____ Qui vous a engagé pour kidnapper la demoiselle ? Quel était votre plan, la violer et la tuer ? Ou Exiger une rançon ? Combien êtes-vous dans votre gang ?

Romario écoutait attentivement les deux policiers l'interroger les yeux écarquillés. On aurait dit qu'il était dans une série policière et qu'il était connu comme un criminel dangereux. Soudain une folle envie de rire lui prit toutefois il ne s'exécuta pas pour ne pas aggraver son cas alors que celle qui l'avait accusé à tort était déjà parti. Combien de fois Les avait-il expliqué qu'il était le garde du corps de Mélia ! Il ne voulu rien entendre, a part l'accusation d'une jeune femme présumée kidnapper. Prise de fatigue, il ferma les yeux. Le mieux était de méditer pour s'éclaircir les idées. Une petite tape sur la joue le fit sursauter, signe que ces interlocuteurs n'étaient pas fans de méditation.

___ Pourquoi me tapez-vous ? J'ai des droits ! Rechigna t-il en feignant la colère.

___ Tu as surtout le droit de nous dire les noms des autres membres de ton gang, vociféra l'un d'eux.

___ Appelez monsieur Marshall, je vouai en prie, il confirmera ma version des faits.

___ C'est l'un des membres ?

___ C'est mon patron

Les deux policiers se regardèrent puis éclatèrent de rire avant de se retourner vers lui.

___ Il finit tous par parler comme tu le fait maintenant mon vieux, car la prise ce nest pas des vacances agréables sous le soleil, ricana l'un deux.

Puis il murmura quelques mots à son collègue puis sortit de la pièce, laissant la porte à moitié ouverte.

___ Maintenant à nous deux ! Je suppose que vous n'êtes pas seulement deux dans votre gang. Donnez-moi le nom des Autre je vous promets de mentionné votre coopération à l'enquête lors du procès....

___ Et moi je vous promets que vous n'aurez plus de boulot dans 2 secondes si vous ne relâchez pas le garde du corps de ma fille ! Gronda une voix sévère que Romario reconnu immédiatement.

___ Monsieur Marshal ! S'étonna le policier avant de s'empresser de détacher Romario.

___ Je suis désolé monsieur pour ce malentendu, s'excusa t-il avant sortir de la pièce, en s'inclinant.

Romario fixa son patron sans comprendre. Comment avait-il su ce qui s'était passé ? Mélia a t-il enfin eu des remords face à son acte et a appelé son père ?

___ Qui vous a prévenu monsieur Marshall ? Tenta t-il toutefois.

___ Je fais suivre ma fille depuis quelques temps. Je connais chaque parcelle de sa vie. Ce dont elle ignore Bien sur. Vous devez aussi vous demandez pourquoi ces gens me témoignage tant de respect. Mon père était le lieutenant en chef de ce commissariat, et j'ai été le maire de cette ville pendant un certain temps, tout le monde me connais comme un homme respectable.

___ Je vois, soupira Romario, Et maintenant vous allez me renvoyer parce que je ne suis pas à la hauteur de vos espérance.

Celui-ci sourit.

___ Ma fille a beaucoup de tour dans son sac, vous verrez bien père Romario. En attendant je vais devoir vous supporter, et vous, vous allez devoir supporter les supercheries de Mélia.

___ Merci de votre confiance monsieur.

___ suivez-moi moi, je vais vous donnez l'adresse du club où est ma fille à l'instant.

___ Ne devrait-elle pas être à lécole ?

___ oui mais Elle n'y vas plus depuis deux mois, elle est copropriétaire d'un club avec son petit copain, un club que j'ai payé avec mon argent, elle pense que c'est par chance qu'elle a eu ce prêt pour acheté le club, alors que c'est l'argent de son papa chéri qui l'a acheté. Et tu vois père Romario, elle pense que mon amour pour elle est utopique.

Romario essouffla un peu devant tant de machination. Décidemment cette famille était de plus en plus bizarre. N'allait-il pas se faire du mal en s'incrustant dans la vie de famille?

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___ Bon sang soyez plus sensuel les filles ! Glissez lentement vos mains sur la courbe de vos hanches, et bougez-les doucement ! Allez recommencez ! S'écria Mélia sur les nerfs.

Les nouvelles filles qu'elle avait recrutées dansaient comme des robots, cela la mettait hors d'elle. Elles avaient du renvoyés les anciennes filles à cause d'une bagarre qu'avait eu lieu dans le club, celles là étaient les meilleures. Mais il fallait perdre ses clients ou les licencier, la seconde option etait la plus profitable au club .

Elle gémit de mécontentement quand elles commencèrent à bouger encore et encore comme un robot malgré les nombreuses répétitions de cette soirée.  On dirait qu'elles ne voulait pas lacher leur corps comme si elles  avaient peur de perdre leur pudeur .

___ Descendez immédiatement de ce stand ! Ordonna t-elle en bougeant sa main .

Elles descendirent sans se faire prier, couverte de honte en se regardant mutuellement.

Mélia monta là haut, se positionna et leur tourna le dos pour qu'elles puissent voir ses déhanchements.

___ Regardez-moi bien ! Je vous l'ai déjà dis, pour plaire à ces hommes qui viennent dans le bar et leur forcer dépenser tous leurs argents, vous devez oublier que vous venez d'une famille moderne, oublié que vous êtes une gentille fille. Vous devez être celle qui leur fera vibrer, vous devez être une pute.

Elles fixaient Melia avec envies car elle dansait a merveille.

Elle bougea lentement ses hanches de droite à gauche, empoignèrent ses seins puis bougea ses fesses d'une lenteur démesurée sous le son de la musique tout en caressant son coeur avec douceur.

___ Vous devez les exciter, les faire perdre la tête avec vos déhanchement afin qu'ils vous imaginent nus bougeant sur eux ainsi ce serait facile de vider leur poche.

Elle s'arrêta net quand une voix gronda  :

___ Je ne suis pas si excité que cela Mélia, ne suis-je donc point un homme.

Son coeur battit violemment quand elle entendit le son de cette voix quelle pressentait être celle de son garde du corps. Jamais elle n'avait été aussi stressé de sa vie ! Comment l'avait-il retrouver ?