__ A ton retour, fit Rémi en levant sa bouteille vers le visa de  son ami.

__ A mon retour ! Lâcha Romario en levant son soda au même instant que Colon et Max trinquant joyeusement avec eux.

Une sensation de bien être se faufila en lui.

Alors qu'ils portaient leurs boissons à leurs lèvres, il vit une jeune femme peu vêtu à son goût s'approcher d'eux. Ses yeux le détaillaient sans un battement de cils comme si elle était venue exécuter une mission. Il sourit intérieurement.

___ On dirait que tu as une admiratrice mon vieux ! Chuchota Colon en lui tapotant le dos.

___ On dirait bien, Répondit-il entre deux gorgées de soda froid. J'ai vraiment de la chance n'est-ce pas?

Il sentait bien que l'apparition de cette charmante demoiselle  était préméditée. C'était un plan digne de ses amis.

Ils haussèrent  les épaules innocemment  pour lui faire croire qu'il n'avait rien avoir avec tout cela.

___ Bonsoir beau gosse ! Entendit-elle derrière lui alors qu'une main calleuse se glissait doucement sous sa cuisse.

Les autres commencèrent à rigoler en lui pointant du doigts.  Sans un sourire il se retourna vers elle, arquant légèrement les sourcilles feignant l'incompréhension.

___ Ah ! Elle est chaude celle-là Grogna Max en se mordant l'index.

___ Pouvez-vous me laissez seule avec mon bel inconnu, demanda la jeune femme en fixant les autres avec complicité.

Ils se dégagèrent sans protester avec des ricanements interminables.

__ Tu perds ton temps ma belle, murmura Romario avant d'avaler une gorgée de soda.

___ Ah oui ? S'enquit -elle en attrapant sa main pour les posés sur ses seins.

Aucun homme n'avait jamais pu résister à sa beauté. Elle connaissait bien les charmes. Il fallait juste trouver la bonne méthode pour faire succomber cet homme qui lui paraissait si charmant.

Il sourit en secouant la tête, amusé par sa ténacité en quittant doucement sa main sous la sienne. Il avait eu également le temps de sentir la douceur de sa peau sous le tissu. C'était la première fois que ses mains frôlait les seins d'une femme mais cela ne l'avait fait aucun effet.

___ Combien t'ont - ils payés ? Siffla t- il entre ses dents.

___ Qui ça ? Murmura t-elle en grimpant sur ses jambes.

Elle retroussa l'ourlet de sa robe pour mieux s'installer sur ses jambes. Il ne bougea guère.

___ Mes amis bien sûr, Répondit- il suavement.

Elle commença à bouger au rythme de la musique qui résonnait  dans la salle en frottant ses fêtes contre la bosse encore molle de son entre jambe.

___ Je vous l'ai déjà dît, vous perdez votre temps, susurra t-il contre ses oreilles comme si de rien était.

Elle continua sa striptease en souriant . Elle passa sa langue lascivement sur ses lèvres  gourmande, en bougeant aon corps sensuellement.

Soudain son téléphone sonna un numéro qui lui paraissait inconnu s'alignait sur son écran. Bouchant ses oreilles d'une main, il décocha de l'autre main.

___ Monsieur Aristote Romario ?

___ Oui c'est bien moi, à qui ai-je lhonneur ?

___ Maurice Marshal, jai lu votre CV aujourd'hui, je décidé de vous engager comme garde du corps pour ma fille Mélia.

___ Je...

Prise au dépourvu, il ne trouvait pas de mot pour répondre. Il n'arrivait pas à croire qu'il avait eu  le boulot.

____ Vous êtes encore là ? Si vous avez changé d'avis je...

___ Ce sera un honneur pour moi de travailler pour vous monsieur Marshal.

___ Bien, je vous attends demain dans la matinée de bonne heure. Je vous enverrai l'adresse par E-mail.

___ Merci monsieur.

___ Au revoir ! Passez une Bonne nuit.

___ J'ai eu le boulot ! Gueula Romario en se levant .

Il avait failli renverser la jeune fille dos contre terre. Heureusement il l'avait rattrapper de justesse.

Ses amis qui n'étaient pas loin se précipitèrent vers lui.

___ Ça va ? Elle t'a fait jouir . Questionna Rémi.

___ J'ai eu un boulot de garde du corps ! S'écria t-il les bras s  l'air.

___ Garde du corps ? Toi ? Répéta celui-ci.

___ Eh oui.

Melinda se  sentait ridicule puis fixa Rémi.

____ C'est une blague n'est-ce pas ? Questionna t-elle indigné.

___ Melinda je t'avais demandé...

___ Ce mec n'en est pas un vrai ! Aucun homme n'a jamais su me résister autant. C'est impossible, pleurnicha t-elle avant de s'éloigner.

D'un regard les garçons vérifièrent eux même les faits.

___ Tu es gay ?

___ Tu n'aimes pas les filles ?

___ Comment est-ce possible ?

Éludant leur question il se leva avant de murmurer :

___ Merci pour cette mémorable soirée les amis. Que Dieu vous bénisse !

Puis il s'en alla leur laissant bouche-bée.

Rémi se précipita vers l'endroit où s'était dirigé Mélida. Il la trouva assis 
Dans la chambre où se changeait les filles une cigarette à la main. La chambre était rempli de vêtement éparpillé par terre et sur le lit. Au fond de la chambre se trouvait une table de maquillage rempli d'accessoire de beauté. Une jeune fille se maquillait, il lui fit signe de les laisser seul de la tête. Elle hocha la tête et obéit sans prononcer un mot .

Melinda propulsa une couche de fumée  de ses lèvres. Jamais de toute sa carrière elle n'a été autant humilié. Elle jura de faire payé à Romario son affront.  Il regrettera de l'avoir traité de cette manière.

___ Je suis désolé, pleurnicha t - elle faussement en laissant couler de ses yeux des larmes de crocodiles.

Rémi était venu la sermonner mais eu pitié d'elle. Il se précipita vers elle, l'aida à se relever, essuya ses larmes de son index. 

___ On fait quoi de mon argent? Comment vais-je le récupérer ma belle,  Murmura t- il en glissant son doigt vers ses lèvres.

Mélinda n'avait pas l'intention de lui rendre l'argent, elle ne faisait pas de remboursement.

___ Suis- moi , lacha t'elle en se déplaçant à pas de chat.

Rémi sourit passa sa langue sur lèvres et la suivit avec un empressement insupportable, il s'imaginait déja  en elle,  la prenant avec force...