Chapitre 64 Elena (Tome 2)

Le voyage arrivait à sa fin, tout comme les vacances. Il était temps de revenir à la réalité, ce qui pour moi signifiait appeler l'avocat qui défendait la sœur de mon ancien ami Miles. Je ne savais pas trop dans quoi j'allais m'embarquer, mais j'allais devoir en parler avec mon entourage, surtout avec ceux qui n'étaient pas au courant de mon passé à Fayetteville. J'entendais par-là Drew et Greyson, ce dernier avait intégré mon cercle d'amis proches et j'avais la sensation qu'il avait tout autant le droit que les autres de le savoir.

— Tu as fini de préparer tes affaires ? me demanda Tyler en passant la tête par l'embrassure de la porte ouverte de ma chambre.

En effet, ma valise était fin prête pour que nous puissions la charger dans la voiture de Tony et partir. Cette maison allait me manquer, j'ignorais même si je reviendrais un jour, pourtant, j'en garderais un merveilleux souvenir. C'était incroyable à la vitesse à laquelle les jours avaient défilé, j'avais l'impression d'être arrivé la veille. D'accord, il ne s'agissait que de trois nuits et quatre jours, mais tout de même, ça me rendait un petit peu triste de repartir aussi vite.

— Oui, répondis-je tout simplement en saisissant mon bagage et en me dirigeant vers la porte.

Je servis un sourire à mon petit-ami, qui me le rendit bien et qui, en gentleman qu'il était, attrapa mes affaires avant de déposer un petit baiser sur le bout de mon nez, me faisant ainsi rire légèrement. Il ne pouvait être plus doux et plus aimant avec moi. Son comportement n'avait changé en aucun cas, il était toujours le même, toujours aussi attentionné et prévenant. Tyler était un véritable diamant brut et il faisait battre mon cœur à tout rompre à chaque fois qu'il était trop près de moi. Parfois j'avais même l'impression qu'il allait s'échapper de ma poitrine tellement il cognait fort contre ma cage thoracique, le son se répercutant en même temps dans mes oreilles, je pouvais ainsi les entendre et les compter.

La nuit dernière avait été tout aussi magique que la précédente. Nous avions encore fait l'amour et très peu dormi, toutefois, je n'avais toujours pas pu mettre mon body en dentelle et tulle noire que j'avais acheté exprès pour l'occasion. Mais ce n'était pas grave, j'aurais d'autres opportunités de le mettre, je ne m'en inquiétais pas spécialement.

Arrivée à la cuisine, Mayim préparait des sandwichs au beurre de cacahuète pour la route. Pour être honnête, ça ne me faisait pas vraiment envie, mais c'était la seule nourriture qu'il restait, ayant absolument tout terminé de ce que nous avions acheté pour le séjour.

Tony arriva également et sortit de la maison en prenant leurs valises avec lui, nous nous retrouvâmes alors mon amie et moi seules. Elle me lança un regard plein de sous-entendus, tandis qu'elle faisait tout son possible pour ne pas éclater de rire. Oui, nous avions à nouveau fait pas mal de bruit cette nuit, mais c'était pour ainsi dire inévitable ! J'avais essayé de baisser le volume le plus possible, mais il y avait des fois où je ne contrôlais absolument plus rien et où je me laissais tout simplement porter, sans me soucier de rien. Et bon sang, qu'est-ce que c'était libérateur !

Dans l'intimité avec Tyler, lorsque nous étions tous les deux nus allongés l'un à côté de l'autre ou l'un sur l'autre, j'avais la sensation de devenir une tout autre personne, de découvrir une nouvelle facette de ma personnalité. Je me lâchais complètement et plus rien dans l'univers n'avait la moindre importance. Ça faisait un bien fou.

Avant lorsque j'étais seule avec lui, j'avais déjà l'impression que le reste du monde cessait d'exister, alors que j'étais si bien dans le petit paradis secret qu'était notre relation. Mais désormais, le terme « paradis secret » prenait vraiment un tout autre sens, beaucoup plus profond et intense. Il m'avait fait ressentir tellement de choses, que ce soient émotionnelles ou physiques, qu'il m'avait fait un cadeau immense. Grâce à lui, je ne m'étais jamais sentie aussi bien de toute ma vie. Et je ne voulais surtout pas que ce sentiment cesse.

— Il est si doué que ça ? murmura ma meilleure amie en me regardant avec curiosité.

— Pourquoi tu dis ça ?

— Parce que je suis certaine qu'à chaque fois que tu as une absence, tu repenses à ces nuits pleines de passion.

Mince, elle m'avait percée à jour.

Je ne pus m'empêcher de rire, car elle avait bel et bien raison. Depuis désormais deux jours, à chaque fois que j'avais la tête dans les nuages, je retournais dans cette chambre, dans ce lit ou encore sous cette douche avec lui. Je ne cessais de me repasser ces moments en boucle dans ma tête.

— Alors, j'ai vu juste ? continua-t-elle en s'approchant de moi et en me donnant un léger coup de coude dans les côtes.

Je ricanai de plus belle et les garçons revinrent, tous deux le sourire aux lèvres en train de se charrier mutuellement.

— Mesdemoiselles, êtes-vous fin prêtes pour le départ ? demanda Tony en plaçant ses mains sur ses hanches et en nous regardant à tour de rôle.

— T'as bouffé un Jane Austen pour le petit-déjeuner ? rétorqua Tyler, à deux doigts d'éclater de rire. Ou alors ce sont les romances cul-cul que tu regardes avec Mayim qui t'ont retourné le cerveau ?

Deux points pour Mendoza, zéro pour Vargas.

Ils étaient tous deux d'humeur joviale, cela se voyait à des kilomètres à la ronde. Et même s'il se faisait fortement charrier, Tony y fit abstraction et se contenta de réitérer sa question.

— Oui, Mr Vargas, nous sommes fin prêtes pour le départ dans le Devonshire ! s'exclama Mayim d'un ton très théâtrale et en tentant d'imiter l'accent anglais, qui d'ailleurs faisait peine à entendre.

Pourquoi le Devonshire ? Savait-elle où cela se trouvait au moins ?

Elle s'élança vers lui en faisant le clown et j'eus vraiment toutes les peines du monde pour garder mon sérieux. Elle adorait faire le pitre, c'était dingue. Quoi qu'elle fasse, même lorsque je n'étais pas au top de ma forme, elle arrivait toujours à m'arracher un sourire. Je ne voulais vraiment pas que ça change et savoir que dans quelques mois nous allions nous séparer pour partir toutes les deux dans des universités qui se trouvaient dans des états différents me brisait complètement le cœur.

Cette chipie allait drôlement me manquer lorsque je serais à New York. J'espérais pouvoir passer d'autres journées de vacances avec elle avant que je ne parte fin juin pour mes stages à Columbia. Je me voyais parfaitement revenir dans ce chalet, au bord de la plage, nous quatre. Ce serait une belle manière de clore cette étape de notre vie.

— Tu rêvasses ? me murmura Tyler à l'oreille en me faisant sursauter.

Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire et de hocher doucement la tête.

— Quelque chose te tracasse ? continua-t-il en s'appuyant contre le plan de travail de la cuisine.

Mayim et Tony étaient déjà descendus, il ne restait plus que nous deux dans la maison. Ty avait même les clés à la main afin de fermer la porte principale lorsque nous serions prêts à partir.

— C'est juste que je me rends compte que tout ceci va me manquer.

— Pourquoi ça ? demanda-t-il, visiblement surpris par mon aveu.

— On est en mars, dans deux mois c'est la remise des diplômes et nous partons à New York.

— Nous ? reprit-il, d'un air taquin en s'approchant doucement de moi.

— Tu ne comptes pas venir avec moi ? m'étonnai-je.

Nous en avions pourtant discuté, certes nous n'avions encore rien de concret, mais l'idée nous plaisait à tous les deux, surtout maintenant qu'il aurait l'argent en juin pour pouvoir quitter définitivement le gang. Ce n'était pas encore chose faite, mais je savais à quel point il voulait laisser ce monde derrière lui et se reconstruire. Il me l'avait plus d'une fois démontré et j'avais foi en lui ainsi que dans ses capacités.

Ty se plaça devant moi et me coinça contre le frigidaire en plaquant son corps contre le mien. Je pouvais sentir chacun de ses muscles contre moi pendant qu'il me contemplait comme s'il me voyait pour la première fois. Cet éclat malsin dans ses iris me rendait toute chose, il était vraiment unique en son genre.

— Bien sûr que si, c'est juste que j'adore quand tu dis « nous ». As-tu d'autres projets pour « nous » dont tu ne m'en aurais pas parlé ?

Sa voix rauque et profonde faisait littéralement trembler mes chevilles, mon cœur battait de plus en plus vite et ma respiration s'entrecoupait. Quoi qu'il en fut, il était vraiment très doué pour détourner la conversation et dévier mes pensées. Désormais, je ne pensais qu'à une chose bien précise.

— Parce que moi j'en ai quelques-uns, m'avoua-t-il en déposant un léger baiser sur le coin de ma mâchoire et en posant ses mains sur mes hanches afin de me serrer davantage contre lui.

Je voyais bien de quels projets il voulait parler et j'étais certaine qu'ils n'étaient pas du tout déplaisants.

— Je veux un chien, dit-il à ma plus grande surprise.

Je me raidis et m'écartai doucement de lui sans cesser de le reluquer, avant d'éclater de rire. D'accord, finalement, j'étais celle qui avait les idées mal placées. Moi je pensais au sexe et lui, il pensait au fait qu'on adopte un clébard.

— D'accord, ricanai-je en essayant de reprendre mon sérieux. On prendra un chien une fois que nous serons à New York. Mais tu as intérêt à t'en occuper !

Le voilà avertit. J'avais l'impression d'être une mère en train de mettre en garde son fils de bien s'occuper de son clebs et de ne pas lui laisser tout le boulot.

Si, señorita. Tu fais de moi l'homme le plus heureux de la Terre en acceptant d'avoir un chien avec moi.

Je levai les yeux au ciel, à croire que je venais de lui dire que je porterais volontiers sa progéniture dans mon ventre pendant neuf mois.

— Prend-le comme une plaisanterie, mais c'est une grande responsabilité, lui rappelai-je en passant mes bras autour de sa taille.

— Mais je le sais parfaitement, pour qui me prends-tu ? J'ai déjà eu des animaux de compagnie.

— Ah bon ? Un chien ? Un chat ?

— Bouboule ne compte pas comme un animal de compagnie, ricana Tony en nous faisant sursauter tous les deux.

Bon sang, il était entré dans la maison tel un félin, je ne l'avais même pas entendu approcher. Mais... Bouboule ? Qu'est-ce que c'était que cette chose ?

— La ramène pas, râla Tyler.

— Ouais, triste histoire que celle de Bouboule, continua son meilleur ami, d'un air pour le plus railleur.

Je sentais que cette histoire allait me faire rire ou me choquer totalement. Avec eux deux, j'ignorais sur quel pied danser.

— Qui est Bouboule ?

— Personne ! se dépêcha de répondre mon petit-ami.

— Tu veux plutôt dire « était », renchérit Tony. Bouboule était le rat domestique de notre classe lorsque nous étions en quatrième année* . Chaque élève devait prendre soin de lui pendant une semaine et lorsque ça a été le tour de Tyler...

— Tu l'as tué ? demandai-je, sans vraiment être surprise.

Ty soupira et se pinça l'arrêt du nez, visiblement à bout par cette histoire.

— Il a fait pire que ça. Il l'a perdu chez lui le premier jour et sa mère l'a tué en pensant qu'il s'agissait d'un rat d'égout.

— Faut aussi dire que cet abruti de rongeur s'était fichu dieu sait où et qu'il était tout crade, marmonna l'intéressé en faisant la moue.

Je dus vraiment faire un effort considérable pour ne pas me bidonner sur place, mais la tête que Tyler faisait en cet instant était tout simplement hilarante. On aurait dit un pauvre môme à qui l'on viendrait de casser son jouet préféré. C'était marrant et adorable à la fois. Oh ! Et triste pour ce pauvre Bouboule, bien entendu.

— Ouais, tout ça pour dire, qu'il n'a jamais pris soin d'un animal de toute sa vie et que lorsqu'il a voulu le faire, il a condamné ce pauvre Bouboule à la serpillère.

— T'adores m'enfoncer, avoue.

Son meilleur ami ricana de plus belle et repartit après nous avoir dit d'arrêter nos mamours et de nous dépêcher, qu'il se faisait tard et qu'il n'avait pas envie d'être crevé le lendemain pour les cours. Et il n'avait pas tort, pendant un moment, j'avais oublié que nous reprenions à huit heures du matin le lendemain. Rien qu'à l'idée d'y penser, je déprimais. Et c'était la première fois que je prenais la reprise de la sorte, normalement je voulais toujours retourner en classe, parce que je m'ennuyais chez moi. Mais là, j'aurais donné n'importe quoi pour pouvoir rester quelques petits jours en plus au bord de la plage avec Tyler, loin de tout. Rien que nous deux.

— Allez, allons-y avant qu'il ne fasse une nouvelle crise et ne balance une autre de mes bourdes passées, soupira-t-il en passant un bras par-dessus mes épaules pour m'entrainer vers la sortie du chalet.

Les clés en main, une fois dehors, il ferma la porte principale et nous descendîmes les nombreuses marches afin de rejoindre nos amis et reprendre la route qui nous ramènerait à Dayton, cette bourgade que nous aimions tous détester.

***

Une fois arrivée chez moi et après avoir passé un peu de temps avec ma famille, surtout en répondant à toutes leurs diverses questions ayant pour but de savoir comment s'était déroulé mon séjour en Louisiane, je me laissai choir sur mon lit en transversale.

Ma valise toujours pleine dans un coin de ma chambre, je savais que je devais absolument tout ranger dans les divers tiroirs, mais j'avais la flemme.

Le voyage de retour avait été relativement court, comme je m'y étais attendue, après tout, c'était toujours lorsqu'on ne voulait pas arriver quelque part que le temps filait à une vitesse folle.

J'avais repris ma voiture devant chez Tony et j'avais ramené Mayim chez elle, après tout, sa tante et son oncle pensaient que nous étions parties toutes seules. Lorsque nous étions arrivées, j'avais pu apercevoir rapidement Grey, qui revenait de faire un jogging. Ce garçon était toujours en train de faire du sport, j'avais remarqué. Il adorait se dépenser. Certes, il jouait au football, mais la saison était terminée depuis quelques mois déjà, pourtant il continuait à s'entrainer, alors que l'année prochaine il ne ferait partie d'aucune équipe à l'université, d'après ce qu'il m'avait confié.

Il m'avait demandé poliment comment s'était passé le séjour et j'avais été honnête. Grey était loin d'être stupide, il savait parfaitement ce qui s'était passé durant ces petites vacances en bord de mer. Même s'il devait penser que ce n'était pas la première fois que cela arrivait entre Tyler et moi. Dans tous les cas, il ne me posa aucune question personnelle et resta courtois. Il s'était chargé de prendre la valise de sa cousine et moi, j'étais tout simplement partie chez moi.

Soudain, l'on toqua à ma porte et le battant s'ouvrit. Je relevai doucement la tête et perçus Teagan, qui me souriait de toutes ses dents. Amusée, je lui dis d'entrer et il referma la porte derrière lui, pour venir se coucher à côté de moi sans cesser de me contempler, l'air vraiment curieux.

Plus tôt, il ne m'avait pas vraiment posé de questions, il s'était surtout agi de ma mère et de Dany. Quant à Chris, il n'avait cessé de me reluquer pendant un moment avant de partir s'enfermer dans sa chambre, l'air boudeur.

— Qu'est-ce que tu veux savoir, Teag ? lui demandai-je en fermant les yeux et en contrôlant ma respiration.

— Ça s'est bien passé ? Il s'est bien comporté ?

Il en doutait vraiment ?

Certes, le comportement de Tyler aurait pu radicalement changer une fois dans cette chambre, tous les deux nus, prêt à se donner l'un à l'autre... Mais il était resté fidèle à lui-même : doux, bienveillant et surtout, inquiet de savoir si je me sentais à l'aise. Nous avions été un peu maladroits par moments, ce qui était normal, nos corps devaient s'habituer l'un à l'autre, mais tout s'était fait en douceur, tranquillement, sans que nous nous sentions pressés par quoi que ce fut. Nous n'avions été que lui et moi dans cette chambre et rien n'était venu perturber ce moment.

J'avais toujours imaginé qu'en faisant l'amour, ma tête se verrait remplie de questions pendant l'acte, alors que pas du tout en vérité. Les questions venaient après, mais pendant, c'était le vide, on ne pensait à absolument rien, on se laissait tout simplement aller, on lâchait prise et on se contentait tout simplement de ressentir. C'était vraiment quelque chose de purement libérateur et j'avais adoré cet aspect-là.

— C'était parfait, Teag. Jamais je n'aurais pu rêver mieux.

Il soupira, l'air soulagé.

Après avoir appris ce qui était arrivé à Fayetteville, son comportement vis-à-vis de moi n'avait pas changé un seul instant, ce qui était plus qu'appréciable. Mais dans le fond, il s'inquiétait de ce que je pouvais ressentir face à ce genre d'expérience. Je lui avais avoué avoir eu un blocage au niveau sexe et intimité, je lui avais même raconté l'épisode où Tyler et moi avions failli coucher ensemble et comment je m'étais braqué. Il m'avait simplement écouté, en me laissant m'exprimer, je n'avais pas besoin de plus pour être honnête. Après tout, qu'aurait-il pu me dire qu'on ne m'avait pas déjà rabâché ? Ça finira par passer ? Je connaissais la chanson et je n'avais pas besoin de l'écouter une fois de plus.

— Je suis heureux dans ce cas.

— Je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie. Ça a été tellement... naturel, si beau... je n'ai pas vraiment les mots pour décrire tout ce qu'il m'a fait ressentir. Mon cœur palpite rien que d'y penser, avouai-je en posant ma main droite au centre de ma poitrine.

— Oui, dit-il en esquissant un sourire. Je vois ce que tu veux dire. Tu fais le vide dans ta tête et tu te laisses tout simplement porter par l'instant présent. Tu ne penses plus, tu vis juste le moment à fond.

— C'est exactement ça. Et c'est tellement... intense ! J'ignorais que je pouvais l'aimer plus de ce que je ne le faisais déjà.

Le sexe c'était vraiment un lien qui unissait deux personnes, ça rendait la relation beaucoup plus intense, les sentiments se décuplaient et le désir se déchainait.

— Voilà pourquoi on dit que le sexe complique toujours plus les choses, ricana-t-il. Ce lien qu'il y a maintenant entre vous, c'est quelque chose de totalement différent à ce que vous aviez avant.

Il avait entièrement raison, notre relation était en effet passée à un niveau supérieur.

— À chaque fois que je pense à lui, j'ai l'impression que mon cœur va exploser.

Teagan soupira et me tapota le sommet de la tête, comme il faisait lorsque nous étions petits. Je ne savais pas pourquoi il faisait ça, mais étrangement, ça me réconfortait énormément.

— Tu vas ressentir un manque cette nuit, si vous avez passé les dernières ensemble, affirma-t-il. Après tout, j'imagine qu'on s'habitue facilement aux bonnes choses, voilà pourquoi on veut que ça ne se termine jamais.

Et il ignorait à quel point il avait raison.

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Léxique: 

Quatrième année : CM1

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Voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu ! 

On se retrouve la semaine prochaine, MERCREDI À 17H comme toujours, pour la publication du chapitre 65, qui sera un point de vue de Tyler. 

Je vous souhaite une bonne fin de semaine. 

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