Partie 4 Le Parigot







En début d'après-midi Damien qui comme en temps normal traîne chez moi, me propose de piquer une tête à la plage. Au vu de la chaleur étouffante qui régnait aujourd'hui j'étais plus que partant. Au volant de mon cabriolet blanc nacrée ont prend la route en direction de la plage les cheveux au vent. Damien propose Deauville.

- C'est mort ! Pas Deauville ! J'ai pas du tout envie de voir des connards de Parisiens...

Je ne supporte pas ce genre de personnalité en costar cravate sur le sable, qui s'émerveille devant un crabe à la con en brayant à toute sa famille de venir admirer la trouvaille. De plus les Parigots se détestent eux-mêmes, souvent en contradictions, de mauvaise foi, d'insolence, très peu de qualité, détestable. Le Parigot est tout à fait facile à reconnaitre. Mais pour discerner la palme du vrai Parisien il y a quelques détails qui ne trompent jamais.

- Vite ! Vite !  Venez voir les enfants papa a trouvé un énorme crabe mort !

Il  adore jouer à l'archéologue en grattant le sable pour trouver tout un tas de crustacés crevés. Il aime Deauville mais ne connaît pas le département du Calvados. Il considère Paris comme un pays et le reste de la France comme une province. il fait chier son monde sur les routes mais pour lui c'est nous qui l'emmerdons. Il se sent supérieur à tout le monde et aime le montrer.

Je n'ai qu'une chose à dire pour résumer toutes les pensés des provinciaux.

- Paris ! Paris ! On T'EN CU LE !

- Direction Cabourg !

Damien ne bronche pas.

Sur une départementale qui mène à la plage,  j'aperçois au loin une jeune femme aux cheveux longs noire couleur corbeau qui attend sur le bord de la route. Mon cerveau fuse.

- Encore une pute ? je suis déjà entrain de la juger alors que je ne la connais même pas.

- Pas en début de journée Enzo. Rigole Damien allongé sur la banquette arrière.

Je sens ma bite à travers mon jean qui commence à grossir.

En arrivant à sa hauteur j'aperçois qu'elle tient dans ses bras un moutard d'un an à peine. Mais je distingue largement ses énormes nichons certainement gorgés de lait, qui explosent les boutons de son chemisier en soie ainsi que ces deux pointes braquées vers moi. Sans parler de son jean qui lui moule parfaitement bien son petit cul rebondi de petite salope. A première vue une cas soc' de 16 ans à peine qui fait du stop sur le bord de la route en rase campagne, complètement pommée.

Je m'arrête à sa hauteur, passe au point mort, moteur tournant. La gamine fixe des yeux alternativement Damien à l'arrière de mon cabriolet, ma voiture et puis encore Damien. Elle doit trouver ça chouette de monter dans une voiture comme ça mais un truc la freine. J'aperçois en une demi-seconde dans le rétroviseur intérieur le regard salace de Damien s'affirmer. A voir la gueule de la gamine, je me demande si son lait ne va pas tourner. Je la sens toute godiche et pas du tout à l'aise. A en oublier presque qu'elle tient dans ses bras son marmot qui lui glisse des bras et qu'elle rattrape de justesse. Ce qui nous permet de contempler  encore mieux la profondeur de son décolleté plongeant.

- On va sur Cabourg ! Je te dépose quelque part ? 

- Oui au prochain carrefour s'il vous plaît, à environ 3 km je vais voir une amie.

je la sens presque contrainte et forçait de monter avec nous.

- N'aie pas peur de mon copain il est seulement attendri par ton gosse. Grimpe avec lui à l'arrière ce sera plus simple y a plus de place pour toi.

Même pas 300 mètres de fait et le moutard se met à brayer.

- Pardon pour les pleures mais c'est l'heure de son biberon et justement je partais chercher du lait en poudre que me dépanne une amie, car je n'en ai plus.

Du lait en poudre ? Quel gâchis pour le nourrisson... à voir sa paire de mamelles bien pleines, j'imagine déjà la quantité de lait à tirer de c'est deux pis.

- Et pourquoi tu lui donnes pas le nichon à ton mioche ? Donne lui à boire, vu la chaleur qu'il fait il a certainement soif et la gorge sèche.

La gamine surprise par les propos de Damien bronche à pas.

Au bout d'un kilomètre les hurlements répétés me pousse à les foutres elle et son gueulard sur le bord de la chaussée. Mais de voir ces énormes obus dans mon rétro me pousse à continuer encore les deux derniers kilomètres restants. La route je ne la regarde quasiment plus, mon regard est scotché à mon rétroviseur et fasciné par ces grosses loches. Je manque de peu de buter trois vieux cons de cyclistes.

5 minutes plus tard voila que la mioche me demande de m'arrêter.

- C'est ici que je descends !

il était temps qu'on arrive car je sens clairement que Damien n'en peut plus de rester assis auprès d'elle s'en pouvoir la ploter ou voir même plus, la fourrer.

Elle descend en trompe de la voiture, manque de se casser la gueule et je lui passe son mioche à bout de bras.

Elle me remercie en hochant la tête et rentre en courant dans une allée qui mène à une baraque.

- Mais c'était quoi encore cette pute ? Franchement Enzo j'avais envie de lui bouffer ses nibards et son cul à cette chienne.

- Et moi je lui aurais bien siphonné son lait à cette catin.

Bref, on trace le reste de route qui nous mène à Cabourg. Une fois sur place le soleil cogne toujours aussi fort. Une chaleur étouffante et rare pour la saison surtout en Normandie, la température du tableau de bord indique 39°c. Ce qui nous donne l'envie de boire une bonne petite mousse bien fraîche dans un restau plutôt bourge avant de se mettre à la flotte.

Ont prend une table en terrasse fasse à la mer et le serveur de L'Encas ne tarde pas à venir prendre notre commande. En même temps c'est normal on est en pleine semaine et y a presque personne. Une bourgeoise derrière Damien qui avale ses huîtres goulûment et un couple derrière moi qui sirote un cocktail.

Je demande deux Desperados avec deux verres et le mec me regarde d'un air ahuri !

- C'est quoi le problème ? Ça te fait chier de devoir laver deux verres ?

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