Hi! J'espère que vous allez bien?

Après une petite absence, je suis de retour pour des chapitres réguliers de OVERDOSE! Cette fiction me tient énormément à coeur donc j'espère que la suite vous plaira. Elle commence à avoir autant d'importance dans mon coeur que Paralysie.

Alors merci infiniment à ceux qui prennent le temps de laisser des petits commentaires, que ça soit des réactions ou juste des avis, c'est vraiment ce que je préfère après écrire: vous lire.

Bonne lecture, je l'espère. ❤️

...

CHAPITRE 3

On est jeunes, on est censés passer notre temps à boire. On est censé se conduire mal et on est censé baiser comme des malades. On est là pour, pour faire la fête, c'est ça être jeune. Y'en a quelques un qui vont faire une overdose, ou qui vont péter les plombs. Mais Charles Darwin a dit : « On ne fait pas une omelette sans casser quelques oeufs ». C'est d'ça qu'il s'agit au bout du compte : Casser des oeufs. Et casser des oeufs ça veut dire se déchirer la tronche avec un cocktail de dur. -Misfits

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(Tomorrow Land (All Fall Down) _ Leon Else)

-« Allez Louis, viens à la soirée! » Insiste Niall alors que je reste les yeux fixés sur l'écran de l'ordinateur.

-« Je dois bosser sur l'article, Niall. » Je réponds une nouvelle fois. « Et c'est pas mon truc, les fêtes.

-Ton truc c'est resté enfermé dans ce club du journal toute la soirée? » Il soupire en montrant la pièce dans laquelle nous nous trouvons. « Ça fait une semaine que tu passes tes journées en cours et tes soirée au club.

-Je suis au courant. » Je pouffe en levant les yeux vers lui. « Et regardes-moi, je m'en porte super bien! »

Niall rit malgré tout avant de secouer la tête, vaincu. Je me demande si lui aussi fait parti de ces gens qui me trouvent ennuyant à mourir. En tout cas, si ce n'est pas encore le cas ça le sera bientôt.

-« Désolé de ne pas être le super colocataire auquel tu t'attendais sûrement en arrivant ici. » Je lui dit d'un air amusé mais le pensant réellement au fond de moi.

-«Tu es un super colocataire, Louis. » Il me reprend avant de rajouter dans un rire: « Mais un super colocataire qui n'aime pas faire la fête, je m'en remettrais. »

Je ris légèrement et Niall finit par enfiler sa veste en s'éloignant vers la porte.

-« Bonne soirée! » Je lui lance.

-« Merci! » Il me répond en ouvrant la porte. « Désolé d'avance si je rentre dans la chambre bourré!

-Je m'en remettrais. » Je réponds en reprenant ses mots.

Niall rit et me fait un dernier signe de main avant de refermer la porte derrière lui, me laissant définitivement seul dans cette salle qui est devenu comme mon second chez moi.

La rentrée à la FAC a eu lieu il y a une semaine maintenant et je pense avoir trouvé ma petite routine. Comme si j'avais toujours besoins d'en avoir une. La routine angoisse certains, moi elle me conforte. Comme si elle pouvait me protéger des imprévus qui pourraient arriver. Mais je me demande parfois si, au contraire, elle m'empêche encore plus de m'y préparer au lieu de m'en protéger.

Au final, je fuis les imprévus. Je ne sais pas comment m'en protéger moi-même. Parce que les imprévus ça s'affronte et j'ai l'impression de n'avoir jamais rien su affronter dans ma vie.

Je soupire et secoue légèrement la tête pour chasser ces pensées. Voilà ce qui arrive lorsque je reste seul avec moi-même. Je pense. Je pense trop. Et c'est pour ça que j'aime enfoncer ma tête dans le travail, dans les recherches, dans les articles que j'écris.

Ça me retiens de faire des recherches sur ma propre vie.

Et ainsi d'en trouver les réponses.

Lorsque je relève la tête vers l'écran, je tombe sur le site que j'étudie depuis deux heures maintenant. Un site parlant du premier fils du maire, Edward Styles. Nous avançons doucement sur notre projet avec l'équipe et Perrie commence à bien m'apprécier en voyant le travail acharné que je mène pour notre article sur la famille Styles.

En faisant ces recherches, je n'ai pu que remarquer que le nom d'Harry Styles était fuis par les médias. On ne le voit presque nul part. Et lorsqu'il est cité, c'est seulement pour dire qu'il est le fils de ou le frère de. Comme si son existence était juste un place dans cette famille politique. Une couverture de livre avec rien écrit à l'intérieur.

Je soupire et ferme le site en enregistrant son lien. Au loin, j'entends la fête qui a déjà commencée sur le campus, celle où Niall voulait m'emmener avec lui. Je lui ai répondu que les fêtes n'étaient pas mon truc mais, en fait, je ne sais pas quels sont mes trucs à la FAC à part bosser et...bosser. Mais je prends du plaisir dans ce que je fais. J'aime passer mes soirées sur mon ordinateur, à taper sur mon clavier et finir par regarder une de mes séries préférées.

Et c'est vrai que je n'ai jamais fait de soirée. Que je n'ai jamais terminé en sueur sur une piste de danse. Je ne sais pas ce que ça fait d'être assez bourré pour planer et rire sans raison. Est-ce que les gens se sentent heureux quand ça leur arrive? Est-ce qu'ils se sentent libres ou invincibles?

Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions que la porte de l'atelier s'ouvre soudainement et violemment, me faisant sursauter.

-« Harry? » Je souffle en voyant ce dernier entrer.

Ses yeux vitreux trouvent les miens et je déglutis légèrement en voyant qu'ils sont presque rouges. Harry s'approche dangereusement de moi et je me lève rapidement pour lui faire face, ne comprenant pas ce qu'il fait là.

-« T'es pas censé être ici. Tu ne fais pas parti du club et.. » Une odeur d'alcool m'arrive soudainement. « T'es bourré?

-Pourquoi vous n'acceptez pas Lily dans le club journal? » Il me demande d'une voix ferme, son haleine dégageant une nouvelle odeur..d'herbe.

-« Bourré et défoncé, donc. » Je me réponds à moi-même.

-« Réponds à ma question! » Il me dit plus fortement, vacillant sur ses pieds. Il ne tient presque pas debout.

Je me pince les lèvres, incapable de lui donner la vérité. Lily est venue à la réunion pour intégrer le club de journal mais Perrie ne l'a toujours pas rappelé. Elle sait que Lily est proche de Harry, ils partagent on ne sait quelle relation, et elle se voit mal lui avouer qu'on prépare un article sur la famille de Harry et donc sur lui aussi.

-« Perrie n'a encore rappelée personne. » Je mens alors en relevant la tête vers lui. « Mais je lui y ferait penser.

-Je ne te crois pas.

-C'est pas mon problème. » Je réponds un peu plus durement cette fois. « Ecoutes, c'est pas moi qui gère le club je suis qu'en première année et j'étais en train de bosser alors..

-Tu bosses encore? » Il me coupe en fronçant les sourcils. « A une heure du matin? » Il se moque cette fois.

Vexé et presque honteux, je soupire et me dirige vers la porte que j'ouvre en grand en regardant Harry qui rit presque à ma réaction.

-« Retournes te défoncer à ta soirée s'il te plaît. Que je puisse retourner bosser.

-Te défoncer ne te ferait pas de mal apparemment. » Il me répond en s'appuyant contre le bureau sur lequel je travaillais.

Il attend quoi pour se barrer?

-« Et je suis sûr que bosser ne te ferait pas de mal non plus. » Je réponds en croisant les bras contre mon torse.

-« J'ai eu ma première année.

-Laisses moi deviner, grâce à papa le maire? »

Le sourire amusé de Harry disparaît immédiatement tandis qu'une lueur traverse son regard qui me semble soudainement blessé. Et peut-être que c'est ce que je cherchais à faire, comme il m'a blessé plus tôt, mais je ne ressens aucune satisfaction en ce moment.

-« Désolé. » Je ne peux m'empêcher de rajouter en le voyant se redresser.

-« Laisses tomber.» Il me répond d'une voix dure.

Il va pour récupérer sa veste qu'il avait laissé tombé à l'entrée mais au moment de se pencher, je le vois soudainement passer son bras autour de son ventre. Je n'ai pas le temps de comprendre qu'un gémissement s'échappe de ses lèvres, rapidement suivi par des vomissements.

-« Oh merde. » Je souffle en voyant tout son corps trembler.

Pendant deux secondes, je me demande quoi faire. Puis, sans vraiment réfléchir, je me penche à ses côtés, essayant de retenir une grimace face à ses gémissements et l'odeur qui les suit.

-« Je vais te chercher de l'eau. » Je lui dit en voulant me redresser.

-« Je veux retourner à ma chambre. » Il murmure, les yeux fermés, alors que ses vomissements se sont enfin stoppés.

Sauf que lorsqu'il se redresse, il vacille soudainement, semblant complètement affaibli. Il se rattrape au mur par réflexe et semble incapable de s'en séparer, au risque de retomber.

-« Ok, je prends mes affaires et je te raccompagne. » Je lui dit en passant une main sur mon front. « Il faut juste que j'éteigne les ordis et que je ferme l'atelier à clef. Attends-moi dehors, prends l'air. »

Harry ne réponds pas et se contente d'hocher la tête avant de sortir de l'atelier, se tenant toujours au mur. Rapidement, je retourne à mon bureau et range l'ordi dans mon sac ainsi que mes photocopies. Une fois le sac sur mon dos, je me dépêche de tout éteindre et récupère les clefs que Perrie m'avait confié pour la soirée.

Au moment d'aller éteindre la dernière lumière qui se trouve près de là où Harry a vomis, je ne peux m'empêcher de baisser la tête en me rappelant qu'il faudra que je revienne nettoyer avant demain matin.

Mais alors que mon regard se baisse,  je remarque une couleur rougeâtre dans ce que vient de vomir Harry.

Du sang?

Je secoue la tête à cette pensée, espérant que ça ne soit que les restes d'une boisson, et éteins la lumière avant de sortir et fermer la porte derrière moi.

Je retrouve Harry assis contre un arbre, sa tête retombant en arrière. Même elle il ne semble plus être capable de la supporter.

-«On y va. » Je lui dis en m'approchant de lui.

Lorsque je lui tends ma main, il la regarde quelques secondes sans rien dire. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi une main tendue le fascine tant. Puis, il finit par l'attraper et je l'aide à se relever, passant rapidement mon bras autour de sa taille lorsqu'il se remet à vaciller.

-« Ne passes pas par la fête. » Il souffle d'une voix pâteuse. « Je ne veux pas qu'on me voit..

-Avec le petit intello coincé, je comprends. » Je termine en prenant le chemin qui passe par l'arrière du bâtiment des chambres étudiantes.

-« Non. Juste pas qu'on me voit. » Il réponds avant de fermer les yeux.

-« Hey, t'endors pas. » Je lui lance en portant tout son poids. « Je sais que je suis musclé mais quand même. »

Malgré ses yeux fermés, un sourire amusé traverse ses lèvres alors que je pensais qu'il allait trouver ma blague plutôt ringarde ou encore m'envoyer chier. Je souris alors légèrement moi aussi et nous guide jusqu'aux chambres étudiantes dont je vois enfin l'entrée.

-« Harry? » Résonne une voix lorsque nous arrivons à l'accueil de la résidence.

Je relève la tête vers le garçon qui vient de parler et reconnais celui que j'ai vu en train d'essayer d'embrasser Harry devant la chambre de ce dernier. D'ailleurs, lorsque Harry entend sa voix, je le sens se tendre contre moi et lui répondre d'une voix dure:

-«Traces ta route, Erwann.

-Bah dit donc, encore une soirée où on se met minable. » Rit ce Erwann avant de glisser son regard dans le mien. « Et lui, tu vas le baiser du coup?

-FERMES TA GUEULE! » Hurle soudainement Harry en voulant se détacher de moi pour s'approcher d'Erwann.

Mais il en a pas vraiment la force et retombe malgré lui contre moi qui essaie de le faire tenir debout. Un nouveau rire moqueur s'échappe des lèvres d'Erwann et je vois Harry fermer honteusement les yeux, la mâchoire serrée.

Et que je le veuille ou non, ayant vécu l'humiliation durant mes années scolaires, je ne peux m'empêcher d'intervenir:

-« Dis, t'as pas quelque chose à faire de ta soirée? » Je lui lance alors que Harry relève la tête, sûrement surpris que j'intervienne. « Parce que nous on ne comptait pas la passer à te regarder.

-J'imagine bien que vous aviez d'autres plans. » Il répond avec un sourire en coin, carrément malsain. « Tu feras gaffe, il refuse toujours d'aller jusqu'au bout. » Il crache presque en regardant Harry.

Puis, sur ces mots, Erwann prends la porte de sortie, sûrement pour rejoindre la fête lui aussi. Je soupire de soulagement lorsqu'il disparait, la tension s'évaporant enfin. Du moins, pas totalement. Maintenant, c'est entre Harry et moi que je ressens cette tension et cette gêne suite aux sous-entendus d'Erwann.

Alors, sans prononcer un mot sur ce qu'il vient de se passer, je nous dirige vers les escaliers et tente comme je peux de les monter avec Harry sous le bras. Lorsque nous arrivons enfin à notre étage, le couleur est heureusement vide et je me dirige vers la chambre de Harry qui prend ses clefs pour l'ouvrir.

-« Tu n'as pas de coloc comme tout le monde? » Je demande, surpris de voir une chambre avec un seul lit et assez de place pour un bureau, une commode et une enceinte en colonne.

-« Papa monsieur le maire. » Il répond simplement, reprenant mes mots de tout à l'heure.

Je me pince les lèvres et hoche la tête. Au fond de moi, je ne sais pas si c'est de la jalousie ou de la simple colère mais je ne peux m'empêcher de penser que la vie doit être si simple pour lui. De l'argent à gogo pour passer son année sans même travailler, pour avoir une chambre rien qu'à lui et y faire ce qu'il veut.

Enfin, j'avoue que quand je le vois dans cet état, dans mes bras, la vie n'a pas l'air si simple que ça..

Je me demande pourquoi il gâche cette vie si parfaite qui lui est donné. Je veux dire, il a l'argent dont il a besoins et a dû entrer dans cette école sans même lever le petit doigt. J'ai l'impression d'assister à du gâchis quand je pense à quel point ma mère galère seule avec ma soeur et moi. A quel point j'ai dû ramer pour avoir des bourses et entrer dans cette école. Des années scolaires à me faire insulter et harceler, à rester seul pour ne faire que bosser pour que, à côté, le gosse du maire ait tout ce qu'il veut quand il veut.

Je soupire à cette pensée et me dépêche de poser Harry sur son lit, ce dernier légèrement surpris de mes gestes soudainement brusques.

-« Je vais y aller, vomis bien. » Je lui lâche en me dirigeant vers la porte.

-« Non ! Attends! » Il tente de me retenir d'une voix pâteuse, sa tête retombant contre son oreiller. « Mes médicaments, je dois prendre mes médicaments..

-Heureux d'apprendre que tu as une angine ou je ne sais quoi. » Je soupire.

-«Je le savais..

-De quoi? » Je lui demande, commençant à perdre patience et voulant juste retourner au club pour nettoyer ses conneries.

Harry ancre son regard vide dans le mien et murmure cette phrase qui, que je le veuille ou non, serre mon estomac et me crée un pincement au coeur.

-« Vous finissez tous par me détester. »

Cette phrase retenti en moi avec un goût amer. Parce que je l'ai déjà prononcée moi aussi. Au lycée, en première année, lorsque je m'étais finalement fait mon premier ami en des années de scolarité. Mais ceux qui m'harcelaient depuis la primaire sans aucune raison lui avaient retourné la tête et mon premier ami avait finit par me lâcher, sans aucune raison.

À me détester pour ce que disent les autres de moi mais pour ce que je ne suis pourtant pas.

-« Où sont tes médicaments? Je vais te les chercher. » Je dis doucement à Harry, mettant de côté toute fierté.

-« Dans la salle de bain. »

J'écarquille les yeux, ce qui le fait discrètement sourire.

-« Une salle de bain? Tu as le droit à une putain de salle de bain privée? »

Malgré la douleur qu'il semble ressentir à l'estomac, Harry lâche un léger mais sincère rire qui finit par me faire rire moi aussi.

-« Tu as raison, je te déteste. » Je pouffe en me dirigeant vers la salle de bain.

-« C'est la boite blanche sur l'évier. Regardes pas ce qu'il y a dedans. » Il m'ordonne, retrouvant soudainement son sérieux.

Je fronce les sourcils, intrigué, mais je suis de toute façon bien trop fatigué pour chercher à comprendre. Alors, je récupère rapidement la boite blanche et la bouteille d'eau à côté pour les emmener à Harry qui les récupère, sans un merci.

J'espère que ses médicaments sont pour soigner son manque de politesse, au passage. 

Une fois la boite et la bouteille d'eau en main, Harry relève la tête vers moi et nous nous regardons sans rien dire. Je comprends que c'est l'heure pour moi d'y aller. Je fais alors un pas arrière puis, sans réfléchir, je lâche à Harry:

-« Dis à Lily qu'elle est prise dans le club du journal.

-Vraiment? »

J'hoche la tête et lui répond:

-« Tu avais raison, Perrie n'a pas le droit de refuser quelqu'un de volontaire. »

Et je prends cette décision parce que Harry vient de me rappeler que repousser quelqu'un qui veut aider, ça fait mal. C'est complètement idiot, je l'ai pas ramené ici en attendant quelque chose en retour, mais on peut dire que j'espérais au moins un merci.

-« J'y vais . » Je finis par dire en me dirigeant vers la porte.

Rapidement, j'ouvre cette dernière, sentant le regard d'Harry dans mon dos.

Et je crois bien l'avoir entendu.

Juste avant de fermer la porte, je crois que je l'ai entendu résonner.

Ce très léger « merci » murmuré du bout des lèvres d'Harry.

♠

-« La nuit a été courte? » Me demande Zayn en entrant le club, me voyant à moitié affalé contre l'ordinateur.

-« Hm. » Je réponds avant de bailler.

-« Alala, les premières années et leurs soirées. » Il rit en partant dans le coin de l'atelier pour préparer du café.

-« LOUIS TOMLINSON ! » Hurle soudainement Perrie en entrant dans le club à son tour.

Je sursaute violemment, faisant ainsi sursauter Niall qui dormait à moitié contre mon épaule. Lui aussi a une courte nuit, je l'ai entendu rentrer dans notre chambre à six heures du matin puis je l'ai entendu vomir jusqu'à huit heures du matin.

Il est neuf heures.

-« Tu as dit à Lily qu'elle était acceptée dans le club?! » S'exclame Perrie en se penchant par dessus moi, de façon imposante.

-« Elle a autant le droit que n'importe qui et...c'est la seule à vouloir venir! On a besoins de monde! » Je me défends.

-« En plus elle est jolie. » Rajoute Niall dans un bâillement, avant de relaisser tomber sa tête contre la table.

-« Il a pas tort. » Intervient Zayn en haussant les épaules. « Puis si c'est pour notre article sur les Styles que t'as peur, on peut toujours ne pas la faire venir lorsqu'on bosse dessus.

-Non mais vous comprenez pas. » Rit nerveusement Perrie en se relevant pour passer ses mains dans ses cheveux.

-« On comprends pas quoi? » Je répète en fronçant les sourcils.

-« Styles veut venir avec elle au club! » Elle s'exclame en me regardant.

Cette fois, mes yeux s'écarquillent. Attends..Harry veut venir dans le club de journal? Avec nous? Hier il est venu me voir pour parler de Lily mais en fait c'était aussi une façon de pouvoir s'incruster lui?

Ah le con.

-«Tu crois qu'il se doute qu'on fait un article sur lui? » Demande Zayn.

-« Je ne vois pas comment il pourrait s'en douter. » Réponds Perrie dans un soupire. « A moins qu'un de nous n'ai pas su tenir sa langue, encore une fois.

-Je lui ai rien dit sur l'article! » Je me défends. « Je..ne lui parle même pas. » Je rajoute, faisant abstraction de cette nuit.

-« Qu'est-ce qu'on fait alors? » Demande Niall en se réveillant enfin.

-« On va tous bosser séparément et secrètement sur l'article des Styles puis vous me rendrez ce que vous avez par mail, comme ça Lily et Harry ne seront pas au courant. Lorsqu'on sera en groupe ici, on abordera un nouveau article. On va devoir trouver ensemble de quoi il parlera. »

Nous hochons tous la tête et, après cette nuit, je ressens soudainement cette culpabilité à l'idée d'écrire sur le dos de Harry. Enfin, c'est débile car on a rien échangé de spécial mais, je ne sais pas, il était triste à voir dans cet état.

Loin de l'image parfaite que devrait pourtant dégager sa vie.

Loin de l'enfant heureux et pourri gâté qu'on évoque lorsqu'on parle de lui.

-« Et Louis. » Rajoute Perrie en tournant son visage vers moi. « C'est toi qui t'occupe de lui s'il fait une connerie. Et ce sera à toi de corriger ces articles qui seront sûrement bourrés de fautes et de manque de professionnalisme et..

-Woa, mais c'est qu'on croit en moi ici. » Résonne soudainement la voix d'Harry.

Nous nous tournons tous à l'entrée du club où il se trouve, Lily à ses côtés. Perrie les regarde, surprise, et ce retrouve soudainement bête parce que Harry a entendu tout ce qu'elle vient de dire.

-« J'espère juste pouvoir te faire confiance car ce club est très important. » Elle dit alors, la tête haute.

-« Et moi? Je peux vous faire confiance? » Il répond en croisant mon regard.

Son regard reste ancré dans le mien en même temps qu'on entend Perrie répondre:

-« Evidemment. »

Alors je ferme les yeux.

Et je me demande comment va se terminer cette histoire.

...

J'espère que ce chapitre 3 vous aura plu?

Des avis par rapport à notre Harry? Et notre Louis?

J'ai publié à la suite de ce chapitre la petite partie « Harry ». Des parties courtes mais importantes pour l'histoire et pour son personnage!

Encore merci pour tout, je vous souhaite un bon week-end demain et de bonnes vacances pour ceux qui le sont!

All The Love❤️