Chapitre 66 Elena (Tome 2)
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Bonne lecture !
***
— J'y crois pas ! s'exclama Mayim, visiblement très énervée.
Nous étions sur le porche de la maison de Drew. Mon ami se retrouvait à l'intérieur, couché sur son lit en train de se reposer. Sa journée avait fini par être extrêmement rude. Lorsque j'étais arrivée à l'hôpital, ma mère s'occupait de lui. C'était elle qui m'avait appelée d'ailleurs, mais il avait été reconnaissant de me voir débarquer.
Son nez, ses pommettes et une partie de la cavité de ses yeux avaient commencé à prendre une couleur bleuâtre, à cause des coups subis. Il avait également la lèvre inférieure fendue et diverses lacérations au niveau des joues. D'après les dégâts, j'en déduisais qu'il n'avait pas cherché à se défendre et qu'il avait laissé Pablo se défouler sur lui comme sur un punching ball. Il avait un peu parlé avec moi, mais avec difficulté, en partie à cause des blessures physiques et celles de l'âme. Ce gars lui avait littéralement brisé le cœur.
— Tu savais qui était le copain de Drew depuis le début et tu ne m'as rien dit ?!
J'avais appelée Mayim, parce que je trouvais que c'était la bonne chose à faire, mais si je lui avais raconté ce qui était arrivé, ce n'était pas pour qu'elle débarque chez Andrew pour me prendre la tête.
— Non, je savais qu'il avait un copain, mais je ne savais qui c'était. Je l'ai su il y a moins d'un mois, lui avouai-je.
— Tu aurais dû me le dire ! me reprocha-t-elle, blessée que je lui ai cachée cette information qui pour elle était capitale.
— Ce n'était pas à moi de le faire.
Et c'était la vérité, c'était la décision de Drew, sa vie, je n'avais pas le droit d'aller la raconter aux quatre vents, ce n'était pas mon problème. Si j'avais été à sa place, je n'aurais pas aimé que mon amie me fasse un coup pareil.
— Ce n'est pas ce que font les amies !
Vraiment ? Non, justement, ce que les amies faisaient, c'était de garder les secrets, pas de les dévoiler. Et Pablo était le secret de Drew, tout comme lui était celui de son ex-copain. Je n'avais pas le droit d'aller raconter sa vie, ce n'aurait pas été moralement correct. Mayim ne serait jamais allée raconter à notre ami ce qui m'était arrivé à Fayetteville et tout ce à quoi j'avais dû faire face depuis. Je le lui avais confié, ça restait entre nous. Avec Drew, c'était donc pareil.
— Écoute, Mayim, si tu ne veux pas le comprendre, tant pis pour toi. Si je l'ai su, c'est parce que je l'ai découvert malencontreusement, pas parce qu'il s'est confié à moi, d'accord ? Alors arrête, parce que je pense qu'il y a plus urgent.
Elle me foudroya de ses yeux bleus, très énervée de ne pas avoir été mise au courant avant de la situation, mais finalement, elle soupira un grand coup et sembla relativiser. Ce n'était vraiment pas le moment de faire un plat de rien du tout. Si Drew n'avait rien voulu lui dire, elle devait respecter ça.
— Comment il va ?
— À ton avis ? Il est brisé.
J'avais toujours eu une mauvaise image de Pablo, mais jamais je n'aurais songé qu'il lui ferait une chose pareille. J'avais demandé à Drew s'il voulait porter plainte contre lui au poste de police, mais il s'était contenté de me tourner le dos alors qu'il était couché et de se placer en position fœtale.
Pour en rajouter une couche, ses parents étaient absents depuis plusieurs jours, car ils étaient partis voir des amis en Californie. Quant à son frère, ce dernier vivait avec sa femme et il ne voulait surtout pas que cette « garce » – tels étaient les mots qu'il avait employés – se pointe chez lui pour lui faire la morale. Ainsi, il était seul, voilà pourquoi je lui avais proposé de passer la nuit avec lui. Je savais ce que c'était que d'avoir le cœur brisé, et rester seul, n'était vraiment pas la meilleure des solutions.
Pour le moment, il n'avait pas trop voulu en parler, mais j'étais certaine qu'au court de la nuit, il le ferait. On avait toujours envie de vider son sac dans des moments comme ça.
— Quelle idée aussi de sortir avec cet énergumène ! marmonna Mayim. Je savais bien qu'il cachait quelque chose ce petit enfoiré de mes deux ! Un gay refoulé, qui l'aurait cru ?
— Ouais, répondis-je en m'asseyant sur les marches du porche. Qui l'aurait cru, n'est-ce pas ?
Je m'étais imaginée que Pablo ferait des dégâts, c'était mathématique vu son comportement de toute façon, mais jamais je n'aurais pensé que ça prendrait de telles proportions. Le pire dans tout ça, c'était que Drew était vraiment amoureux, je pouvais le sentir. Ça se voyait comme un nez en plein milieu du visage, et l'autre débile, il s'était simplement joué de lui.
J'aurais donné n'importe quoi pour l'avoir en face de moi et lui refaire le portrait. D'accord, son frère avait eu un accident, sans doute en conséquence de la discussion houleuse qu'ils avaient eu, mais ce n'était pas la faute de Drew. Celui qui avait menti à sa famille et fait semblant d'être quelqu'un d'autre, c'était Pablo. C'était lui la fraude, pas mon ami.
— Si je choppe Pablo, je ne réponds plus de rien, soupira Mayim en prenant place à mes côtés.
Ce serait moi qui aurais une petite conversation avec cet énergumène afin de lui mettre les points sur les « i ». Je savais que Drew était suffisamment grand pour se débrouiller tout seul, mais je ne voulais pas me mordre la langue face à ce sujet. Je trouvais ce que le cousin de Tyler avait fait tout bonnement exécrable et si ça n'avait tenu qu'à moi, je lui aurais collé un procès au cul. D'ailleurs, ce serait ce que Drew devrait faire, le dénoncer et dévoiler au monde entier qui il était réellement.
J'ignorais tout ce qui s'était passé entre eux, mais... on ne faisait pas une telle chose à quelqu'un qu'on aimait. La violence dans un couple était un cancer et ne pas la dénoncer, c'était comme ne pas se faire diagnostiquer pour mettre un terme à ces cellules cancérigènes. Pour moi, c'était primordiale. Ça ne devait jamais rester impuni. Mais on ne pouvait obliger personne à porter plainte.
Drew savait ce qu'il avait à faire et s'il ne le faisait pas, je ne pouvais pas m'en mêler, tout au plus le conseiller, mais rien d'autre.
— Tu t'en doutais toi, qu'il était homosexuel ?
Je poussai un long soupir. Franchement, je n'avais pas envie de penser à cet imbécile, il était le cadet de mes soucis. La priorité pour moi en ce moment, c'était de savoir que ça irait pour Drew, qu'il s'en remettrait. C'était une chose de se faire frapper par un parfait inconnue, c'en était une tout autre de se faire tabasser par la personne qu'on aimait.
— Qu'est-ce que je peux faire ? demanda-t-elle finalement.
— Tout autant que moi, c'est-à-dire rien. On ne peut rien faire, mis à part être là pour lui s'il a besoin de nous. Et le soutenir, quoi qu'il advienne.
C'était ça que des amis étaient censés faire, ni plus ni moins.
Je regardai alors l'heure sur mon écran de portable. Il était vingt-et-une heures et j'avais plusieurs messages de Tyler où il me disait que l'opération de Diego semblait bien se dérouler, ou encore qu'il passerait pendant la nuit pour voir Drew, lorsqu'il saurait que son cousin était tiré d'affaire. Je me doutais que tous les gars de la bande s'étaient rendus à l'hôpital, alors il n'était pas tout seul avec Pablo. Je me demandais également s'il lui avait mis une raclée ou s'il s'était juste contenté de parler avec lui. Quelle excuse bidon cet idiot avait-il inventé pour justifier son comportement de merde ? J'étais bien curieuse de l'entendre.
Mayim et moi restâmes dehors dans le silence, chacune plongées dans notre propres pensées, notre propre sidération face à ce qui était arrivé à notre ami.
Je m'en voulais, j'aurais dû plus le mettre en garde face à Pablo, lui dire à quel point ce type n'était pas net et que ce qu'il faisait avec lui était mal. J'aurais dû faire plus, je ne savais pas trop quoi, mais j'aurais sans aucun doute trouvé. Si j'avais insisté, peut-être bien que Drew n'aurait pas à subir toute cette peine, cette déception.
C'était son choix, me dit ma conscience, tu ne pouvais pas grand-chose face à ça. On ne choisit pas de qui on tombe amoureux.
— Ça nous tombe tout simplement dessus, murmurai-je.
Mayim tourna son regard vers moi et me fixa pendant quelques instants.
— De quoi tu parles ?
— L'amour. On ne choisit pas de qui on tombe amoureux.
Et je savais de quoi je parlais. J'étais tombée amoureuse de Tyler sans même m'en rendre compte, au tout début. Ça m'était tombée dessus, même si j'avais lutté contre ça, ça n'avait servi à rien. Je me doutais qu'à Drew il lui était arrivé pareil. Après tout, on ne choisissait pas quelqu'un comme Pablo par pur plaisir, histoire de compliquer ta propre existence, non. Ça lui était tombé dessus et il n'avait rien pu faire contre l'ampleur de ses sentiments. Parfois, il y avait des choses contre lesquelles on ne pouvait tout simplement pas lutter, et malheureusement, l'amour était l'une d'entre elles.
— Tu penses que je peux le voir ? me demanda mon amie.
— Il est groggy en ce moment, je pense que demain ce serait mieux. Il a besoin de se reposer.
— D'accord, soupira-t-elle, résignée et en se relevant. Je repasserai demain matin pour voir comment il va.
Je me contentai de hocher la tête et de la regarder partir, sans même me dire au revoir.
Sa réaction était disproportionnée, en plus, elle était en colère contre moi parce que je n'avais rien dit sur la liaison entre Drew et Pablo, surtout que je trouvais que ce n'était pas vraiment le moment pour ça. Il y avait plus urgent. Ça lui passerait bien.
Une fois qu'elle disparut de mon champ de vision, je me mis debout et rentrai dans la maison, pour éteindre les lumières du salon et me rendre dans la chambre de mon ami.
En ouvrant la porte, je le retrouvai dans la même position que je l'avais laissé quelque temps plus tôt. Ses jambes étaient ramenées vers son torse et entourées de ses bras tandis qu'il se balançait doucement d'avant en arrière.
Mon cœur se brisa en le voyant ainsi, je ne pus par conséquent pas empêcher les larmes d'affluer. Je détestais voir mes proches souffrir, ça me tuait de l'intérieur, surtout lorsque j'avais les mains liées et que je ne pouvais rien faire pour les aider. Qu'aurais-je pu lui dire pour le consoler ? Ça passera ? Non, ce que cet enfoiré lui avait fait ne s'effacerait jamais, il y aurait des séquelles psychologiques face à ce passage à tabac. Ce soir, Pablo avait tué une petite partie de mon ami, celle où demeuraient ses espoirs et ses illusions d'adolescent, là où résidait son innocence.
Je séchai mes yeux et mes joues pour m'approcher du lit afin de m'asseoir sur le rebord. Délicatement, je caressai l'arrière de sa tête et me penchai pour lui chuchoter à l'oreille :
— Tu me fais une petite place ?
Sans prendre la peine de me répondre, il se déplaça légèrement sur sa droite pour que je puisse me coucher à ses côtés et ainsi lui tenir compagnie. On n'avait pas besoin de parler, le silence c'était tout aussi bien.
Je continuai de le dorloter, en jouant légèrement avec les petites boucles qui se formaient au niveau de la naissance de ses cheveux. Ça avait l'air de l'apaiser, le détendre. Je pouvais sentir ses muscles sous la peau et ces derniers étaient tendus à l'extrême, comme s'il était en état d'alerte. Et franchement, le contraire aurait été bien étonnant.
— Tu avais raison, Elie, murmura-t-il soudainement.
Je passai un bras autour de son buste et le serrai contre moi. Sa main vint saisir la mienne et il enroula ses doigts autour des miens. Son dos tressaillit contre ma poitrine à plusieurs reprises et il étouffa un sanglot au fond de sa gorge, même si ses larmes salées retombèrent sur le dos de ma main.
— Putain, mais qu'est-ce que tu avais raison, hoqueta-t-il.
— Je suis désolée, Drew. Si seulement tu savais à quel point je regrette que ça ait été le cas.
Je posai ma joue contre son dos et continuai à le serrer contre moi, tandis que ma vue se brouillait, sachant pertinemment ce qu'il ressentait en ce moment et à quel point cela faisait mal. Lorsque j'avais « rompu » avec Tyler, ça avait vraiment été un sacré coup pour moi et je m'étais vue obligée de m'éloigner afin de ne pas succomber, parce que c'était ce qui risquait d'arriver lorsqu'une personne qu'on aimait nous blessait, nous risquions à tout moment de la pardonner, car nous l'aimions. Dans mon cas, mon histoire avec Ty avait pu être arrangée, mais celle de Drew et Pablo... je ne voyais pas comment est-ce qu'on pouvait réparer ce que ce crétin avait fait.
— Ça fait mal.
Et je savais parfaitement qu'il ne parlait pas de son nez cassé, mais il n'avait pas besoin de le préciser. Nous nous comprenions. Il n'y avait pas besoin de retourner le couteau dans la plaie.
— J'ai... j'ai vraiment cru que lui et moi...
— Je sais, chuchotai-je. Je sais.
Ses sanglots reprirent et cette fois, il ne les réprima pas. Il valait mieux que ça sorte plutôt que ça reste en lui. Tel le venin d'un serpent, sa douleur devait s'exprimer, sortir, afin qu'elle ne le consume pas de l'intérieur.
Et ce fut ainsi, que tous deux, nous nous endormîmes, Drew en pleurant et moi, en le serrant contre moi.
***
Je dormais paisiblement lorsque mon portable se mit à vibrer dans la poche arrière de mon pantalon. En ouvrant les yeux, il me fallut quelques secondes avant de me situer : j'étais dans la chambre de Drew. Je saisis donc mon téléphone et vis qu'il s'agissait d'un appel de Tyler.
Doucement, je me levai du lit et sur la pointe des pieds, quittai la chambre. Je refermai la porte sans faire de bruit derrière moi et finalement, décrochai.
— Allô ? murmurai-je.
— Je suis dehors.
— D'accord, j'arrive.
Et je raccrochai afin de prendre ma veste et de l'enfiler pour aller dehors. Il était plus de minuit désormais et il faisait à ces heures assez frisquet, surtout que la journée n'avait pas été très chaleureuse.
J'ouvris la porte principale et rejoignis mon petit-ami, qui se trouvait appuyé contre la balustrade du porche, m'observant d'un air inquiet et fatigué, très fatigué même. Tout ce qui arrivait devait sans aucun doute le dépasser, tout autant qu'à moi.
En m'approchant de lui, je remarquai que les jointures de ses mains étaient ouvertes, ce qui voulait dire qu'il avait cogné quelque chose ou quelqu'un. Avait-il donc donné une raclée à son enfoiré de cousin ? J'en doutais, il avait sans aucun doute dû frapper un mur pour se défouler et ne pas fracasser Pablo.
— Comment va-t-il ?
— Il dort à poings fermés. Il est dévasté, Ty.
Il passa ses mains sur son visage et se mordilla frénétiquement la lèvre inférieure.
— Je suis tellement désolé. J'aurais dû... je ne sais pas ce que j'aurais dû faire, mais je me dis que sans aucun doute plus de ce que j'ai fait.
J'esquissai un petit sourire en coin, il se sentait tout aussi coupable que moi. Mais après tout, qu'aurions-nous pu faire ? Tous deux l'avaient voulu, notre inquiétude n'avait eu aucun lieu d'être pour eux.
— Et comment va Diego ?
— Il est sorti du bloc il y a près d'une heure. Les toubibs ont réussi à stopper l'hémorragie interne, mais ont été obligés de lui extirper la rate. Pour ce qui est du coup à la tête, nous en saurons plus lorsqu'il se réveillera. Mais les médecins ont des avis favorables après l'IRM qu'ils lui ont fait passer.
— Tant mieux dans ce cas. Tu sais ce qui s'est passé ? Drew n'a pas vraiment voulu entrer dans les détails.
Il haussa les épaules et s'avança vers moi pour replacer une de mes mèches rebelles derrière mon oreille.
— Je me suis contenté de sortir Pablo du trou, je lui ai à peine adressé la parole, car si je le faisais... je pense que j'aurais été incapable de ne pas vouloir lui fermer sa grande gueule à coups de poings.
C'était compréhensible, je voyais parfaitement ce qu'il voulait dire.
— J'ai dit à Drew de porter plainte.
— Tu as bien fait, me soutint-il sans hésiter une seule seconde. C'est la meilleure chose à faire.
— Mais il ne veut pas, il souhaite simplement laisser tout ça derrière lui.
Il poussa un très, très long soupir et se pinça l'os du nez, avant de se frotter les yeux. Il avait l'air tellement crevé, que je me demandais comment il avait fait pour conduire de Houston jusqu'ici en plein milieu de la nuit. Ainsi, pour le réveiller un petit peu, je me mis sur la pointe des pieds et déposai un bécot sur ses lèvres. Ses paupières s'ouvrirent et le premier sourire de la soirée apparut sur ses lèvres.
— À quoi était-ce dû ? demanda-t-il en passant ses bras autour de mon torse et en me soulevant dans les airs. Tu sais bien qu'une fois que tu commences, je ne veux pas que tu arrêtes.
— Tu es crevé, mais tu ne penses qu'à ça, hein ?
— Toujours, eut-il le cœur de plaisanter.
Je lui mis alors une pichenette en plein front et embrassai le bout de son nez. Ce n'était pas vraiment le moment pour aller plus loin, il était fatigué et moi aussi. Je ne rêvais que d'une chose : retourner dormir.
Il me reposa par terre et me serra dans ses bras, tout en enfouissant son visage dans mon cou.
— Je suis vraiment très inquiète pour Drew, lui confiai-je.
— Je sais, mi angel, moi aussi. Ce que Pablo a fait est impardonnable et indéfendable.
— Si jamais il s'en prend à nouveau à lui au lycée, je n'hésiterai pas à dévoiler ce que je sais, dis-je, vraiment très sérieuse.
Car je savais qu'il recommencerait à s'en prendre à lui en public et je ne comptais vraiment pas rester les bras croisés. Alors, il avait vraiment intérêt à faire profil bas, sinon son petit secret n'en serait plus un.
— C'est fourbe, mais c'est ce qu'il mérite. Tu es une bonne amie, Elie, n'en doute jamais.
Tyler déposa un baiser sur le sommet de ma tête et finalement, se sépara de moi pour descendre les marches du porche et aller rejoindre sa moto. Il mit son casque, la démarra et me fit un « au revoir » de la main, que je lui rendis avant de me retourner et rentrer dans la maison.
Je le pensais vraiment, si Pablo faisait à nouveau quelque chose à Drew, je n'hésiterais pas une seule seconde à le laisser en évidence devant tous ses potes et par la même occasion, devant tout le lycée.
Il avait creusé sa propre tombe.
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Voilà voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu !
Ce n'est pas évident pour Drew et Elena s'en veut pas mal, se disant qu'elle aurait pu l'éviter si elle l'avait mis plus en garde, mais après tout... c'était la décision de Drew, elle n'y pouvait pas grand chose.
Comme pour le chapitre précédent, lors du spin-off tout sera beaucoup plus détaillé et on aura accès aux pensées de Drew et Pablo, ce qui répondra à pas mal de vos questions.
On se retrouve MERCREDI PROCHAIN À 17H pour la publication du chapitre 67, je ne sais pas encore si ce sera un point de vue d'Elena ou de Tyler, alors ce sera une surprise ! LOL
Je vous souhaite une bonne fin de semaine !
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