Quand je hurle lors des nuits étoilés, c'est pour soulager mon être désespéré.
Monstrum, i, neutre. Le latin de monstre, mais cette langue est dite comme morte... Mon monstre aussi est-il mort ? Serait-ce de l'espoir ou simplement une illusion ?
Un jour, aurai-je le droit le droit de goûter à la sérénité, à la paix et à toutes ces choses au goût de miel et semblant blanches... Mais la récompense n'est qu'un avion,
D'où on me largue, simple signe qui suscite l'envie de disparaître, de s'effacer et de comprendre que je ne suis pas bienvenu, bienheureux ou même bienveillant.
Tant de questions pour une seule réponse : ma place n'est pas ici. Est-il possible de tenir une année dans cette prison de pierres roses, au milieu de fantômes vivants ?
L'innocence ne serait de taille, l'envie n'a pas sa place, l'inspiration est chassée : les humains sont-ils si évolués qu'on nous le dit ? Peut-on vivre dans ce monde de préjugés ?
Vivre est une règle, mais survivre est jeu, quant à être... Faut-il trouver le code pour y arriver et peut-être qu'avec chance, nous sommes réellement nés.
J'aimerai, oh j'aimerai, tant pouvoir qu'une seule seconde éprouver la normalité. Qu'est-ce réellement ? Nul le sait,
Et pourtant, je souhaite de tout mon corps, me lever un marin en ressentant le frisson de la banalité. Oh j'aimerai...
"Y'a du talent" m'a-t-on dit, et bien, à cette phrase, il semblerait que je sois devenu aveugle. Une créature telle que moi,
Malheureusement, ne saurait éprouver du plaisir simplement en regardant le soleil, au final, elle ne me veut pas, cette joie.
Mais moi, oui, je le veux, l'épouser, me marier sans me fiancer, je le veux. Sortir de ma nuit pour voir ce que ressemble le monde,
Sous la lumière pure de l'astre aimé et fondateur, blasphème de ne pas l'apprécier dit-on, ne jamais se fier à toutes les ondes...
Trompeuses mais joueuses, elles suscitent l'intérêt et non la curiosité. Fées en sirènes, leur beauté n'est que leur voix.
Je ne sais plus haïr, comme je ne sais point aimer. Outre la beauté, rien ne m'intéresse... Peut-on tellement dire que, ce qui est en moi,
Ce que l'on voit par delà mon être, est-ce véritablement un ange ? Ou bien le noir s'est-il teint en pureté ?
Je ne saurai le dire, je ne saurai le voir même... Y-a-t-il tout de même une différence ? Si elle l'est, je ne saurai la déceler.
Ma toux se fait de plus en plus puissante, je me plais à imaginer qu'elle pourrait m'achever, et enfin me sortir de ma monstruosité,
Comme on dit, si je suis ainsi c'est qu'un demon me possède. Trop de choses ont changées. En passant même par ce symbole saint de laïcité.
Les jeunes taguent les murs, les vieux taguent leurs peintures et les démons, eux, taguent les anges. Je cherche le mien, en suis-je ?
Pourquoi tant de questions ? Ne serais-je qu'un pot de peinture en phase terminale ? La naissance d'un pauvre fruit ?
Angéliquement démoniaque, à chercher sa véritable nature parmi toutes les cartes proposées,
La bleue turquoise, avec un nuage dessus et un chat violet. Ridicule ? Sûrement, toute chose doit passer par le ridicule pour être aimée.
Je cherche vainement la raison de mon espoir, mais espoir ou détermination ? Si peu de différences pour pourtant,
Des définitions contraires, moi aussi, je suis en un seul être, un paradoxe qui désespère depuis si longtemps ses parents ?
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