𝖣𝗈𝗇𝗊𝗎𝗂𝗑𝗈𝗍𝖾 𝖢𝗈𝗋𝖺𝗓𝗈𝗇;

⸻𝖉𝖔𝖓𝖖𝖚𝖎𝖝𝖔𝖙𝖊 𝖈𝖔𝖗𝖆𝖟𝖔𝖓;
𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐑𝐎𝐒𝐀.

𝐕𝐎𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐑𝐄𝐓𝐎𝐔𝐑𝐒
𝐓𝐑𝐄̀𝐒 𝐀𝐏𝐏𝐑𝐄́𝐂𝐈𝐄́𝐒 !
𝐌𝐄𝐑𝐂𝐈 𝐃𝐔 𝐒𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐍 !

Corazon faisait remonter ses lèvres en partant de mes omoplates jusqu'à ma nuque, déplaçant délicatement du bout de ses doigts ma chevelure. Un doux rire me quittait à la sensation étrange remontant le long de mon échine. Je restais assise dos à lui tandis que lui se faisait un malin plaisir à garder ses bras autour de mon estomac et ses lèvres figées sur ma peau. Nos corps nus n'aidaient pas, mais n'en étaient pas moins désagréables. Je restais alors collée à lui, réconfortée par la chaleur de son torse ainsi que de ses bras et charmée par l'odeur délicieuse qui s'échappait de lui.

C'était sûrement trop beau pour être vrai. Entre les oiseaux qui gazouillaient paisiblement sous ce resplendissant lever de soleil, cette chambre d'hôtel récemment louée et souillée et, finalement, la présence de l'homme dont j'étais fermement éprise à mes côtés, dans le même lit, et embrassant délicatement les moindres pores de ma peau. Mon corps se cambrait de lui-même, je glissais alors mes mains derrière ma tête jusqu'à attraper le visage de Corazon en coupe et le forcer à se rapprocher de moi. Mes yeux papillonnaient dans les siens avant que je n'aperçoive des rougeurs fleurir sur ses joues. Splendide.

« ne bouge pas. » chuchotais-je. « laisse moi t'embrasser. ensuite tu pourras tomber. »

Nos bouches ne tardaient pas à entrer en contact. J'embrassais Corazon, je l'embrassais tendrement et amoureusement, complètement charmée et esclave des choses qu'il me faisait ressentir. Mon cœur s'emballait et, alors que je me retournais dans sa direction, afin de lui faire désormais face, que je sentais ses imposantes mains me saisir par la taille, je poussais un gémissement étouffé dans sa bouche. Corazon esquissait un petit sourire. Il répondait avec autant de douceur que moi au baiser, laissant ainsi de léger bruits humides résonner entre les quatre coins de la pièce. Je ne tardais pas à finir à quatre pattes au dessus de lui, mes mains fermement pressées sur ses épaules et mes jambes écartées emprisonnant les siennes.

« attends. » murmura Corazon.

Il embrassa délicatement la commissure de mes lèvres avant de se reculer de moi. Surprise, je laissais mes yeux s'ouvrir et se braquer immédiatement sur lui. Mes doigts raffermissaient leur prise sur sa peau nue, sentant brusquement une chaleur ardente émaner de celle-ci.

« je meurs d'envie de rester ici, vraiment. » dit-il. « mais.. mon frère ? »

Je soupirais.

« quoi ? » s'inquiéta Corazon. « qu'est-ce que tu as, princesse ? »

Rapidement, je sortais de son emprise. Je sentais que Corazon cherchait à me rattraper, et le bruit de fracas qui vint retentir l'instant suivant me le confirmait sans mal. Cependant, j'étais déjà sortie du lit à baldaquin et avais déjà commencé à enfiler un peignoir afin de recouvrir mon épiderme brûlant. Corazon persista tout de même car, l'instant suivant, je ne tardais pas à sentir ses mains tremblantes se poser sur mon estomac et une plainte être grognée au creux de mon oreille.

« tout va bien ? » je demandais.

« comme sur des roulettes. » il répondait.

Un léger rire me quittait. Peu après, je déposais mes mains sur les siennes et inspirais profondément, jusqu'à sentir son odeur être incrustée dans les moindres recoins de mes poumons. Lorsque je fus contrainte d'expirer, une flopée de papillons recueillis dans le creux de mon estomac vint suivre le mouvement. Mes yeux restaient braqués sur la baie vitrée devant moi, j'observais la ville de ma place, rapidement envahie par un sentiment d'inconfort. Corazon le chassa toutefois rapidement en allant déposer une trainée de baisers sur mon épaule tandis que, de ses doigts, il avait fait tomber mon peignoir jusqu'à mes pieds. Je frissonnais, puis, l'instant suivant, laissais retomber ma tête sur son épaule.

« si seulement nous pouvions rester ainsi. pour toujours. »

Les doigts de Corazon glissaient le long de ma mâchoire, ils vinrent peu après saisir mon menton et ainsi relever gracieusement mon visage dans sa direction. Il plantait son regard dans le mien, m'observa le long de plusieurs ᅳet interminablesᅳ secondes, avant d'esquisser un rictus.

« quand je remettrai mon frère à la marine nous aurons tout le temps de profiter à deux. » me susurra-t-il. « c'est qu'une question de temps. »

« ça sonne comme une promesse. »

« c'en est une. »

Un sourire m'échappait tandis qu'il frôlait mon oreille de ses si jolies lèvres.

« ne fais pas des promesses que tu ne peux pas tenir, idiot. toi ? arrêter Doflamingo ? » plaisantais-je.

Corazon rit doucement contre moi.

« ne me sous-estime pas. le pouvoir de mon fruit du démon est certes faible, mais il nous a tout de même sortis de bien des situations. et je suis sûr qu'il restera utile jusqu'à ce que j'enferme mon frère. »

Je ne tardais pas à me retourner dans sa direction et déposais mes mains sur ses épaules, frôlant ainsi de nouveau sa peau nue du bout de mes ongles vernis.

« le silence, hein ? »

Je sentais la respiration de Corazon s'accélérer, ses yeux se perdaient sur les traits de mon visage et ses mains s'agrippaient violemment à ma taille. Il ne savait plus où regarder, il avait trop à observer. Alors il était perdu. Et je ne pouvais pas le blâmer, car j'étais dans la même situation. Il était si joli, désirable, séduisant et fichtre qu'il sentait bon. C'était envoûtant, délicieux, additif. J'en voulais plus.

« je te fais confiance. même si tu te mets en danger. » repris-je. « alors reviens moi. je t'attendrai. »

Corazon inspirait difficilement. Ses narines tremblaient et sa bouche semblait soudainement sèche. Je le sentais troublé. Il déglutissait alors. Ses mains tremblantes remontaient sur mes côtes jusqu'à frôler mes seins nus, et, finalement, attraper mon visage entre les deux paumes de ses mains. Ses sourcils étaient légèrement froncés et ses yeux plissés, il me détaillait avec une grande attention ce qui fit rapidement s'emballer mon cœur. Je papillonnais des yeux et ne pus m'empêcher sur le coup de tendrement lui sourire. Il était si joli.

« quand tout sera terminé, je veux que tu m'épouses. » dit-il.

Il embrassa mon nez puis rapidement mes lèvres. Il le fit à répétition, jusqu'à se reculer de moi et persister à m'observer avec beaucoup d'amour.

« je prendrai ton nom de famille et nous vivrons heureux jusqu'à mourir en étant deux poussiéreux sac d'os. d'accord ? »

J'esquissais un sourire en plaquant mes mains sur les siennes. Il sourit.

« d'accord, Corazon. c'est d'accord. »

Peu après, nos lèvres vinrent de nouveau se rencontrer. Nos corps nus se collaient l'un contre l'autre, s'enlaçant langoureuselent tandis que nos doigts, eux, se perdaient dans la chevelure de l'autre et que nos respirations saccadées, haletantes, vinrent rapidement ne faire qu'un. Corazon prenait soin de moi. Il fit s'emballer mon rythme cardiaque, s'enflammer mon épiderme et s'assécher mes pauvres poumons. Son odeur m'intoxiquait, me donnait mal à la tête, me rendait presque nauséeuse sous tout l'amour qu'il faisait naître au creux de mon âme.

Et alors que l'heure des adieux ne cessait de se rapprocher, menaçant ainsi encore une fois de plus de nous séparer, Corazon et moi nous plongions dans une bulle muette, quittant ainsi temporairement le sol terrestre afin de laisser de nouveau nos âmes et corps entrer dans une unions des plus totales, passionnées.

⸻𝖊𝖓𝖉 𝖔𝖋 𝖙𝖍𝖊 𝖔𝖓𝖊 𝖘𝖍𝖔𝖙;
@𝐪𝐖𝟏𝐰𝟔𝟎𝟖𝟔𝟑𝟒𝐆𝟔𝟎𝐁𝐲

⸻ᅳ𝖜𝖔𝖗𝖐 𝖇𝖞;
@_𝐒𝐇𝐎𝐄𝐒𝐔𝐊𝐄_

ᴅᴇ; 𝟐𝟎𝐡𝟐𝟎;
ᴀ̀; 𝟐𝟏𝐡𝟑𝟕;

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