Warning : Chapitre de plus de 3500 mots !

Une fois rentrés au chalet, je devais être la première a avoir sauté sous la douche, courant comme une dératée refusant catégoriquement que quelqu'un passe avant moi, ce qui avait donné une course entre Bastian, Hayden et moi-même. J'avais éclaté de rire lorsque je leur avais claqué la porte au nez et fermé à clé cette dernière. Je m'étais assurée de faire vite, c'était surtout pour retirer la saleté de la pluie présente dans mes cheveux. Une fois propre, j'avais remis les mêmes vêtements vu qu'ils étaient propres et que j'avais encore du temps devant moi pour me préparer. A la sortie de ma douche, c'était Bastian qui s'était précipité dans la salle de bain, oubliant toute forme de galanterie.

J'étais descendue dans le grand salon avant d'apercevoir Célia sur les genoux de Thomas... J'avais écarquillé les yeux, surprise sur le coup puis je sentais la colère me gagnait, que faisait-elle donc ? Elle était la première à vouloir m'éloigner du blond en me faisant comprendre qu'il était néfaste pour moi mais elle était la première à lui sauter dessus ! La bonne blague avais-je envie de dire. C'est en leur lançant un regard noir que je m'étais assise entre Dylan et Hayden, prenant mon portable entre les mains, naviguant sur les réseaux sociaux bien que j'essayais avec tant bien que mal à les ignorer. L'entendre glousser aux dire de Thomas me donnait la nausée, j'avais pitié, pitié de ce qu'ils faisaient, quel était leur putain de but ?

Voyant mon énervement, Dylan avait passé un bras derrière mon épaule me caressant la pointe des cheveux avant d'embrasser mon front, il essayait de m'apaiser au fils des minutes, je me sentais mieux, protégée comme si ce qu'ils faisaient ne pouvait point m'atteindre. Plus les minutes passaient plus l'envie d'aller les envoyer se faire foutre sans pour autant être touchée, je m'étais détachée du grand brun avant de monter les escaliers quatre à quatre et de me rendre dans la chambre. J'avais sorti un short blanc en dentelle, un débardeur ample beige tirant légèrement vers le taupe avec un gilet de la même couleur. Une fois changée, j'avais utilisé mon sèche-cheveux puis mon lisseur, laissant mes cheveux platine limite blanc tomber en cascade sur mes épaules et ma poitrine. Je m'étais rapidement maquillée, mettant mon visage en valeur, il était bientôt dix-neuf heures. Je décidais d'envoyer un message à ma meilleure amie, il était difficile pour nous de communiquer très régulièrement depuis que j'étais arrivée sur le sol américain, elle n'avait pas de forfait qui lui permettait de répondre à mes messages et il était d'autant plus compliqué de nous appeler sur Skype suite au décalage horaire et à nos différentes activités.

A Jade ♡ : Coucou toi ! Si tu es libre, on se fait un Skype ? :)

Sa réponse fut quasi immédiate.

De Jade ♡ : OUIIIIII !!! APPEL MA DINDE ♡

Je riais doucement avant de prendre mon ordinateur portable, le posant sur mes cuisses avant de l'allumer et me connecter sur Skype avant de tout de suite lancer un appel, le temps qu'elle décroche je m'étais allongée à plat ventre sur le lit, l'ordinateur devant moi puis elle avait finit par répondre.

« - BIJOUR ! avait-elle crié, me détruisant les tympans.

- Hey, parles moins faire, dis-je avant de rire, sinon ça va toi ?

- Ça va bien ! Et toi ? »

L'asiatique aux longs cheveux noirs me souriaient de toutes ses dents, adorable.

« - Ça va, ça va ! dis-je avant de lui sourire, par contre j'ai pleins de choses à te dire.

- Quoi ? Tu sors avec ton crush avec qui tu tournes ? me demanda-t-elle en se redressant soudainement, intéressée.

- Euh non mais... J'ai besoin de connaître ton avis sur quelques choses... »

Je m'étais empressée de lui raconter tout ce qui c'était passée depuis mon arrivée, dans les moindre détails car j'avais confiance en elle et je savais qu'elle ne me jugerait pas, cela faisait sept ans que nous étions meilleures amies, ce n'était pas pour rien ! Elle avait hoché la tête et me souriait, elle me réconfortait cependant lorsque je lui demandais son avis sur la situation, elle avait avoué qu'elle était dans le même cas que Célia et Hayden. J'avais ensuite appris qu'elle avait rencontré quelqu'un à la fac de pharmacie qu'il lui plaisait énormément et avec qui elle avait était au cinéma la veille. On avait bavardé un petit moment avant que la porte de la chambre s'ouvre sur Thomas, torse nue, les cheveux ruisselant, il sortait de la douche, une serviette en main il essuyait ses cheveux blonds dorés.

« - Quelqu'un est entré ? me questionna Jade.

- Oui, mais c'est pas important... dis-je en détachant mes cheveux du jeune homme.

- C'est TBS ? »

J'avais acquiescé puis repris la discussion là où on l'avait arrêté, je ne préférais pas que Thomas sache que l'on parle de lui. Finalement, au bout d'une heure de discussion elle avait dû s'en aller mais m'avait promis qu'on se rappellerait prochainement.

« - Qui était-ce ? m'interrogea Thomas en mettant une chemise en jean qu'il boutonnait.

- Ma meilleure amie, pourquoi ?

- Comme ça. »

La chemise à moitié boutonnée, il s'asseyait au bord du lit, je levais lentement les yeux vers lui avant de m'arrêter furtivement à ses lèvres puis à ses yeux. Je ne sais pas ce qu'il m'avait pris mais je m'étais redressée, me mettant sur les genoux avant de lui fermer au fur à et mesure, mes phalanges entrant parfois en contact avec sa peau, me filant des frissons.

« - Je me rends compte que je te connais pas tant que ça, avoua-t-il en passant une main sur ma joue, comment s'appelle ta meilleure amie ?

- Jade Zhang, moi non plus je ne connais pas le nom de ton meilleur ami...

- Je n'en ai pas à vrai dire, il se mordit la lèvre inférieure. »

Il était tellement craquant à faire, autant il pouvait avoir un visage de bambin mais également avoir air sexy comme maintenant. Je rendais compte alors que c'était quelque peu triste qu'il n'ait pas de meilleur ami, presque tout le monde en avait un ou plusieurs.

« - J'ai juste des amis mais ça me suffit tu sais. »

Il avait embrassé ma joue avant de plonger son regard dans le mien, me faisant presque rougir instantanément.

« - Parles moi de toi... soufflai-je en glissant une main dans la sienne, entremêlant nos doigts.

- Que veux-tu savoir ?

- Ce que tout le monde ne sait pas sur toi, ce que tu ne dévoiles pas à tout le monde.

- Pour cela, il sourit, il faut le mériter. Peut-être que dans la soirée je m'ouvrirai beaucoup plus à toi. »

Il avait ensuite embrassé au coin des lèvres, sur le point de quitter la chambre, il m'avait lancé un petit « On part dans un quart d'heure. », j'avais hoché la tête avant de me regarder une dernière fois dans le miroir puis j'avais rangé mon ordinateur portable. C'est à ce moment que mon portable avait vibré, je m'étais précipitée dessus pour voir ce que c'était, un message.

Un message d'un numéro inconnu.

De Inconnu : Il sera trop tard lorsque tu t'en rendras compte.

Me rendre compte de quoi ? Sûrement quelqu'un qui s'était encore trompé. Je ne préférais pas donner trop d'importance à ce genre de message. Je rangeais mon portable dans mon sac et je m'apprêtais à quitter la pièce lorsque Célia entrait avec Hayden sans prévenir. Tiens, la rousse... J'étais toujours contrariée qu'elle ait flirté avec Thomas, elle savait que j'en tombais doucement amoureuse !

A mes propres pensées, je fronçais les sourcils, comment ça je tombais amoureuse ? Non... Enfin, je devais l'admettre qu'il ne me laissait pas insensible à son charme mais à ce point..?

« - Écoutes, tu fais certainement la tête, commença Célia.

- Ne me parles pas, la coupai-je froidement.

- Oh, calmes toi ! »

Hayden avait fermé la porte derrière elles afin que les autres n'entendent pas, du moins je l'imaginais ainsi.

« - Tout à l'heure ce n'était rien qu'un pur test !

- Quoi ?

- Tu as bien compris, je voulais tester Thomas et toi-même. Tu as pété un câble et il s'en est régalé, je peux te l'assurer !

- Comment pourrais-tu en être certaine ?

- Ne me demandes pas comment mais je le sais, ça se voyait, c'est tout. Vous tombez tout les deux amoureux l'un de l'autre.

- Attends... Thomas, amoureux de moi ? Et puis ça se voit tant que ça que je..? Moi-même je ne suis pas sûr de ce que je ressens !

- Fais nous confiance, maintenant vas à ton rendez-vous amoureux et éclatez-vous. Ce n'est qu'un avertissement mais essaies de ne pas t'attacher plus que ça à lui, sinon tu finiras par te faire mal. »

J'avais hoché la tête suite à son conseil puis j'avais enfilé de simples converses basses blanches et prit mon sac avant d'embrasser leurs joues puis de quitter la chambre. Je ne trouvais pas le blond en bas alors j'en avais déduis qu'il m'attendait dans une voiture, en effet il était déjà au volant d'une Porsche juste devant le chalet. Je lui avais souris avant de monter côté passager. Le voir dans une si belle voiture, l'air si sérieux lui allait terriblement bien, il était si attrayant !

« - Tu n'as rien oublié ?

- Nope, affirmai-je. »

Il avait démarré puis j'avais allumé la radio en fond, il avait prévu d'aller à un restaurant dans le village. Il avait préféré prendre la voiture au cas où il y aurait des inverses et puis même si c'était un village, aux Etats-Unis tout était beaucoup plus grand que la France, un village pour eux possédait la superficie d'une petite ville en France. En peu de temps nous étions arrivés devant le restaurant, le blond s'était garé avant de sortir puis ouvrir ma portière.

« - Si Mademoiselle veut bien me suivre, avait-il proposé poliment avec un sourire en coin.

- Je vous remercie, jeune homme. »

J'avais pris la main qu'il m'avait tendu et j'étais sortie à mon tour, il avait fermé la portière derrière moi et avait verrouillé la voiture avant que l'on entre dans le restaurant, il y avait peu de personnes puisque nous étions en pleine semaine. Une fois installés à une table, des cartes nous avait été amenées puis nous avions commandés de quoi boire en attendant. En observant autour de moi, je remarquais un drapeau italien, un restaurant italien... Cette pensée me fit monter les larmes aux yeux, cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans un restaurant ritale...

« - Candella ? Tu ne te sens pas bien ? »

Je secouais négativement la tête avant de cligner des yeux et essuyer la larme qui avait commencé à couler sous mes yeux.

« - Désolée, je ne voulais pas pleurer... C'est juste que les restaurants italiens, c'était ce que préféré ma mère...

- Elle est..?

- Oui, elle est décédée quand j'avais huit ans... dis-je en reniflant, retenant mes larmes.

- Je suis désolée, si j'avais su je n'aurais pas emmené ici, on peut même partir si tu le souhaites, débita-t-il, l'air inquiet et navré.

- Ne le sois pas, tu n'étais pas le cancer des poumons qu'il l'a rongeait. Rester ici ne me déranges pas, il fallait bien que ça arrive un jour ou l'autre, le rassurai-je avec un faible sourire. »

Il avait approuvé, glissant sa main chaude dans la mienne frêle et petite, je le regardais quelques instants avant de la serrer et que le serveur nous donne nos boissons.

*

« - Mais tu étais un vrai cancre ! m'exclamai-je avant de lâcher un petit sourire.

- Et oui mais peu de personnes le savent, dit-il en me faisant un clin d'oeil.

- Mais tu avais une bouille de bébé inoffensif !

- Pourtant cela ne m'a pas empêché de faire virer quatre de mes gouvernantes quand j'étais enfant ! »

Attablés, Thomas et moi échangions des anecdotes et passages de nos vies respectives sans pour autant nous forcer, c'était naturel. Tantôt on riait, tantôt on était touché par les aveux de l'autres, cela faisait du bien de connaître Thomas ainsi, il n'était pas là pour me faire chier ni même me taquiner, c'était reposant et agréable.

« - Mais pourquoi ? demandai-je.

- Je préférais que ce soit mes parents qui me gardent, je voulais passer plus de temps avec eux qu'avec des inconnues qui débarquaient du jour au lendemain et me donnaient des ordres.

- Petit rebelle ! fis-je remarquer en riant de plus belle.

- Avoues, tu aimes ça !

- Non, je ne suis pas spécialement attiré les briseurs de règles.

- Les femmes aiment les mauvais garçons car c'est dans leurs natures et personne ne peux renier ses goûts et ses origines. Elles nieront toutes leurs vies jusqu'au jour où elles finissent par tomber irréversiblement dans les bras d'un de ses garçons, dit-il naturellement et d'un sérieux implacable, ne me lâchant pas du regard.

- Elles se font avoir une fois mais pas deux, rétorquai-je en soutenant son regard.

- Ça dépend de leurs intelligences et capacités à résister.

- Je serais toi, je ferai attention à ce que je dis, je suis une fille. J'ai un très bon jeu de jambes et toi des noisettes entre les jambes, elles pourraient très bien me servir de cibles si tu vois ce que je veux dire, le menaçai-je

- Oups, ma langue a fourché ! »

Je gloussais doucement avant que quelques souvenirs de fasse une réapparition dans ma mémoire.

« - Ça m'a rappel une fois que j'étais à l'école primaire, je devais avoir sept ou huit ans, grand maximum neuf ans. Il y avait une fille dans ma classe qui me faisait toujours des problèmes, elle faisait tout pour retourner les autres gamins contre moi. Mon père me disait toujours de lui régler son compte mais je ne savais jamais si cela devait être diplomatique ou à l'aide de mes poings... Un jour elle m'avait tellement énervé qu'à la sortie, on partait dans la même direction, je l'ai chopé par les cheveux, elle criait ce qui me faisait sourire, oui je suis sadique, admis-je. Je l'ai traîné puis au dernier moment je l'ai retourné et je lui ai mis une claque. Elle est partis en pleure retrouver sa mère qui avait vu la scène.

- Tu es plus agressive que je ne le pensais, il ricana, sa mère n'a rien dit ?

- Pas grand-chose, elle m'a dit qu'elle l'avait mérité car elle avait eu des échos comme quoi sa fille était une petite peste avec d'autres enfants, je haussais les épaules. »

*

Après un repas copieux et délicieux, nous étions sortis puis remarquant que le ciel était dégagé signe qu'il n'allait pas pleuvoir avant un petit moment, Thomas avait voulu me réserver une surprise. Il avait pendant mes yeux avec une de ses cravates qu'il avait pensé à prendre puis il m'avait fait monter dans le véhicule. Il avait conduit pendant un petit moment poursuivant notre discussion, j'en apprenais toujours un peu plus sur lui mais cela me semblait seulement superficielle et non profond bien qu'il m'avait assuré l'avoir révélé des choses dont très peu de personnes savaient à propos de lui. Il avait roulé pendant un quart d'heures avant de finalement s'arrêter à un endroit. Malgré que je ne voyais pas où j'étais, ce qui l'entourait et ce qu'il me réservait, j'avais confiance en lui. En marchant, je pouvais sentir que je marchais dans de l'herbe mais il n'y avait pas un bruit ce qui m'empêchait de pouvoir déterminer où je me trouvais. Les mains du blond avait lâché mes fines épaules pour que je le sente se rapprocher de moi, juste devant moi puis son corps s'était pressé au mien avant qu'il ne dépose un baiser sur le haut de ma lèvre supérieure. Je fus quelque peu étonnée mais je l'avais laissé retirer avec subtilité la cravate qui faisait office de bandeau nuisant à ma vision. J'avais ensuite ouvert les yeux puis cligné plusieurs fois des yeux avant de voir un Thomas souriant face à moi.

« - Un bain de minuit, ça te tente Bambi ?

- Mmmh oui.... »

J'avais hésité le de temps de quelques secondes, j'avais tourné les yeux avant de remarquer que devant nous se tenait un assez grand lac, je me demandais comment il avait pu le découvrir mais peu importe... Je lui avais demandé de se tourner le temps que je me déshabille et que j'entre dans l'eau, il avait protesté mais j'avais été plus forte que lui, c'est en lâchant un soupir qu'il avait fini par accepter. Je m'étais dépêchée, déposant mes vêtements sur un rocher avant de courir jusqu'à l'eau, j'avais étouffe un cri suite au choc thermique, mon corps était à trente-sept degrés alors que l'eau ne devait pas dépasser les huit degrés, c'était affreux. Mes os souffraient, je nageais quelques instants avant de lui crier de me rejoindre. Je l'avais observé ôter ses affaires, la première chose qui était tombée était sa veste suivie de sa chemise puis rapidement ce fut autour de son pantalon et enfin de son boxer. Bien qu'il était de dos, je n'avais pas su retenir mes rougissements, mes yeux avaient glissé jusqu'à ses fesses puis il s'était retourné et à la lueur de la lune j'avais pu voir sa... Chose. J'avais immédiatement détourné les yeux jusqu'à ce qu'il entendre dans l'eau, se plaignant un peu de la température. Quand il fut à mon niveau, il s'était approché de moi, approchant son visage du mien mais je n'avais pas envie de me laisser faire, j'avais envie de jouer. Me jouer un peu de lui le temps de quelques minutes. Alors que nos lèvres se frôlaient, je m'étais brusquement reculée de lui et l'avais éclaboussé provoquant un grognement de sa part. J'avais éclate de rire puis il m'avait à son tour aspergé donnant lieu à une bataille d'eau.

Riant aux éclats, je me défendais du mieux que je pouvais face à lui puis sans que je ne m'attende, il m'avait attrapé par la taille d'un seul bras et de sa main de libre, il bloquait mes deux mains, il avait lentement approche son visage du miens, un sourire narquois pendu aux lèvres.

« - Alors, tu fais quoi maintenant ? »

J'allais remonter mon genou contre son entre-jambe mais il avait été plus rapide que moi, bloquant également mes jambes.

« - Lâches-moi, couinai-je faussement, tu me fais mal...

- Non, tu mens. Je ne serre pas assez fort pour tu ressentes de la douleur. »

Grillée. Alors j'arrêtais de jouer la comédie et tentais de lui faire les yeux doux pour qu'il me détache, il avait plongé ses iris chocolat dans les miennes, il ne me lâchait pas du regard et avait peu à peu resserré son emprise sur moi. Bien que la douleur ne se manifestait pas, je sentais mes poignet chauffer légèrement et prendre une couleur rouge, je marquais tellement vite !

« - Thomas, mes poignets !

- Bah quoi ? riposta-t-il sans pour autant me lâcher du regard.

- Regardes-le, je marque facilement ! »

Il avait rapidement posé ses mains sur mes poignets devenues écarlate, à la vue de celle-ci il me lâchait automatiquement, il s'était mordu la lèvre inférieure avant de prendre mes poignets entre ses mains et les embrasser avec la plus grande douceur et délicatesse qui pouvait habiter en lui.

« - Pardonnes-moi, avait-il murmuré. »

J'avais hoché la tête, le laissant continuer, appréciant plus que je ne l'aurais pensé. Il avait ensuite lève les yeux vers moi, il avait pressé son corps contre le mien puis j'avais passé mes mains derrière sa nuque, me rendant soudainement compte que ma poitrine était collée à son torse et que sa chose était contre le bas de mon ventre. J'avais à nouveau rougit, bien plus violemment cette fois-ci pourtant je n'étais pas si gênée que ça... Sans que je ne m'étonne, il avait posé ses lèvres sur les miennes pour un tendre baiser.

J'avais répondu à son baiser, caressant sa nuque alors que nos langues dansaient ensemble, je pouvais le sentir caresser mon dos du bout des doigts m'envoyant comme une décharge électrique, mon cœur, il s'emballait encore une fois, j'étais nerveuse voire anxieuse.

J'étais définitivement sensible à son toucher.

J'avais finis par mettre fin au baiser, il m'avait regardé dans les yeux, laissant nos fronts collés l'un contre l'autre tout comme nos deux corps si proches qu'ils pourraient presque de faire plus qu'un, maintenant. La tension entre nos deux corps était palpable, je savais que tout pouvait rapidement dérapé comme la dernière fois mais l'image d'Isabella me revint en tête comme une gifle monumentale. Je ne devais pas faire ça, je ne devais pas aller plus loin avec lui, c'était malsain.

Cela devenait un jeu. Un jeu malsain...

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Nouveau chapitre !

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! :)

En tout cas, j'espère que vous l'aurez apprécié.

N'hésitez pas à voter et commenter, ça fait toujours plaisir.

Bisous,

Caroline.