Naïve Sanglante

Ô douce rage, quelle belle muse es-tu pour, qu'avec tes mots, on s'amuse.

Faut-il réellement te connaître pour parler de toi ? Non, je ne pense pas, t'effleurer suffit amplement.
Je l'ai vu, ce gouffre à le pente facile. Il suffit de lever les yeux au ciel, pour que, tout notre corps chute lourdement.
Mais aisément, on grimpe cette pente, impossible de rester dans l'air lourd en souffre.
Le corps est saint, comme le mental, pourquoi il y aurait un problème ? Car les cicatrices souffrent,
Elles se torturent, leurs sombres passés les hantent alors et tombant encore une fois dans l'abîme,
Pour que disparaisse, pendant le coma de la réalité, l'issu pour l'en haut et douloureusement, on s'abîme.

Il n'y a point de sagesse à s'asseoir à cet endroit, tout comme il n'y en a pas à courir sur les parois.
Prisonnier, je le suis et prisonnier, je le resterai. Peut-être que dans n'importe quel lieu je suis libre, mais là, c'est lui le Roi.
De quel royaume ? De la vallée sombre pardi ! Régnant sur les idées noires et les mauvais cauchemars.
Le désarroi coule dans ses veines comme la peine qui dégouline sur l'humain haineux, la vérité bien trop tard.
Elle apparaît, floutée, dans un éclair bleu, illuminant les roches bordeaux aux aspects si noirs.
Les chaînes ne se voient pas, mais elles sont là, invisibles, scarifiant la peau sans qu'on puisse les voir.

Une source jaillit, de l'eau noire la suit, bientôt elle infondé le gouffre aux murs. Voilà la colère débordée de peine,
Triste sort pour les victimes des émotions, aucune seconde ne se répit. Mais un problème nouveau disparaît l'ancien, adieu haine.
Fut-il un homme, ou une femme, qui croisa sa route sans s'arrêter, que sage peut-on être ! Blanche devait être là tunique,
Pour que de simples voyageurs, d'un geste noble, deviennent divins passeurs. Quel Destin maléfique,
Pour que d'autant inégalités existent en ce bas-monde. Sommes-nous véritablement au milieu ?
Le moyen empire entre la perfection et la désolation ? Qu'est-il du royaume neutre ? Peut-on y voir avec les yeux ?

Pour une réponse donnée, une question née. Mais dans la curiosité du défaut, se cachent aux malheurs,
Une simple fleur qui éclot naïvement, poussant dans une terre déjà souillé pour l'âge de son heure.
On m'a dit un jour, que le rêve n'est qu'une réalité qui n'a pas existé, alors, des choses auraient pu changer ?
Comme ce gouffre aux allures chaotiques, aurait pu être une prairie de fleures naïves ? Transporté dans les journées,
Je m'égare malheureusement, il faut fermer l'oeil pour ouvrir l'autre. Si ce sentiment qui me possède,
S'il est si fort, pourquoi ne détruit-il pas autre qu'autrui ? C'est si coûteux de vivre avec eux, ces animaux qui ne se disent pas, ces bipèdes...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top