Prison de la Modernité
Simples gouttes d'or, larmes du soleil
Caressant l'écume de verdure et du miel,
Effleurant les doux pétales de lys
Et réveillant la royauté de la Vie.
Mais, le conte de fées prend fin.
Et tel un nuage noir, l'Homme y est enfin.
Les termites d'acier rongent la cime d'Eden,
Le gris et le noir, ces couleurs que la pollution amène.
Dieu n'est que blanc, mais le ciel est noir.
Dale Pluie, Lord Orage... Mère vous laisse choir,
Emprisonnée dans le goudron que nous somme
Car telle est la réponse de l'Homme.
N'a-t-on ps dit, l'espoir fait vivre ?
Profiter de chaque seconde et du bonheur d'être ivre ?
Cette ode enfin, sans réelle fin, est-elle finie ?
Comme le destin entrelacé de nos vies ?
Mais pas avant, le rideau ne se couchera pas.
Les comédiens écrivent encore leurs textes, tout bas,
Ils se chuchotent et peignent les décors,
Dans cette seconde qu'est l'éternité, on s'endort,
À jamais, invités dans le repos de la Mort.
Actes, simples poussières dans le sablier,
Les Dieux s'attendent à espérer,
Espérer que notre chère Mère revienne.
Qu'elle revive, qu'elle existe et qu'elle devienne,
La beauté dans les yeux que l'on aime.
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