| Thirty-First | It's over
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L'état de choc.
L'état de choc est une réaction due à un événement marquant ou, comme l'indique si intelligemment le nom, choquant.
Ce qui le provoque peut être de différentes natures, positive ou négative.
Une bonne nouvelle ou une mauvaise.
Une demande en mariage ou l'annonce d'une malheureuse maladie.
Bref, un chose absolument incroyablement joyeuse ou incroyablement malheureuse.
Il se peut aussi que l'état de choc soit causé par une révélation insoupçonnée, inavouable.
C'est la situation dans laquelle je me trouve.
Je suis en un total état de choc parce que j'ai découvert que mon petit ami était Spiderman. Autrement dit, la personne que je déteste le plus au monde, après ma mère, évidemment.
Je suis à peine à deux mètres de lui, peut-être moins, tandis qu'il me fixe de ses yeux meurtris.
La bouche entrouverte, les yeux remplis de larmes, je le toise de haut en bas, regardant chaque partie de son corps, détaillant son costume, avant de remonter à son visage, scrutant la moindre parcelle de sa peau, me demandant comment je n'ai pas pu le deviner.
Je suis capable de résoudre les problèmes les plus complexes du M.I.T, mais pas de deviner que Peter Parker a un putain de secret.
Aucun son n'arrive à sortir de ma bouche, aucune parole, bien que j'aimerai crier de toute mes forces, de toute mon âme.
C'est mon père qui me sort de ma stupeur.
Ayant réussi à se libérer un minimum de l'emprise de Loki, il pointe son bras mécanique sur la vitre de la cage et la brise grâce à son réacteur, avant d'aller jusqu'au Dieu, lui asséner un violent coup de poing, suivit d'un deuxième, le sonnant. Tony l'attrape par le col, vole hors de la cage et se dirige vers l'extérieur en appelant Thor et Captain, prétextant que Peter et moi avons besoins de parler.
Je te le fais pas dire.
Une fois seuls, je reporte mon attention sur Peter, ne m'ayant visiblement pas lâché du regard.
Il avance d'un pas, mais je recule aussitôt, tendant une main dans sa direction.
« — Ne m'approche surtout pas, je chuchote en marchant à reculon alors qu'il continue de marcher.
— Gabe, écoutes moi, je- je voulais te le dire, je te jure. Mais je ne voulais pas que tu me déteste.
— Parce que tu crois que ce n'est pas le cas en ce moment ? Je hoquète, reculant toujours, heurtant rapidement un mur derrière moi, me retrouvant coincée.
— Ne dis pas ça, il marmonne en se plantant en face de moi. Tu ne me déteste pas, je le sais. »
Je fronce les sourcils et lui met une claque phénoménale, faisant basculer sa tête sur le côté.
« — T'en sais rien du tout, je secoue la tête de gauche à droite en baissant la tête. Je ne veux pas voir ses grands orbes bruns, qui me font lui pardonner n'importe quoi, en parlant sèchement. Tu m'as mentis Peter.
— C'était nécessaire. Pour ton bien.
— Mon bien ? Je ris faussement, la tête toujours baissée. Tu avais juste peur de ma réaction. Tu aurais pu me le dire la première fois qu'on s'est rencontré, avant qu'on ne soit amis, avant que je ne rencontre Spiderman. Ça aurait été beaucoup plus simple.
— Tu as raison.
— Alors pourquoi tu ne l'a pas fais ? Je lève soudainement la tête, les sourcils froncés. Dis moi pourquoi ?
— Parce que ton père ne le voulait pas. Sa voix se brise quelque peu. Il disait qu'on te le dirait en temps voulu, mais que tu étais encore perturbée par l'expérience de Killian et qu'il ne voulait pas qu'il t'arrive d'autres choses horribles.
— Tu le savais. Je murmure, mes yeux se remplissant à nouveau de larmes, et il hoche la tête, même si ce n'était pas une question. Tu le savais avant que je ne t'en parle. Qu'est-ce que tu savais d'autres ? Qu'est-ce que mon père t'a dit?
— Il m'avait dit pour ta mère. Il parle aussi doucement que moi, me faisant haleter. Et pour les psychologues.
— Tu savais tout. Je pince les lèvres avant de rire jaune. Tu savais tout de moi, alors que je ne te connaissais même pas.
— Il t'avait raconté pour mes parents et mon oncle ! Il s'exclame en haussant le ton.
— Eh ! Je m'écrie. Il n'y a que moi qui ait le droit d'être furax ici ! »
Il se calme instantanément et un air apeuré prend place sur son visage.
« — Je n'aurais pas dû te mentir, je le sais. Mais tu détestais tellement Spiderman, je ne pouvais pas me résoudre à te le dire sans risquer de te perdre.
— Parce que tu crois que tu n'es pas entrain de me perdre, là ? Je clame, lui arrachant un regard plein de tristesse. Putain, Peter, j'avais confiance en toi ! Plus qu'en personne d'autre ! Comment c'est censé aller entre nous si toute notre relation est basée sur un mensonge.
— C'est faux, il secoue vainement la tête. J'ai toujours été sincère avec toi concernant mes sentiments et ce que j'éprouve pour toi.
— Je ne te connais même pas, ma voix se brise, laissant une larme couler sur ma joue.
— Bien sûr que si.
— Non, je hoche négativement la tête. Non, je ne te connais pas. Je ne te connais plus. Et je n'ai plus envie de te connaitre. »
Je soupire difficilement et tente de le repousser pour m'échapper et ne plus lui faire face, mais il pose ses mains gantées sur mes joues, me faisant fermer fortement les yeux, alors qu'il se rapproche encore, me retrouvant collée au mur et à lui.
« — Tu ne peux pas me laisser tomber.
— Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Je tente de paraitre cassante, mais ma voix tremblante m'en empêche. Je savais que ton identité me ferait souffrir. Je t'ai dis que j'en avais marre.
— Ne me laisse pas, il pose son front contre le mien en secouant doucement la tête. S'il te plait. Ne me laisse pas.
— C'est fini, Peter. J'annonce, le faisant fermer les yeux et froncer les sourcils alors qu'une larme coule sur sa joue. C'est fini. »
Je pose mes mains sur les siennes et les retire de mes joues avant de le repousser doucement et de me décaler, le laissant là, la tête baisée.
« — Tu m'avais dit que tu te fichais de mes secrets. »
Je me fige, restant dos à lui, alors que sa voix cassée parvient jusqu'à mes oreilles, avant de tourner ma tête vers lui, le voyant fixer le sol.
« — Tu m'avais dis que tu ne me mentirais jamais. »
Je recommence à marcher vers la sortie, mais sa voix me stoppe une deuxième fois.
« — Je t'aime. »
Je prend une grande inspiration et quitte la salle pour de bon, ne me retournant pas, cette fois-ci.
Une fois la porte fermée derrière moi, j'appuie mon dos contre celle-ci, respirant bruyamment.
C'est lorsque j'entends un cris grave et remplis de douleur, suivit de fracas provenant de la pièce que je viens de quitter, que je réagis enfin.
Je fond en larmes me laisser glisser contre la porte, ramenant mes genoux contre ma poitrine, mettant ma tête entre mes bras.
Je t'aime aussi.
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Hey.
Voilà mdr c'était pas du tour un chapitre joyeux.
J'ai même fais dans le drama mdrr mais c'est pas grave.
J'espère que vous êtes triste, j'aime rendre les gens triste
Pauvre petit Peter mdrr pauvre petite Gabe
Votre avis général du chap ?
Gabe ?
Bébé Pete ?
Loki qui s'en est prit deux belles dans la gueule mdrr ?
La ruptuuuuuure ??
Voilà mdrr j'espère que vous aurez aimé quand même.
Bizzzz
M M D
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