Chapitre 74 Elena (Tome 2)
Pendant un instant, j'eus l'impression de mal entendre ou même de mal comprendre ce que l'avocat de la défense était en train de me dire. Certes, son boulot était de me déstabiliser, de me décrédibiliser aux yeux du jury, retourner mes paroles contre moi. Tous les coups bas étaient permis, mais celui-là, il était sans aucun doute le plus ignoble que cet abruti en face de moi aurait pu me lancer.
Mon regard se porta automatiquement vers Tyler, qui se trouvait au fond de la salle. Il semblait sur le point de sauter tel un ressort ou encore d'exploser tel un paquet de pop-corn dans un micro-ondes. Il savait tout autant que moi ce que cette question voulait dire : étant donné que j'avais un petit-ami, ce que Jackson m'avait fait subir ne m'avait pas suffisamment traumatisée, par conséquent, je mentais sur toute la ligne, car il était bien connu que la vie d'une femme violée devait tourner à jamais autour de son viol et de son violeur, elle n'avait pas le droit de refaire sa vie.
La vision de cet homme me donnait complètement la gerbe et j'ignorais si lui répondre ou l'envoyer se faire foutre. Toutefois, je devais me calmer, m'énerver n'arrangerait rien à la situation et n'aiderait pas Grace à faire coincer Jackson. Non, je devais être beaucoup plus intelligente que la vermine qui me faisait face. Il cherchait à mes déstabiliser ? Je ferais en sorte que ses questions à deux balles se retournent contre lui, après tout, je n'avais rien à cacher.
— Objection ! protesta le procureur Johnson en se levant d'un bond de son siège. La vie privée de la témoin n'est pas en cause, votre honneur !
— Votre honneur, poursuivit Keller en se tournant vers le juge, elle est en cause si la témoin accuse mon client de viol !
L'honorable Juge Hess virevolta vers moi et me fixa pendant quelques instants, soupesant le pour et le contre de chaque partie. C'était lui qui déciderait si je devais oui ou non répondre à la question misogyne de la défense.
— Rejetée, Maitre Johnson. Veuillez répondre à la question posée, mademoiselle.
Je poussai un soupir et serrai mes poings de toutes mes forces, en même temps que je regardais droit dans les yeux l'avocat de Jackson, qui jubilait complètement.
— Oui, j'ai un petit-ami et oui, je suis active sexuellement.
Sans vraiment le vouloir, je jetai un coup d'œil là où était assis mon père. Il avait l'air impassible, mais je reconnaissais assez bien le tic dans sa jambe droite pour savoir qu'il était sur les nerfs.
— Combien de partenaires sexuels avez-vous eu ?
— Un.
— Donc, vous ne considérez pas mon client comme l'un de ces partenaires ?
— Pour moi un partenaire sexuel, c'est quelqu'un avec qui on a un rapport consenti, alors non, je ne l'intègre pas à la liste.
Face à ma réponse, il sourit et se tourna ensuite vers le jury, marchant les mains dans le dos.
— Depuis combien de temps êtes-vous avec votre partenaire actuel ?
Je grinçai des dents, je savais que j'allais devoir exposer mon passé dans cette cour face à des étrangers, mais jamais je n'aurais pensé être obligée de parler de mon présent et de ma relation avec Tyler. Ce type avait un sacré toupet !
— Près de six mois.
— Et à quand remonte votre première relation sexuelle avec lui ?
— Objection ! reprit Johnson. C'est complètement insignifiant pour l'affaire !
— Au contraire, j'ai envie de connaître les comportements sexuels de la témoin afin que le jury puisse déterminer si son témoignage vaut quelque chose ou pas ! nargua Keller le procureur.
Si j'étais obligée de répondre, je ne pourrais pas dire que cela remontait à un mois à peine, au contraire, notre première relation sexuelle remontait à novembre. Certes, cela n'avait été que des préliminaires, tout de même, c'était une relation sexuelle, pas comme on le concevait toujours avec un coït à la fin, mais ça n'en restait pas moins une.
— Il est en train de harceler la témoin !
— Silence ! décréta le juge en frappant son maillet afin de se faire entendre. Retenue ! Ne dépassez pas le bornes, Maitre !
L'avocat de Jackson serra les dents, opposé à la décision de Hess, mais l'accepta tout de même, à vrai dire, ce n'était pas comme s'il avait le choix. Il revint vers moi et m'observa pendant quelques instants.
— Avez-vous eu un suivi psychologique après votre « agression » ?
La façon dont il mettait l'accent sur les mots « agression » et « viol » commençait sérieusement à m'énerver. Il le faisait justement pour ça, mais je m'efforçais de garder mon sang froid en toute circonstance. J'avais un objectif et c'était celui-là qui m'empêchait de me lever et de partir en courant de cette salle : voir Jackson derrière les barreaux pour un long moment. Cette envie était bien plus forte que tout le reste, même plus que ma fierté.
— Oui, j'en suis toujours un d'ailleurs.
— Est-ce parce que vous êtes quelqu'un d'instable ?
— Non, c'est parce que je me suis fait violer alors que j'avais quinze ans par quelqu'un en qui j'avais une certaine confiance, que j'ai été harcelée par la suite par lui ainsi que par tout un lycée et que j'ai essayé de mettre fin à mes jours. Est-ce une raison suffisante pour vous ?
Mon ton était froid, sec et ne laissait en aucun cas place à la réplique. Pendant un moment, il parut même surpris de la façon dont je venais de m'adresser à lui, je dirais même qu'il était intimidé d'une certaine manière, cependant, il revint rapidement à la charge.
— Pourtant, si vous avez des relations sexuelles, alors que ça ne fait que deux ans de votre « viol », c'est que vous n'avez pas dû être grandement traumatisée...
— Objection ! renchérit Johnson. Une victime de viol peut avoir une vie sexuelle normale, même après ce genre de traumatisme, chaque victime est différente, elle avance et guérit à son rythme. Il n'y a aucun patron comme celui que Maitre Keller essaye de dépeindre aux jurys, ce n'est rien d'autre que du pur cliché populaire. La supposition qu'il est en train de faire sur la souffrance qu'a pu et peut ressentir encore aujourd'hui la témoin en reliant cela à sa vie sexuelle, n'a pas lieu d'être !
— Retenue ! Maitre Keller, posez de véritables questions et laissez vos opinions de côté, sinon je me verrai dans l'obligation d'arrêter ce contre-interrogatoire.
— Excusez-moi, votre Honneur, je me suis laissé emporter.
Sale lèche bottes, pensai-je, dégoûtée par son comportement.
Keller me fixa pendant quelques instants, il cherchait sans équivoque une autre pique à me lancer afin de me déstabiliser, il ne voulait même pas me poser de véritables questions. Son seul but, c'était de me décrédibiliser, mais pour l'instant, sa tactique semblait être tombée à l'eau.
— Pouvez-vous désigner votre père, Elena ?
Bien évidemment, il décidait de suivre cette voie maintenant, toutefois, bien qu'agacée, je pointai du doigt l'homme assis à la gauche de Jackson. Tous les jurés commencèrent à murmurer et il y eut quelques réactions de stupeur. Après tout, comment le père d'une des victimes pouvait défendre l'agresseur ? Je me posai exactement la même question.
— Pouvez-vous me dire qui il est pour la défense ?
— L'un des avocats.
— Et pourquoi votre propre père défendrait l'homme qui a violé sa fille ? Ça n'a aucun sens.
Je me contentai de hausser les épaules, que pouvais-je dire ? En effet, cela n'avait aucun sens, qu'on le regarde sous un angle ou un autre.
— Répondez, Elena, m'ordonna Hess.
— J'en sais rien, je ne suis pas dans sa tête, soupirai-je.
— Vous avez dit lors de l'interrogatoire de l'accusation, qu'il ne vous a pas cru lorsque vous avez accusé mon client de viol. Je crois que tout parent croirait son enfant dans ce genre de circonstances...
— Vous seriez surpris, ne pus-je m'empêcher de répondre.
Il se tut et m'observa à nouveau, avant de reprendre, un sale petit sourire sur le coin des lèvres.
— Avez-vous tendance au mensonge, Elena ? Cela expliquerait pourquoi votre père ne vous a pas crue. Avez-vous déjà accusé d'autres personnes de viol ou d'agression afin d'attirer l'attention sur vous ?
J'avais une sérieuse envie de lui foutre mon poing dans la figure à cet abruti, mais je ravalais pour moi ma haine envers sa personne. Il n'en valait pas la peine, encore une fois, je devais me montrer plus maline que lui.
— Si je trouve les viols immondes, les fausses accusations de viol tout autant, alors non, je n'ai jamais inventé ce genre de faits afin d'attirer l'attention.
— C'est pourtant ce que vous laissez sous-entendre après avoir retiré votre plainte...
— Je n'ai rien eu en contrepartie, contrairement à d'autres filles qui ont été agressées et dont le silence a été acheté par des pots de vins.
Ses yeux s'écarquillèrent, ne s'attendant en aucun cas à ce que je parle de ça et surtout, que je l'ouvre sans être interrogée. Je m'en fichais si ce n'était pas pris en compte, que les jurés l'entendent, ça ne leur ferait pas de mal.
— Étiez-vous consentante lors de l'invitation de mon client ?
— Oui. Mais cela n'implique pas...
— Que portiez-vous ce soir-là ? me coupa-t-il.
Bien évidemment, on revenait aux vêtements, c'était beaucoup plus simple. Il faisait vraiment pitié, il n'avait rien de mieux avec quoi me descendre que mon apparence cette nuit-là ?
— Une robe avec une jupe à volants qui m'arrivait au niveau des genoux, au décolleté rond.
Donc non, rien de « provoquant » qui aurait « justifié » un viol. C'était dingue quand même, après tout ce temps, c'était la victime qui était responsable de sa tragédie et non l'agresseur, on le faisait passer pour une victime qui n'avait pas pu refréner son envie de sexe à cause de l'apparence de la fille. Ils avaient beau croire que le viol se résumait au sexe, mais ça allait bien au-delà et le Procureur Johnson l'avait bien expliqué plus tôt : c'était le sentiment de pouvoir et de domination qui poussait un violeur à commettre cet acte immonde. Les gens avaient beau croire que les gens riches n'avaient pas besoin de « violer » parce qu'ils pouvaient avoir qui ils le voulaient quand ils le voulaient, mais c'étaient des âneries.
— Vous dîtes avoir bu cette nuit-là, vous vous êtes soulée, comment pouvez-vous dire qu'on vous a droguée alors qu'on n'a retrouvé aucune trace de drogue dans votre organisme ?
— Parce que j'ai bu moins d'un verre de bière et que les effets du GHB sont ceux d'une cuite exprès. Je ne peux pas avoir un black-out en ayant juste bu quelques gorgées de bière, ce sont les médecins de l'hôpital qui ont suggéré que j'avais été droguée au GHB, également appelé « la drogue du viol ».
— Et vous êtes certaine que c'est lui qui vous l'a donnée ?
— C'est lui qui est allé chercher mon verre, alors oui.
— Mais quelqu'un aurait pu verser cette drogue dans votre boisson à son insu.
— Objection ! Cela veut donc dire que toutes les autres filles ont été également droguées à son insu exactement de la même manière ? Je vous en prie, Maitre Keller, n'insultez pas l'intelligence du jury !
Johnson semblait être à bout de nerfs, mais son intervention parut fortement agacer l'avocat de la défense qui ne savait plus quels arguments à la con sortir.
— Retenue.
Il serra les mâchoires et finit par se racler la gorge.
— Donc, si on récapitule les faits, vous vous rendez à cette soirée avec mon client, vous buvez, vous vous amusez, vous avez des relations intimes...
— Objection ! Les relations n'étant pas consenties, on parle de viol.
— Retenue, veuillez employer les termes qui conviennent, Maitre Keller. Et c'est le dernier avertissement, encore une objection de la part de l'accusation et je cesserai le contre-interrogatoire.
Je jetai un coup d'œil dans la direction de Jackson et le vis foudroyer du regard son avocat. En effet, il ne devait pas être très content de sa tactique d'interrogatoire ni du résultat.
— Vous êtes prétendument violée par mon client, reprit-il, vous portez une plainte que vous retirez moins d'un mois plus tard, vous tentez de vous suicider et finalement, vous quittez votre ville natale. Si vous n'aviez rien inventé du tout, pourquoi fuir ? Pourquoi ne pas avoir gardé la plainte jusqu'au bout, comme Miss Clarkson ?
J'avalai ma salive et réfléchis à la meilleure manière possible de répondre, afin que cet interrogatoire prenne enfin fin. Je voulais en finir au plus vite, mais je ne devais pas me précipiter.
— J'ai retiré la plainte parce que Jackson m'a menacé à de nombreuses reprises et car j'étais une gamine de quinze ans que personne ne croyait, pas même son propre père. J'avais peur et la seule chose que je voulais, c'était effacer de ma mémoire ce que Jackson Hayes m'avait fait, mais comment le pouvais-je si je le voyais chaque journée au lycée, qu'il me narguait et ne cessait de me rappeler ce qu'il m'avait fait subir ? Oui, j'ai tenté de me faire du mal afin d'attirer l'attention de mes parents et ainsi leur faire comprendre que j'allais au plus mal. J'ai fui parce que je n'avais pas d'autre choix si je voulais survivre, voilà pourquoi. Et si j'avais eu le même soutien que Grace, jamais je n'aurais retiré ma plainte.
Le silence plana autour de nous pendant quelques secondes, le temps que le cerveau de cet abruti en costard-cravate traite toute l'information que je venais de lui donner.
— Ainsi, votre mère ne vous a pas soutenue ?
— Je n'ai pas dit ça, bégayai-je.
— Si, vous venez de dire que si vous aviez eu le même soutien que Grace Clarkson, vous n'auriez jamais retiré votre plainte. Cela veut donc dire que même votre mère ne vous croyait pas.
— Pas du tout, ma mère m'a soutenue depuis le début, mais si mes deux parents m'avaient appuyée et que je ne m'étais pas sentie comme une criminelle dans ma propre maison à cause de mon père, les choses auraient été tout autres !
Il me lança un sourire carnassier et poursuivit, d'un ton accusateur :
— Avouez que vous avez inculpé un garçon innocent venant d'une bonne famille et que c'est pour cette raison que vous avez tout plaqué à Fayetteville. Vous aviez honte, voilà pourquoi vous êtes partie !
— Objection ! intervint Johnson.
— Je n'ai plus de questions, votre honneur, déclara Keller en retournant à sa place, l'air vraiment fier de son coup final.
Le cœur au bord des lèvres et sentant mon visage virer au rouge, je jetai un œil vers les jurés afin d'étudier leurs réactions. Ils ne semblaient pas très convaincus, mais était-ce par mon témoignage ou par les questions de Keller ? Je n'en savais rien.
Je pouvais entendre les battements de mon palpitant dans mes oreilles et j'avais une soudaine envie de vomir, c'était comme si on venait de me foutre un coup de poing en plein creux de l'estomac. Je pouvais sentir la bile remonter tout le long de mon œsophage et brûler ma gorge de la pire des façons, tandis que mes oreilles commencèrent à bourdonner et ma vue à se brouiller.
Bordel, je n'allais pas faire un malaise maintenant alors que la séance venait de prendre fin. Pourtant, si je me levais en cet instant, j'étais certaine de tomber à la renverse tellement mes jambes semblaient être faites en coton.
— Bien, commença le Juge Hess. Après avoir écouté le témoin de l'accusation, Elena O'Neal, il reste encore deux autres témoins de la part de la défense. Mais nous continuerons comme il est prévu dans deux jours.
Il frappa son maillet une fois en disant « La séance est levée ».
Tout le monde se mit instantanément debout, mis à part moi, j'en étais tout simplement incapable. Voilà, c'était fini et j'ignorais si mon témoignage avait été d'une quelconque valeur ou non dans l'affaire de Grace, si cela aiderait le jury à délibérer. Je me sentais tellement inutile en cet instant, si impuissante.
Des larmes de frustration vinrent rapidement arborer le coin de mes yeux et je ne vis même pas quelqu'un approcher, mais en relevant la vue, je vis qu'il s'agissait de mon père. Il m'observait, ce même air désolé collé sur le visage que la veille, et tendit une main pour toucher mon bras, comme s'il cherchait à me réconforter, mais je me dégageai avant qu'il ne réussisse ne serait-ce que m'effleurer.
— Elena, murmura-t-il alors que je poussais mon siège en arrière et me levais.
Rapidement, Tyler fut devant moi et m'aida à descendre de l'estrade, il était suivi par Reid et Drew, qui eux, fixaient mon père, l'air incrédule.
— Tu t'es super bien débrouillée, murmura Ty à mon oreille après avoir déposé un baiser contre ma tempe gauche. Je suis fier de toi.
Bien que ses mots me réconfortèrent un peu, ça ne changeait pourtant pas ce sentiment de vide que j'éprouvais au fond de moi. Voir cette pourriture de Jackson me fixer, c'était tout bonnement insoutenable, j'imagine que l'adrénaline du moment m'avait empêché de fondre en larmes devant toute l'audience.
— Elena, reprit Liam en attrapant cette fois mon bras.
Je tournai doucement le regard vers lui et fronçai les sourcils. Mais qu'est-ce qu'il voulait à la fin ? Ne voyait-il donc pas que j'étais vraiment à bout et que je ne voulais pas lui parler ?
— Tu as fait du bon boulot, me complimenta-t-il avant de se pencher vers moi, embrasser ma joue et partir, sous les yeux éberlués de tout le monde, les miens en premier.
Je ne comprendrais jamais cet homme et d'ailleurs, je n'allais pas chercher à le faire. Je souhaitais simplement ne plus jamais le revoir et qu'il laisse notre famille tranquille, mais surtout, qu'il n'embrouille pas ma mère, car oui, j'étais au courant qu'il lui avait parlé pendant l'ajournement, pour lui servir les mêmes excuses bidons qu'à moi la veille.
— Elie ! dit Grace en venant vers moi et en me serrant dans ses bras. Merci beaucoup pour ton aide, je ne pourrais jamais assez te remercier, je sais à quel point ça a été difficile pour toi.
Je ne répondis rien, car le « tu aurais fait exactement de même pour moi », je n'y croyais pas. Et je préférais ne pas être hypocrite, car nous savions elle et moi que si les rôles avaient été inversés, elle ne serait jamais venue témoigner afin de me donner un coup de main. Elle aurait fait comme son frère et m'aurait tourné le dos, simplement, parce qu'elle l'avait déjà fait, comme tout le reste du lycée, comme toutes les autres filles qui avaient été agressées, avant ou après moi.
Je me séparai d'elle et me tournai vers Tyler, qui me tenait toujours encore contre lui. Savoir son corps si près du mien était un véritable soulagement, il ignorait à quel point il pouvait m'apaiser.
— Ramène-moi à la maison, murmurai-je.
Mon petit-ami m'embrassa le front et me conduisit jusqu'à la sortie de l'audience où ma mère, Tony et Mayim nous attendaient.
J'allais enfin pouvoir me reposer et me concentrer sur les examens de fin d'année ainsi que celui d'entrée à l'université. Mais surtout, commencer à chercher un logement à New York pour Tyler, Drew et moi.
Désormais, c'était tout ce qui importait.
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Voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu et qu'il conclut bien le témoignage d'Elie, car le procès n'est pas encore fini, mais son rôle dans celui-ci est terminé, ce qui veut dire qu'il pourra se prolonger qu'elle n'aura plus besoin de retourner au tribunaux, à moins qu'elle le veuille, ce qui ne risque pas d'être le cas ici.
Comme au chapitre 72, j'ai essayé d'être le plus réaliste possible.
On se retrouve VENDREDI prochain à 20h pour la suite !
Bon week-end !
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