'ai pas peur qu'il soit en complet désaccord avec mes idées. Peut-être qu'il va mal prendre mon envie de quitter sa terre natale..? Là où est enterré Zayn et tout les souvenirs qui vont avec..?
Sauf que Louis ne me laisse pas le temps de réfléchir d'avantage. Son sourire s'affiche soudainement sur son visage tout comme son rire de bonheur qui envahit la pièce. Les larmes se remettent à couler sur ses joues mais on ne peut voir que la joie dans leur reflet.
-"Je t'aime tellement, Harry Styles." Il murmure contre mes lèvres avant de lier nos sourires.
On pourrait nous voir comme des fous, tout les deux dans ce lit à rire tout en s'embrassant. À se serrer l'un contre l'autre, nos cœurs résonnant dans nos cages thoraciques qui semblent ne faire qu'une en ce moment même.
À virer gentiment Lucky et Hope de la chambre pour ne pas qu'ils assistent à l'explosion de notre amour.
À rire encore plus fort lorsque Hope se cache sous le lit et que je suis obligé d'arrêter d'embrasser Louis pour partir à sa recherche.
À se sourire simplement lorsqu'une fois seuls, nous retrouvons cette tendresse et cette timidité.
À se murmurer qu'on s'aime lorsque nos corps se retrouvent nus, comme si c'était la première fois.
À frissonner l'un contre l'autre lorsque nos baisers se font plus intimes, tout comme nos caresses.
À se regarder lorsque notre amour atteint son apogée.
À s'embrasser à nouveau, transpirant et à bout de souffle.
Et à pleurer presque de joie lorsque Louis m'avoue avoir senti un frisson le traverser.
Le traverser de la tête aux pieds.
Bien que nous soyons liés à l'histoire que nous devons raconter
Quand je t'ai vu, et bien, j'ai su que allions bien la raconter
"C'était une nouvelle fin de signée. Une nouvelle partie de terminée. Une prochaine nous attendait."-L
...
J'espère que ce chapitre 36 vous a plu?
J'ai vraiment été toute émue de l'écrire, le dénouement prend forme..
Un segment "Partie III" va être publié, soit dans la soirée, soit demain. Il est donc là pour séparer cette partie II de la partie finale. Je ne sais pas encore combien de chapitres composeront cette partie finale, normalement pas beaucoup..
Lorsque Paralysie se terminera, une nouvelle, avec la même atmosphère, verra le jour.(En plus de Rosie et Battle Scars que j'écris déjà.)
C'est une autre histoire qui me tient très à cœur, avec des sujets que je n'ai encore jamais travaillé.
Elle s'appellera Courage Of Stars
(la couverture n'est pas encore là, je vous la posterai sur twitter et instagram)
Et juste un petit gif qui m'a fait penser à vos futurs réactions pour le père d'Harry😂
Encore merci pour tout et All The Love❤️
#ParalysieFic
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