Chapitre 44 Elena (Tome 2)

Je rentrai dans ma voiture et claquai la portière, bien plus violemment que je ne l'aurais voulu en réalité.

Ce tutorat avec ce crétin de Z.J m'avait totalement épuisée. Était-il possible de débiter tellement de conneries en un temps record ? Il fallait croire que oui. J'avais beau me montrer distante et indifférente envers lui, il ne cessait de m'inviter à des fêtes organisées chez d'autres types de l'équipe de football. Il savait pertinemment qui était mon copain, mais sans doute le fait de le voir absent dernièrement lui faisait pousser des ailes.

Ces derniers jours, pour ne pas parler des deux dernières semaines, j'étais vraiment à cran. Quand ce n'était pas une chose qui arrivait, c'en était une toute autre, je ne savais vraiment plus où donner de la tête. Parfois j'avais tout simplement la sensation que tout partait en éclats autour de moi, tel un vase en chute libre qui risquait de se fracasser en mille morceaux sur le sol si personne n'avait le réflexe de le rattraper.

Oui, je comparais ma vie en ce moment à un vase, ça n'avait rien de très poétique, malheureusement. Mais je ne voyais aucune autre allégorie qui pourrait coller à ma situation actuelle.

La journée au lycée avait vraiment été pourrie, étant trop enfouie dans mes pensées, je faisais à peine gaffe à tout ce qui m'entourait. La soirée de samedi ne faisait que défiler devant mes yeux, ainsi que le regard et les cris de souffrance de Tyler.

Je n'avais pas eu de nouvelles de lui depuis, et même si je mourais d'envie d'en avoir, je préférais le laisser tranquille. Je savais parfaitement désormais comment il fonctionnait et s'il voulait en parler, je devais attendre qu'il vienne à moi de lui-même. Même si cela ne m'empêchait pas de m'inquiéter comme une dingue pour lui et de broyer du noir une fois la nuit tombée, dans mon lit.

J'aurais bien tenté de questionner Tony, mais lui aussi semblé s'être fermé à la question, m'évitant même. Depuis que Mayim était rentrée de son voyage en France, il ne la quittait plus et je doutais que mon amie soit au courant de ce qui était arrivé samedi dernier. Moi-même je ne savais pas vraiment ce qui s'était réellement passé.

Lorsque j'étais rentrée, Teagan et Chris m'avaient fait subir l'Inquisition. Pourtant, j'avais gardé le silence et m'étais enfermée dans ma chambre, ne contenant plus les larmes. Mon corps avait subi un très grand stress et je me demandais encore comment est-ce que j'avais fait pour ne pas tomber dans les pommes. Tout ce sang... je le revoyais encore lorsque je fermais les yeux. Je me revoyais encore avec les pinces et les ciseaux chirurgicaux à la main, en train de farfouiller dans l'épaule de Ty pour tenter d'extraire cette satanée balle qui aurait pu lui coûter la vie.

Cette soirée resterait à jamais gravée dans ma mémoire comme l'une des pires de toute ma vie. Voir son copain pisser le sang après s'être fait tirer dessus et sans pouvoir aller à l'hôpital... je me demandais encore comment est-ce que j'avais fait pour garder mon sang-froid et ne pas appeler les secours.

Je posai mes mains sur le volant et le serrai de toutes mes forces, avant de soupirer un grand coup. Il était temps pour moi de quitter le parking du lycée et de rentrer enfin chez moi. Ma mère ne travaillait pas, ce qui voulait dire que je n'avais pas à aller chercher Blue chez sa nourrice, ou mes frères à leurs écoles respectives. Quant à Teag, il ne rentrerait pas de suite ayant quelque chose à faire au lycée, ne m'ayant pas donné plus de précisions que ça. 

Je démarrai la voiture et quittai les lieux.

Pendant ma conduite, je faisais en sorte de ne jamais penser à rien d'autre qu'à la route que je parcourais. Me perdre dans les méandres de mes pensées aurait été très imprudent, même s'il m'était parfois très difficile de rester focalisée.

À peine deux miles après la sortie du lycée, je vis Ethan, casque sur les oreilles, avançant de manière nonchalante sur le trottoir. J'ignorais qu'il n'avait pas de voiture et la route jusqu'à chez lui à pied était encore longue.

Je n'avais pas vraiment eu l'occasion de le remercier pour tout ce qu'il avait fait, après tout, si j'avais appris la vérité au sujet de mon père et de tout ce que Jackson avait fait, c'était grâce à lui et ses dons de hacking. Il avait pris des risques pour moi, alors qu'il ne me connaissait ni d'Adam ni d'Ève, je crois même n'avoir jamais croisé plus de deux mots à la suite avec lui.

Si je savais qui il était, c'était avant tout à cause de ce que Reid lui avait fait subir un an plus tôt, et même si j'essayais d'y faire abstraction, étant donné que nous deux avions décidé de devenir amis, je ne pouvais pas aisément l'oublier. Ce que le demi-frère de Tyler avait fait était vraiment très grave, tellement, qu'Ethan avait été déscolarisé pendant près d'un an avant de revenir en cours après ces dernières vacances de Noël.

Ainsi, je me rapprochai du trottoir et klaxonnai à deux reprises, en espérant qu'il m'entende.

Ethan arrêta de marcher, se retourna – les sourcils froncés – et esquissa un léger sourire en me voyant. Il retira alors ses casques et avança vers ma Ford.

— Tu veux que je te ramène chez toi ? lui demandai-je en baissant la vitre du côté passager.

Le jeune homme se pencha dessus et acquiesça, avant d'ouvrir la portière et de prendre place à côté de moi.

— Merci beaucoup, Elena.

— Il n'y a pas de quoi, voyons !

Je l'aimais bien, même s'il semblait être de nature un peu froide. Tout le monde ne faisait pas face à la vie de la même manière. Puis surtout, c'était un ami de Tyler, alors il était d'office mon ami également. Je raisonnais ainsi pour tout le monde étant proche de Ty, mis à part pour Pablo. Dire que je ne pouvais le voir en peinture serait une litote.

Ce mec m'énervait au plus haut point, et le pire dans tout ça, c'était qu'il était le petit-ami secret de Drew, chose que je n'arrivais toujours pas à comprendre d'ailleurs. Ou alors dans l'intimité il devenait une toute autre personne, ou alors mon ami était véritablement masochiste.

— Tu as vu Tyler dernièrement ? me demanda Ethan en me sortant de mes pensées. Cela fait plusieurs jours que je ne l'ai pas vu.

— Non, je ne l'ai pas vu non plus.

— Tu n'as pas eu de nouvelles non plus ? se surprit-il.

— Non plus, soupirai-je alors que je tournais à droite au niveau d'une intersection.

Je n'étais allée qu'une fois chez Ethan, mais je me souvenais parfaitement où il habitait. Comment aurais-je pu l'oublier ?

— Je t'ai vu traîner avec Greyson Reid aujourd'hui, dit-il soudain.

En effet, nous avions discuté près de mon casier. Je lui avais parlé de ce qui était arrivé à Tyler samedi dernier, ayant besoin de vider l'esprit. Grey et moi étions allés récupérer Mayim à l'aéroport de Houston dimanche soir, et pendant que nous attendions, nous avions discuté autour d'un café au Starbucks de l'aéroport. 

Je lui avais ainsi raconté tout ce qui était arrivé la veille, sous son regard ébahi tandis qu'il avait failli recracher son frappuccino par le nez lorsque je lui avais avoué avoir extirpé une balle de son épaule puis de l'avoir recousu. Il n'en croyait pas ses oreilles, tout autant que moi à réaliser ce que j'avais accompli à peine quelques heures auparavant.

Et aujourd'hui, il m'avait simplement demandé si j'avais eu des nouvelles de Tyler. Voyant mon air désespéré, il m'avait gentiment pressé l'épaule et rassurée en me disant que tout irait bien, qu'il lui fallait sans aucun doute un peu de temps pour se ressaisir.

Et je savais qu'il avait raison.

— Euh... oui, finis-je pas répondre. Nous essayons d'avoir une relation plus cordiale.

— En résumé, vous êtes amis.

Je fis une grimace, ne voulant vraiment pas qu'il pense de moi que je me fichais de ce que Grey lui avait fait subir. C'était tout le contraire même, mais je pensais avec ferveur qu'il faisait des efforts et que s'il le voulait, il pouvait changer.

En voyant la tête que je faisais, il ricana légèrement.

— C'est bon, tu n'as pas à t'inquiéter pour moi, Elena. C'est une bonne chose que vous soyez amis.

Sa déclaration me prit vraiment de court.

Perdue, je fronçai les sourcils et jetai un rapide coup d'œil dans sa direction. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Je n'y comprenais vraiment rien. Grey était censé être son bourreau, il devrait le détester... au lieu de quoi, je percevais une certaine admiration dans le ton qu'il employait.

Comment était-ce possible ?

— J'ai du mal à comprendre.

— Quoi donc ?

— Que tu parles de lui... aussi bien, avouai-je. Tu devrais le détester après ce qu'il t'a fait, non ?

Ou alors c'était moi qui étais trop rancunière par nature...

— C'est plus compliqué qu'il n'y parait en réalité.

Vraiment ? Je ne voyais pas en quoi.

— Tu veux en parler ?

Je voulais surtout savoir ce qu'il essayait de dire par là. Pourquoi avais-je l'impression de me retrouver face à une énigme ? Mais je ne voulais rien résoudre, souhaitant qu'on me donne tout simplement la réponse.

— Je ne crois pas que ça plaira à Reid. Il a une image à préserver.

J'étais de plus en plus paumée. À chaque nouvelle donnée, elle me semblait encore plus incompréhensible que la précédente.

« Je suis le gros méchant de l'histoire de toute façon, ça servirait à quoi de me justifier ? Tu vas me lyncher quoi que je dise », avait dit Grey quelques semaines auparavant. Je n'avais pas compris le sens de sa phrase, ni de son expression peinée, mais désormais... je crois bien que je venais de mettre le doigts sur quelque chose.

— Ce n'est pas lui le méchant de l'histoire, je me trompe ?

Le regard bleu d'Ethan se posa sur moi et il finit par hocher doucement la tête, avant de se tourner vers la vitre.

— Non, soupira-t-il.

Puis il ne dit plus rien, ce qui me fit rire, bien malgré moi. Il me contempla, surpris par ma réaction.

— Tu ne peux pas m'avouer ça et ne pas tout raconter !

Ethan haussa les épaules et se renfrogna sur le siège passager, alors que nous n'étions plus qu'à deux rues de chez lui.

— C'est ce que Reid veut, que personne ne sache, finit-il par dire.

— Pourquoi ? Ça lui plait donc de passer pour un salaud aux yeux des autres ?

Je devais bien avouer que le comportement de Grey me déroutait, ainsi que ses motivations. Certes, il n'avait jamais bizuté personne d'autre à ma connaissance, mais ce qu'il avait fait à Ethan n'avait aucune excuse... alors comment ne pouvait-il pas être le méchant de l'histoire ? Il l'était, forcément.

Soudain, sa maison – qui se trouvait au bout de la rue – fut visible et en un rien de temps, je me garai juste devant.

Nous gardâmes le silence pendant quelques instants, alors que je mourais littéralement d'envie de savoir. Comment pouvait-il me torturer ainsi ? En lançant le sujet, il devait forcément savoir que je voudrais tout connaitre, non ?

— Allez, Ethan, crache le morceau ! Je te promets que je ne lui en parlerai pas.

Il se tourna vers moi et serra les mâchoires, l'air de réfléchir s'il m'en parlait ou pas. Il me devait bien ça, lui connaissait pour ainsi dire toute ma vie. Il pouvait au moins me raconter ce qui s'était passé ce jour-là, non ? Ce n'était absolument rien en contrepartie, puis surtout, ça m'aiderait peut-être à voir définitivement Grey sous un nouveau jour.

— Il y a plus d'un an maintenant, j'ai eu une altercation avec Cassidy Schmidt. Il m'a baissé mon froc et mon caleçon pendant notre cours de sport. Tout le monde a ri et c'est moi qui ai été envoyé chez Stephens. J'ai alors décidé de me venger de lui.

Schmidt était vraiment un connard de la pire espèce, il n'y avait pas d'autres mots pour le définir.

— Ce n'était pas la première fois qu'il s'en prenait à moi. Bousculades dans les couloirs, disparition de mes vêtements dans les vestiaires... ce n'était pas quelque chose de nouveau. Mais je crois bien que ce jour-là, j'ai atteint ma limite. Je suis plutôt de nature discrète, tu sais ? J'aime qu'on me laisse tranquille, dans mon coin. Après tout, je ne fais de mal à personne.

Oui, je voyais parfaitement ce qu'il voulait dire. Sous certains aspects, j'étais comme lui, aimant qu'on me laisse à mon aise et qu'on ne vienne pas me chercher des mouises.

— J'ai alors décidé de me venger. Je savais que Schmidt était un consommateur de coke assidu et qu'à chacune de ses fêtes, il en achetait davantage pour lui et ses potes dégénérés. Je me suis alors invité à l'une de ses soirées et je l'ai filmé en train de sniffer sa saleté de poudre blanche.

Mon corps se raidit en appréhendant la suite.

— J'ai envoyé la vidéo à son paternel de façon anonyme et on peut dire, qu'il a récolté ce qu'il avait semé. Je ne sais pas de quelle manière son père l'a puni, mais sans doute en le privant de quelque chose qui comptait beaucoup pour lui. Mais j'ignore comment il a su que j'étais derrière tout ça. Sans doute quelqu'un qui m'a vu et dénoncé, à l'époque j'étais encore en neuvième année et donc, je n'étais pas censé me retrouver à cette fête.

Oui, si je me souvenais bien, seuls ceux au-delà de dixième année étaient conviés aux méga-fêtes de Schmidt. Les plus jeunes étaient exclus d'office.

— Et il a voulu se venger en m'envoyant ses sbires, les mêmes qui ont tabassé Tyler il y a quelques mois, m'informa-t-il.

Je détallai Ethan de la tête aux pieds. Il était maigre, n'ayant pas une once de muscles en lui. Il faisait plus ou moins ma taille, peut-être un petit peu plus grand. Mais il était chétif et semblait de nature plutôt fragile. Bref, il était tout l'oppose physique de Ty et si ces gars lui avaient fait subir la même chose, le pauvre Ethan ne serait sans aucun doute pas là pour en parler. Ils l'auraient tué, j'en étais certaine. Son corps n'aurait pas supporté le passage à tabac.

— Mais Grey est intervenu, dévoila-t-il. Connaissant les plans de Schmidt, il est venu me voir et m'a proposé quelque chose d'autre en échange. Après ce que j'avais fait, il y aurait des représailles et il faudrait que ces dernières contentent ce salaud, sinon il reviendrait à la charge encore et encore. Ainsi, nous avons élaboré un plan et il a par la suite demandé à Cassidy de le laisser s'en charger lui-même, en lui promettant qu'il ne le regretterait pas.

Donc... si j'avais bien suivi, Greyson avait sauvé la peau d'Ethan en le scotchant tout nu en haut du mat ?

Voyant ma tête d'incompréhension, il reprit :

— C'était ça ou me retrouver au fond d'un trou.

— Les photos circulant sur le web... c'était prévu aussi ?

— Non, soupira-t-il. C'est ce qu'on appelle des dommages collatéraux, des choses qu'on ne peut pas forcément prévoir.

Reid l'avait aidé à sortir de ce « mauvais » pas... je n'arrivais pas à le croire. J'étais littéralement bouche bée, ne pouvant vraiment plus rien dire.

— Pour que cela ait l'air le plus réel possible, il m'a ordonné de ne jamais en parler à personne, pas même à mes parents, de laisser la faute reposer sur ses épaules, sachant d'office que rien ne lui arriverait.

À cause de l'influence de son père. Ainsi, il s'était fait passer pour un parfait minable juste pour sauver Ethan ? J'avais toujours pensé Reid égoïste, dénué de sentiments ou même de compassion... je m'étais trompée de long en large, depuis le début.

— C'est aussi lui qui a eu l'idée de te faire quitter le lycée pendant tout ce temps ?

Il hocha la tête.

— Ça devait avoir l'air crédible. Finalement, ces photos ont été d'une grande aide.

Hein ? D'une grande aide ?!

— Donc... jamais tu n'as eu de traumatisme ? m'étonnai-je, ayant toujours cru que ça avait été le cas. Tu as fait semblant pendant tout ce temps ?

Est-ce que Tyler était au courant de toute cette comédie ?

— Pas vraiment, voir ces images circuler sur le web m'a vraiment humilié, mais ce n'est pas la faute de Greyson. Et après tout, elles ont enfin de comptes donné plus d'authenticité à la farce.

J'avais l'impression de flipper en couleurs en cet instant même.

Bon sang, nous nous étions tous faits berner comme des bleus ! Mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi Reid avait fait une telle chose, après tout, ça lui avait porté préjudice. L'étiquette de « harceleur » lui avait collé à la peau depuis... surtout qu'Ethan n'était pas son ami.

— Je ne sais pas pourquoi il l'a fait, reprit-il comme s'il avait lu dans mes pensées. Je suis simplement conscient que sans lui, je serais peut-être mort à l'heure qu'il est ou dans un fauteuil roulant.

Tout ça à cause de ce satané Schmidt, mais quand est-ce qu'il disparaîtrait ce connard de première ? Pourquoi c'étaient toujours les salopards qui s'en sortaient ? La vie était vraiment injuste.

— Grâce à ça, Cassidy semble m'avoir oublié. Et vu que je traîne désormais avec Tyler et les gars, personne n'ose venir me chercher des mouises.

— Est-ce qu'il connait la vérité ?

Il m'observa pendant quelques instants et finalement, nia.

— J'ai toujours eu envie de la lui dire, mais Reid m'a fait promettre de n'en parler à personne. Si je te raconte tout ça, c'est simplement parce que je ne trouve pas ça correct de savoir pleins de choses sur ta vie et que toi, tu ignores tout de la mienne. Alors, on est quittes.

Je serrai les mâchoires, tout en étant parfaitement consciente que je ne devais ni en parler à Ty et encore moins à Reid, il avait une réputation à préserver. À cette idée, je ne pus m'empêcher de sourire.

— Je ne dirai rien, je le promets.

Ethan esquissa un sourire amical et me remercia de l'avoir ramené chez lui avant de sortir de la voiture et s'engouffrer dans sa maison.

Une fois seule, je réfléchis pendant quelques instants avant de reprendre la route. Dire que j'étais surprise aurait été un euphémisme. Mais j'étais vraiment heureuse d'avoir appris la vérité, cela me démontrait encore une fois que j'avais bien fait d'offrir mon amitié à Grey. Il était loin d'être parfait, ayant commis d'innombrables erreurs, mais d'un autre côté, il avait fait énormément de bien. Il était vraiment quelqu'un de très versatile, que peut-être je n'arriverais jamais vraiment à comprendre pleinement.

Je mis le contact et démarrai une nouvelle fois ma Ford, pour prendre la direction vers chez moi.

C'était la deuxième fois de ma vie que je jugeais mal une personne, mais également la deuxième où j'étais vraiment contente de m'être trompée. 

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Voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu !

N'hésitez pas à voter si l'histoire vous plait ou à commenter en faisant savoir votre ressenti vis à vis du chapitre (ou de l'histoire en général). Je ne vous demande pas de commenter à chaque chapitre que vous lisez, mais en tant qu'autrice, si j'écris sur wattpad c'est bien pour avoir le ressenti de mes lecteurs et pouvoir interragir avec eux. Alors n'oubliez pas de temps en temps de dire ce que vous en pensez, ça fait toujours plaisir à savoir, n'importe quel auteur vous le confirmera 😉

N'oubliez pas également de me suivre que ce soit sur wattpad ou sur mon compte insta (@le_monde_livresque_de_tam) afin d'avoir toutes les nouvelles que je peux donner vis à vis de mes histoires 😉

On se retrouve MERCREDI PROCHAIN À 17H pour la publication du chapitre 45, qui sera un point de vue de Tyler. 

Passez une bonne fin de semaine !

Tamar 😘

PS: La playlist de Si Jamais sur You Tube a été mise à jour 😉

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