13-delay☆🥀

    Le manque crée des doutes blessante.

Après 3 mois...

Cela faisait maintenant six mois que Minho et Jisung vivaient ensemble, un amour tendre et passionné, malgré quelques disputes inévitables du quotidien. Comme ils se le disaient souvent, aucun couple n'est parfait, mais ils trouvaient toujours un moyen de se retrouver après chaque désaccord. Ensemble, ils avaient adopté deux autres chats pour tenir compagnie à leur précieux Sonnie, transformant leur appartement en un foyer chaleureux et plein de vie.

Ce soir-là, Jisung était en cuisine, préparant avec soin un repas qu'il espérait partager avec Minho. Des ramens, du curry et un kimchi bien épicé attendaient d'être dégustés, mais une ombre ternissait son enthousiasme. Minho était souvent en retard ces derniers temps, une habitude qui agaçait de plus en plus Jisung. Il avait essayé de comprendre, d'être patient, mais la frustration s'accumulait. Il l'avait pourtant supplié de rentrer à l'heure ce soir, mais les aiguilles de l'horloge tournaient, et toujours aucune trace de son compagnon.

À 21h passées, Jisung abandonna le repas soigneusement préparé. Le feu sous les plats était éteint, mais pas celui qui brûlait en lui : un mélange de colère et de tristesse. Il alla s'asseoir sur le canapé, Sonnie blotti sur ses genoux, comme s'il comprenait la peine de son maître. Les yeux de Jisung étaient fixés sur la porte, espérant qu'elle s'ouvre enfin.

Lorsque la porte claqua finalement, il était près de 22h30. Minho entra, visiblement fatigué, mais un sourire se dessinait sur son visage, comme s'il pensait que tout allait bien.

— Je suis rentré..., annonça-t-il doucement en retirant sa veste.

— Jagi... ? ajouta-t-il en s'approchant du salon, remarquant Jisung immobile sur le canapé.

Mais Jisung ne réagit pas. Il gardait un silence glacial, les bras croisés et les yeux fixés devant lui. Minho s'agenouilla à ses côtés, cherchant son regard.

— Jagi... ? Qu'est-ce qui ne va pas ?

— Ne m'appelle plus comme ça ! s'écria Jisung en se levant brusquement. Je ne suis plus ton Jagi, ni rien d'autre !

Minho resta figé, surpris par la réaction soudaine de son compagnon.

— Mais... qu'est-ce que j'ai fait ?

— Tu m'avais promis d'arriver à l'heure ! Juste une fois dans ta vie ! Mais non, tu es encore en retard. Et pas qu'un peu !

— Il y a eu une urgence... J'ai fait de mon mieux pour rentrer le plus vite possible...

— Ton « mieux » ? J'en ai assez de ces excuses ! Ce n'est pas la première fois, Minho. Et qui me dit que tu étais vraiment au travail ?

La dernière phrase de Jisung fit l'effet d'une décharge électrique. Minho se releva, abasourdi.

— Quoi ? Tu m'accuses de quoi, là ?

Jisung le fixa, hésitant mais poussé par la colère.

— Qui me garantit que tu ne vois personne d'autre ?

— Jisung, tu es sérieux là ? Tu doutes de moi ?

— Ton comportement parle pour toi, Minho. Tout laisse à penser que tu... que tu me trompes...

Minho sentit la colère monter en lui. Il attrapa doucement mais fermement les mains de Jisung, les tenant entre les siennes avant de le forcer à le regarder droit dans les yeux.

— Ne dis pas ça. Je te l'interdis. Tu n'as pas le droit de douter de moi comme ça. Je t'aime, Jisung. Je t'aime comme un fou, et entendre ça... ça me détruit.

Mais Jisung, blessé, s'accrochait à ses doutes.

— Qui me garantit que tu n'es pas lassé de moi ?

— Lassé de toi ? Jisung, je ne pourrais jamais me lasser de toi. Jamais.

— Alors pourquoi... pourquoi j'ai l'impression que tu baises quelqu'un d'autre tous les soirs ? Une fille, un gars... peu importe !

Cette phrase fut la goutte de trop. Minho, dépassé, serra doucement mais fermement Jisung par la taille, l'attirant contre lui avec une intensité presque brutale. Leurs regards se croisèrent, et l'énergie dans la pièce changea.

— Tu veux jouer à ça ? murmura Minho, sa voix grave et chargée d'émotion. Alors je vais te baiser tellement fort que tu doutera plus de moi.

Il captura les lèvres de Jisung dans un baiser profond et sauvage, un baiser qui ne laissait aucune place au doute. Jisung tenta de résister, mais son corps le trahissait. La colère était balayée par un désir féroce. Ses mains se glissèrent dans les cheveux de Minho, et il répondit à ce baiser avec autant de passion qu'il avait ressenti de frustration.

Minho laissa ses lèvres parcourir le cou de Jisung, y déposant des baisers fiévreux. Ses mains explorèrent le corps de son compagnon, glissant sous son t-shirt pour caresser sa peau chaude. Jisung laissa échapper des soupirs, mélange de plaisir et de soulagement.

Sans perdre une seconde, Minho le souleva dans ses bras, nouant les jambes de Jisung autour de sa taille. Il le porta jusqu'à la chambre et le déposa sur le lit sans douceur. Le regard qu'il posa sur lui était brûlant, presque possessif. Jisung se sentait vulnérable mais aussi désespérément

Chaque geste de Minho était chargé d'une intensité palpable, comme s'il voulait graver cet instant dans leurs mémoires.

Minho se pencha à nouveau sur lui, ses lèvres retrouvant celles de Jisung dans un baiser tout aussi vorace. Ses mains habiles s'égarèrent sur son torse, s'arrêtant sur ses tétons qu'il taquina doucement avant de mordre légèrement son cou. Jisung gémissait, ses doigts s'accrochant aux draps, partagé entre l'envie de le repousser et celle de le rapprocher encore plus.

— Tu ne douteras plus jamais de moi, murmura Minho d'une voix rauque, son souffle chaud caressant l'oreille de Jisung.

Il déboutonna habilement le pantalon de Jisung, ses gestes précis mais impatients. Il plongea sa main, touchent son membre et le caressant avec une lenteur calculée, presque cruelle.

— Je vais te punir pour ces accusations...

Jisung ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun mot ne sortit. Son corps parlait à sa place, ondulant sous les caresses expertes de Minho. Pourtant, lorsque ce dernier s'arrêta brusquement, Jisung poussa un cri de frustration.

Minho s'assit sur une chaise près du lit, retirant lentement son pantalon tout en maintenant un regard brûlant sur Jisung.

— Admire, ordonna-t-il, sa voix teintée de malice.

Le spectacle était hypnotisant. Minho commença à se caresser lentement, ses mouvements délibérés et langoureux. Chaque soupir qu'il laissait échapper semblait rendre Jisung encore plus fébrile. Les mains de ce dernier glissèrent instinctivement vers son propre corps, mais la voix autoritaire de Minho le stoppa net.

— Si tu te touches, on arrête tout.

Jisung grogna de frustration, ses yeux brillant de désir.

— Minho... murmura-t-il, sa voix tremblante. Laisse-moi... Je t'en supplie.

Minho, toujours aussi maître de lui-même, continua son jeu.

— Tes yeux... Ils me rendent fou, mais tu n'auras rien tant que tu ne sauras pas patienter.

Le supplice dura encore quelques instants avant que Jisung, incapable de se contenir, s'approche de Minho et se mette à genoux devant lui.

— Laisse-moi te sucer, dit-il d'une voix presque suppliante.

Minho plissa les yeux, un sourire en coin se dessinant sur son visage.

— Tu veux ma queue, hein ?

Jisung rougit, mais ne le contredit pas.

— Vas-y, suce-moi.

Sans attendre une seconde, Jisung prit le membre imposant de Minho en bouche. Il s'appliqua avec ferveur, offrant à Minho la fellation la plus incroyable qu'il ait jamais connue.

— T'aimes les glands, hein, petit écureuil ? lança Minho, la voix rauque.

Jisung le regarda dans les yeux, ce qui arracha un grognement à Minho. Ce dernier sentait la jouissance monter, et, d'un geste ferme, il tira les cheveux de Jisung pour l'arrêter brusquement.

— Pas maintenant. C'est en toi que je veux jouir.

Jisung, haletant, la bouche encore humide, rougit davantage en entendant ces mots.

— Minho, comble-moi... Tu m'as tellement manqué...

Voyant la détresse sincère dans les yeux de son compagnon, Minho prit son visage entre ses mains et écrasa ses lèvres contre les siennes. Leur baiser était doux, profond, débordant de tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre.

Minho souleva Jisung dans ses bras et le porta jusqu'au lit. Une fois allongé, il parsema son corps de baisers tendres, descendant lentement pour préparer son entrée. Il glissa un doigt en lui pour s'assurer qu'il était prêt, mais Jisung, trop impatient, l'arrêta.

— Prends-moi sans préparation, dit-il avec assurance.

— Tu es sûr ? demanda Minho, la voix hésitante.

— Plus que jamais.

Minho se plaça face à Jisung, admirant son visage rougi par le désir. Il était tellement magnifique à cet instant, vulnérable et envahi par l'anticipation. Lentement, mais avec détermination, Minho le pénétra d'un coup sec. Jisung laissa échapper un cri, mélange de douleur et de plaisir, tandis que Minho commença doucement à bouger.

Les mouvements lents se transformèrent rapidement en coups de reins sauvages et précipités, chaque va-et-vient les rapprochant davantage d'un plaisir insoutenable.

Il finiront par jouir en l'unisson et puis il se prenant dans les bras.

Puis Jisung laisse une larme couler sur sa joue

— Je suis désolé, Jisung... Ne pleure pas, chéri, murmura Minho d'une voix tremblante.

— Tu... tu ne me trompes vraiment pas ? demanda Jisung, les yeux brillants de larmes.

— Bien sûr que non, répondit Minho, une larme coulant sur sa joue.

Cette vision surprit Jisung. Jamais auparavant il n'avait vu Minho pleurer. Cela le bouleversa profondément.

— Je suis désolé de m'être tellement absenté au point que tu puisses penser ça, continua Minho, la voix brisée par la tristesse. Je suis vraiment nul comme petit ami.

Son visage portait une expression si douloureuse que cela brisa le cœur de Jisung. Il regretta aussitôt d'avoir douté de lui.

— Non, non, Minho, tu n'es pas nul, dit Jisung en secouant la tête. Mon chaton...

— Si, je le suis, insista Minho, la culpabilité visible dans son regard.

Jisung, refusant de le voir ainsi, prit doucement son visage entre ses mains et plaqua ses lèvres contre celles de Minho. Leur baiser était tendre, chargé d'amour et de pardon. Minho répondit immédiatement, s'accrochant à Jisung comme s'il était son ancre.

Les deux se laissèrent aller à ce moment d'intimité, leur amour se réaffirmant à travers chaque geste, chaque caresse. Après quelques instants, Minho brisa doucement le baiser, ses mains glissant dans les cheveux de Jisung.

— Je t'aime tellement, Jisung... murmura-t-il.

— Et moi, je t'aime encore plus, répondit Jisung, une petite larme roulant sur sa joue, mais cette fois, c'était une larme de soulagement.

Minho le prit dans ses bras, le serrant contre lui avec une douceur infinie. Ils s'allongèrent ensemble sur le lit, leurs corps étroitement enlacés. Jisung posa sa tête contre le torse de Minho, écoutant les battements réguliers de son cœur.

— Promets-moi qu'on ne se laissera jamais comme ça, murmura Jisung d'une voix faible.

— Je te le promets, répondit Minho en caressant son dos. Je resterai toujours avec toi.

Le silence de la pièce fut brisé par leurs respirations calmes et synchronisées. Jisung se sentit enveloppé par une chaleur réconfortante, le parfum familier de Minho l'apaisant. Peu à peu, ses paupières se firent lourdes, et il s'endormit dans les bras de l'homme qu'il aimait.

Minho déposa un dernier baiser sur son front, murmurant doucement :

— Dors bien, mon ange.

Cette nuit-là, le couple dormit paisiblement, le cœur apaisé et rempli de la certitude que, malgré les hauts et les bas, leur amour surmonterait tout.

1820mots

Alors ça vous plait la parti hot ? 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top