J'emmerde le monde, j'emmerde la vie.
J'emmerde mon collège car j'emmerde les gens.
J'emmerde mon vécu à cause de ce qui s'y passe tous les ans,
La monotonie et la société qui rayent nos rêveries.

On né dans le bonheur, on grandit dans son illusion,
On peut mourir face à la laide réalité, comme on peut, par efforts,
La rendre vive et joyeuse, afin de fermer les yeux, pétillants, vers la Mort.
On ne fait que grandir dans ce monde dérisoire, où l'absurde est d'attention.

Colombe chassée, nuage oublié, couronne brisée.
Dans son règne, le côté sombre de la réalité est maître.
Gagnées dans les esprits, ses conquêtes ferment les fenêtres
Où Morphée, digne monarque de nos âmes, attend les exilés.

Frappant du poing de la victoire, les rêveurs ne se rendent pas.
La magie des mots opère, laissant au croyants de la pluie,
Ces honorables personnes, de sourire à l'encontre de cette belle vie.
Je méprise ceux qui n'y comprennent rien. Après tout, j'emmerde le monde, indigne de cet au delà.