| Twenty-Seventh | Great power comes with great responsabilities
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« — Ne t'en fais pas Pete. Je suis certaine que c'est très bien. »
Il me sourit faiblement en hochant vaguement la tête, peu rassuré.
Je lui attrape la main et la serre alors qu'il respire bruyamment en posant son autre main sur son front, transpirant plus fortement que la moyenne.
Nous sommes actuellement dans l'ascenseur menant à l'étage où se trouve l'appartement de Peter. Là où il vit avec sa tante.
Il s'est enfin décidé à me la présenter. Mais il stresse légèrement (beaucoup) car sa tante est soit-disant très envahissante et il a peur que son lieu de vie ne me convienne pas. S'il savait à quel point il peut-être débile parfois.
Comme si l'endroit où il vit allait changer quelque chose entre nous.
« — Ce n'est pas la même chose que la Tour Avengers. Il rit nerveusement en passant une main sur sa nuque.
— Peter, je hausse un sourcil. Sache que vivre dans la Tour n'est pas la meilleure chose. Même si c'est moderne et luxueux, ce n'est pas vraiment l'endroit idéal. De plus, dis-toi que je vis sur le lieu de travail de mon père, ce qui rend l'endroit tout de suite moins paradisiaque. »
Il rit légèrement alors que la machine s'arrête au quinzième, les portes s'ouvrant doucement.
Il souffle et resserre ses doigts autour des miens, me faisant sourire.
« — Et ne fais pas attention à May, il dit en sortant ses clés de la poche de son gilet en me tirant vers une porte. Elle peut-être très agaçante, même si je l'adore. »
Je hoche la tête en gloussant, me moquant de son attitude non confiante.
Il ouvre la porte et me fait entrer avant de la refermer derrière lui.
« — Tante May ! C'est moi !
— Je suis dans la cuisine, Peter. »
Il me lance un regard peu rassuré, me faisant encore plus rire, alors qu'il nous mène vers ce qu'il me semble être la cuisine.
L'endroit semble assez modeste. Des couleurs pales recouvrent les murs tandis que de nombreux meubles comblent le petit espace et que de nombreux cadres contenant des photos sont posés un peu partout.
D'ailleurs, je remarque plusieurs fois le visage d'un homme aux côtés de Peter, me faisant comprendre qu'il s'agit sûrement de son oncle.
Sa tante est effectivement dans la cuisine, préparant je ne sais quoi sur une plaque de four.
Elle est dos à nous et continue de cuisiner sans se soucier de notre proximité.
« — May ? »
Elle sursaute violemment et se retourne vivement, la main posée sur la poitrine, en s'appuyant contre le meuble derrière elle.
« — Mon dieu, Peter ! Sois un peu plus- elle s'interrompt lorsqu'elle remarque ma présence et quand elle voit ma main entrelacée avec celle de son neveux. Mon dieu ! S'exclame-t-elle une nouvelle fois. Tu dois être Gabriella ?
— Vous pouvez m'appelez Gabe, je souris en m'approchant d'elle, lui tendant la main. Madame Parker, je suis heureuse de vous rencontrer.
— Oh pas de ça entre nous ! Elle me sourit grandement avant de me prendre soudainement dans ses bras, me faisant hoqueter de surprise, entendant Peter rire derrière moi. Appelle moi May. Et moi aussi je suis très contente de te rencontrer. Elle s'écarte en posant ses mains sur mes épaules. Peter n'arrête pas de me parler de toi.
— May, il grogne en mettant ses mains dans ses poches, me faisant glousser.
— Mais dis moi, elle s'exclame, ignorant complètement son neveux. Tu es beaucoup plus jolie que ce qu'il m'avait décrit.
— May ! Il s'écrie une nouvelle fois, rougissant complètement alors que sa tante et moi rions.
— Oh c'est bon, elle lève les yeux au ciel. Allez-y. Elle me sourit une dernière fois alors que Peter empoigne mon bras. J'ai été très heureuse de faire ta connaissance.
— De même, je souris alors qu'il me tire rapidement vers sa chambre avant de claquer la porte. »
Il soupire en s'affalant contre la planche de bois alors que je suis au milieu de la pièce, l'inspectant.
Les murs sont blancs, simples, alors que de simples meubles sont présents dans la pièce et que de nombreux objets technologiques sont éparpillés un peu partout.
Je remarque aussi quelques appareils photos disposés ici et là, et c'est à ce moment la que je vois les centaines de photos recouvrant son bureau ainsi que sa table de nuit et son appuie de fenêtre.
Je fronce les sourcils avant de tourner ma tête vers lui.
« — Tu ne m'avais jamais dis que tu aimais la photo. »
Il rougit avant de hausser les épaules et de rassembler une partie des clichés tout en les fourrant dans une armoire.
« — Ce n'est qu'un passe temps, il tente de tout rassembler, mais j'intercepte un petit paquet que j'observe.
— Elles sont superbes, je souris alors qu'il paraît stressé. Je ne vois pas pourquoi tu- »
Je me stoppe et mon sourire se fige lorsque je vois les dizaines de photos dans mes mains.
Des photos de moi.
Je fronce les sourcils et tourne la tête vers lui alors qu'il a le teint livide.
« — Quand est-ce que tu les a prise ?
— Hum- je- il rougit encore plus tout en triturant ses doigts. Un-un peu avant qu'on se connaisse et-et hum, après aussi, mais-
— Pourquoi tu as fais ça ? Je demande en désignant ses photos, m'énervant légèrement.
— Je-je sais pas, je trouvais que-que tu étais intéressante, alors je-
— Alors tu m'as prise en photo sans me le dire ? Je fronce les sourcils en croisant mes bras sur ma poitrine, tenant toujours les photos de moi d'une main.
— Écoutes, il paraît désespéré. Je ne veux pas que tu crois que je suis un voyeur ou quoi que ce soit.
— C'est mal partit, je réplique sèchement.
— Tu me connais non ? Il dit en s'approchant de moi. Tu sais que je ne suis pas comme ça, n'est-ce pas ? »
Il me regarde de ses grands yeux bruns, en touchant une de mes mains, et j'en oublie presque immédiatement pourquoi j'étais en colère.
« — Oui, je souris en secouant là tête. Tu as raison, c'est absurde. Excuse-moi. »
Il hausse les épaules en souriant légèrement.
Nous nous asseyons sur son lit et je fronce le nez, voulant lui poser une question qui me brûle les lèvres depuis que je suis entrée chez lui.
« — Pete ? Il tourne la tête vers moi en me souriant. Qu'est-il arrivé à tes parents ? Et à ton oncle ? »
Son sourire disparaît complètement alors qu'un voile de tristesse remplis son regard, me faisant amèrement regretter ma question.
Mon père m'avait déjà parlé en quelque sorte du passé de Peter, mais pas en détail et Peter n'aborde jamais le sujet.
Il baisse la tête et fixe ses pieds alors que ses doigts jouent nerveusement avec les miens.
« — Mes parents, il commence en prenant une grande inspiration. Sont- ils sont morts dans un crash d'avion quand j'étais petit. C'est à peine si je me souviens d'eux, il fronce les sourcils alors que le volume de sa voix baisse. Mon père était un grand scientifique, et ses recherches l'ont mené à sa perte. Il humidifie ses lèvres sans lever une fois le regard vers moi. Ils m'ont laissé chez mon oncle et ma tante juste avant d'aller à l'aéroport. Je ne les ai plus jamais revu après ça. »
Le silence remplis la pièce alors que je suis incapable de dire quoi que ce soit.
Comment suis-je sensée réconforter quelqu'un alors que je ne sais même pas ce qu'il ressent ?
Enfin, ma mère m'a abandonnée. Mais je ne pense pas que c'est la même chose. Ce qu'il a vécu était pire et ce n'est pas finit.
« — Et mon oncle Ben, il dit, la voix tremblante alors qu'il renifle. Ça s'est passé il y a un peu plus de six mois. Un type lui a tiré dessus en plein milieu de la rue, une nuit. Il s'arrête de parler, et j'aperçois une larme couler le long de sa joue. C'est moi qui l'air retrouvé, et qui ai appelé l'ambulance, mais c'était trop tard. »
Je fronce les sourcils et sens mes yeux me piquer alors que ses reniflements se font de plus en plus fréquents.
Je n'attends pas une seconde et passe mes bras autour de son cou, l'attirant contre moi, alors qu'il pose sa tête sur mon épaule et tenant l'un de mes bras avant sa main.
« — Je suis désolée, je murmure en caressant ses cheveux.
— Tu n'as pas à l'être, il renifle. Tu ne peux pas comprendre. »
Je pince mes lèvres en mettant mon nez dans ses cheveux.
Je devrais peut-être lui dire.
Il vient de se confier à moi à propos de ses parents, je peux faire de même.
« — En fait, je dis après plusieurs secondes alors qu'il se fige. Peut-être que si. »
Il se redresse et me questionne de ses yeux rougis.
« — Ma mère, je souris légèrement. Ma mère n'est pas décédée, elle est bien vivante, et c'est ça le pire, je crois. Si je ne t'ai jamais parlée d'elle, c'est parce que j'ai un peu honte.
— De quoi ? Il me demande doucement.
— De moi, je fronce les sourcils en baissant la tête vers les mains. J'ai vécu avec elle jusqu'à mes 12 ans, ne connaissant absolument rien de mon père, jusqu'à son existence. Elle m'avait toujours dit qu'il était mort, et comme c'était ma mère, je l'ai cru. Jusqu'à ce qu'elle en ai marre de moi.
— Comment ça ? Il demande, ne me voyant pas continuer.
— Vois-tu, ma mère n'était pas un Lumière. Elle a quitté l'école parce qu'elle était enceinte, elle n'a pas fait de hautes études, et elle n'avait pas vraiment réussis sa vie. On vivait dans un taudis au fin fond du Kentucky alors qu'elle enchaînait les petits boulots, les mecs bizarres et les bouteilles de vodka volées à la supérette du coin. Je pince les lèvres en sentant une larme couler sur ma joue. Elle ne m'a jamais vraiment aimée, je crois. Elle me gardait parce qu'elle n'avait pas vraiment le choix et qu'elle pensait sûrement qu'une fois que j'aurais eu un boulot et tout, je pourrais subvenir à ses besoins sans qu'elle n'ait à faire quoi que ce soit. Mais elle me détestait parce que je réussissais sous ses yeux, alors qu'elle avait tout raté. Elle en avait marre de venir presque toutes les semaines à l'école parce que mes prof lui disaient à quel point j'étais intelligente et à quel point je finirais bien ma vie. Je pose une main sur mes yeux alors qu'une main réconfortante se pose sur mon genou. Elle n'arrêtait pas de me dire à quel point je ressemblais à mon père, mais que c'était dommage qu'il soit mort, sinon elle m'aurait déjà envoyée chez lui depuis longtemps.
— Mais, il fronce les sourcils. Comment- ?
— Un jour, elle devait être vraiment à bout, elle a rassemblée nos économies, m'a mise dans sa voiture pourrie et a roulé pendant quatre jours jusqu'en Californie, où elle a retrouvé la villa du célèbre Tony Stark. Elle m'a dit qu'il était mon père alors qu'on était garée devant la porte d'entrée.
— Elle ne te l'avait pas dit avant ? Il demande alors que je relève ma tête.
— Non, je secoue la tête. Elle m'a faite descendre, a balancé ma valise serpentard que je m'étais achetée moi-même hors de sa voiture, et est partie sans hésitation.»
Je ferme les yeux en soupirant, soulagée d'avoir libéré un poids sur mes épaules.
« — Mais des fois, je dis alors qu'il m'encourage à continuer. Je suis heureuse qu'elle l'ait fait. Parce que sinon, je n'aurais jamais connu mon père. Et ça, ça aurait été la pire chose qui me serait jamais arrivée. »
Il me sourit avec réconfort tout en m'encerclant maladroitement de ses bras étrangement forts et musclés.
« — Mais d'un autre côté, je n'aurais pas été un putain de four si j'étais restée chez ma mère. »
Il éclate de rire, détendant l'atmosphère avant d'ajouter une phrase qui me fit froncer les sourcils.
« — Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. »
Je tourne vivement la tête vers lui, un air confus sur le visage.
« — Qu'est que t'as dis ?
— Oh, ça ? Il hausse les épaules. Mon oncle Ben me le disait tout le temps. Ça m'a apprit beaucoup de choses. Pourquoi ?
— Je pensais que- je commence avant de secouer la tête en riant. Non rien, laisse tomber. Je deviens tarée. »
Il rit également, me serrant plus fortement contre lui.
Je deviens peut-être cinglée, mais je suis certaine avoir entendu Spidey dire exactement la même phrase après le combat contre Venom.
💫 💫
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« — Tu crois que si je pose un steak sur toi lorsque tu es énervée, il cuit ? »
Je pose une main sous mon menton, réfléchissant à la question très pertinente de Scott alors que Sam lève les yeux au ciel, que Vision se tient assit sans rien dire et que Thor tient fermement Mjölnir dans ses bras.
Captain, Bruce, Clint, Natasha, T'Challa et Wanda sont à la base du Shield pour une affaire quelconque, alors que mon père est allé au centre de rééducation où est Rodhie.
Alors, sinon j'allais être seule, Sam, Scott, Thor et Vision sont resté avec moi. Et ça fait vingt minutes que Scott semble fasciné par mes pouvoirs, m'harcelant de questions plus débiles les unes que les autres.
« — Je sais pas, je hausse les épaules. Faudrait essayer. »
Un lueur espiègle prend place dans son regard alors qu'il se lève en courant presque jusqu'au frigo de la cuisine.
« — T'es pas sérieux Tic tac ? S'indigne Sam, se prenant un doigt d'honneur de cette chère fourmi.
— Laisse le, je ris en étant plus enthousiaste que prévu. Amène les munitions Scotty ! »
Il éclate de rire en amenant deux Steak ainsi que des œufs et du bacon.
« — T'as vraiment cru que j'étais une poêle à frire en fait ? Je ris, faisant finalement glousser Sam, alors que Vision ne réagit toujours pas et que Thor sourit tout en tenant encore et toujours Mjölnir contre lui.
— Exactement ! Il s'exclame en salivant devant les choses qu'il a prise. »
Il commençait à sortir le bacon de son emballage lorsque l'ascenseur s'ouvrit, dévoilant mon père, marchant rapidement dans notre direction, les yeux écarquillés, tout en ayant un air anxieux et ennuyé sur le visage.
« — Papa ? Je hausse une sourcil, faisant tourner la tête des autres dans sa direction. Qu'est-ce qu'il se passe ?
— J'ai tout fais pour la retarder, il me regarde, un peine profonde dans les yeux. Ne m'en veux pas.
— Pourquoi tu- »
Je n'ai pas l'occasion de continuer que l'expression de mon père change, se transformant maintenant en colère, alors que des bruits de bottines à talon se font entendre.
Je me fige lorsque je reconnais ce bruit, que je pourrais identifier entre milles.
Mes yeux s'ouvrent en grand lorsqu'une femme d'âge moyen entre dans mon champ de vision, me ressemblant en grande partie, un air suffisant sur le visage.
« — Ella, ma chérie ! »
Le dégoût remonte le long de ma trachée alors que je fixe cette femme immonde.
Ada Benzone, ma mère.
5 ans que je ne l'ai plus vue, et ma seule réaction à sa vue est celle-ci.
« — Putain, mais vous êtes qui au juste ?
— Ella, elle me sourit. Je suis ta maman.
— Ma mère est morte il y a cinq ans. J'sais pas qui vous êtes. Dégagez d'ici.»
À voir le regard que me lance mon père, je vois qu'il n'a jamais été aussi fier de moi.
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Hey new chap !
J'ai mis un peu de temps pour le publier je sais, mais j'avais un peu la flemme mdrr s'cuzez moi
J'ai fais une nouvelle cover, vous l'aimez bien ? J'y ai mis toute mon énergie mdrr
Chapitre assez triste même si j'ajoute quelques moments drôles mdrr
Je sais que lorsque Gabe se bat avec Spidey, il laisse entendre qu'il sait que sa mère la abandonnée, donc Peter le sait, mais Gabe ne lui a jamais dit directement.
C'est Tony qui l'explique à Peter alors que lui et Gabe n'étaient pas encore amis
Donc il n'y a aucun problème avec ce que j'ai écris dans ce chap :)
Qu'en pensez vous ?
De Peter ?
Gabe ?
Gabe qui doute de Peter ?
La mère de Gabe ?
N'oubliez pas de me dire si vous avez aimé et ce que vous voulez !
Bizzz !
M M D
PS: je sais que c'est dur de trouver des Fanfic de Spidey, ou du moins qui soit jouer par Tom, alors je voulais vous en présenter une que j'affectionne particulièrement et qui est juste sublime, elle ne contient que six chapitres mais elle est géniale et mérite d'être lue
Elle s'appelle Héroïne et est de enfant-minuit
Ouais c'est de là pub mdrr mais j'aime tellement sa fic que balec j'le fais gratos
ALLEZ LA LIRE MDRR ELLE EST SUPER DRÔLE ET ORIGINALE ELLE EST AFGARAHEHDJTE
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