~La tristesse dans l'âme ~
J'ai toujours voulu qu'il me remarque. J'ai cherché à ce qu'il soit fière de moi. Toujours, toujours, toujours... Je me dépassait, voulant travaillé d'avantage, je n'es jamais renoncé, et pourtant... Jamais il ne m'a regardé...
Comme le manoir était grand, les pièces étaient vastes; grandes et belles. J'avais à mon service plusieurs domestiques ; dont Mademoiselle Kate, et bien entendu, mon serviteur et mon meilleur ami, Gilbert.
Pourtant, ma demeure avait beau être spacieuse, joliment décorée, je n'étais pas heureux... Non, il me manquais quelque chose, j'avais besoin de lui. Comme une âme en peine, j'avais erré les premiers temps, il ne m'avais vraiment pas fallût longtemps avant que je ne connaisse par cœur chaque pièce qui composait le domaine des Vessalius.
Notre manoir était composé de plusieurs chambres situées à l'étage, de grandes salles, comme l'immense salle à l'entrée de la demeure, mais également d'un immense jardin intérieur où, quelques années plus tard, il me renierait ! Toutes les pièces avaient été soigneusement décorées et de jolies tapisseries claires ornaient les grands murs. Dans quelques pièces, dont la salle à manger, des immenses tableaux se dressaient sur les murs. Ces tableaux représentaient le plus souvent la Chain des Vessalius, la Chain Griffon.
Cette Chain était dans notre famille depuis des siècles, elle était léguée au nouveau chef, lorsque ce dernier succédait à l'ancien. Ainsi, elle demeurée dans notre famille. Griffon, était une Chain noire, par celle-ci, la famille Vessalius devait, avec les trois autres grandes familles, veillée et protégée les quatre portes qui menaient vers l'Abysse. Notre famille était respectée, cependant, malgré ces richesses, ce respect qu'entourait ma famille, je ne me considérais en rien comme chanceux.
Lorsque j'en eus marre de erré sans fin dans une maison dans laquelle je connaissais chaque pièce, chaque mur, chaque brique... Lorsque les taquineries que j'infligeais à ce pauvre Gilbert ne me réchauffaient plus le cœur. Lorsque la compagnie de mon adorable sœur, Ada, ne m'apportais plus la douceur et la tendresse d'autrefois, j'en venus à m'enfermer dans ma chambre au grand damne de Gilbert qui s'inquiétait à mon égard. Dans cette grande pièce où je m'enfermais, je voulais être seul, m'enfermant dans mes lectures. Lectures dont je ne sortais que lorsque qu'elles étaient finies et dont je connaissais chaque page, et dont leurs histoires faisaient ma culture. Son absence continue et régulière fissurait dans mon cœur une immense plaie. Les jours, les mois et les années passèrent sans qu'il ne vienne me voir, sans même qu'il ne prenne de mes nouvelles. C'était comme-ci je n'existais pas...
Lorsqu'il m'avais renié, ce fût un couteau qui s'était enfoncer dans mon être. Lui, pour qui je n'avais cessé, durant des années de travailler, toujours plus, juste pour un sourire, un mot de sa part. Venait, en une fraction de secondes, d'abolir et de détruire tous mes espoirs...
''- Ne me touche pas!''
Ainsi fût les mots qu'il prononça, des mots que jamais, je n'oublierai...
Après ces mots, après cette phrase cinglante, je m'étais de nouveau renfermé sur moi-même. Refusant de manière catégorique les visites, qu'elles soient de Oscar, mon oncle. Ou de Gilbert, je les refusais toutes avec force, m'enfermant dans un déluge de larmes, c'était mon seul réconfort, pleurer cette existence qu'il reniait, pleurer cette vie, ma vie, qu'il abjectait, pleurer ce garçon que j'étais et qu'il détestait. Toute ma vie, tout mon début de vie, je n'avais eu comme unique objectif de le rendre fière de moi. Que enfin, il me regarde, qu'il me remarque! C'était tout ce que je voulais, tout ce que je lui demandais... Pourtant, il n'avait pas fait que me renié, non, il abjectait, haïssait tellement mon existence qu'il avait cherché à me faire disparaître dans les méandres de l'Abysse... Ce ne fût que plus tard que j'appris ce détail, un detail horrible qui m'affligea d'autant plus. Mais, au moins, me jeté dans l'Abysse m'avais permis de rencontré Alice, une jeune fille tellement éblouissante! Elle était un peu ce que j'avais chercher toute ma vie... Elle représentait mon rayon de soleil.
Ainsi, j'avais été rejeté par cette personne pour laquelle j'avais fais tant d'efforts, cette personne pour qui je voulais être important, avoir de l'intérêt... Cette personne, c'était mon père. Mon père m'avais renié, il avait renié son propre enfant, moi, Oz Vessalius! Il m'avais renié parce que j'étais le réceptacle de l'âme de Jack, un homme qui, par sa simple existence avait détruit tant de vies... J'étais aux yeux de mon père: Jack Vessalius !
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