Dans mes rêves, Nout me guide à la recherche de Séléné,
Celle qui est ce qu'Hélios n'est pas, veilleuse aux chevets.
Mes doigts frôlent les chaînes de Cerbère, noble gardien des Enfers,
Là où je serai, sous l'œil repu d'Ammout, de cet air,
Si chargé en souffrance qu'Osiris est d'égal
Et dont Hadès forge ce mal.
Serai-je le siamois de Thanatos ?
Volant dans les airs a la recherche de l'Os ?
Gardé par Fenrir, l'Apocalypse vivant
Jusqu'à l'éveil d'Apopis, ce serpent.
Freyr vient alors me saluer, s'excuse,
De n'avoir pas pu présenter les Muses,
Mais c'est à mon oreiller que je dis ces paroles,
Après ce rêve fini, qu'un jour, je sais, je vole
Dans cet air que je rêve tant.