Partie 6 Rêve ou réalité ?
Mes deux mains posées sur ma tête, j'essayais de comprendre la situation, de trouver un dénouement à ce bordel. Est-ce un rêve ou la réalité ? Chaque fois que je m'endors, je m'enfuis et je fais un truc dingue, sans queue ni tête, un truc complètement fou. Je confonds maintenant la réalité et le rêve. Suis-je endormi ? Suis-je réveillé ? What the fuck ?
Tout ça, c'est de la connerie. C'est un symptôme de dissociation mentale. Un état de fugue psychique. Une hallucination, comme voire de l'eau dans un désert ou entendre des pas marcher derrière nous dans le noir. Une confusion mentale, une psychose hallucinatoire chronique.
Rien à branler de ces conneries.
J'étais ici chez moi dans mon lit à avoir une gaule comme tous les matins. Tout ceci n'a pas de réalité. Un "autre moi" s'est immiscé dans ma conscience et m' impose des images et des pensées. C'est un rêve, et je vais me réveiller. Mais comment y mettre fin ? Et ces putain d'aboiements de ce connard de chien qui se répètent et se répètent, je suis fatigué je pète un câble je souhaite simplement qu'il meurt. Je regarde autour de moi dans ma chambre. Un coup de katana par exemple lui ferait fermer sa gueule une bonne fois pour toute. Et puis merde! j'ai besoin de silence pour mettre un terme à cette hallucination. Je décroche mon katana du mur fixé au-dessus de la télé. Un katana offert par Céline pour mes 25 ans, depuis le temps qu'il était agrippé au mur je l'avais oublié celui-là. C'est le genre d'objet qui ne sert à rien mais qu'on est content d'avoir. Et justement aujourd'hui j'en avais grandement besoin.
Je me dirige dans mon jardin sombre, nu, le soleil d'une couleur rouge orangé m'éclaire à peine, je sens la rosée du matin mouiller mes pieds et la fraîcheur de l'air matinal souffler sur ma bite et mes couilles.
Il était là ! devant moi ! derrière la clôture, plus je m'approchais et plus ses aboiements devenaient insupportables. Une scène du film Kill-Bill me traversa l'esprit et me donna encore plus l'envie de tuer cette saloperie. Je suis maintenant face à ce Fox aux poils roux mal brossés. Mes jambes à peine fléchies, l'égerment écartées l'une de l'autre, mes deux mains sur la fusée, le katana en position d'attaque, je suis tel un samouraï. Un dernier aboiement et la lame se glissa entre les barreaux de la clôture pour se loger en pleine gueule, se plongea dans sa gorge, la pointe de la lame ressortie par sa nuque. Un silence se fit ressentir, j'avais supprimé le corniaud.
Maintenant le chant des oiseaux se faisait entendre ce qui était nettement plus agréable. Je pouvais donc retourner chez moi l'esprit apaisé, le sourire jusqu'aux oreilles la bite au vent, les fesses à l'air, me remettre à rêver dans mon lit. Ou peut-être ne m'étais-je jamais réveillé.
Damien ne répondait plus à mes textos ni même aux appels, qu'est-ce qu'il pouvait bien branler ?
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