Chapitre 21




———

Lorsque T/P ouvrit les yeux il reconnut un plafond familier, celui de sa chambre, et sentit une pression sur sa main. Kirua? Il tourna doucement la tête et aperçu le visage de sa mère endormit, le sourire au lèvres, collant la main de son fils contre sa joue, et un peu plus loin, son père, endormit sur une chaise la bouche grande ouverte. Il était enfin de retour à la maison, et il ne risquait plus rien. Il tourna à nouveau la tête et regarda par la fenêtre. Il put observer un croissant de lune scintillant et quelques étoiles légèrement caché derrière de fins nuages. Avait il beaucoup dormi? Combien de temps? Quelle heure était il? Où était Kirua? Où étaient ils tous? Ils allaient bien n'est ce pas? Dans son dernier souvenirs ils étaient dans le train, s'éloignant le plus possible de la république de Padokia. Dans son dernier souvenir il était dans les bras de Kirua. Dans son dernier souvenirs ils s'étaient embrassés. Le jeune garçon sentit le rouge lui inonder les joues et ne put retenir son sourire de prendre place sur son visage. Était-ce réel? Il l'espérait bien. Et pourtant ces souvenirs semblait beaucoup trop doux pour ne pas sortir tout droit d'un rêve, de son imagination. Il échappa un léger petit rire. Non c'était réel. Il avait avoué ce qu'il ressentait à Kirua, et ce dernier l'aimer en retour, et l'albinos l'avait embrassé pour qu'il ne puisse hurler au wagon entier son bonheur et son amour. Kirua l'avait embrassé. Il tapota son matelas tout en souriant d'avantage. L'assassin avait été si timide. Si mignon.


- Chéri?


Fit une voix endormie à ses cotés. Le petit C/C tourna doucement la tête vers la voix pour trouver les yeux entrouverts de sa mère qui ne mis que quelques instants à réaliser que son fils était là, éveillé, en parfaite santé, dans sa chambre.


-Mon chéri! Oh mon dieu mon bébé!


Fit la mère en se jetant au cou de son fils, réveillant par la même occasion son mari qui sursauta avant de bondir hors de sa chaise, complètement déboussolé. Il tourna vivement la tête vers son fils avant de réaliser ce qui se passait et de se joindre a sa femme pour serrer sa famille dans ses bras.


-T/P!


Fit il simplement, un noeud dans la gorge. Son enfant était de retour. Sa famille allait enfin pouvoir respirer. Il n'y avait plus cette maladie, plus ces problèmes, plus rien. Il n'y avait plus qu'eux. Puis soudainement la mère se décala, prenant le visage de son fils en coupe.


-Oh mon dieu tu as faim? Tu n'as pas du bien manger depuis un petit bout de temps. Je vais te preparer quelque chose!

Fit la mere en se précipitant vers le couloir.

Le père échappa un léger rire tandis que le fils peinait à suivre l'enthousiasme de ses parents. Il prit son enfant dans ses bras avant de l'emmener avec lui dans la cuisine. Ils y passèrent bien quelques heures tous les trois à manger, à rire, à être heureux, avant de finir leur nuit tous les trois, enlacés, dans la chambre parentale. Cette nuit avait était emprunt d'une chaleur qui leur avait longtemps manqué à chacun, cette chaleur unique que l'on ressent, dans les bras de ses parents, à les entendre rires et à profiter ensemble de moments si doux, tous réunit.


Du coté de Kirua, il s'était rendu sur le toit de la maison de tante Mito. Il n'arrivait pas à dormir. Il réfléchissait trop. À tout. Est ce que Illumi allait trouver un moyen de les atteindre? Est ce que T/P et lui sortait ensemble? Est ce que T/P était sûr de l'aimer? Qui sait, peut être que pendant la nuit il se rendrait compte qu'en faite il ne l'aimait pas vraiment? Oh mon dieu! Et si ça arrivait vraiment? Il secoua vivement la tête. Non. Ne pas penser à çà. Ne surtout pas penser à ça. Se répétait il en boucle. Puis il se remémora leur baiser dans le train tout en effleurant ses lèvres. Il ferma les yeux, essayant de se remémorer chaque détail, chaque sensation, chaque odeurs. Il frissonna, le sourire scotché aux lèvres. Il l'avait embrassé. Le C/C lui avait rendu son baiser. Il se sentit rougir tout en riant, exprimant ainsi ce surplus de bonheur. Il était impatient et à la fois stresser, de le voir le lendemain. Il espérait qu'il se soit réveillé. Que devrait il faire quand il le verrait? Est ce que le père de T/P l'accepterait? Il grimaça. Il n'avait pas vraiment l'impression d'être parti du bon pied avec lui. Il réfléchit un instant. Se pinça les lèvres. Ça se passerait bien. Rien ne pourrait mal se passer de toute façon. Si ?

-Alors comme ça. Toi? Tu serais le petit copain de mon fils? De mon T/P?


Fit le père du C/C, assit sur son fauteuil, les bras et jambes croisés, et les sourcils froncés. À ce moment la Kirua ne se posait qu'une seul question. Comment s'était il retrouvé là? Seul. Face au père de T/P. Où étaient les autres?


-Je t'ai posé une question petit.


Kirua avala sa salive. Ce n'était non pas l'air sévère et « effrayant », que c'était donné le père, qui le stressait, mais la seul pensait que cet homme lui refuse le titre de petit ami de son fils.


-Oui monsieur. On est amoureux.


Les sourcils de l'homme se froncèrent d'avantage. Et son pied se mis à tapoter le sol avec frénésie.


-Je t'ai rien demandé.


Kirua fronça à son tour les sourcils. Comment ça « il ne lui avait rien demandé » il venait de lui demander de répondre à sa question. Mieux valait ne rien dire. Le silence devint presque étouffant entre le père qui faisant tout pour se montrer imposant devant ce fameux garçon. Devant le premier amour de son fils. Il était jaloux comme un père qui se rendait compte qu'il n'était plus le seul homme dans la vie de son enfant. Le seul à l'aimer. Le seul qu'il aimait, et le seul à le protéger. Cependant, le gonflage de torse et la contraction de la mâchoire qu'il présentait aux jeune albinos depuis bien dix minutes maintenant commençait à lui faire des courbatures.


-Papa, arrêtes s'il te plait.


Fit le C/C en entrant tranquillement dans le salon au grand bonheur de Kirua qui se sentait affreusement mal à l'aise. Il lâcha un soupir de soulagement qui n'échappa au père qui lui lança un regard noir, avant de se prendre un coup derrière la tête.


-Chéri sa suffit! Laisses le tranquil ce pauvre chou.


Le mari grogna. Sa femme venait de le trahir en détruisant son image de patriarche autoritaire. La femme en question ria doucement avant de venir s'assoir sur les genoux de son mari.


-Il en a peut être l'air mais il ne mord pas ne t'en fais pas.


Fit elle en souriant. Kirua hocha simplement la tête avec le sourire. Il n'avait pas peur du père. Mais il appréciait tout de même l'intervention de la mère. Il ne manquait plus que Gon et Aruka à ce tableau. Mais où étaient donc ces abrutits. Pensa Kirua avant de les voir sortir de la cuisine avec un petit sourire en coin. Diables. Se dit simplement l'assassin en les voyant s'avancer tranquillement dans le salon à coté de lui. Le jeune C/C saisit joyeusement le poignet de l'albinos.


-On sort!


Fit il avec le sourire et en se dirigeant vers la porte en trainant le jeune albinos, tranquillement suivi par le duo infernal qui hochèrent la tête en signe d'au revoir. Ils finirent par se retrouver tous les quartes, dans leur petite prairie. Tandis que Gon et Aruka faisaient on ne sait quoi un peu plus loin, T/P et Kirua profitaient du soleil à la fois un peu timides mais heureux d'être tous les deux. Allongés cote à cote ils se tenaient la main doucement. T/P, les yeux fermés, appréciait simplement le soleil sur son visage, la chaleur de la main du garçon dont il était amoureux dans la sienne. De son coté, l'albinos avait tourné son visage vers celui du C/C et contemplait le visage lumineux de son petit ami. Ça lui faisait d'ailleurs encore un peu bizarre de dire ça. Petit ami. Il n'était pas habitué, mais avec un doux sourire il se dit qu'il s'y ferait très vite. Son petit ami. Son copain à lui. Il se rapprocha doucement voulant serrer SON copain dans ses bras mais quel ne fut sa surprise quand il sentit quelque chose lui pincer le bras avant de piailler. Le jeune garçon se redressa d'un seul coup relevant le bras pour voir un petit oiseaux accroché à son vêtement.


-Mais qu'est ce qu'il fout là ce Piaf?


Le jeune C/C rigola avant d'ouvrir les yeux et de récupérer son petit Piou. T/P lui caressa la tête et le posa au sol avant de se blottir dans les bras de l'albinos légèrement boudeur tout en lui malaxant les joues pour le faire sourire.


-Pourquoi est ce qu'il y a toujours ce Piaf? Je te jure il est partout.


Demanda l'albinos, bougon. Le jeune C/C rigola avant de déposer un petit baiser sur les lèvres de son petit ami qui ne put s'empêcher de sourire.


-C'est déloyale.


Dit il faisant rire davantage le C/C qui déposa un nouveau baiser sur ses lèvres avant de répondre.


-Purement stratégique.


Ils encrèrent leur regard dans celui de l'autre et se regardèrent quelques secondes avant d'exploser de rire. Le jeune homme en profita pour fondre sur les cotes de T/P pour le chatouiller. C'était sa petite vengeance à lui et son petit plaisir coupable. Il le regardait rire et s'en trouvait très heureux. Il ne se lassait pas d'entendre ce son ni de le voir se trémousser pour échapper à ses mains. Kirua était heureux. Là. Il ne put s'empêcher de fondre dans les bras de son ami pour le serrer fort contre lui. Ils rirent à l'unisson et Kirua en profita pour humer la douce odeur des cheveux de son ami, de sa peaux. Il sentait trop bon. Le sourire du jeune homme s'étira. Il ne voulait plus bouger. Rester la dans ses bras, juste contre lui. Il lâcha un soupire de bonheur avant de prononcer doucement.


-Je t'aime.


Le jeune C/C plongea son regard dans celui de l'assassin avant de sourire complètement attendri devant la douce expression de Kirua et de répondre.


-Je t'aime aussi.


Ils se sourirent tendrement avant de s'embrasser. Si le temps pouvait s'arrêter ils en seraient tous les deux plus que ravis.


———

Ça y est.

C'est la fin de cette histoire. Enfin bon du coup j'espère que l'histoire vous aura plus 🥰🥰. donc voila voila n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ça fait toujours plaisir puis j'adore lire vos commentaire. enfin bon du coup il est temps de clôturer cette histoire Donc je vous dis au revoir et peut être à bientot sur un autre livre hehe bref tout pleins de bisous sur vous et vous dit bye bye 😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top