Chapitre 49 Tyler (Tome 2)
À la fin du chapitre, veuillez lire le message qui suit.
Merci et bonne lecture 😉😊
***
Appuyé contre ma moto, j'attendais la venue de l'un de mes clients près du cimetière Linney. Lorsque j'avais dit que c'était un coin tranquille, je n'exagérais pas.
J'essayais par-dessus tout de vendre toute la drogue qu'il y avait encore stockée chez Maria. À partir de maintenant, je me débrouillerais autrement pour planquer la came, mais je ne voulais surtout pas qu'elle soit au courant de mes problèmes.
Peut-être devrais-je même quitter le lycée et m'installer à Houston avec le reste du gang, afin de dealer plus activement pour pouvoir au plus vite payer la somme que Jay demandait pour ma liberté et celle de Tony. Mais même si je le faisais, j'ignorais combien de temps ça me prendrait pour rassembler cette quantité. Si pour vingt-cinq mille dollars ça m'avait pris trois ans, alors cinquante mille...
Je soupirai et passai une main sur mon visage, fatigué d'y penser et de ne trouver aucune solution. J'avais réfléchi à demander de l'aide, mais je ne voulais vraiment mêler personne à ces sales affaires. Ça ne regardait que moi désormais. Je m'étais foutu dans cette merde, je devais par conséquent m'en sortir tout seul.
À chaque fois que je pensais à abandonner mes études alors que j'étais aussi près d'obtenir mon diplôme – mon but –, ça me fendait l'âme en réalisant que je décevrais tout ceux qui avaient cru en moi, que ce soit ma mère, ma grand-mère ou encore Elena.
— Elie, murmurai-je en levant le regard pour contempler le ciel étoilé au-dessus de ma tête.
Je l'avais tellement déçue depuis le début de notre relation, que je me demandais sincèrement ce qu'elle foutait encore avec un mec comme moi. À partir de maintenant, j'allais lui attirer des ennuis, c'était inéluctable, et ça, je m'y refusais. Et bien que cela me pèse, je ne voyais qu'une seule solution. J'avais beau chercher, tant qu'elle serait avec un type dans mon genre, rien n'irait dans sa vie. Et elle méritait nettement mieux.
Le fait que Jay connaisse son existence me paralysait, m'empêchant totalement de penser. Je n'avais pas peur pour moi, mais pour elle. Si je ne faisais pas ce qu'il m'ordonnait, il s'en prendrait à elle dans le seul but de m'atteindre. Elle était ma plus grande faiblesse et ça, cet enfoiré l'avait entièrement compris et il l'exploiterait afin de me faire plier.
J'avais vraiment essayé de voir toutes les options qui s'offraient à moi et aucune ne me plaisait, alors là pas du tout. Mon côté égoïste la voulait près de moi à tout moment, n'étant pas prêt à la laisser partir, à ce que quelqu'un d'autre l'ait... elle n'était pas un objet, loin de là, mais... je l'aimais tellement qu'envisager un avenir sans elle me semblait tout simplement dénué de sens.
Mais mon côté raisonnable, celui qui prenait le plus souvent les décisions, était pleinement conscient de ce qui arriverait si je continuais à l'exposer de la sorte à mon monde. J'avais essayé de la préserver, mais voilà que le gang connaissait son existence. Lorsqu'Alvaro était le chef, ce n'était pas pareil, mais étant donné que désormais c'était Jay... je ne pouvais même pas imaginer ce qu'il lui ferait subir s'il arrivait à lui mettre le grappin dessus.
Je l'aimais, plus que tout au monde, plus que ma propre vie devrais-je même dire. Et parce que je l'aimais, je ne pouvais pas l'entraîner avec moi.
Il n'y avait qu'une seule solution, je la connaissais et je savais que je serais obligé d'affronter Elena tôt ou tard, mais pour le moment... je voulais simplement repousser l'échéance le plus possible, n'étant pas encore prêt à la laisser partir.
— Désolé du retard, Mendoza, dit mon client en débarquant.
Il s'agissait de Lance Moretti, l'un des joueurs de l'équipe de football du bahut. Il était un client assez régulier, petit fils à papa en passant. Pas aussi con que Cassidy Schmidt, mais ce n'était pas bien loin.
Depuis que Pablo avait pris la relève au lycée, je n'avais plus eu affaire à lui, mais comme mon cousin ne m'aidait plus et qu'il était hors de question de refaire ce genre d'échanges comme avant dans le parking du bahut, je lui avais donné rendez-vous ici, au cimetière.
Mon réseau de clients avait légèrement baissé, surtout au lycée. Je me doutais que ça avait à voir avec la branlée que j'avais mis à Schmidt en pleine cafétéria. Cela faisait près de deux mois que j'avais été totalement inactif, depuis qu'Elie avait découvert le pot aux roses en fait et désormais se remettre en selle me semblait vraiment difficile. Je détestais faire ça, mais je n'avais pas le choix.
— Ça ne fait rien, répondis-je d'une voix basse et rauque.
Je sortis le petit sachet qui contenait trois grammes de poudre blanche et le tendis à Lance. Ici, il n'y avait personne, si ce n'est des morts bien entendu, alors il n'y avait pas besoin de jouer la comédie.
— Je croyais que tu avais arrêté depuis le temps, dit-il en me prenant les stupéfiants d'une main et en me donnant les billets de l'autre. C'était Pablo qui s'occupait de ta petite affaire, non ?
— Pas tout à fait.
Mon ton ne laissait pas vraiment place à la réplique, alors ses prochaines remarques, il les garda pour lui, se contentant d'ouvrir le sachet tandis que moi, je comptais l'argent. Trois cents dollars, comme convenu.
— Bien, je suis content de voir que tu es à nouveau... toi.
Je fronçai les sourcils. Qu'est-ce que cet enfoiré voulait dire par là ?
Vu le regard que je lui lançai, il se vit dans l'obligation de développer sa connerie.
— Je veux dire par là, continua-t-il en posant une main sur mon épaule et en me donnant par la même occasion une envie incontrôlable de la lui briser, que tu es une racaille, tu l'as toujours été. Tu sais où est ta place et à quel monde tu appartiens.
Je serrai les mâchoires, tentant de me tranquilliser pour ne pas casser la tronche de ce pauvre connard qui était en train de m'humilier simplement parce qu'il pensait en avoir le droit, trouvant qu'il était meilleur que moi. Mais je n'étais pas celui qui se droguait, alors il pouvait aller se faire foutre.
Je me dégageai brusquement et le foudroyai du regard, ce mec me dégoûtait sérieusement. J'en avais ras le bol d'être pris de haut par des petits branleurs riches dans son genre. Jamais de la vie il n'avait eu à se sacrifier pour quoi que ce soit, étant né avec une putain de cuillère d'argent dans la bouche.
— Cette fille t'a vraiment tourné la tête, hein ? ricana-t-il. Elle a sans doute voulu te changer, mais on ne se refait pas, n'est-ce pas ? Et puis tu n'as plus besoin de faire semblant, maintenant que vous avez rompu...
— Quoi ?!
Je le fis sursauter, ne s'attendant pas que je réagisse aussi brutalement. Peut-être bien qu'il était dans mes intentions de quitter Elie pour son propre bien, mais ce n'était pas encore le cas, alors qu'est-ce qu'il racontait comme conneries ?
— C'est ce que Z.J a dit, vu que c'est le nouvel élève d'Elena. Puis surtout... elle est très proche de Reid. Hier même, ils sont sortis ensemble du bahut et il la portait dans ses bras.
J'aurais sans doute dû péter un câble en apprenant que Reid avait posé ses mains sur elle, mais étrangement... ça ne m'énerva pas. Elena ne me ferait jamais une chose pareille, il devait y avoir une explication pour qu'il ait fait ça. Peut-être avait-elle fait un malaise... Seigneur ! Est-ce qu'elle allait bien ?
J'étais vraiment un enfoiré de première classe, n'ayant même pas pris la peine de lui demander comment elle allait après ce qu'elle avait subi samedi dernier, alors qu'elle m'avait guéri. J'étais vraiment le pire petit-ami que l'on pouvait rêver d'avoir.
— Toi, Reid, Schmidt... faut croire que la petite sainte nitouche cache bien son jeu, conclut-il avec un sourire salace. Je suis vraiment curieux de savoir ce qu'elle peut faire avec sa jolie petite bou...
Mon poing se fracassa sur sa tronche avant même qu'il ne termine sa phrase. Je le pensais meilleur que Cassidy, mais finalement, j'avais eu tort.
Il s'était agi d'un coup sec et puissant, pas suffisamment pour lui péter le nez, mais assez pour le faire tomber les quatre fers en l'air. Lance me regarda, choqué par ce que je venais de faire. Sérieusement ? Il s'attendait à quoi ? À ce que je le laisse traiter la femme que j'aimais comme un vulgaire objet sexuel ?
Il porta une main à ses lèvres et y découvrit du sang, sa lippe inférieure ayant éclaté sous le coup de l'impact. Ça ce n'était absolument rien, même si j'y laissais mes poings, j'étais prêt à lui faire voler toutes ses dents.
Je m'accroupis afin d'être à sa hauteur, contrôlant ma rage du mieux que je pouvais, et lui dis :
— Barre-toi avant que tu n'ailles rejoindre le cimetière pour de bon.
Et je ne bluffais jamais. Les types dans son genre... le monde s'en porterait bien mieux sans eux.
Lisant la frayeur sans ses iris, je compris que le message était passé et parfaitement reçu. Sans même y réfléchir deux secondes, il se leva et détala, sans regarder une seule fois en arrière. On pouvait dire qu'il avait eu de la chance, parce que vu tout ce que je me coltinais ces derniers jours, j'avais grandement besoin de briser quelque chose ou quelqu'un. J'aurais pu me défouler en lui faisant ravaler ses propos à coups de poings, mais même ça, ça n'avait plus d'intérêt.
***
Je me garai à quelques mètres de chez moi et avant que je n'aie enlevé mon casque ainsi que descendu de ma moto, je vis une ombre s'approcher de moi. Même s'il faisait sombre, je reconnaissais cette démarche : Tony.
Je ne l'avais pas vu depuis la soirée de l'échange et franchement, je n'avais pas envie de parler avec lui pour le moment, sachant pertinemment qu'il arriverait à me faire avouer ce qui était arrivé ces derniers jours avec Jay. Il devait savoir certaines choses, sinon il ne serait pas là. S'il avait contacté quelqu'un du gang et que ce dernier l'avait informé du paiement requis par l'autre enfoiré afin d'avoir sa liberté, il devait sans aucun doute se poser des questions. Et pour le moment, je ne voulais répondre à aucune Inquisition qu'il m'imposerait.
— Où est-ce que tu étais ? Je t'ai cherché partout ! Tu n'étais pas chez toi, pas chez Dom non plus... tu es allé dealer par hasard ?
— Bonsoir à toi aussi, marmonnai-je en descendant de ma bécane.
J'eus du mal à ne pas rire face à ses nombreuses questions, me faisant penser à une femme énervée lorsque son mari rentrait plus tard que prévu après avoir fait un petit détour par le bar du coin.
— Tes ironies tu te les gardes pour toi, d'accord ? continua mon ami vraiment énervé.
— C'est quoi ton problème, mec ? ne pus-je m'empêcher de lui demander. T'as bouffé un truc pas frais ?
— Sais-tu à quel point nous sommes inquiets, espèce de crétin ?! Tu ne décroches pas à nos appels, tu ne réponds à aucun de nos textos... D'accord, dit comme ça on dirait que je suis ta meuf, mais c'est la vérité !
Je dus faire un effort pour ne pas rire. Bon, tant qu'il se rendait compte que son comportement pouvait porter à confusion, tout allait bien.
— Qu'est-ce qui se passe ? Liz est venue me voir hier en me disant qu'elle t'avait vu chez Hyke's samedi.
Saleté de garce, qu'est-ce qu'elle avait à se mêler de ma vie, franchement ? Avait-elle aussi raconté qu'elle m'avait fait du rentre dedans sans aucune gêne ? Pire encore, qu'est-ce qu'elle lui avait raconté ? Venant de la part de cette sale mythomane, je pouvais vraiment m'attendre à tout et n'importe quoi, rien que pour nuire à ma relation avec Elena.
— Tu as bu comme un trou et tu ne m'as pas appelé, comment tu as fait pour rentrer ?
— Hyke m'a laissé dormir sur une table de billard.
C'était vrai en plus, j'avais tellement bu que je m'étais retrouvé au matin couché sur le ventre sur une des tables du sous-sol. Certes ça n'avait pas été le lit idéal, mais je n'allais pas m'en plaindre. J'avais tellement picolé que la douleur au niveau de mon dos avait fini par se dissiper totalement.
— Tanis m'a également dit quelque chose de très intéressant, continua-t-il.
Je lui lançai un regard noir, qu'est-ce qu'il était allé demander à ma sœur ?
— Un mec serait venu te voir la semaine dernière, accompagné de deux armoires à glaces et depuis, tu agis encore plus bizarrement.
Mes mâchoires se contractèrent, tandis que je jurais intérieurement d'apprendre à Tanis à fermer son clapet.
— Lorsqu'elle m'a donné la description du gars, tu sais qui est la première personne qui m'est venue à l'esprit ?
Je soupirai longuement, avant de me masser la nuque, en ayant marre de jouer à ces devinettes. Bien, il était au courant que Jay était venu foutre la merde chez moi, ne pouvait-il pas le dire tout simplement au lieu de tourner inutilement autour du pot ?
— Qu'est-ce que Jay est venu foutre ici, Tyler ?
— Simplement venir me rappeler que je suis rattaché au gang tant que ma dette n'est pas soldée et que je dois payer une somme pour pouvoir avoir ma liberté, dis-je avec désinvolture.
Qu'est-ce que j'allais faire ? Me mettre à chialer ? Non, je devais tout simplement assimiler toute cette merde qui me tombait dessus, après tout, je l'avais cherché alors je devais en assumer les conséquences.
— Et combien vaut ta liberté ?
— Cinquante mille dollars. Personne ne quitte le gang sans avoir payé ce montant, mentis-je.
Tony croisa les bras sur son torse et arqua un sourcil, pourquoi avais-je la nette impression qu'il savait déjà de quoi il était véritablement question ?
— J'ai eu Miguel au téléphone l'autre jour, voulant lui-même quitter le gang, il a dit devoir payer vingt-cinq mille. J'ai attendu ces derniers jours, espérant voir débarquer ce salopard de Jay chez moi pour me réclamer cet argent... mais il ne s'est pas pointé. Et maintenant j'apprends qu'il est venu te voir toi, mais pas moi ? Alors que nous sommes dans la même situation et que nous habitons dans la même ville ?
Putain, il était vachement fort à faire des conjectures. Il devrait devenir flic, étant vraiment doué pour enquêter.
— Est-ce que tu es allé dealer, Ty ?
Je me contentai de hausser les épaules. Que voulait-il que je lui réponde ? Il savait parfaitement que c'était le cas, alors qu'il arrête de retourner sans cesse le couteau dans la plaie. Je n'avais pas envie de parler ni de m'attarder avec lui, voulant tout simplement rentrer et me reposer.
— Qu'est-ce que ça peut faire ?
Puis je passai à son côté et le dépassai, prenant la direction de chez moi.
— Si la somme à payer est de vingt-cinq mille dollars, pourquoi la tienne est double ? demanda-t-il en me suivant comme mon ombre.
Il n'allait pas me lâcher, je le savais même si je voulais par-dessus tout éviter cette conversation. Je savais que tôt ou tard il apprendrait ce que j'avais fait, quel accord j'avais passé avec Jay pour qu'il le laisse en-dehors de toute cette affaire, mais je ne pensais pas que ce moment arriverait aussi vite.
— Regarde-moi, bordel ! s'énerva-t-il en m'attrapant par l'arrière de ma veste et en tirant par la même occasion sur mon t-shirt.
Je sentis l'air frais pénétrer à l'intérieur, effleurant ma peau nue, d'où mon nouveau tatouage était visible. En voyant le début des ailes, mon ami s'empressa de soulever mon débardeur et en resta pantois en contemplant le corbeau aux ailes déployées arborant le haut de mon dos et s'étendant sur mes omoplates. Toutefois, je me dégageai assez rapidement et très brusquement, en me retournant pour lui faire face.
— Tyler... qu'est-ce que tu as fait ?
— Ce que tu aurais fait également, répondis-je sans aucune hésitation.
Il était entré dans le gang pour moi, afin de me soutenir et que je ne parte pas en vrilles. Il avait tant fait sans ne jamais rien demander en retour, payer sa liberté était vraiment le moins que je puisse faire.
— Les Anges ou les Corbeaux, qu'importe, ne sont plus ton problème désormais. Tu es libre et ils ne viendront rien réclamer du tout auprès de toi.
Mon ami me regarda, complètement hébété, n'ayant pas l'air de saisir totalement la situation.
— Tu as endossé ma dette ? Tu es complètement malade !
— C'est mon problème à partir de maintenant ! Tu n'as rien à redire.
— Si tu continues dans le gang, tu finiras en taule, Tyler ! Ou pire encore, dans un putain de fossé comme nos amis qui sont morts l'autre jour ! gueula-t-il alors que nous n'étions qu'à quelques pas de la porte de chez moi.
Le visage de Sofia se retordant de douleur me revint alors en mémoire, ainsi que les cris de tous ceux qui avaient péri pendant cet échange à la noix. Alvaro nous avait tous foutus dans la merde et le pire, c'était que cet enfoiré n'avait plus à faire face à rien du tout. La mort ne me semblait plus aussi mauvaise en fin de comptes.
— Parce que tu crois que j'ai le choix ? répondis-je calmement, sans m'emporter. Il sait où j'habite, il a rencontré Tanis, il est au courant pour Elena... Si je n'avais rien à perdre, je l'aurais tué de mes propres mains dès l'instant où il a mis un pied chez moi. Mais il connait mes faiblesses et il s'en servira à mon encontre, alors je n'ai d'autre option que me plier à sa putain de volonté ! Et tu ne mérites pas de payer alors que c'est moi qui t'ai entrainé là-dedans.
Tony me regarda sévèrement, le front plissé et les mâchoires serrées. Lui mieux que personne devait comprendre pourquoi j'avais fait une chose pareille.
— Rentre chez toi, mon ami, soupirai-je en voyant qu'il ne disait plus rien, sans doute trop choqué par le tournant qu'avait pris la situation sans qu'il n'en ait été conscient.
Je lui tournai les dos et m'apprêtai à continuer ma route, quand il me demanda :
— Et qu'en est-il d'Elie ? Qu'est-ce que tu comptes faire ?
Je serrai les poings et pris une intense inspiration, avant de relâcher tout l'air dans mes poumons, tandis qu'une espèce de boule prenait place au niveau de ma gorge.
— La meilleure chose pour elle, conclus-je avant de me remettre en marche.
Prononcer ces mots à haute voix me brisa entièrement, sachant pertinemment que mon ami en comprendrait parfaitement le sens.
Ces derniers jours, j'avais compris une chose : l'amour, ce n'était pas seulement être avec la personne que l'on aimait. C'était avant tout faire passer les besoins et la sécurité de cette dernière avant ses propres désirs égoïstes. Et c'était bien ce que je comptais faire.
J'espérais simplement avoir le courage suffisant.
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Voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu !
Sinon, mon autre histoire SI JAMAIS a atteint 200K lectures cette semaine et pour fêter ça, EXCEPTIONNELLEMENT, je publierai le CHAPITRE 50 de PARADIS BRISÉ SAMEDI à 12H.
Voilà, pareil pour Si Jamais, il y aura également la publication d'un deuxième chapitre. Ainsi pour ceux qui lisent les deux histoires en parallèle, vous aurez donc 4 chapitres à lire ^^.
Je rappelle que c'est juste EXCEPTIONNEL et que les publications UNE FOIS PAR SEMAINE reprendront dès MERCREDI PROCHAIN.
Donc, on se retrouve SAMEDI à 12H pour la publication du chapitre 50 qui sera un point de vue d'Elena.
Voilà, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne fin de semaine :)
Tamar 😘
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