Samedi 5 Janvier 2019

Alors voilà.
Je sais plus à qui m'adresser, alors je m'adresse à toi lecteur, libre à toi ensuite de te sentir concerné.

Je me sens particulièrement mal depuis quelques semaines, je pensais que ça passerai mais j'ai été optimiste :
Ça va pas.

Je sais que ce mal être est causé en grande partie par la pilule que je prend que ce soit par ses composants ou ma dysphorie.

On va en venir au fait, je pense que depuis la rentrée j'étais sorti un peu de ma dépression, j'étais motivé, je bossais bien très bien même, je vivais bien cette période me manque. Mais depuis que j'ai été admis dans l'école de mon choix que je voulais tant j'ai rechuté violemment. Je t'explique, mes camarades, mes amis et mes profs ont tout tenter pour essayer de me convaincre de pas y aller des que je suis sorti plus heureux que jamais de mon entretien aboutissant à mon adhésions. Tu vas me dire que ça arrive, mais quand c'est tout le temps c'est anxiogène. Et je peut t'assurer que ça continu. Après tout ce stress mon corps à lâcher et impossible (vraiment) de ne pas pouvoir faire autre chose que dormir. Ça été le début de la fin des bonnes notes et le début de la dégringolade de ma moyenne. J'espère qu'une chose que ma future nouvelle école ne va pas revenir sur mon adhésion à cause de ça parce que je vous jure que sinon la seule chose vivante qui restera sera un vague souvenir. J'ose espérer que ce que je viens de dire est de l'humour noir.

Les vacances sont arrivés lentement, les fêtes de fin d'années sont extrêmement dysphorique pour moi. J'ai eu beaucoup de travail pendant c'est vacances, j'ai encore rien fais. Et c'est pas l'envie qui me manque, je m'en sens juste pas capable même des trucs à la con.

D'ailleur là je devrai bosser, mais non je dois parler de mes états d'âmes sur internet à des inconnus à la place. ET j'en ai conscience que c'est mal, mais je ne peux pas, il y a quelque chose qui me bloque vraiment beaucoup : je me déteste. C'est assez triste à dire mais j'ai la sensation que tout ce que je fais ne sers à rien et que je vais mourir, en attendant je fais rien et ça me tue de stresse. Ridicule, hein ?

Je vous ferais pas un long monologue pour dire à quel point je me hais ça serais pas constructif et pas intéressant. Mais pour faire simple je me hais et parfois c'est en vouloir de crever.

Je suis lâche aussi, j'avais l'occasion de parler de ma transidentité avec mes amis d'enfances tout étaient dans de bonnes conditions pour que je le fasse, eux aussi m'on encouragé... mais j'ai pas pu, je m'en veux mais je pense que c'est pas plus mal, je sais que j'aurais dévier sur mon énorme mal être de en ce moment et je voudrais pas qu'ils s'inquiètent, ni me prendre des remarques déplacés j'aurais craquer. Et je préfère quand ça croustille. Je dis n'importe quoi.

Merde je devrai vraiment travailler putain, qu'est ce qui cloche chez moi ? Pourquoi je ne fais rien en me disant que de toute façon je vais mourir ? 

Si tu te demandes pourquoi j'en parle pas autour de moi voici quelques raisons :

- certain minimise tout ou nie complètement

- je déteste en parler, surement mon manque de confiance en moi et de ma valeur

- je vais mourir ( de quoi je sais pas mais j'ai cette sensation) donc ça sert à rien

- je suis pas hyper bien entouré les gens ne veulent pas spécialement mon mal mais il en va de même de mon bien être, c'est pas que je demande de l'attention en mode "svp regarder chui la" mais plutôt que quand je prend mon courage à deux mains sois il se passe rien, je me fais engueuler ou bien je me retrouve à jouer le psy pour l'autre personne, ouais.

Je sais plus quoi faire, la seule chose que j'arrive un peu près faire c'est faire des collages dans un petit carnet pour mon plaisir.

Alors je sais pas qu'est ce que je dois faire ? (tu as le droit de donner ton avis stv)

Demain je pars à Paris avec l'école, je vais visiter des musées mais ça me motive pas tant que ça alors que en temps normal ça serais tellement la joie dans ma petite tête, la non c'est noir et maussade. 

Je me déteste à poster mes états d'âmes comme ça, je suis nul.