𝖲𝗂𝗋 𝖢𝗋𝗈𝖼𝗈𝖽𝗂𝗅𝖾;

⸻𝖘𝖎𝖗 𝖈𝖗𝖔𝖈𝖔𝖉𝖎𝖑𝖊;
𝐖𝐇𝐎𝐋𝐄 𝐂𝐀𝐊𝐄 𝐈𝐒𝐋𝐀𝐍𝐃.

Crocodile soupirait. Il jetait un rapide regard agacé hors de ses papiers négligemment posés sur son bureau pour observer le théâtre qui se déroulait sur la banquette de la pièce. Les bruits s'intensifiaient, le faisant froncer ses sourcils.

Sa femme riait, à la limite du cri. Son rire remplissait la pièce, balayant toute trace de silence alors que quelques couinements et aboiements la suivaient joyeusement. Elle était éprise d'un état de joie extrême, partageant cela avec quiconque était capable d'entendre. Et puisque Crocodile se tenait dans la même pièce qu'elle, il avait tout le loisir du monde de l'écouter. Malheureusement pour sa douce compagne, il n'était pas très fan de la situation.

Le chien l'accompagnant se dandinait sur ses jambes. Il se faisait secouer par de rapides caresses sur le ventre, lui provoquant des réactions extrêmes. Il aboyait, riait et sursautait. Crocodile observait tout cela.

"Hey, arrête de sautiller comme ça !"

La jeune femme relevait ses mains, puis pouffait face à l'expression meurtrie de l'animal.

"Attends un peu, toi !" elle s'exclamait.

Elle revenait brusquement titiller les points sensible du chien. Elle lui offrait un regard attendri en le voyant prendre autant de plaisir grâce à elle. Ses aboiements se firent nombreux, provoquant un début de mal de crâne à l'ancien Grand Corsaire. Celui-ci s'empressait de déposer la paume de sa main contre son front. Un grognement lui échappait. Cela attira rapidement l'attention de la jeune femme.

Elle arrêtait de chatouiller le petit animal, préférant plutôt le grattouiller et le caresser. Son regard croisait rapidement celui de son mari.

"Tu as vraiment une mine affreuse, chéri." elle constatait.

Crocodile esquissait un sourire. Il passait soudainement une main dans ses cheveux. Une petite mèche rebelle ne tardait pas à tomber sur son visage alors que sa main retombait sur son crochet.

"Tu es extrêmement bruyante pour une femme aussi minuscule." il déclarait. "Qu'est-ce que je vais faire de toi ?"

Les murmurures de Crocodile atterrissaient au creu de l'oreille de la jeune femme. Celle-ci étouffait rapidement un rire confus derrière sa main. Elle ne tardait cependant pas à lui répondre.

"C'est toi qui a ramené cette adorable boule de poils ici." elle lui reprochait. "Tu n'as que ce que tu mérites !"

L'ancien Grand Corsaire détournait le regard. Il croisait celui du chien qu'il avait recueilli il y avait une poignée de jours de ça. La petite bête l'observait intensément de ses yeux globuleux. Tout cet amour et admiration qu'il sentait émaner des deux sur la banquette le fit grimacer. Lui qui avait effectué un simple geste de pitié envers ce pauvre animal, se retrouvait désormais hanté par une copie double de son épouse. Il ne put que pester en songeant à quel point le destin s'acharnait sur lui.

"Je déteste quand tu as raison."

La jeune femme rit fièrement.

Crocodile l'observait faire d'un regard subitement adouci. Il remarquait la façon adorable dont ses yeux se pliait, révélant son luxueux maquillage et la splendeur de ses lèvres colorées qui s'ouvraient. Une poignante sensation dans le torse s'agrippait à lui. Il en rougit légèrement. Crocodile détournait le regard sur la petite boule de poils. Il ne put s'empêcher de la dévisager. Au même moment, son épouse se calmait afin de déposer sa main contre son décolleté.

Elle soufflait un coup franc, reprenant ses esprits pour retourner à ses caresses sur son nouvel ami.

"Comment est-ce que tu vas l'appeler ?" demanda Crocodile.

Il n'avait pas lâché le chien du regard. Il le fixait d'une intensité perplexe. La pauvre petite bête, elle, se contentait de lui offrir regard pétillant et débordant d'amour. Après tout, Crocodile l'avait sauvé, séché et offert un toit. Il ne pouvait voir qu'en lui en sauveur, sans comprendre la complexité de son être.

"J'en ai aucune idée."

La jeune femme attrapait délicatement les pattes de son ami pour gentiment jouer avec. Cela attirait l'attention de l'animal qui se mit directement à aboyer de joie. La scène arrachait un sourire à l'épouse de Crocodile. Elle rit gentiment.

"Et pourquoi pas Crocky ?" elle proposait brusquement.

Crocodile grimaçait.

"D'où est-ce que tu sors ça ?" il gémit. "C'est hideux."

Son épouse s'offusquait.

"Tu n'aimes pas ?" elle demandait. "Je trouve ça adorable ! Il sera comme notre enfant, maintenant. Un mini toi !"

Elle surélevait rapidement le chien pour le tourner en direction de Crocodile. Il s'agitait sur ses genoux, la mine joueuse. L'ancien Grand Corsaire, lui, observait d'un regard las la jeune femme faire se mouver de manière excessive les pattes de la pauvre bête.

"Ha. Ha. Ha." elle dit d'une voix bien trop grave. "Je vais réduire en esclavage un royaume entier et tuer une pauvre adolescente parce que je suis un homme cruel et avide !" imita-t-elle sous le regard fatigué du noiraud.

Crocodile soufflait fortement.

"Tu as terminé ?" il s'impatientait.

"Quoi ? Tu n'aimes pas mon imitation !?" elle s'offusquait.

Elle rapprochait leur chien de sa poitrine, l'enlaçant de ses deux bras.

"J'ai trouvé que c'était très ressemblant !" elle s'enthousiasmait. "Ça me rappelle le bon vieux temps !"

Crocodile levait les yeux au ciel.

"En plus il te ressemble un peu, je sais que j'ai trouvé le nom parfait pour lui !"

La jeune femme croisait le regard du chien et lui sourit grandement. Elle lui vola un tendre baiser sur le front.

"N'est-ce pas Mister Crocky !" elle s'exclamait. "Tu ressembles à ton papa, une vraie tête de buffle ! Mais c'est toi le plus beau !"

Crocodile ne put s'empêcher de juger la scène de son regard le plus embarrassé. Sa femme allait câliner et embrasser cette pauvre bête en lui parlant de manière tout à fait déplacée. Cependant, d'une façon qui lui échappait totalement, ce simple tableau lui fit rater un battement de cœur. Elle ne lui avait jamais semblé si heureuse. Ils étaient pourtant loin de l'époque où elle s'était retrouvée recouverte d'or un peu plus chaque soirs et de tissus les plus splendides du monde.

Crocodile avait beau lui avoir assuré une richesse extrême, promis les plus belles nuits, les plus belles balades, une vie de reine; c'était cette ridicule trouvaille qui venait de la combler comme jamais aucun bijoux ne l'avait fait auparavant.

Cette femme était une énigme. L'énigme de sa vie.

"Tu sais quoi ?"

La jeune femme attirait de son regard pétillant celui troublé de son mari. Crocodile sortait doucement de ses pensées.

"Je vais garder Mister Crocky, j'aime bien." elle avouait. "Je suis sûre que Mister Bald va adorer avoir un nouveau collègue !"

Après avoir songé à cela, un petit rire la quittait. Ses doigts ne tardaient pas à revenir jouer avec les pattes du chien. Elle fronçait ses sourcils dans une mine joyeuse et offrait un second spectacle à son époux.

"Ils seront tous à mes pieds !" elle grondait. "Chapeau de paille, tu me le payera ! Je suis le grand Mister Crocky, vous ne pouvez rien contre moi et mon crochet excessivement gros !"

Le chien aboyait d'amusement.

"Et vous vous demandez comment j'arrive à supporter son poids !" persistait la jeune femme. "Eh bien c'est parce que je suis le chien le plus puissant du monde !"

Elle écartait ses pattes de chaque côté de son corps en imitant le rire las de son mari. Il résonnait dans la pièce. Cela ne tardait pas à la faire réagir. Face au silence qui accueillait sa prestation, la jeune femme alla immédiatement chercher du réconfort auprès de Crocodile.

Elle lui sourit grandement.

"Tu as aimé ?"

Crocodile gardait les sourcils froncés. Il dévisageait longtemps son épouse, comme si il cherchait la moindre trace de crédibilité en elle. Il avait l'impression de faire face à une enfant. Son manque de sérieux ne manquait pas de le surprendre, il arrivait encore à se demander comment elle faisait pour aimer un homme comme lui.

Elle qui était si joyeuse et lui si las.

"Tu pourrais au moins être honnête avec moi, chéri !" s'exclama-t-elle. "Je sais très bien ce que tu penses.."

Elle se levait gentiment, révélant alors une silhouette sensuellement élancée. Cela attirait l'attention de sa moitié.

Elle était moulée dans une jupe à crayon et un chemisier pas le moins du monde boutonné. Les bords étaient enfoncés dans sa jupe et laissait une vue sur son nombril ainsi que son décolleté. Cet immense contraste entre la sensualité de son corps et l'immaturité de sa personnalité ne manquait pas de frapper l'ancien Grand Corsaire. Une douce odeur de parfum parvenant jusqu'à ses narines le fit grimacer.

Crocodile reculait légèrement son imposant fauteuil. Il laissait ses yeux se balader sur tout son corps. Il ne laissait absolument rien lui échapper, le moindre détail entrait dans sa ligne de mir et succombait à son intensité.

"Mister Crocky est un nom exceptionnel, regarde le ! Il l'adore !"

Le chien aboyait sous ses propos. Crocodile grimacait en le voyant joyeusement remuer la queue. Il passait rapidement une autre main dans ses cheveux, laissant sa mèche rebelle retomber de nouveau contre son visage.

"C'est un prénom ridicule." il soufflait. "Tu n'as qu'à trouver autre chose."

La jeune femme rit.

"Qu'est-ce que tu vas faire sinon, Crocodile ?"

L'ancien Grand Corsaire grimaçait en l'entendant insister sur son nom de scène. Il lui lançait des éclaires depuis sa place.

"Je t'ai déjà dit que je détestais que tu m'appelles comme ça." il déclarait.

Son épouse lui sourit tendrement.

"Alors tu veux bien avouer que Mister Crocky sonne bien ?" elle insistait.

Rapidement elle resserrait sa prise autour de son nouvel ami. Le chien aboyait d'amusement et vint grossièrement lécher son poignet en signe d'affection.

"Puisque tu refuses que je te donne un héritier, eh bien en voilà un déjà tout fait !" elle s'enthousiasmait. "Il va falloir qu'on se répartisse les tâches, mais te voilà papa, mon chéri !"

Crocodile restait silencieux.

Il dévisageait longuement sa compagne, une expression indescriptible sur le visage. Celle-ci se contentait de le contempler avec tout l'amour du monde réunit dans ses yeux. Le petit chien se débattait tranquillement dans ses bras, s'aggripant à sa fragile chemise.

"Approche."

Crocodile se transformait en sable. Il se désintégrait en une masse menaçante pour réapparaître juste devant son bureau. Il s'y tenait. La jeune femme obéissait alors immédiatement en relâchant la petite bête au sol. Elle s'approchait rapidement de l'ancien Grand Corsaire, son cœur battant puissament en sa poitrine.

Une fois face à lui, elle glissait automatiquement ses doigts le long de ses avant-bras jusqu'à arriver à ses imposantes épaules.

"Que je ne t'entende plus jamais te moquer de moi." il grognait.

Crocodile observait son épouse délicatement humer l'odeur de cigare qui s'échappait de lui. L'habitude qu'il avait de fumer à ses côtés avait grandement affecté ses goûts pour ce genre de choses. Sa femme adorait ça. Elle adorait le regarder fumer et sentir cette dure odeur boisée pénétrer en elle pour meurtir ses poumons. Elle le trouvait si élégant..

"Je suis désolée." elle rit. "Ça fait juste des années que je te connais, j'ai du mal à te prendre au sérieux.." avoua-t-elle.

La jeune femme observait avec des yeux amusés l'expression surprise de son époux. Il haussait brièvement un sourcil. Puis, rapidement, il attrapait sa taille dans le creu de son crochet et la rapprochait de son torse. En tombant sur lui, ses mains vinrent s'abandonner sur ses pectoraux. Elle feignait un rapide sourire en sentant à quel point l'effet qu'il lui faisait était réciproque.

"Manquerait plus que ça.." il gromelait.

Son cigare vint rapidement sortir de sa bouche pour se retirer un peu plus loin à l'aide de grains de sable.

Rapidement, Crocodile en profitait pour glisser ses lèvres sur sa nuque. Il lui arrachait de nombreux couinements en venant embrasser et mordiller sa peau. Du côté de sa main libre, il la laissait se balader sur ses hanches. La pression qu'elle y exerçait forçait son épouse à se rapprocher davantage de lui. Crocodile en profitait pour remonter ses baisers jusqu'à sa mâchoire. Puis pour finir sur ses lèvres.

La jeune femme passait une de ses mains sur sa nuque. Elle fermait tendrement ses yeux. La douceur de leur échange la faisait frémir. Crocodile lâchait de nombreux grognements en sentant ses doigts se frayer un chemin dans sa chevelure. Elle y caressa d'une lenteur torturante sa peau. Les deux s'embrassaient longuement, habitué à l'intensité de chacun de leur échange. Ils ne se séparèrent que lorsque des aboiements se firent entendre.

La petite bête s'accrochait au pantalon de Crocodile. Et ce dernier perdit rapidement patience.

Il avait essayé de l'ignorer, mais le chien s'était davantage accroché à lui afin d'attirer son attention, alors il avait essayé de le repousser; mais il était revenu à la charge toujours plus férocement. Il n'avait pas fallut davantage au l'ancien Grand Corsaire pour se décoller de son épouse afin de se tourner vers la petite boule de poils. Immédiatement, la pauvre bête se fit foudroyée du regard.

"Arrête, tu vas lui faire peur !"

La jeune femme avait intercepté le regard désolé de son nouvel ami. Elle l'avait vu timidement reculer et s'était alors empressée de l'attraper pour le serrer dans ses bras. Le chien couinait sous le regard rude de Crocodile. Car ce dernier était encore remonté.

"Tu auras tout ton temps après pour lui montrer qui est le véritable chef, mais pour l'instant excuse toi."

Crocodile s'étouffait dans son cigare en voyant son épouse brandir la boule de poils sous ses yeux.

"T'es pas sérieuse ?" il s'offusquait. "C'est non."

"Oh, aller !" elle s'exclamait. "Tu lui as fait peur avec tes petits yeux vicieux ! Excuse toi et on en parlera plus." reprit-elle férocement.

Crocodile raffermissait sa prise sur sa taille, rapprochant brutalement son visage du sien. La jeune femme en perdit son souffle. Celui de Crocodile était haletant, il s'échouant violemment sur sa bouche encore humide.

"Qu'est-ce que je t'ai dit à propos de tes moqueries ?" il grognait. "Ne t'en vas pas trop loin."

Le petit animal prit de nouveau peur. L'intensité qui émanait des deux amants écrasait tout son être. Il préférait alors sauter des bras de sa maîtresse pour s'enfuir il ne savait où. Cela laissa alors largement le temps à Crocodile de réembrasser sa femme. Il la rapprochait de lui, l'emportant passionnément dans cet échange auquel celle-ci participa avec toute la sensualité qui la composait.

Crocodile ne tardait pas à saisir violemment sa taille de sa main et à la retourner contre son bureau. La jeune femme se laissait faire. Elle était amusée par la situation, de constater à quel point l'effet qu'elle faisait à son compagnon était réciproque.

Crocodile l'embrassait tendrement. Il laissait ses lèvres caresser amoureusement les siennes. Il se laissait emporté par ces sensations que cet échange lui provoquait. La jeune femme, elle, remontait ses mains le long des bras de son mari. Elle ne tardait pas à les déposer sur sa nuque afin de se rapprocher davantage de son torse. Elle se collait contre lui, déposant de léger baisers sur ses lèvres alors que lui cherchait bien plus. Cela la fit sourire après que son grognement fut avalé par ses soins.

Les deux amants ne tardaient pas à se séparer. Les yeux de Crocodile s'ouvraient, ceux de la jeune femme papilonnaient. Elle, lui sourit. Lui, la contemplait.

L'ancien Grand Corsaire glissait sa main sur sa joue. Il ne put s'empêcher de tendrement la caresser. Il lui offrait un regard complexe mais elle put y discerner dedans tout le désir et l'amour du monde. Crocodile n'avait jamais été bon avec les mots. Son regard avait toujours su parler pour lui, et, honnêtement, elle adorait ça.

Rapidement, Crocodile
embrassait son front.

"Allez jouer ailleurs, tu veux ?"

La jeune femme glissait ses mains sur son torse, ses doigts vinrent s'aggriper à sa veste de costume. Le noiraud, lui, récupérait son cigare en plein dans la bouche. Il prit une immédiate taffe et soufflait d'aise.

"Va avec Mr.1." insistait-il. "Va t'acheter une nouvelle garde robe et reviens moi ce soir, pour dîner."

Il embrassait sa joue.

"On ira s'occuper de cette histoire d'héritier."

Ce murmure arrachait un frisson à son épouse.

"Prends ton nouveau copain avec toi, filez d'ici."

La jeune femme sourit grandement. Elle s'empressait de saisir en coupe le visage de Crocodile puis de l'embrasser durement. Cela dura l'espace d'un instant. Puis elle alla récupérer la petite boule de poil et avançait vers la sortie.

"On va bien s'amuser, tu vas voir." elle lui dit. "Toi et moi et Mister Bald on va braquer tous les magasins de l'île ! Maman va t'apprendre à dépenser des Berry comme il se doit."

Crocodile s'était réinstallé sur son imposant fauteuil, le regard rivé sur la silhouette de rêve de son épouse. Il soufflait à de nombreuses reprises, tentant vainement de calmer les battements effrénés de son cœur.

"Oh, chéri !"

Brusquement, la jeune femme se retournait. Un grand sourire dorait sur ses lèvres, et, l'espace d'un instant, Crocodile en fut ébloui. Son souffle se coupait.

"Merci beaucoup."

Il haussait un sourcil.

"Mhh ?"

"Mister Crocky." elle précisait. "Merci de me laisser le garder et merci pour tout ce que tu fais pour moi."

Crocodile l'observait curieusement. Ses yeux venaient de s'écarquiller.

"Je ne te le dis pas assez souvent.." elle reprit.

Elle était tournée vers lui, pourtant elle arrivait parfaitement à saisir la poignée et à entrouvrir la porte. La petite boule de poils compressée par la poitrine de la jeune femme aboyait brusquement. Mais cette dernière ne bougeait pas.

Elle gardait son regard encré dans celui du noiraud.

"Mais je t'aime."

Crocodile grimaçait. Un petit pincement au cœur l'avait surpris. Il sentait une étrange sensation se diffuser en lui. Et elle était bien trop agréable pour lui être supportable.

Il s'empressait alors de faire un rapide geste évasif de la main, faisant rire sa femme.

"Dépêche toi de sortir d'ici avant que j'aille récupérer mon argent."

La jeune femme ne tardait pas à quitter les lieux en compagnie de son petit camarade. Ses exclamations reprirent mais ils furent brutalement coupés lorsque la porte du bureau se refermait sur elle.

Un lourd silence retombait. Il plongeait immédiatement la pièce dans une ambiance toute autre.

Crocodile put alors se remettre au travail, reposant un regard troublant de désir sur ses feuilles éparpillés.

Mais à peine eut-il le temps de clore ses yeux que l'image de sa femme lui revint en mémoire.

Il soupirait, laissant une énième fumée toxique le quitter. Elle s'évaporait dans l'air, dansant sous ses yeux impassibles. Crocodile passait rapidement ses deux mains dans sa chevelure. Puis, finalement, il envoya tout balader pour rattraper son épouse.

⸻𝖊𝖓𝖉 𝖔𝖋 𝖙𝖍𝖊 𝖔𝖓𝖊 𝖘𝖍𝖔𝖙;
@𝐤𝐢𝐭𝐮𝐧𝐨𝐲𝐮𝐮𝐬𝐢

⸻ᅳ𝖜𝖔𝖗𝖐 𝖇𝖞;
@_𝐒𝐇𝐎𝐄𝐒𝐔𝐊𝐄_

ᴅᴇ; 𝟐𝟏𝐡𝟎𝟕;
ᴀ̀; 𝟎𝟏𝐡𝟐𝟎;

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