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Le chaos.

C'est inévitablement le chaos.

Je n'avais jamais vu une situation pareille en vrai. La plupart du temps, Tony m'empêche de sortir, et Pepper l'aide en me séquestrant. Mais je finis toujours par voir les images à la télévision.

C'est vrai que c'est tout de suite plus impressionnant une fois que ça se passe en fasse de toi.

Je ne viens pas souvent sur Times Square, je trouve que c'est trop bondé et bruyant. Ça me rend légèrement agoraphobe sur les bords.

C'est particulièrement le bordel en ce moment.

Il y a une épaisse fumée noir qui s'étend sur plusieurs mètres de hauteur et au sol. Il y a de hautes flammes tout autour de nous, des bâtiments incendiés, et surtout, il y a des corps un peu partout. Ils sont tous étendus par terre, sans vie ou respirant à peine.

Je regarde partout, espérant ne pas trouver le visage doux de Onyx.

Ne le trouvant pas, à mon grand soulagement, je décide de continuer mes recherches tout en essayant de ne pas tomber sur mon père ou l'un des Avengers.

De nombreuses personnes sont dans le même cas que moi, courant, toussant, essayant de voir quelque chose et de trouver quelqu'un.

Le nuage noir rentre dans mes poumons et m'asphyxie, mais je reste calme tout en mettant mon avant bras devant mon nez et ma bouche, pour ne pas paniquer plus que je ne le suis déjà.

Je vois ensuite une chose volante dans le ciel et je me cache le visage avec ma capuche en apercevant l'armure rouge et dorée de mon père.

Je vois ensuite une autre chose volante juste derrière lui. En revanche, il tend ses bras et projette des sortes de fils grâce à ses poignets.

Ce bon vieux Spiderman.

Franchement, je ne vois absolument pas pourquoi il s'appelle de cette façon. Il ne doit pas être plus âgé que moi, je pencherais plutôt pour Spiderboy. Ça va bien avec sa maturité en plus.

Enfin bref, je suis sa trajectoire des yeux pour voir qu'il se dirige vers un bâtiment incendié où sont regroupées des personnes blessées.

Il les transporte une par une en dehors de celui-ci jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une seule et unique personne.

J'ouvre grand les yeux lorsque je vois que le citoyen sortant par la fenêtre du dixième étage en flammes n'est autres que mon petit ami.

L'homme araignée lance une toile sur lui et s'élance hors du bâtiment, entraînant Onyx avec lui. Onyx s'accroche comme il peut au fil alors qu'il est balancé dans tous les coins.

Je pousse un cris d'effroi lorsqu'une autre bombe explose. Je suis d'autant plus effrayée lorsque je vois l'araignée perdre l'équilibre et ne plus tenir là fil où pend Onyx.

Spiderman tente de se raccrocher à un bâtiment avec une toile et y parvient, mais il était trop près du sol, et Onyx tombe lourdement contre le bitume brûlant sous mes yeux apeurés.

Je ne perd pas une seconde et m'élance dans sa direction, les larmes dévalants déjà mes joues crasseuses de cendres.

Lorsque j'arrive à sa hauteur, ce que je vois me glace le sang.

Une partie du visage de Onyx est tuméfiée par une brûlure, et une grande quantité de sang coule derrière sa tête. Pourtant, je vois son torse s'élever et s'abaisser.

Je m'abaisse immédiatement et prend son visage entre mes mains.

« — Onyx ? Je dis en passant mes mains sur ses joues. Onyx ? Tu m'étends ? »

Ma respirations s'accélère lorsque je me rend compte qu'il ne répond pas. Je lui met donc quelques tapes sur les joues pour le faire réagir.

Alors que je sens mon cœur défaillir, il papillonne des yeux difficilement.

Je soupire de soulagement et lui souris légèrement, malgré mes larmes.

« — Hey, O'.

— Gabe. Il sourit difficilement. J'avais pris des place pour le nouveau Star Wars, mais je crois que ce sera pour une autre fois.

— Oui, je souris alors qu'il tousse affreusement fort et avec beaucoup de mal. Mais on ira, ne t'inquiète pas. »

Il me rend mon sourire avant de se relever en toussant fortement et en crachant à côté de sa tête, rajoutant du sang à côté de la flaque dans laquelle il baigne.

Il a les yeux à peine ouvert et ne regarde que moi, ne semblant pas prêter attention aux cris, aux pleurs, et au innombrables corps sans vies à ses côtés.

À un moment, il ferme les yeux en souriant la bouche fermée aussi.

« — Je t'aime, tu sais. »

Je fronce les sourcils alors qu'il ouvre les yeux, ne semblant pas se rendre compte de l'impact de sa déclaration sur ma personne.

Je sens sa tête devenir lourde alors que les mots restent bloqués au fond de ma gorge.

Ses yeux noisettes deviennent soudainement ternes et son regard plein de malice s'éteint, toujours rivé vers le miens.

Les larmes abondantes embrouillent mes yeux alors que ma bouche s'ouvre grandement sous le choc.

Je serre son visage fortement entre mes doigts sales et le secoue vainement.

« — Onyx ! Onyx, je t'en supplie ! Réveilles-toi je t'en prie ! »

Rien n'y fais, et les sanglots sortant de ma bouche se font d'autant plus violents.

J'entoure ses épaules de mes bras et place ma tête dans son cou en le redressant, serrant le corps molasse et sans vie contre moi.

« — Je t'aime aussi... »

Je hurle de rage tout en pleurant de son épaule, essayant vainement d'extérioriser ma peine, mon chagrin et ma douleur.

Je me recule et pose mes lèvres sur les siennes, pleurant sur ses joues, sa bouche et ses yeux.

Une main se pose sur mon épaule gauche, me faisant lever la tête.

La vision de la personne en face de moi me rend encore plus folle de rage.

Ce putain de Spiderman, cet incapable !

« — Ne me touche pas ! Je m'écrie en tapant sa main. Ne le touche pas ! Ne t'approche pas ! C'est de ta faute ! Tout est de ta faute ! Tu l'as tué ! C'est toi qui l'as tué ! »

Je continue de lui crier dessus tout en serrant le corps froid et éteint contre moi. Dans ma colère et ma peine, je ne vois pas l'armure rouge se poser derrière l'araignée et le masque se retirer.

Je ne vois pas mon père me regarder avec interrogation, se demandant qui je tiens vainement dans mes bras de cette façon et pourquoi je crie de cette façon sur son protégé.

C'est lorsqu'il voit le visage brûlé de Onyx Quint qu'il comprend.

Il s'approche doucement de moi et se retire de son armure pour poser ses mains sur mes épaules.

« — Gabe ! Calme toi. »

Je regarde mon père dans les yeux, et les larmes brûlantes de haine me remontent aux yeux.

Je détourne la tête et continue de serrer mon petit ami contre moi en murmurant des excuses.

Mon père prend délicatement le corps et le détache de moi, mais juste avant, je prend le visage dans mes mains et passe mes doigts sur ses paupières pour les fermer. Je pose ensuite chastement mes lèvres sur les siennes avant de fermer les yeux en posant mon front contre le sien.

Après plusieurs secondes, je me relève, et sans plus aucun regard vers mon père et son ami, je m'en vais.

Tout en marchant dans les décombres, je sens que plus rien ne sera comme avant. Je sais qu'un trou béant s'est formé en plein milieu de mon cœur, l'asséchant et le rendant partiellement vide.

À l'instar du reste de mon corps, complètement esclave des flammes prenant possession de lui.

Mon corps brûle entièrement sous la colère.

Il brûle, et rien ne peut l'éteindre.

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Chapitre fort en émotions ajd

Mais j'espère qu'il vous aura plu

Je trouve que je l'ai mieux écris que les précédents, mais c'est mon avis mdrr

N'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez !

Bizz !

M M D