MY EX🤤🫦1/2




PDV LUCAS

Dans le silence de la nuit parisienne, je contemplais la silhouette imposante de la Tour Eiffel depuis mon balcon. Les lumières de la ville, telles des lucioles dans l'obscurité, me rappelaient les souvenirs où l'amour n'était pas un écho lointain mais une présence chaleureuse à mes côtés.

Le vent frais de mars caressait mon visage, emportant avec lui les derniers vestiges de ma relation passée. Ce soir, je devais faire face à mon ancien compagnon, non pas pour raviver la flamme, mais pour éteindre les braises encore ardentes d'un feu jadis brûlant.

Je m'étais préparé, non sans une pointe d'amertume, à cette rencontre inévitable. Dans le salon, un carton scellé contenait les reliques d'une époque révolue, prêt à être emporté. Je me tenait là, stoïque, espérant que cette ultime confrontation se déroulerait sans heurts.

L'horloge égrenait les secondes, chaque tic-tac résonnant comme un compte à rebours vers l'instant fatidique. Et alors que la porte s'ouvrait, je su que le moment était venu de tourner la page, de laisser le passé derrière moi et d'embrasser l'avenir.

— Salut.

Il m'a rapidement dit ça avant de filer dans une autre pièce, me laissant seul. Enfin, je croyais être seul, mais en réalité, quelqu'un d'autre était là, je n'avais juste pas encore remarqué.

— Alors c'est toi son ex?

— Ouais pourquoi?

— Sache qu'il ne t'aime plus.

— Logique.

— Arrête de le regarder parce qu'il s'en fou de toi!

— T'as sûrement raison.

— Il a trouver mieux désolé.

Quel vieux cliché, il aurait pas pu trouver mieux, une fille brune aux yeux marron, plus petite que moi. Je me souviens que Baptiste avait mentionné ne pas aimer les personnes de petites tailles. Déjà moi c'était limite mais elle!! Respire Lucas. Reste calme et respire.

— J'vais voir ce qu'il fait.

— NAN!

Elle me fixait, les yeux emplis d'une curiosité piquante, une interrogation muette suspendue entre nous. Pourquoi avais-je crié ce refus, ce simple "nan" qui désormais pesait lourd dans l'air ? Un instant de silence, puis je me lançai.

— Et pourquoi donc?

— Je veux pas qu'une peste de ton genre fouille dans mes affaires.

Elle me toisa avec dédain, sa silhouette se découpant contre la lumière vacillante de l'entrée. D'un geste théâtral, elle ouvrit la porte, laissant l'air frais du soir envahir la pièce. Et avant que le claquement sec de la porte ne vienne elle me laissa entendre quelque dernier mot de sa voix.

— Sois gentil, dit lui de se dépêcher.

Ah, le calme n'a pas duré. Juste quand je pensais pouvoir me détendre, cette voix m'a sorti de mes rêves. Affalé sur le canapé, je venais à peine de saisir la télécommande, espérant oublier ma journée en me perdant dans une série. Mais non, il a fallu que cette voix me ramène à la réalité. J'avais complètement zappé que cet idiot était encore là, caché quelque part chez moi, ruinant mon moment de tranquillité.

Guidé par sa voix, mes pas me menèrent vers la chambre. Là, sans dessein, mes yeux se rivèrent sur lui, tel un hibou scrutant sa proie dans la pénombre.

Une rougeur monta à mes joues, tandis que je demeurais, figé, dans le silence le plus gênant au monde. Soudain, un claquement sec, brisa l'enchantement. Ses mains s'étaient rencontrées, me libérant de son regard et me ramenant à la triste réalité.

— Désolé.

— Sale noobz.

— Bon tu voulais quoi?

— Mon casque collector halo trois, je l'avais laisser, enfin caché dans le dressing, alors sois je suis complètement aveugle, sois t'y est pour quelque choses.

— Quoi tu crois que je l'ai vendu.

— Allez Lucas, c'est giga important, dit moi où il est, tu c'est que c'est un objet au quel je tiens vraiment.

— C'est bon arrête de pleurer comme une gamine de douze ans, tiens.

Mes doigts effleurèrent la poignée froide du tiroir, révélant ce fameux casque collector, son éclat terni par le temps mais toujours aussi imposant

— T'es content, t'as tout ce qu'il te faut, super, alors je te remercie tu peux partir.

— Nan mais attends Lucas!

— QUOI?!

Dans un élan de nostalgie, je revis les traits de celui qui, jadis, avait enflammé mon cœur. Il était là, bloquant la porte avec son pied, comme pour me dire qu'il n'était pas encore prêt à partir.

C'était tellement bizarre, cette façon qu'il avait de me fixer, et moi, je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder en retour. Et puis, sans un mot, il est parti, me laissant là, seul avec mes pensées.

PDV BAPTISTE

Dans la pénombre de la nuit parisienne, je m'évadais de l'étroite chambre d'hôtel, l'esprit tourmenté par les événements de la veille. Cass et moi avions déniché cet hôtel, un coup de chance dans le 7ème.

La crainte de devoir gîter dans notre voiture s'était dissipée, mais le sommeil, lui, restait insaisissable.
L'horloge égrenait les secondes, deux heures trente déjà, et le repos me fuyait, échappant à ma quête comme une ombre insaisissable.

L'agitation mentale, alimentée par l'image persistante de cet idiot, menaçait de me submerger. Je laissa des messages partout pour Cass, même un mot sur la porte, et sorti prendre l'air.

La porte de l'hôtel se referma derrière moi avec un claquement sourd, me libérant dans l'immensité silencieuse de la ville. Assis sur un banc, je contemplais la Seine, quand un chien et son maître émergèrent du brouillard.

Le destin, facétieux, m'avait préparé une rencontre inattendue; c'était lui. Les émotions, telles des vagues tumultueuses, déferlaient en moi, menaçant d'engloutir ma raison.

— Baptiste!

— Lucas!

À l'instant où mes paroles effleurèrent ses oreilles, il se figea, puis, avec une promptitude déconcertante, il fit volte-face.

— NAN LUCAS!! Attends s'il te plaît!

— On a plus rien à ce dire, retourne vivre ta vie merveilleuse sur ton île.

— Nan au contraire elle est nul à chier ma vie.

Il se retourna enfin vers moi et sous la lueur vacillante du réverbère, ses prunelles azurées scintillaient, embuées de larmes. Il me dévisagea, un frisson parcourant son échine, avant de murmurer d'une voix éraillée par l'émotion.

— Vas-y je t'écoute, mais bon, je vois pas comment elle peut être plus nul que la mienne.

— J'arrive pas.

— Hein? Mais- de quoi?

— Je-..

— T'arrive pas à quoi Baptiste?!

Mes pas, invisibles à ses yeux, me menèrent jusqu'à lui et d'une main hésitante, je frôla sa joue, et, emportée par un élan d'adrénaline, je captura ses lèvres, celles dont la douceur m'avait tant manqué. Elles offraient une saveur sucrée, fusionnant avec les miennes dans une harmonie parfaite.

Une brise légère vint caresser notre étreinte, ajoutant tendresse et ferveur à notre union. Léger et aérien, ce baiser semblait flotter, tel un duvet au vent. L'instant, empreint de magie, se dérobait à toute description.

Près de lui, je me laissais enivrer par son parfum, un mélange boisé agrémenté de bergamote et d'effluves musquées, un arôme captivant qui me faisait perdre toute notion de réalité.

Lucas, répondant à mon audace, intensifia notre étreinte, nous rapprochant encore plus. L'intensité de notre échange nous laissa haletants, un manque d'oxygène qui nous obligea à nous séparer.

— J'arrive pas à vivre sans toi.

— Tu m'as manqué Bapt.

Le sourire que je lui offris était un baume pour l'âme, son visage, d'abord surpris, s'illumina d'un éclat similaire, un reflet de la joie que mon geste avait suscitée. Je me rapprochai, nos corps à peine séparés par le souffle du vent nocturne.

Mes lèvres trouvèrent sa peau, y déposant une constellation de baisers ardents. Chaque contact était une étincelle, nos cœurs battant à l'unisson.

— Aïe- Arrête! Idiot va.

Son rire, semblable à celui d'un corbeau, résonnait dans l'air nocturne, une mélodie empreinte de gaieté qui se frayait un chemin à travers le silence. C'était un son unique et inoubliable.

Je me tenais là, bercée par cette symphonie de joie, et je ne pus m'empêcher de répondre par mon propre rire, un son clair et cristallin qui se mêlait au sien dans une danse aérienne.

— Il fait froid nan?

— Ouais t'as raison je vais rentrer.

— NAN! Enfin euh..

— Oui qu'y a-t-il?

Je le taquinais, mais au fond, chaque battement de mon cœur résonnait.

— Tu sais.. fin ne te sens pas forcé! Mais si tu veux. Ouais voilà si tu veux. J'habite pas loin et-..

— Avec plaisir p'tit noobz.

Dans la pénombre de la nuit parisienne, les ombres des amants se dessinaient fugacement contre les murs de pierre. Le murmure du fleuve accompagnait nos pas et la brume légère voilait les contours des édifices.

L'homme à mes côtés, silhouette élancée et présence rassurante, guidait notre promenade nocturne. Mon regard capturait chaque détail de la scène qui se déployait devant moi. Sa main, chaude dans la mienne, était une ancre dans le tourbillon des sensations qui m'assaillaient.

À mesure que nous approchions de la demeure qui se dressait fièrement au bout de l'allée, une chaleur inexplicable m'envahissait. Était-ce l'effet de son aura ou le frisson d'une anticipation inavouée?

— Oh faite ta casquette de rat tu compte la reprendre aussi?

— Déjà c'est pas un simple rat c'est ratatouille et j'avais complètement oublier mais maintenant que tu me le dis.

— Tu l'auras pas.

— Ah ouais et j'peux savoir pourquoi?

Ses pas résonnaient sur le parquet ancien, emportant avec lui le trophée de notre complicité, ma casquette tant chérie, tandis que je demeurais là, spectateur amusé de sa précipitation enfantine.

— Quel gamin je vous jure.

Je le poursuivis à mon tour jusqu'à la pièce où il s'était caché. Là, d'un geste prompt et espiègle, je récupéra ma casquette, la brandissant hors de portée.

— T'avais dis quoi déjà?

— Nan s'il te plaît, c'est tout ce qu'il me reste de toi.

— Mais maintenant je suis là.

L'atmosphère était saturée d'électricité, vibrant d'une passion dévorante. Nos regards se croisaient, brûlants d'une intensité incandescente.

Chaque effleurement, chaque contact de peau enflammait nos sens et éveillait nos désirs les plus secrets. Mes gestes étaient teintés d'une hésitation délicieuse, chaque caresse devenant une invitation à explorer l'inconnu, à plonger dans les abysses ensorcelants du plaisir partagé.

Un baiser torride, empreint de passion dévorante, où nos lèvres s'embrasent avec une férocité enivrante, nos langues dansant dans une étreinte ardente, nos souffles s'unissant en un soupir commun. Chaque contact électrise notre peau, chaque murmure est un souffle de désir, et chaque instant semble suspendu dans l'éternité, noyé dans un océan de sensations brûlantes.

— Bapt~..Baptiste tu.. ah~ arrête.

— Une chose que j'aurais du faire depuis longtemps.

Dans l'ardeur de la passion, je m'aventure avec avidité à explorer les zones sensibles de mon amant, cherchant à éveiller en lui frissons de plaisir et soupirs de désir. Mes lèvres s'abandonnent avec férocité sur les contours sensibles de son cou et de ses épaules, suscitant des gémissements étouffés d'extase.

Mes mains, habiles et délicates, parcourent ses courbes avec une précision experte, s'attardant sur les endroits les plus réceptifs où la peau frémit au moindre contact, tandis que mes doigts se perdent dans la soie de ses cheveux, provoquant des frissons délicieux le long de son échine.

Mes baisers descendent avec une ardeur brûlante vers des territoires plus intimes, mes mordillements et mes suçons laissant leur empreinte sur sa peau embrasée. Les soupirs se font plus profonds, plus rauques, alors que nous nous abandonnons à la volupté des sensations, emportés dans un tourbillon de plaisir où seules comptent les étreintes enivrantes et les caresses passionnées.

— Et c'est-.. putain~.. t'as pas oublié mes-..ah~..points sensibles.

— Revenir, j'aurais du revenir Lucas.

Soudainement les rôles s'inversèrent. Amorçant son œuvre en caressant mon torse, ses baisers descendant avec une lenteur délibérée.

Avec une lenteur calculée, il se rapproche, ses doigts frôlant ma peau avec une délicatesse exquise, éveillant en moi des frissons délectables.

Nos lèvres se retrouvent à nouveau, nos souffles s'accélérant dans un crescendo fiévreux, nos désirs s'éveillant avec une intensité grandissante.

Ses caresses deviennent plus audacieuses, explorant les contours de mon corps avec une précision envoûtante, révélant chaque zone érogène qui s'enflamme sous son toucher.

— Lu~..Ah~.. putain de merde! Oh~..

— J'ai pas oublié les tiens non plus.

TO BE CONTINUED..

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