Après une réflexion irréfléchie, Louis décida d'ouvrir la porte de la cabine la plus proche. Celle ci déverrouillé, le mécheux s'y précipita en priant pour que ses occupants soient au dîner. Louis appuya son dos contre la porte, fermée en toute sécurité.

"Il est généralement dit qu'il est impoli de ne pas frapper". La voix d'une femme parvint à ses oreilles.

La femme en question était assise à un bureau, le regardant avec une expression curieuse. Elle portait une robe rose avec une garniture en or, dans ses mains. Ses cheveux étaient sombres et soigneusement relevés vers le haut en chignon. Elle semblait amusée par la situation.

Louis se souvint qu'il venait de faire irruption dans la cabine de cette femme à l'improviste. Il secoua la tête avant de lui sourire.

"Mes plus sincères excuses, mademoiselle. Je pensais que vous n'étiez plus votre chambre pour pouvoir changer vos draps sans vous importuner , mais il est clair que j'ai fait une erreur. J'espère que vous pardonnerez ma faute."

Elle lui pardonna en lui adressant un gracieux sourire "Juste, s'il vous plaît, frappez avant d'entrer la prochaine fois. J'allais me changer" lui disait-elle.

A la pensée d'avoir pu voir la femme nue, Louis rougit, ce qui ne passa pas inaperçu. Elle mit sa main devant sa bouche avant de ricanait doucement. "Peu importe, je viens d'arriver, les draps n'ont pas besoin d'être changé." Elle fit une pause en inclinant la tête "Cependant, la chambre de mon frère est juste à côté. Peut-être qu'il aurait besoin de vous ?"

La jeune femme ne semblait pas préoccuper par l'uniforme de Louis, ou que Louis n'était pas venus en portant des draps. "Oui, mademoiselle, tout de suite." Il se tourna pour sortir précipitamment mais elle l'appela avant même qu'il n'ai pu ouvrir la porte.

"Vous pouvez passer par ici, si vous le souhaitez," elle montra une porte à côté du bureau. Elle devait conduire directement dans la chambre du frère. Louis laissa ses épaules s'affaisser, il avait prévu à la sortie de sa chambre,de faire une escapade rapide, mais jamais de s'occuper de la chambre de son frère. Hélas, il semblait qu'il n'avait pas le choix. Il ne pouvait qu'espérer que le frère était aussi facile à tromper que sa sœur.

"Merci, mademoiselle. Bonne nuit." Louis lui salua avant d'ouvrir la porte. Il jeta un dernier regard en arrière vers la femme, qui souriait béatement. Le petit mécheux lui sourit en retour avant de s'engouffrer dans l'autre chambre.

La chambre était ... complètement vide. La pièce était entièrement constituée de bois et de couleurs sombres. Elle devait être deux fois plus grande que la chambre du mécheux. Louis secoua la tête il devait sortir d'ici avant que l'homme revint.

Mais il pensa qu'il avait fait tout ce chemin sans se faire prendre. Alors il serait capable de sortir de n'importe quelle situation. Le petit mécheux se permit alors de faire le tour de la chambre.

La chose qui attira son attention était le lit. Il était grand et semblait intacte, empilés avec des oreillers. Le matelas seul semblait deux fois plus épais que le sien en troisième classe. Louis sautilla sur la place avant de s'approcher du lit.

Le matelas sous ses doigts était encore plus doux que ce qu'il imaginait. Il voulait absolument savoir ce qu'on ressentait quand on se couchait dans un tel lit. Faisant attention à ne pas froisser les draps, Louis s'allongea, en gémissant, tellement la sensation de douceur était exquise. Il était comme couché sur un nuage, et Louis voulut volontiers passer le restant du voyage ici, dans ce lit. Il soupira heureux, il laissa ses paupières se fermaient. Doucement, le petit mécheux s'endormit sans se soucier d'où il se trouvait.

"Ahem."

La voix était forte dans la chambre qui était calme. Louis sursauta et tomba du lit, il se releva rapidement en s'appuyant contre un mur. Il n'avait même pas entendu la porte s'ouvrir, mais bien sûr, un homme était maintenant debout à l'intérieur de la cabine, regardant Louis curieusement. Il était sans aucun doute le frère de la femme, ils portaient les même traits sur le visage; seuls leurs yeux étaient différents, il avait les yeux verts et elle marrons. De jolies boucles brunes reposaient sur ses épaules, il se pinça les lèvres en attendant une explication.

"Je, euh," Louis se balança d'un pied à l'autre. Il réfléchissait à toute vitesse, le boulé allait savoir que ce n'était pas un steward, par son comportement et par ses vêtements de troisième classe. Le mécheux prit un grande inspiration et dit la première chose qu'il lui passa par la tête "Je voulais tester la douceur du lit", il expliqua, en essayant de cacher le tremblement dans sa voix. "Nous avons eu quelques plaintes à ce sujet, vous voyez."

C'était vraiment un mensonge ridicule, Louis se frappa mentalement. Il baissa la tête, s'attendant à ce que l'homme se mette en colère. Mais au contraire, le bouclé éclata de rire.

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Comme prévu, Harry avait accompagné son oncle à la salle à manger pour un dîner d'affaire plutôt désagréable. Charles avait essayé désespérément de convaincre Harry de faire des liens, et de penser à la réputation de son père. Mais au lieu de cela, Harry passa tout le repas à parler avec Gemma. Ils avaient commenté les différents plats placés devant eux où à se moquer de quelques passagers plus ostensiblement vêtus que les autres. Leurs singeries furent accompagné par des regards désapprobateurs de leur oncle. Charlie rougissait de colère lorsque Harry fut pris d'une quinte de toux en s'étouffant avec son champagne, sous les regards hautains des autres passagers.

"Assez, tous les deux," Charles avait sifflé en jetant sa serviette sur la table. "Je ne veux pas vous accompagner dans ce voyage si vous vous comportez comme des enfants." Il fronça les sourcils en regardant le bouclé " Tu devrais te soucier de ce que les gens pensent de toi. Maintenant les passagers murmurent ton prénom sous la plaisanterie, tu te rends compte, c'est aussi le nom de ton père, penses à ta réputation "

Harry baissa les yeux en repoussant son pudding. Il avait refusé de lever les yeux de la nappe pour le reste du dîner. Gemma avait posé une main rassurante sur son poignet. Elle savait, mieux que quiconque, que Harry se souciait de l'intimidation du nom de son père, et à quel point il détestait d'existait que par son nom. Tout le monde le regardait et le jugeait sans se soucier de le connaître en tant que personne.

"Styles ?" Le bouclé leva sa tête et aperçut Daniell Marvin. Il était le plus jeune homme de la table à manger avec eux "Veux tu te joindre à moi pour une partit de carte dans la salle de fumer?"

Harry sourit chaleureusement à l'homme, Daniel Marvin, dix-huit ans et de retour d'une lune de miel avec son épouse. "Je veux bien, je vous remercie." Il se leva avant de demandait à Gemma à ses pieds. "Tu veux venir ?"

"Non, je vais lire un peu et puis aller au lit". Elle sourit avec reconnaissance.

Harry hocha la tête et partit avec Daniel. La fin de soirée se fit plus agréable. Daniel était de bonne compagnie et jouait merveilleusement bien aux cartes, lui ne se vantait pas quand il gagnait comme son oncle aurait pu le faire.

Harry accompagna Daniel dans la zone C, toute irritation persistante du dîner avait disparu, le bouclé en était heureux. Son ami s'engouffra dans sa chambre et Harry se promèna le long du couloir gaiement, en fredonnant. Il se promit à lui même de jouer du piano demain, car ça lui manquait horriblement. Il avait toujours rêvé d'en faire son métier. Mais son père avait clairement refusé, il voulait que son fils travaille dans les affaires comme lui. C'est pourquoi, il pensait que aller aux Etats Unis était une énorme opportunités. Harry souffla, le Titanic était sur le chemin de Queenstown maintenant, le dernier arrêt avant New York.

Le brun arriva rapidement à la porte de sa cabine. Il l'ouvrit et alluma la lumière. Il se retourna et sursauta légèrement. Il y a avait un homme allongé sur son lit.

"Ahem," Harry se racla la gorge doucement, en espérant annoncer sa présence sans trop effrayer l'homme.

En un instant l'homme, sursauta et sauta du lit. Il tomba lourdement avant de se relever regardant fixement Harry avec de larges yeux effrayés. Sa poitrine monta et descendit rapidement sous le tissu de son uniforme. Il semblait être un membre d'équipage, mais il est habillé différemment que Wheeler et les autres stewards qu'Harry a vu jusqu'à présent.

"Je, euh, je voulais tester la douceur du lit," l'homme dit nerveusement. "Nous avons eu quelques plaintes à ce sujet, vous voyez."

Et, bien peut-être que c'était la chose la plus ridicule que Harry est entendu. D'une part, il était probable que c'était un mensonge et d'autre part, le bouclé n'était pas surpris que des passagers se soient plaints que les lits n'étaient pas à leur hauteur, et son oncle serait en haut de la liste.

Harry explosa de rire lui réchauffant le coeur. Le steward sembla assez surpris, mais se détendit rapidement et se joignit à lui avec un petit rire hésitant.

"Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas me mettre en colère" dit Harry, une fois calmé "Je suppose que vous avez eu une longue journée, ça doit être dur de s'occuper d'une centaine de personnes en si peu de temps."

L'homme sourit avec reconnaissance, les yeux plissés dans les coins. Il lui parut familier, mais Harry n'avait pas la moindre idée d'où il pourrait le connaître. "Je vous remercie, monsieur," dit-il sincèrement.

Il avait l'air plutôt attrayant, Harry inclina sa tête sur le côté regardant un peu plus l'homme qui se tenait en face de lui. Ses cheveux de couleur caramel tombaient sur son front, ayant manifestement été lissés en arrière plutôt dans la journée. Il avait d'incroyable yeux azurs, Harry le trouva immédiatement mignon. Le mécheux était mince, ses pommettes saillantes sous la peau bronzée de son visage le rendait encore plus craquant. La veste qu'il portait sembler un peu trop grande pour lui. Le châtain était beaucoup plus petit Harry, mais il se tint fièrement.

À vrai dire, il était la personne la plus intéressante que Harry ait rencontré sur ce navire.

"Je suis Harry Styles". dit Harry, s'approchant du mécheux, il lui tendit la main.

Le mécheux hésita un instant avant se serrer la main du bouclé "Tomlinson, monsieur," dit-il.

Sentant le malaise de l'homme et satisfait d'avoir son nom, Harry inclina la tête "Je suis heureux de vous rencontrer, M. Tomlinson," dit-il sincèrement.

Tomlinson rougit, mais ne répondit pas, il baissa la tête et se précipita vers la porte. Harry ne put pas empêcher de remarquer la façon dont le pantalon du mécheux moulait à la perfection ses jolies fesses, l'esprit de Harry divagua sur des images qui pourraient probablement donner à son oncle une crise cardiaque.

L'homme était presque à la porte quand, Harry l'arrêta. "Oh, et Tomlinson," dit-il, en attendant que le steward le regarde avant de poursuivre, "vous êtes le bienvenu pour tester la douceur de mon lit chaque fois que vous le souhaitez".

Tomlinson ne répondit pas, étudiant tout le visage de Harry avec ses yeux bleus lumineux. Il se retourna et glissa dans le couloir.

Harry se déshabilla et s'enfouit enfin sous les couvertures, il inspira l'odeur chaude et reposante du mécheux. Il s'endormit en se sentant moins seul.