huit.

Cher Pallas.
Est-ce que tu as déjà perdue un meilleur ami ?
Que ça te fasses tellement mal que tu pleures presque chaque jour.
Qu'au moment où tu t'es sentis le plus mal, il est partie. Depuis que tu l'avais rencontré, tu avais changé. Il t'avais changé. Tu aimais bien ce changement car tu te sentais bien. Tu te sentais toi. Il t'était indispensable à présent. Tu étais beaucoup plus méfiant des Hommes. Tu étais perdue, renfermé. Tu avais du mal à t'attacher aux autres et de leurs faire confiance à tel point que tu en devenait blessant. Après lui, tu avais une étrange faciliter à t'attacher aux personnes. Ça t'a coûté beaucoup d'ailleurs mais tu t'en fichais. Le plus important c'est que tu l'avais toujours.  Plusieurs années après, il partis petit à petit. Tu t'es voilé la face durant un an. C'était un an de doute, un an d'attente pour être près de lui et un an à garder de l'espoir. Tu as mal. Tu pleures à chaques fois que les autres parlent de lui et que tu penses à lui. Que tu te demandes en permanence si c'est ta faute. Que si tu étais resté plus souvent près de lui, si tu l'avais plus aimé, si tu avais pas rencontré ses gens. Peut-être qu'il serait encore là.

Tu te demandes comment il a fait pour avoir sue être de nouveau meilleur ami avec quelqu'un. Il a quoi de mieux toi ? Tu te demandes si il est plus gentil, plus gentil, plus beau, plus attentioné, plus lui-même. Que tu as l'impression que tu pourras jamais le remplacé. Qu'il t'a planté un pieu dans ton cœur, dans ton âme avant de partir avec un autre. Que tu as l'impression que c'était comme ton âme-soeur avec qui tu allais finir ta vie. Tu te dis que c'était comme certains couples. Parfois, ils espéraient tellement fort, ils croyaient être éternelles, ils pensaient finir à jamais leur vie ensemble mais c'est terminé un jour. Ils ont continué l'un sans l'autre mais heureux. Tu espères que ça soit ça.

Imagines qu'aujourd'hui il arrive et que tu saches pas quoi faire. Comment réagirais-tu ? Est-ce que tu pleurerais ? Tu fuirais ? Ou tu serais fort ? Sa venue te terifirais ?

C'est ma situation actuelle. La peur m'envahit, m'enivre. J'ai tellement peur qu'elle vienne. Je vais gâché les vacances de mes autres amies. Je ne peux pas. Je ne veux pas. Je ne veux plus. Mes angoisses reviennent. Elles me serrent tellement fort dans leurs bras de lave et entre leurs doigts crochus comme de veillent amies toxiques.

Vais-je tenir ?

E.

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