Chapitre 14 : Retrouvailles & Inquiétude (Partie 1/2)
Pdv Léo
Avec Erik nous décidons d'aller au parc et de discuter de tout ce qu'il s'est passé pendant mon absence. Il me dit qu'il n'est rien arrivé de spécial de son côté, qu'il a continué à travailler sur ses enquêtes jusqu'à mon appel pour lui demander de l'aide.
- Surtout que tu t'es bien vengé Léo. Tu m'as appelé à trois heures du mat'. Tu l'as fait exprès je parie.
- Tout juste ! m'exclamais-je avec malice.
Il me jauge du regard, les sourcils froncés et un sourire au coin des lèvres. La verdure s'étend derrière lui et nous pouvons entendre le délicat gazouillement des oisillons en fond sonore.
- Et sinon ? Comment t'as géré le fait que Zoé soit chez l'ennemi ?
- Bah... Plutôt mal, j'en avais ma claque à un moment, mais je me suis accroché pour elle, surtout que je savais qu'elle me mentait. Et je n'arrivais pas à trouver une solution. Jusqu'à mon illumination. T'appeler. Merci de m'avoir aidé au fait.
- Y'a pas de quoi. Je me devais bien de sauver tes petites fesses et celles de ta copine, sinon comment j'aurais pu te mettre une énième déculottée monumentale à nos jeux de course de voitures ? En plus ça me permet de bouger un peu. D'ailleurs, tu saurais pas si y'a de jolies filles ici ? m'interroge-t-il avec un clin d'œil.
- Tu cherches encore à te caser... J'te plains mon vieux. Et si ! J'en ai trouvé une, qui est super d'ailleurs, mais je ne la partagerais pas.
Nous rions ensemble. Nous sommes de bonne humeur, et rien ne semble vouloir gâcher ce bon moment. C'est génial qu'il soit venu nous sauver les fesses du gang. Je pense que sinon c'aurait été la fin pour Zoé et moi et je n'en ai vraiment aucune envie.
- D'ailleurs, tu comptes rester longtemps ?
- Je sais pas. On verra si le boulot m'appelle, soupira-t-il.
- Ça te dit de rester chez moi ? On sera colocs. Faudra juste que j'en parle à mon proprio mais je ne pense pas qu'il y aura un problème, il est cool. Tiens ! Pourquoi on a pas fait ça plus tôt ?
- Je sais pas. Ah si je sais ! Je préfère les hôtels, je peux être tranquille, j'ai tout à disposition. Mais bon, ça commence à coûter cher.
- Tu m'étonnes. Allez viens on rentre, tu veux manger un burger ? proposais-je. Je connais un bon endroit.
- Carrément, mais c'est moi qui paye, ordonna-t-il d'un ton riant mais malgré tout, sans appel.
***
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