𝖵𝗂𝗇𝗌𝗆𝗈𝗄𝖾 𝖨𝖼𝗁𝗂𝗃𝗂;

⸻𝖛𝖎𝖓𝖘𝖒𝖔𝖐𝖊 𝖎𝖈𝖍𝖎𝖏𝖎;
𝐖𝐇𝐎𝐋𝐄 𝐂𝐀𝐊𝐄 𝐈𝐒𝐋𝐀𝐍𝐃.

Le laboratoire du Germa 66 était plongé dans le silence, comme à son habitude. Les locaux étaient tous vides, parfois traversés par des soldats mais ceux-ci n'y restaient pas bien longtemps. Leur moyen de transport devait avancer malgré la tempête qui se déchaînait à l'extérieur; alors personne n'avait le temps de s'occuper des innombrables cocons présents dans le laboratoire.

On y entendait pourtant une voix pester après qu'un bruit de fracas y ait retentit. Car une personne y était coincée.

La jeune femme ramassa en vitesse le petit boîtier qui lui avait échappé des mains. Elle le dévisageait longuement.

"Je vais finir par tout faire exploser.." elle se marmonnait.

Apportant ses doigts à son front, elle vint légèrement le masser. Peut-être espérait-elle faire s'enfuir son mal de crâne à l'aide de simple caresses. Elle s'étonna grandement en constatant que cela n'avait pas fonctionné. Ses sourcils se fronçaient et sa prise sur le boîtier se raffermissait. Le pauvre objet craquait sous la pression.

Rapidement, elle se tournait vers son bureau et retournait tout de même à sa tâche. La jeune femme passait outre le bazar qui entourait ses derniers mois de travail acharné. Elle n'avait qu'une envie : terminer le tout et se diriger vers l'infirmerie du Germa 66. Les médecins pourraient à coup sûr y faire quelque chose. Mais elle préférait d'abord clore son projet une bonne fois pour toute, elle pourrait se reposer après, la conscience tranquille.

Elle jetait de nombreux regards aux alentours à l'entende de bruits de pas provenant de l'extérieur. Les soldats s'excitaient. Elle ne tomba cependant que sur l'immense intérieur du laboratoire, puisque la porte était bien trop loin de sa place pour qu'elle y puisse apercevoir grand chose. Un soupir la quittait. Ses doigts vinrent finalement s'affairer à sa tâche et son visage se tournait.

Tout s'effaçait rapidement.

Les bruits se firent moins distincts, seuls ceux provoqués par les morceaux de métal s'entrechoquant retentissaient jusqu'à son ouïe. Et ses yeux, eux, étaient tant concentrés sur la tâche face à eux qu'ils se mirent à palpiter. Bientôt, son mal de crâne fut oublié, même s'il ne disparaissait pas. Sa tâche lui réclamait énormément d'attention, elle n'avait alors plus le temps pour des futilités telles que la fatigue, la douleur ou la faim.

Une poignée de minutes passaient, elle ne remarquait rien. La jeune femme était complètement coupée du monde, ne pensant et ne voyant que son travail proche de la fin de sa conception. Un sourire satisfait décorait ses lèvres rosées.

Elle passait rapidement le dos de sa main contre son front, y récoltant une poignée de gouttes de sueur. Au même moment, des voix à l'extérieur s'élevaient.

"Restez ici."

La demoiselle fronçait ses sourcils. Elle jetait un regard par dessus son épaule en reconnaissant cette voix cinglante.

"Quoi ? Mais pourquoi !? C'est pas parce que tu vas bientôt te marier avec elle qu'on a interdiction de la voir !"

"Yonji a raison. On doit aller s'assurer de son état, laisse nous venir."

Rapidement, la jeune femme soupirait. Elle attrapait un tournevis sur sa droite et s'affairait à clore le petit boîtier. Elle en observait la petitesse de l'objet, sentant une certaine fierté l'envahir. Puis des voix vinrent de nouveau retentir.

"Je vous ai dis de rester ici ! J'irais la voir seul, dégagez avant que je m'énerve !"

Un petit silence tombait avant que la porte du laboratoire ne s'ouvre. La jeune femme entendait quelques voix pester avant que le calme ne retombe lourdement. Puis des bruits de pas typique des héritiers du Germa 66 vinrent retentir. Ils brisaient le silence, faisaient s'accroître la tension et l'électricité dans l'air. La jeune femme passait outre.

Elle déposait rapidement le petit boîtier sur une surface roulante à côté de son bureau puis attrapait les plans de convention afin de les poser en dessous de sa création. Elle s'assurait de la droiture des morceaux de papiers avant de s'affairer à ranger son bureau.

Énormément de fils emmêlés s'y trouvaient, ainsi que des tournevis, scalpels, morceaux de scotch et quelques feuilles froissées dont des crayons à papier qui avait servis à les gâcher s'était laissés rouler jusqu'à les surplomber. La jeune femme rangea un peu de tout tandis que les bruit de pas se rapprochaient toujours un peu plus d'elle. Elle pesta à un moment donné à l'encontre d'un fil un peu trop résistant et finalement le silence tombait.

Elle jetait un coup d'œil par dessus son épaule. Ichiji s'était enfin arrêté. Il se tenait à un petit mètre d'elle.

Elle décidait cependant de l'ignorer et de finalement défaire le nœud responsable de son agacement. Un sourire satisfait lui échappait et elle se dépêchait d'immédiatement le ranger dans un des tiroirs de son bureau. Le silence pesant lui rappelait cependant le mal de crâne qui l'avait précédemment secouée. Ses traits se fronçaient et ce fut au même moment que Ichiji décidait de l'interpeller.

"Tu es pâle." il constatait.

Elle soufflait.

"Qu'est-ce que c'est supposé te faire ?" elle demandait sur un ton cinglant. "S'il te plaît retourne avec ta famille ne me dérange pas. Je suis occupée."

Ichiji fronçait ses sourcils. Il avançait de quelques pas pour se retrouver du côté droit de son bureau. Il contemplait avec attention le visage de la demoiselle.

Sa concentration le frappait en premier. Il l'observait ranger avec une attention particulière ses affaires. Tout était droit, propre et à sa place.

En second, ce fut sa beauté. Ichiji ne pouvait malheureusement pas y échapper. Il remarquait avec une discrétion peu présente la douceur de son regard ainsi que la splendeur de ses traits. Une élégante aura émanait d'elle. La beauté de ses mains le surpris honnêtement. Il observait ses ongles parfaitement vernis d'une couleur pâle et quelques bijoux décorer ses doigts ainsi que ses poignets. Ses oreilles étaient aussi décorées et la splendeur de sa chevelure se mouvant au fil de ses mouvements l'hypnotisait.

"Tu me mets mal à l'aise."

La jeune femme s'était arrêtée dans sa direction.

"Ichiji, si tu as quelque chose à me dire dépêche toi." elle le secouait. "J'ai autre chose à faire que de te regarder planter ici à m'observer comme si je n'étais qu'une énième de tes victimes." souffla-t-elle.

Le rouge relevait ses pupilles et croisa immédiatement les siennes. Contrairement à la jeune femme qui ne pu qu'apercevoir la froideur de ses lunettes, lui pu contempler un regard intense. Il se fit la réflexion que la partie pétillante qu'il avait remarqué dans son regard à son arrivée avait disparu. Cela le surpris. La jeune femme se mettait à taper frénétiquement ses ongles contre la surface de son bureau. Ichiji reprenait immédiatement ses esprits.

"Nous avons été surpris par une tempête. Il fallait que je m'assure que tu ailles bien." il expliquait.

Rapidement, elle roulait des yeux.

"Ce serait tellement dommage que vous perdiez une scientifique aussi incroyable et que vous soyiez forcés d'enlever une autre jeune femme aussi rare, n'est-ce pas ? Pauvre vous.."

Sa plaisanterie accompagnée d'un ton sanglant ne fit aucun effet au jeune homme. Il n'avait pas d'émotions, comment aurait-il pu être heurté ?

"Bien, maintenant si tu m'excuses, je dois y aller."

La jeune femme fermait le dernier tiroir de son bureau et commençait à faire demi-tour vers la sortie du laboratoire. Ichiji la regardait. Il ne l'a quittait pas un seul instant du regard.

"Tu as terminé de réparer mon boîtier ?" il demandait.

"Il faut que je le teste, mais oui." elle lui répondait. "Il sera prêt dès demain matin."

La jeune femme enjambait les imposants tuyants du laboratoire en jetant un regard las à l'immense structure de la pièce. Son cœur se serra légèrement à la vision de ces horribles créatures. Puis elle détournait le regard. L'instant d'après, les pas d'Ichiji se rapprochant d'elle la fit frissonner.

"Tu devrais aller voir les médecins du Germa 66." il lui conseillait. "Tu trembles."

Les sourcils de la demoiselle se fronçaient. Elle jetait un regard outré au jeune homme. Celui-ci la rejoignait rapidement.

"Est-ce que tu t'inquiètes pour moi ?" elle s'étonnait.

Ichiji haussait les épaules.

"Nous avons encore besoin de toi, tu apporteras énormément à notre royaume. Il serait dommage que la maladie t'emporte alors que nous avons les meilleurs médecins du monde à bord." il expliquait.

Rapidement, elle roulait des yeux.

"À quoi je m'attendais ?" elle marmonnait. "C'est vraiment un enfer de discuter avec vous. Vous n'avez aucune compassion."

En réponse, elle reçu un regard sévère.

"La compassion n'amène pas à la victoire." il déclarait. "Et je te conseille de t'y habituer maintenant, tu deviendras bientôt ma femme après tout."

Ces mots eurent un effet étrange sur la jeune femme. Elle jetait un regard embarrassé sur les lieux, s'empressant d'aller ouvrir la porte du laboratoire alors qu'une étrange chaleur se mettait à émaner de son corps. Elle tapotait son front du dos de sa main en revenant vers Ichiji. Celui-ci la regardait faire, surpris par ses agissements.

"Tout va bien ?" il lui demandait.

Il reçu un regard cinglant en réponse.

"Ce ne sont pas tes affaires. Laisse moi tranquille."

Les deux sortaient du laboratoire. La jeune femme se tenait devant Ichiji, marchant un peu trop rapidement au goût du jeune homme. Celui-ci tendait inconsciemment la main en sa direction. Puis, alors qu'il se rendait compte de son action, il recula de quelques pas pour froncer ses sourcils. Sa bouche s'entrouvrait.

Il baissait un regard étonné vers sa main. Cette dernière ne tardait pas à saisir d'une poigne de fer son torse. Violemment, il hoquetait.

Ichiji gardait la bouche close et alors qu'il relevait vers la jeune femme qui continuait de s'éloigner de lui, quelque chose le frappa. Elle était belle. Si belle.. Ichiji sentait son cœur s'emballer, une première depuis sa venue au monde. Son cœur battait si étrangement. Quelque chose de fou se passait en lui. Quelque chose qu'il ne contrôlait pas.

"Y/N." il l'appelait. "Y/N, reviens ici."

La jeune femme tournait un regard curieux dans la direction de Ichiji. Elle ne tardait pas à tomber sur un tableau des plus marquants.

"Ça va ?" elle s'emportait. "Ichiji, tu te sens bien ?"

Un sentiment étrange l'enveloppait. Elle passait outre son mal de tête et son appétit pour user de ses dernières forces afin d'acourir en direction du le jeune homme. Elle posa rapidement une de ses mains sur son avant bras.

"Ichiji, réponds moi. Tout de suite." elle s'emportait. "Dis moi où tu as mal. Au cœur ?" insista-elle.

Sa main balayait la sienne et elle s'empressait de compter les battements effrénés de son cœur à travers sa combinaison. Elle remarquait aussi sans mal les quelques rougeurs présentes sur ses joues. Et le regard troublé qu'il posait sur elle ne lui échappait pas le moins du monde. Elle s'en retrouvait embarrassée.

"Qu'est-ce que tu m'as fait ?" il demandait. "Qu'est-ce qui m'arrive ?"

La demoiselle contemplait son expression. Elle y voyait toute la peur et l'incompréhension du monde. Ichiji ne lui avait jamais semblé aussi fragile depuis qu'elle l'avait rencontré.

"Calme toi, je ne t'ai absolument rien fait." elle soufflait. "Jamais je ne risquerai ma vie, je ne suis pas suicidaire."

Elle s'affairait à vérifier son état, prenant sa température et observant la rapidité de son souffle. Il était troublé, et bouillant.

"Tu ne m'as pas l'air malade." elle pensait.

Ichiji laissait son visage se froncer dans une expression de colère.

"J'ai l'impression de brûler de l'intérieur !" il s'emportait. "Fais quelque chose ou je te tue sur le champ."

La jeune femme papillonnaient des yeux jusqu'à rencontrer son regard à la fois sévère et tremblant.

"Et ton cœur bat très vite." elle observait, pas le moins du monde apeurée. "Je sais, Ichiji."

Un petit rire la quittait.

"C'est sûrement la première fois que ça t'arrive. C'est rien."

Elle lui sourit gentiment avant de soupirer et de s'éloigner de lui.

Le jeune homme rattrapait avec force sa poitrine. Il l'observait avec tout l'incompréhension s'éloigner de lui. Il tentait d'avancer mais se retrouvait comme cloué sur place. Il sentait sa respiration haletante se calmer et son cœur pulser de plus en plus calmement. Une douce chaleur l'envahissait alors que son regard observait brièvement les traits du visage de la jeune femme.

Il n'était pas dupe, il comprenait ce qui se déroulait. Toute cette confusion, cette passion en lui. Il en comprenait la cause. Ce qu'il ne comprenait pas en revanche, c'était ce qu'elle faisait ici. Le Germa 66 était pourtant supposé avoir retiré toute trace de sentiments en lui.

Alors pourquoi ressentait-il une passion si ardente à son encontre ? Pourquoi avait-il l'impression d'être consumé de l'intérieur rien qu'en ayant aperçu son si doux regard ?

Soudainement, le regard d'Ichiji fut interpellé.

Il apercevait la jeune femme, à deux doigts de sortir de son champ de vision, brusquement s'arrêter pour déposer sa main contre son front. Elle recula de quelques pas, confuse. L'instinct du jeune homme le poussa à courir en sa direction. Il s'empressait de la rattraper alors qu'elle avait commencé à tomber en arrière. Son souffle s'arrêtait et celui de la jeune femme devint haletant.

Rapidement, le jeune homme plongeait son regard troublé et pétillant dans le sien confus et brumeux.

"Dis moi..."

Ichiji resserrait la prise sur sa hanche et sur sa nuque. Il inspirait profondément, prenant sur lui.

"C'était quand la dernière fois que tu as avalé quelque chose ?" il la questionnait.

La jeune femme se tut. Ichiji la regardait avec toute la surprise du monde se mettre à réfléchir. Il observait ses sourcils se froncer et ses lèvres s'entrouvrir légèrement.

"Pour être honnête je sais même pas si nous sommes le jour ou la nuit." elle avouait difficilement.

Elle déposait sa main sur l'avant-bras du jeune homme pour lentement se redresser. Ichiji l'aidait doucement, faisant très attention afin de ne pas la heurter. Il eut un mal fou à retirer ses mains de son corps. La sensation que cela lui avait provoqué l'avait violemment ébranlé. Elle était si belle, semblait si frêle entre ses doigts. Il n'avait qu'une envie : la posséder.

Rapidement, il la contemplait se tenir la tête d'un œil inquiet.

"Il va falloir que j'aille me nettoyer et que j'aille manger. Je vais y aller.."

Ichiji la laissait doucement s'éloigner de lui.

Un sentiment de détresse le secouait alors qu'un grand vide froid et amer s'emparait de son organe vital. Il avait l'impression qu'elle s'en allait, accompagnée de sa volonté de vivre et sa joie. Ichiji la regardait emporter toute la lumière du monde et l'oxygène loin de lui. Il se sentait suffoquer. Il avait besoin qu'elle revienne, il avait besoin de se sentir encore vivant. Il était malade lui aussi, il avait besoin d'elle.

Il avait besoin de son amour.

Ichiji reprenait rapidement ses esprits. Il l'observait chanceler loin de lui, la pitié et l'inquiétude le chamboulait.

"Tu vas bien ?" il se risquait à demander.

La jeune femme fermait douloureusement ses yeux.

"J'avais.."

Elle soufflait doucement.

"J'avais juste ton boîtier à réparer, il m'a pris un temps fou. Je voulais qu'il soit parfait." avouait-elle. "Mais maintenant que j'ai terminé ça devrait aller."

Ichiji l'observait avec toute l'admiration du monde se tourner vers lui. Elle lui offrait un innocent sourire qui le pétrifia sur place. Il donnait l'impression de s'être changé en pierre tandis que ses yeux palpitaient avec une telle force qu'ils donnaient l'impression de sortir de leurs orbites sous la forme de deux cœurs passionnés et tremblants. Son souffle se coupait. La vision qu'elle lui offrait le laissait bouche bée.

"Merci de t'inquiéter pour moi. Ça va aller, je t'assure."

Elle le sentait. Elle sentait cette passion qui émanait de lui. Elle voyait l'effet qu'elle lui faisait et à quel point chacun de ses mouvements le troublaient. Quelque chose avait changé en lui depuis leur rencontre. Et c'était maintenant qu'il l'avait remarqué, car il avait enfin prit le temps de jeter un coup d'œil à son cœur. Il avait enfin daigné comprendre que toute la science du monde ne pourrait jamais réprimer la chose la plus puissante au monde. L'Amour. Il avait enfin compris qu'il ressentait bien plus que de l'indifférence à son égard.

Et désormais, il était soumis à ces sensations qu'elle faisait naître en lui.

Alors il cédait. Il cédait à la tentation.

Rapidement, il accouru en sa direction. Il se dépêchait de la rattraper.

"Je vais t'aider."

La jeune femme se tournait vers lui. La surprise l'empêchait de réagir directement, elle le laissait alors passer son bras autour de sa hanche et la coller contre son torse. Elle se figeait contre lui.

Ichiji la regardait hoqueter d'étonnement et ensuite relever un regard pétillant en sa direction. Il s'en retrouvait chamboulé. Il s'empressait de détailler la douceur de ses yeux. Ils étaient si beaux.. Traduisant une multitude de choses, aussi passionnées que resplendissantes. Le jeune homme masqua tout ce qu'elle provoquait en lui en serrant la mâchoire. Il commençait à l'aider à avancer.

Cependant, la jeune femme s'y opposait.

"Si jamais on nous voit, ça risque de t'attirer des ennuis." elle murmurait. "Laisse moi partir, Ichiji."

Elle tentait de se dégager de son emprise mais il se contentait de la raffermir. Il lui jetait un regard sévère qu'elle pu aisément déceler à travers les traits crispés de son visage.

"On m'a demandé de venir m'assurer de ton état." il la coupait. "Tu vas mal et je suis le seul ici à être en mesure de t'amener à nos médecins. Cesse de t'en faire. Tout ira bien."

Il détournait rapidement le regard. Ses joues rosies et le stress émanant de ses tocs ne passèrent pas le moins du monde inaperçu auprès de la demoiselle. Elle en esquissait un petit sourire.

Les deux avançaient calmement, apaisés par la présence de l'autre. La jeune femme avait laissé reposer sa tête contre le corps du jeune homme et Ichiji, lui, se laissait emporté par le rythme de ses battements de cœur effrénés dont il constatait la symbiose qu'ils formaient avec ceux de la jeune femme.

Et il ne put réprimer le tendre sourire qui venait de s'installer sur ses lèvres.

⸻𝖊𝖓𝖉 𝖔𝖋 𝖙𝖍𝖊 𝖔𝖓𝖊𝖘𝖍𝖔𝖙;
@𝐯𝐢𝐧𝐫𝐲𝐥𝐠𝐫𝐚𝐯𝐞

⸻ᅳ𝖜𝖔𝖗𝖐 𝖇𝖞;
@_𝐒𝐇𝐎𝐄𝐒𝐔𝐊𝐄_

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