chap 12- suspicion
Romario ouvrit lentement les yeux, son regard parcouru la pièce étrangement en réalisant qu'il n'était pas au paradis à côté de Dieu comme il l'espérait, et la machine à laquelle il était attaché lui affola quand il comprit dans la situation merdique. Il bougea son corps pour essayer de se relever mais ses côtes cassés lui intima de rester immobile au risque de lui infliger une douleur jamais connu.
___ Ne bouge pas! S'écria une voix féminine qui venait du dessous du lit avant qu'il aperçu Mélia, se relevant,les yeux gonflés,les cheveux en bataille et les vêtements froisser.
___ Tu as...dormi sous le lit? Lança t-il une lueur de malice dans les yeux avant de laisser échapper un Quint de toux.
___ Tu devrais te taire et surtout me remercier d'avoir couvert tes arrières, la prochaine fois que tu voudras te suicider dit moi ne pas être là afin de ne pas être obligé de venir dormir a tes pieds!
Le ton de sa voix à du se répéter hors de la pièce car l'infirmière en charge du malade ouvrit la porte et passa la tête dans l'entrebâillement avant de demander :
___ le patient est-il réveillé mademoiselle ?
___ Oui malheureusement, répondit-elle avant de se diriger vers la sortie.
Les yeux exorbités de l'infirmière ne titilla même pas sa conscience. La tête haute,elle se dirigea vers les toilettes, se posta devant le grand miroir.
___ je suis trop moche! Pleurnicha t-elle en passant ses mains dans des cheveux, puis elle entreprit de faire une petite toilette avant d'essayer de se recoiffer avec sa peigne de secours dans son sac.
Après s'être remaquiller,elle se dirigea vers la chambre de son garde du corps.
___ j'ai cru que vous étiez parti mademoiselle , lança l'infirmière avant de sourire timidement.
___ Ah ouais? Vous croyez que je suis la baby-sitter du prêtre.
Elle ouvrit grand les yeux d'incompréhension.
___ Qui?
___ Elle...rigole, s'empressa de réponse répondre Romario avant que la jeune femme comprenne qui il était.
Un prête qui tente de se suicider ne serait pas une bonne exemple. Si ceux qui proclament l'espoir n'ont plus d'espoir, qu'allait-il rester aux autres.
__ je vois,fit l'infirmière d'une voix agacée par les mauvaises blagues de Mélia.
___ Je reviens dans deux heures vérifier vos blessures, si vous sentez une quelconque douleur, Prévenez-moi.
Sur ce,elle sorti avant de lancer un regard de travers à Malia.
___ Est-ce qu'elle m'a...commença t-elle avant de se retourner pour la suivre.
___ laisse ...la .. en ...paix! L'arrêta Romario.
A sa grande surprise, elle s'arrêta et se retourna vers lui. Il était qui pour lui donner des ordres .
___ je...
___ Bonsoir ! Bonsoir ! S'exclama une voix joyeuse derrière eux.
___ Émilienne ! S'exclame également Mélia, enfin tu es là !
Émilienne était la seule figure féminine avec qui elle sympathisait sans problème, depuis sa première journée de travail comme femme de ménage dans leur maison,elle a su qu'elle pouvait s'entendre avec lui. C'était une jeune femme très maternelle qui savait apprécié les gens a leur juste valeur.
___ Ma Melilou! Comment tu vas? Tu dois te sentir piéger ici?
C'était également la seule qui la comprenait.
___ J'étais a deux doigts de faire une crise.
___ Pas de panique, fit-elle avant de pénétrer à l'intérieur de la chambre. On a tout ce qu'il faut ici et ton père a envoyer deux de ses hommes ici pour veiller sur le malade après notre départ.
Puis il se retourna vers Romario.
___ Tu dois être ce fameux Prête Romario qui mène la vie dure à ma Melilou,fit-elle d'une air faussement dur.
Romario secoua légèrement la tête positivement car chaque mot prononcé lui coûtait une éternité de douleur.
___ Enchanté de faire enfin votre connaissance ! Dit-elle en souriant.
___ Enchanté! Tenta t-il de répondre.
Les deux hommes posèrent les sacs par terres avant de faire leur salutation.
___ J'ai entendu un rumeur en entrant ici,comme quoi,vous avez essayer de vous suicider?
___ je...
Avant qu'il puisse répondre elle continua.
___ On s'en fous de ce qu'ils disent,l'important c'est de te sentir bien,même si la manière de l'être c'est de te suicider. Allez! Trêve de bavardage ! Il est l'heure de déjeuner. Je vous ai fait une soupe rempli de légumes pour vous redonner un peu de couleur.
___ Et moi? Rechigna Mélia,je ne vais pas manger de la soupe je ne suis pas malade.
Elle plissa les lèvres comme une gamine pleurnichant, Romario posa ses yeux sur elle...sur ses lèvres qu'il avait savouré hier et qui l'avait presque conduit à sa perte.
Peut-être était- il temps pour lui de démissionner et de demander pardon au père afin qu'il ne soit pas éjecter dans les flammes de l'enfer lors du jugement dernier pour cause de pêché charnel car la même clame qui bouillonnait en lui pour cette fille avant son tentative de suicide existait encore malgré la douleur bien mérité qui lui demangeait les côtes.
Émilienne lui surpris en train de contempler la fille de son patron. Elle se gratta la gorge pour lui ramener a la réalité .
___ Oui,vous dites! Sursauta t-il
___ Je n'ai rien dit et évite de me vouvoyer je me sens trop vielle.
La femme les regarda tour a tour d'un regard malicieux.
___ Quoi? Demanda Mélia gêné
___ Je me demandais pourquoi tu ne donnais pas la soupe à ton garde du corps, car j'ai beaucoup à faire,je dois défaire les bagages et aller chercher un lit.
___je ....
___ merci! Coupa t'elle avant de lui mette le bol dans la main avant de sortir de la piève et d'entrainer les deux hommes derrière elle.
___ Mélilou? S'enquit Romario, un d'air amusant.
___Si tu dis un mot de plus ,je te fais passer cette soupe dégueulasse par ton nez! N'oublie pas que tu es à ma merçi...
Il sourit intérieurement et ne prononça plus un mot car il savait qu'elle était capable d'exécuter sa menace...
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