La cabine emprunté dans la zone G était tout comme ils l'avaient laissé, un seul lit était défait pour que l'on voyait que quelqu'un était passé . Il y avait une note sur le lit, l'encre noire griffonné sur un papier de la White Star Lin. Harry le ramassa.

" Monsieur Tomlinson et monsieur Styles," Harry lit, tenant le papier hors de portée de Louis. Le mécheux sauta sur ses pieds pour prendre la note, mais Harry la souleva encore plus ." Je vous laisse la cabine pour une nuit. Je viendrais vous voir dans la matinée, et nous allons décider de la meilleure façon de procéder. Jusqu'à-là, dormez bien et n'hésitez pas à m'appeler si je peux vous être utile pour tout autre service. Votre humble serviteur, Liam Payne. " Harry termina la lecture quand Louis saisissait enfin sa main, en la faisant glisser vers le bas pour arracher la lettre et de la lire pour lui-même.

"Quel homme remarquable", lança Louis, pliant soigneusement le papier , le rentrant dans la poche de son pantalon. "Honnêtement, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans son aide. J'aurais surement été pris" Il commença à déboutonner sa chemise, souriant à Harry à travers ses cils. "Ou j'aurais arrêté de venir te rendre visite car j'avais trop peur. C'est lui qui m'a encouragé à revenir en arrière. Niall aussi en faite"

Harry regarda Louis se déshabiller, en enlevant aussi ses vêtements. "Cela me rappelle," dit-il, prenant les mains de Louis dans les siennes le tirant près de lui jusqu'à ce que leurs poitrines nues s'affleuraient. "J'ai eu une petite conversation avec M. Horan plus tôt."

"Oh? A propos de quoi?" Les yeux de Louis s'élargissaient, un sourcil arqué quand il leva le menton pour regarder Harry.

Incapable de résister, Harry planta un baiser sur le bout du nez de Louis avant de continuer. "Nous, en fait. Il sait," dit-il, ne manquant pas de remarquer la façon dont le petit homme se raidissait dans ses bras. "Il dit qu'il est heureux pour nous."

"Il a dit ça?" Louis demanda,l'émerveillement dans sa voix. " Il ne dira rien ... que nous-"

"Il ne dira rien, amour," Harry lui assura, en frottant une main apaisante entre les sommets des épaules de Louis. "Tu as des amis merveilleux sur ce bateau."

Louis enfouit sa tête sous le menton de Harry, et le bouclé pouvait sentir le sourire Louis contre la peau de sa gorge. "Ils sont aussi tes amis maintenant," Louis murmura, rythmant sa pensée avec un doux baiser. "Etre monté à bord de ce navire est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée." Il recula en arrière juste assez pour que Harry puisse voir ses grands yeux sérieux. "Il m'a amené à toi."

Une boule dans la poitrine de Harry sembla gonfler puis éclater, libérant les émotions qu'il avait essayé de cacher toute la soirée. Des larmes ruisselaient sur ses joues. Un grand hoquet s'échappa de sa gorge. Incapable de parler, il mena Louis vers le lit, il s'allongea en tirant le mécheux près de lui. Louis se précipita à côté de Harry, le tenant fermement, chuchotant des mots doux sur sa poitrine.

"Qu'est-ce qui se passera quand on arrivera en Amérique ?" Harry osa demander, une fois que ses sanglots diminuèrent, lui permettant de parler correctement.

"Hmm?"

Il se tourna vers Louis afin qu'ils soient face à face, Harry remarqua que Louis était presque endormi.

"Qu'est-ce qui va se passer entre nous?" Harry demanda, en regardant ses genoux. "Je sais ce que je veux, mais je ne veux pas interférer dans tes plans, avec la vie que tu avais prévu avant que je vienne." Il pouvait encore entendre la voix de Niall dans sa tête: Réalises ses rêves, rends le heureux.

Louis fit la moue, en prenant une des mains de Harry dans la sienne et regarda la peau lisse et crémeuse. "Et qu'est-ce que tu veux, mon amour?" il demanda avec précaution, même si Harry pouvait sentir son pouls s'accélérer dans sa main.

Il y avait un moment de silence quand Harry pensa, il voulait décider avec soin la meilleure façon de mettre des mots sur ses désirs. Plus simplement, il voulait être avec Louis.

"Je veux que tu viennes avec moi au Massachusetts," Harry disait enfin, de façon décisive. "Voilà où nous irons. Mon oncle possède des biens là bas, je vais chercher une maison en étant proche de celle de Gemma." Il prit une profonde respiration, en se préparant à un rejet potentielle. "Tu pourrais emménager avec moi. Je suis certain que tu pourrais trouver un autre tailleur chez qui travailler, et si jamais tu en trouves pas, on trouvera un autre endroit pour vivre".

Il y avait une hésitation dans la voix de Louis quand il répondit "Je t'ai dit que je n'avais pas besoin de ton argent, je ne veux pas que tu me prennes en charge", il répéta avec méfiance.

"Et je n'ai pas l'intention de le faire. Vis ta vie, pars travailler, gagnes ton propre argent. Juste, s'il te plaît envisages de le faire avec moi à tes côtés." Harry savait très bien qu'il avait l'air désespéré mais il ne pouvait pas se résoudre à perdre Louis.

Louis serra plus fort la main de Harry, en traçant avec son index les veines juste sous sa peau. "Et si on allait dans l'autre sens" Il demanda, la voix faible. "Si je voulais que tu viennes vivre avec moi dans la pauvreté? Louer un petit appartement, économiser chaque centime et travailler dur ?" Il rencontra les yeux de Harry, l'homme paraissant si jeune dans la pénombre de la cabine. " Tu voudrais me suivre?"

Démêlant leurs mains, Harry leva le visage de Louis, les pouces effleurant la peau délicate sous ses yeux. "Je te suivrais jusqu'aux extrémités de la terre", il jura, en appuyant leur front ensemble. "Je donnerais tout pour toi, Louis. Tout ce que tu as à faire est de demander."

Louis plaqua leur bouche ensemble dans un baiser désespéré, serrant Harry contre lui comme si il pourrait disparaître à tout moment. Harry l'embrassa, léchant les lèvres de Louis, celui ci soupira de plaisir et le bouclé en profita pour rentrer sa langue. Louis était hésitant au début, rencontrant les coups de langue de Harry avec de timides caresses . Mais bientôt, il prit le contrôle du baiser, découvrant la bouche d'Harry avec sa langue et en gémissant goulûment contre ses lèvres.

Ils se séparèrent dans un soupir de bien être, ils haletèrent à travers leurs lèvres gonflées. Harry et Louis se sourirent timidement.

"Oui, je viens avec toi."

Les mots étaient si étouffés que Harry n'osa pas croire qu'ils étaient réels "Qu'est-ce que tu as dit?" il demanda.

Louis regarda en face de lui , ses cheveux cachant ses yeux, mais Harry pouvait voir le rouge lui montait aux joues. "Je dis que je viens avec toi, Harry. Je vais venir au Massachusetts."

Louis lâcha un petit cri de surprise quand Harry se jeta sur lui, enfouissant son visage dans la poitrine de Louis . Louis vient avec moi. "Je promets de te rendre plus heureux que tu ne l'as jamais été," Harry jura entre d'innombrables baisers, adorant chaque parcelle de la peau de Louis, qu'il pouvait atteindre.

"Tu me rends déjà heureux, Harry," Louis répondit, en embrassant les cheveux de Harry.

Ils s'enveloppèrent étroitement autour de l'autre, leurs lèvres et leurs doigts se trouvèrent. Ils se sentaient tellement bien, leurs corps appuyés ensemble dans la petite couchette spacieuse. Ils se mouvèrent ensemble comme la lune attirait la marée, comme les grandes vagues atteignirent les crêtes. Tourbillonnant dans des tourbillons de gémissements, Harry apprenait à Louis le plaisir amoureux. Et pour le mécheux, le ciel n'était plus qu'un lointain souvenir.

Ils atteignirent le septième ciel à bout de souffle, ils avaient l'impression de renaître dans une telle chaleur. Plus tard, une fois qu'ils avaient eux-mêmes nettoyés leur pagaille, ils s'enroulèrent autour de l'autre sous les couvertures, Harry ne pouvait pas croire à quel point il est chanceux, comment il avait tout trouvé.

"Louis", il murmura dans l'obscurité, enfouissant son nez dans le cou de Louis. "Es-tu toujours éveillé?"

"A peine", Louis répondit somnolent, glissant ses orteils froids sous la jambe de Harry et les faisant se tortiller. "Pourquoi?"

Harry planta un baiser sur les cheveux bruns ébouriffés, respirant le parfum léger de son propre savon, maintenant masqué par la sueur. "Quand nous arriverons à l'Amérique, si tu veux, nous pouvons envoyer quelque chose pour ta mère et tes sœurs." Avant que Louis pouvait protester, Harry continua : "J'ai l'argent, et je sais à combien tu t'inquiètes à leur sujet. Ce n'est pas la charité, tu peux me rembourser si tu le souhaites."

Dans l'obscurité, Harry entendit un faible reniflement, voulant dire que Louis pleurait. "Louis? Quelle est le problème?" Le bouclé demanda, caressant les cheveux de l'autre homme le serrant un peu plus fort contre lui. "Je suis désolé, je ne voulais pas te bouleverser."

" Je t'aime tellement," Louis répondit dans un doux murmure. "Oui, Mon dieu oui, on pourrait envoyer tout ça à ma famille ?"

"A la minute où nous y arriverons", promit Harry. " Elles auront les meilleurs hébergements disponibles, je te le jure."

Louis renifla contre la poitrine de Harry, enroulant ses bras autour de la taille du jeune homme. "Je ne pourrais jamais être en mesure de te rembourser. Tout l'argent au monde ne pourrait pas rembourser une telle gentillesse."

"Tu es avec moi," Harry répondit simplement, enroulant un bras sur Louis . " Et c'est tout ce qu'il m'importe."

Le brun resta éveillé longtemps après que Louis soit endormi, des larmes de joie encore présentes sur sa peau. Harry réalisa que tout cela constituait sa vie maintenant, s'endormir et se réveiller avec cet homme à côté de lui, où ils partageaient des baisers et des larmes, des espoirs et des rêves. Il avait enfin quelqu'un avec qui il pourrait vivre, rire, pleurer. Il voulait tout cela, pour le meilleur et le pire, Harry voulait Louis. Dans les bras du mécheux, il se sentait comme l'homme le plus chanceux du monde.

Tout ça pourrait être une pensée stupide, mais il avait le sentiment que ça allait durer longtemps, très longtemps.