➪ 𝐋𝐞𝐭 𝐡𝐢𝐦 𝐠𝐨.

Alan Walker - Faded

You were the shadow to my light
Did you feel us
Another start
You fade away
Afraid our aim is out of sight
Wanna see us
Alive
Where are you now

Éros Strangers.

《 Le laisser-aller.》

Une douce musique jouée au violon s'élevait dans l'air. Éros n'arrivait pas a détourner les yeux du bois luisant dans lequel reposait son ami.

Cela faisait aujourd'hui trois jours qu'il avait appris la nouvelle. Et il n'arrivait toujours pas à l'assimiler. Pourtant, assis au-devant de l'église, au côtés proches du défunt, il commençais à comprendre les choses. Il comprenait que c'était finit. Qu'il ne verrais plus jamais son meilleur ami arrivé en pleine nuit avec toutes sortes de bonbons parce qu'il n'arrivait pas à dormir. Les minutes passait lentement, chacun prenait le temps de dire un dernier au revoir silencieux, avant qu'il ne sois enterré à jamais. Les parents d'Éther furent les premiers à lui rendre hommage. Mais Éros n'entendait rien. Son regard était toujours figé sur le cercueil, comme s'il attendait encore que ce dernier ne s'ouvre sur son ami qui riais en criant " Surprise !". Mais rien.

La famille du défunt parlait de lui avec beaucoup de tristesse, mais surtout avec amour. Dans leurs mots, toute la salle pouvait ressentir ô combien il était aimé de tous.

Puis ce fût le tour d'Édes. Il tourna lentement les yeux vers ce dernier, qui se tenait face à l'assemblée, le dos droits et la tête haute. Mais ses mains qui tremblaient et les larmes au coins de ses yeux le trahissait.

- La réalité c'est que l'on pense toujours avoir le temps. Et je pensais l'avoir. Mais si je suis aujourd'hui devant vous c'est qu'il nous a tous filés entre les mains. Il a beaucoup de choses que j'aurais aimé lui dire. Et beaucoup d'autres que j'aurais aimé ne pas lui dire. Mais ne croyais avoir le temps. Nous avions 14 ans. La mort n'était pas pour nous. Elle n'arrivait qu'au autres. Et il ne faut pas oublier que pour autrui, nous sommes ces autres. Cela fait 5 ans que nous savons qu'elle viendrait le chercher. Nous ne savions simplement pas quand. J'aimerais dire que l'on aurait dû être prêt. Mais la réalité c'est que l'ont ne peut jamais savoir ce que l'on ressentira, le jour J. Que l'on est 1 jour ou 10 ans. Annonca-t-il, laissant son regard parcourir la salle jusqu'à rencontre le mien qu'il ne lâcha pas, même lorsqu'il continua sa tirade.

- Parmi toutes ces choses que j'aimerais lui dire, il y a beacoup de " je te déteste ". Parce qu'une parti de moi le déteste d'être parti si tôt. De nous avoir tous abandonné. Mais je crois que ce qui me vient en-tête à ce moment même, ce que j'ai envie de lui dire serais de reposez en paix. Parce qu'il l'a bien mérité. Il s'est battu de toutes ses forces pendant 5 ans. Il a chevauché la mort, et il est tombé. Malgré la courte durée de sa vie, je sais qu'il l'a vécu pleinement, dans la joie, les rires, qu'il était heureux. Peut-être est-ce le plus important ? Peut-être que, comme il aimait tant le dire " Il vaux mieux ne vivre que quelques secondes dans le bonheur que des années dans le malheur ". Et c'est ce qu'il a fait. Il a eu 14 ans de bonheur à nos côtés.

Il prit un grande respiration, et une larme qu'il s'empressa d'essuyer s'échappa de son œil gauche.

- Je pense maintenant que même si Éther ne fait plus parti des vivants, il vivra toujours à travers ceux qui l'ont réellement aimé. Et je pense aussi que les barrières entre la vies et la morts sont si infimes que les sentiment ne meurt jamais lorsqu'ils sont vrais, et les nôtres persistent. Parce qu'il a été pour moi un frère, un ami, un confident. Mais qu'il est temps de la laisser partir. Alors aujourd'hui, je te laisse partir, Éther. Sois heureux parmi les dieux.

Il ne détourna les yeux qu'au moment où il explosa en sanglots, quittant précipitamment l'estrade pour venir se réfugier dans les bras de ses amis, assis quelques mètres plus loin. Éros ne les avaient même pas remarqué. Il senti un vague de colère le traversé. Comment osait-ils les amener, eux, des inconnus ? Parce que c'était ce qu'ils étaient pour Éther. Des inconnus. Il aurait voulu les virer de la salle un à un, à coup de cross s'il le fallait. Mais c etait à lui de faire ses adieux. Et ce n'était pas une bandes de chieurs qui allaient gâcher les dernièrs mots qu'il pourrait dire à son ami avant que ce dernier ne sois enterré dans le sol, et ne se fasse rongé par les insectes. Rien que cette image lui donnait un haut le cœur.

Avec lenteur, Éros se dirigea vers l'estrade, ses pas aériens résonnait dans la pièce. Il gardait la tête basse, jusqu'à se tenir là, devant la salle en deuil, un micro comme ceux que l'ont trouvé lors des discours municipaux juste en face de lui. Et ses mots semblait être bloqués dans sa gorge durant quelques secondes, alors qu'une boule d'angoisse se formait dans celle-ci. Puis d'un coup, les mots affluèrent de sa bouche.

- Je me souvient de la fois où, insouciant, nous nous étions mit à penser à la mort. A nous demender si elle faisait mal. Je n'avais pas su quoi répondre lorsqu'il m'avait demandé " Que connait tu de la mort ?". Je n'y connais pas grand-chose. J'y connais à la fois tout, et rien. Parce que la mort est à fois un tout et une rien. Elle est une tout de douleur, de haine et de peine. Mais elle un rien. Parce que tout ce qui reste, après son départ, ce n'est rien.

Il prit une longue inspiration, et laissa ses pupilles parcourir la salle jusqu'à retrouver ces jumelles qui les avait quitté quelques minutes auparavant.

- Tout ce qu'il nous reste après son passage, c'est un tout hanté de souvenirs et un rien hanté d'espoir impossible. Tout ce qu'il nous reste c'est un vide, un froid qui s'impose en nous, et qui malgré toute la chaleur que l'ont pourrait trouver, ne partira jamais. Il s'immisce en nous comme une maladie, nous broie de l'intérieur, il nous foudroie le cœur, brise nos âmes démunies en jetant son dévolue sur les quelques souvenirs qui nous reste de lui. Tout ce qu'il nous reste c'est cette froideur, ce vide, ayant éteint le feu qui nous animais autrefois, et ne laissant qu'en nous une marque indélébile d'un manque cruel. Dit-il alors qu'il devait lutter de toutes ses forces pour ne pas fondre en larmes, là, maintenant. Je me souvient de ses derniers mots. Je me souvient de son regard alors qu'il murmurait, J'aimerais ne jamais grandir, et il l'as fait. Comme à chaque fois, Éther est parvenu à ses fins.

- Je crois que le manque ne disparaît jamais réellement. Qu'il est cache derrière un mot, un prémon ou même une phrase. Et qu'il ne sera jamais loin pour nous rappeler que nous avons tous ici aimer Éther. Mais je crois aussi qu'un jour, il ne sera plus aussi intense. Je ne sais si j'ai hâte qu'il me quitte, ou si je préférais qu'il ne me laisse jamais. Parceque peut-être que le manque est seulement pour nous rappeler la personne que nous avons aimé. Et je ne veux jamais oublier mon meilleur ami. Parce qu'il a fair parti de ma vie, et qu'il y aura toujours une place pour lui, dans mon cœur. Parce que je crois aussi que la mort ne peut arrêter les sentiments lorsqu'ils sont vrais, et les nôtres persistent.

Ses larmes se mirent à couler, et un sanglots incontrôlés lui échappa alors qu'il rejoignait rapidement ses parents, se glissant dans l'étreinte rassurant de sa mère tandis que son père caressait doucement son dos.

La salle resta silencieuse longtemps. Personne ne parlait. Ils se laissaient tous bercer par la mélodie des violons et des sanglots étouffés. Puis peu à peu, les gens quittait la pièce, et bientôt, il ne furent plus que deux, assis, les yeux rivéssur le cercueil fermé qui contenait le corps sans vie de Éther. Mais Éros, lui n'avait pas remarqué la présence de son ancien ami. Jusqu'a ce que ce dernier ne s'assoit à ses côtés, prenant la paroles d'un voix calme, et basse, comme par peur de briser le moment de paix.

- Je sais que tu dois certainement me détester. Parce que je suis parti. Que je vous ai tout les deux laissés. Surtout toi, en faite. Que je t'ai laissé seul alors que tu venait toi aussi de perdre ton meilleur ami. Mais crois moi que j'aurais voulu que les choses se passent autrement. J'aurai aimé ne pas partir. Mais qui m'aurait écouté ? Qui l'aurait fait alors qu'à cause de nos conneries, nous avions tous finit à l'hôpital ? Que Éther était dans le coma, et que tu était entre la vie et la mort dans une sale d'opération ? Personne. Surtout pas mes parents. J'etait encore sous le choc quand mes parents m'ont annoncé notre départ. Il faut aussi que tu le comprenne, Éros. J'était au milieu de tout ça, perdu entre tout les événements qui se déroulaient bien trop vite et je n'était même pas sur que l'un de vous s'en sorte en vie. Alors, oui j'aurai peut-être du imposer mon avis, forcé mes parents à rester ici. Mais je n'en avait pas la force, je crois. Je comprend que tu le haïsse. Mais je tenait simplement à te dire ça. Pour que tu puisse comprendre. Et peut-être ainsi pourra tu me pardonner.

Sa voix n'avait été que murmure. Pourtant, à la façon dont Éros mordillait sa lèvre inférieure, Edès savait qu'il l'avait très bien entendu. Il semblait se battre contre lui-même. Sans chercher à avoir quelconque réponse, Edès se releva, ne quittant pas des yeux le faux blond, et lui glissa un bout de papier dans les mains.

- C'est mon numéro. Si tu veux comprendre, ou si tu pense qu'il y a ne serait-ce qu'une infime chance pour que nous puisons avoir une deuxième chance, rendez-vous au Coldplay, demain, à 18 heure.

Puis, il quitta la pièce. Sans un regard de plus, dans le silence le plus totale.

Éros soupira longuement. Il laissa sa tête tomber en arrière, ses pupilles rougies par les larmes qu'il avait versé parcourais le plafond où régnait en maître une peinture du petit Jésus.

La balle était dans son camp, à présent.

Il finit par se redressé, prit ses affaires qui était posée à ses pieds, et se dirigea vers la sortie. Là où les photographes devaient certainement attendre des photos exclusives de l'enterrement. Photos qu'ils n'obtiendront jamais, au vu des gardes du corps éparpillés et a la barrière de policier qui empêchait l'accès à l'église. Après tout, même si Éther était supposé être l'héritier de l'entreprise StewardsPhone, les paparazzis n'avaient pas leurs places à cette enterrement qui était quelques chose d'intime.

Il poussa la porte d'un geste lent, se tourna une dernière fois vers la salle désormais vide, où le cercueil reposait. Les agents allaient bientôt l'emmener.

Éros prit une longe inspiration tremblante, et murmura :

- Tu peut partir, Éther.

Et il quitta les lieux. Il esquiva les journalistes, les photographes et une fois seul dans l'obscurité de sa chambre, il explosa une nouvelle fois en sanglots.

Ça y est.

Ils l'avaient laissé partir.

✞︎✞︎✞︎

Hellooo !

Alors, ce chapitre ?

Qu'en avez vous pensez ?

Perso j'etait fière a l'écriture parce que je le trouve assez bien, mais à la relecture :/

Aba j'ai pleuré quoi mdrr !

Et parce que j'ai oublier larryyyNiallerr *te tend des mouchoirs*

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