_ Hmm , gémit Sakura alors que son corps et son esprit se réveillent de cette douce inconscience dans laquelle elle est plongée depuis plusieurs heures. Mais l'inconscience prenant fin, c'est la conscience qui reprend ses droits et la conscience de Sakura lui rappelle alors que ce qu'elle pense être un cauchemar n'est que la stricte réalité.

Depuis trois jours, Sakura attend impatiemment les résultats de ce qu'elle a fourni à Karin. Plusieurs fois elle a été tentée d'aller voir son ancienne rivale mais elle s'est à chaque fois ravisée. Karin ne peut pas aller plus vite que ce que la science et la technique le permettent. Elle est tellement angoissée qu'elle préfère rester à l'hôpital pour travailler quand son cerveau lui permet de se concentrer sur autre chose que sur ces résultats d'analyse. Cela fait donc trois jours que Sakura n'est pas rentrée chez elle tant son état de nerfs l'en empêche et qu'elle ne se sent pas capable de se contrôler face à son compagnon qui inévitablement cherchera à lui poser des questions.

Mais alors que ses sens reprennent leur activité, Sakura se souvient, des bribes d'images lui reviennent. Elle était en train de se diriger vers sa voiture pour aller récupérer les résultats auprès de Karin, mais elle avait été attirée par quelque chose dans son dos mais n'avait pas eu le temps de voir quoique ce soit qu'elle avait été plongée dans le noir de l'inconscience.

Mais maintenant qu'elle est de nouveau consciente, elle sent sa respiration se saccader et son cœur battre la chamade. Elle a beaucoup de mal à respirer car elle prend conscience qu'elle a un tissu sur bouche. Elle ouvre les yeux, elle sait que ses paupières ont bougé mais pourquoi ne voit-elle donc rien ? Elle ... elle constate alors qu'elle a un tissu englobant sa tête. Par réflexe, elle tente d'enlever le sac qui l'empêche de respirer correctement et en même temps d'y voir, mais elle se rend compte qu'elle ne peut pas bouger.

Elle ordonne à ses muscles d'obéir, mais ceux-ci ne bougent pas : elle est attachée à une chaise. Elle essaye de calmer les battements de son cœur et l'angoisse qui ne fait que croître en se concentrant alors sur les sensations que lui communiquent son corps. Elle sent alors la douleur qui est autour de ses poignets : une corde les enserre si fort qu'ils sont rougis et légèrement ensanglantés. Sakura poursuit son inspection à l'aveugle et elle est soudainement assallie par une violente douleur à la tête.

— Ahhhh... ma tête, gémit Sakura en prêtant plus attention au violent mal de crâne qui est en train de la submerger. Le coup qu'elle a reçu alors qu'elle s'apprêtait à monter dans sa voiture se fait désormais ressentir.

La panique la submerge car elle comprend qu'elle a été enlevée et qu'elle est probablement en danger : ses pires craintes sont-elles en train de se réaliser ?

Elle redresse la tête dans le sac de tissu et tente de prêter attention aux sons qui l'entourent : mais il n'y a que le silence ... trop silencieux ... à tel point qu'elle peut entendre son propre battement de coeur.

Après une bonne minute, elle comprend qu'elle est seule dans cet endroit et décide qu'il ne faut pas traîner et attendre que le sort s'abatte sur elle : elle gesticule rapidement afin de se libérer de ses liens mais à peine a-t-elle commencé que quelque chose lui glace le sang, une sueur froide lui dévalant la colonne vertébrale : un mouvement d'air, juste derrière elle.

Encore un ! C'est très léger et à peine perceptible, mais cela la stoppe net dans ses mouvements. Ça recommence sauf que cette fois-ci elle entend : un nouveau son, celui d'une respiration qui se rapproche tout doucement de son oreille.

— Bien dormi ma chérie ? Chuchote d'une manière à peine audible le kidnappeur.

Cette voix !

La respiration saccadée, les battements irréguliers de son organe vital ne la trompent pas. Cela ne se peut mais c'est une réalité à laquelle elle ne veut pas croire, pas encore, pas tout de suite voire même jamais. Sakura déglutit difficilement quand elle sent soudainement le parfum de son agresseur : plus aucun doute n'est permis, c'est bien lui.

Son pire cauchemar est toujours en vie : Sasuke Uchiha n'a pas succombé à ses blessures ou plutôt il en a été sauvé.

— Moi j'ai bien dormi en tous cas, continue de chuchoter l'homme derrière elle. Si tu savais comme j'ai pu attendre ce moment, toutes ces nuits à imaginer cet instant, à préparer cette réalité...

— S'il te plait, supplie Sakura qui sent les larmes lui monter aux yeux.

— Hmmm, délicieux, de t'entendre me supplier... mais tu sais ce que j'aime encore plus avec toi ? Demande l'homme qui se place face à Sakura qui suit de la tête le mouvement grâce au son de la voix.

— Pitié...pitié Sasuke... Urgh ! Implore Sakura avant de se prendre un coup de poing en plein dans son visage. Le coup est tellement violent que Sakura tombe au sol avec la chaise sur laquelle elle est attachée.

— C'est t'entendre gémir de douleur ! S'exclame Sasuke avec délectation alors que la rose se remet péniblement du coup qu'elle vient d'encaisser. Au bout de quelques secondes elle sent que le brun la redresse avec la chaise. Hmmm, ce son m'a tellement manqué, ce doux corps à martyriser, ce jolie minoi à frapper... il n'y a pas à dire : quinze ans c'était beaucoup trop long à attendre.

— Sasuke... s'il te plait...

— TA GUEULE ! Crie le concerné qui empoigne la gorge de la jeune femme à pleine main en serrant suffisamment fort pour faire suffoquer Sakura. Il retire en même temps le sac en tissu et la jeune femme ferme vivement les yeux en voyant la vive lumière lui agresser les yeux. Tu n'as pas à ouvrir ta gueule après ce que tu m'as fait salope !

Puis il serre doucement plus fort, puis encore plus fort, jusqu'à voir les yeux de Sakura légèrement convulser par le manque d'air. Puis, une fois satisfait, il relâche son emprise : il n'a pas l'intention de la faire crever ainsi ! Ô non, il a bien d'autres projets pour elle.

— Je pourrais te tuer en un instant, comme la petite merde que tu es, mais j'ai d'abord des questions et en fonction de tes réponses il se pourrait que j'abime ce qui t'es le plus précieux, explique Sasuke pendant que Sakura reprend son souffle.

— Non ! Pas Sarada...

— Je t'ai dit de la fermer ! Dit Sasuke froidement avant de donner un coup de poing dans l'estomac de la rose qui en perd le souffle, encore une fois. A peine deux secondes après le coup reçu, elle ressent ses entrailles crier de douleur et le peu que contient son estomac sort et se répand sur ses vêtements. Première question : pourquoi tu as tenté de me tuer il y a quinze ans ?

— Je...je sais pas ! Tente Sakura qui commence à pouvoir ouvrir les yeux en s'habituant à la luminosité de la pièce après tout ce temps plongé dans l'obscurité.

Soudain, elle voit Sasuke s'éloigner d'elle de quelques mètres. Il lui tourne le dos et semble réfléchir devant une table. De sa place, Sakura ne voit rien mais elle craint avoir une très bonne idée de ce que son mari est en train de faire. Sasuke regarde tous les instruments qu'il a étalé sur la table et après quelques secondes de réflexion, il revient vers sa victime, une tenaille dans les mains.

— Bien, tu as désormais utilisé ton joker, à partir de maintenant, pour chaque réponse qui ne me satisfera pas, je prendrai un morceau de toi et l'enverrai par courrier à ce cher...Kakashi !

— Non, pitié Sasuke...il ne t'a rien fait, implore Sakura.

— Oh, c'est là que tu te trompes Sakura... car tu m'appartiens ! Tu es à moi ! J'ai droit de vie ou de mort sur ta petite personne ! Alors je te repose la question : Pourquoi tu as tenté de me tuer il y a quinze ans !?

Tout en posant cette question Sasuke ouvre la tenaille et place un des doigts de Sakura entre les lames.

— Pitié...

— Tu veux vraiment que je coupe ? Demande Sasuke qui commence à faire pression et dont la lame pénètre d'un millimètre dans la chair rose.

— Je...je... j'ai tenté e te tuer car j'en avait marre que tu me battes... Ahhhhhhh !

Sasuke vient de serrer plus vivement la tenaille, emportant ainsi un bout de l'annulaire gauche la femme qui hurle de douleur tant elle est insupportable. Du sang gicle de la plaie mais cela n'émeut absolument pas l'homme.

— Vois-tu...tu n'es qu'une vulgaire femme, une sous-merde qui devrait au contraire me remercier de daigner la regarder... alors tu n'avais pas ton mot à dire ce la manière dont je te traitais, explique Sasuke en ramassant le doigt. Il le pose sur un mouchoir avant de l'enrouler délicatement et  de le mettre dans une enveloppe marron. Je suis sûr que ce cher Kakashi sera ravi de découvrir ce petit cadeau en arrivant à son cher travail.

— Pour... pourquoi moi ? Demande Sakura tout en pleurant de douleur et de désespoir.

— Pourquoi ? Mais voyons Sakura chérie... c'est toi qui a voulu cela, toi qui m'a poursuivit pendant toute ma jeunesse, toi qui a voulu devenir madame Uchiha ! Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même et plutôt que de te plaindre tu devrais remercier le ciel ! Tu étais la femme la plus chanceuse de tout Konoha... mais non, ce n'était pas assez bien pour la très chère Sakura Haruno, elle pensait mériter mieux...

— Non, ce n'est pas vrai... je... j'ai tout fait pour nous...

— Deuxième question, reprend Sasuke  sans écouter les tentatives d'explication de sa victime. Sakura comprend alors que peu importe ce qu'elle dira il a déjà une idée toute faite d'elle. Pourquoi avoir caché à ma fille qui j'étais ?

— Comment cela ?

— Pourquoi ne sait-elle rien de moi et de ce que tu as fait à son cher papa ? Précisa Sasuke qui plisse dangereusement des yeux.

— Je... Je...s'il te plai... Non je vais parler ! Je vais parler ! Dit rapidement Sakura en voyant Sasuke se rapprocher d'un seul coup avec la tenaille alors qu'elle hésitait à répondre. Je ne lui ai rien dit sur ce qui s'était passé car j'avais peur de toi, je ne voulais pas que ma fille... Ahhh !  Pourquoi ?! hurle-t-elle alors encore de douleur car Sasuke vient de lui couper le petit doigt de sa main gauche.

— Vois-tu, ce n'est pas TA fille... mais bien NOTRE fille et comme je te l'ai dit précédemment, si tes réponses ne me conviennent pas, je prendrai une part de toi, explique Sasuke qui pose sur la table le deuxième doigt de la rose qui gémit de douleur.

— Kakashi, chuchote la rose en implorant l'homme qu'elle aime de lui venir en aide, seul lui est capable de la sauver de ce cauchemar.

Cependant, ce chuchotement est entendu par Sasuke qui administre un coup de pied magistral en direction de la rose comme si elle était un ballon de foot. Elle bascule en arrière par la violence du coup et se surprend à ne pas perdre connaissance. Son nez vient d'être cassé et beaucoup de sang s'écoule sur son visage. Un de ses poignets s'est probablement fracturé également alors que tout son poids s'écrase sur ses mains toujours attachées dans son dos.

Sasuke s'assoit sur la rose en encadrant son visage de ses jambes. L'homme la surplombe et la regarde durement : il veut qu'elle comprenne qu'il la domine  et qu'il en a toujours été ainsi. Personne ne s'oppose à Sasuke Uchiha. Jamais.

— Ce Kakashi... je me demande ce que tu peux bien lui trouver à ce vieux débris... mais bon, ton prince charmant ne viendra pas à ta rescousse, personne ne le pourra. Ton cher Kakashi en ce moment même se creuse la tête sur l'énigme que j'ai envoyé à son bureau ce matin et je doute fort qu'il parvienne à comprendre, dit Sasuke avant d'éclater de rire de façon sadique que Sakura sent de nouveau une sueur froide lui parcourir le corps. Cet homme, celui qui est son époux est visiblement encore plus dément que dans ses souvenirs.

— Co.. Comment cela ? demande-t-elle péniblement

— Sais-tu où nous sommes chérie ?

— N.. Non, avoue Sakura qui a beaucoup de mal à parler et même à penser clairement à cause de la douleur.

2 Heures plus tôt.

Kakachi s'est levé avec un très mauvais pressentiment : encore une fois Sakura n'est pas rentrée et il a l'impression que quelque chose de grave est en train de se profiler, mais il n'arrive pas à savoir quoi. C'est donc la mine dure et le regard désagréable que Kakashi arrive dans les locaux de la police. A peine est-il arrivé que sa secrétaire accout vers lui avec un grand gobelet rempli de café.

— Noir ?

— Comme vous l'aimez, répond immédiatement la femme qui comprend que son supérieur est de mauvaise humeur.

— Du courrier ?

— Juste un colis, répond la demoiselle avant de se retourner et de revenir avec une grande enveloppe marron.

— Qu'on ne me dérange pas, exige Kakashi avant de prendre une gorgée de son café brûlant tout en saisissant l'enveloppe. Kakashi dépose sa veste sur son siège, son arme ainsi que son insigne sur son bureau avant de se tourner vers la fenêtre donnant sur l'extérieur : il pleut des trombes.

— Quel temps de chien...

Il reste ainsi de nombreuses minutes tout en buvant son café avant de finalement s'assoir sur son bureau et de saisir la fameuse enveloppe. Il n'y a aucun expéditeur mais la lettre lui est adressé. Cela ne peut pas être un explosif étant donné que tout courrier qui entre dans le commissariat est passé au détecteur de métaux et de matières dangereuses et explosives.

Il déverse le contenu de l'enveloppe sur son bureau et fronce immédiatement les sourcils. Il y a une feuille de papier ainsi qu'une mèche de cheveux rose. Est-ce que Sakura lui annonce par ce courrier que c'est terminé entre eux ? Drôle de façon de la part de la rose, mais cela fait déjà 3 nuits qu'elle n'est pas rentrée.

Kakashi,

Vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais bien et que vous le vouliez ou non, nous allons jouer tous les trois à un jeu.

Nous allons voir si la réputation du très célèbre Kakashi Hatake est juste une rumeur : je vous propose une chasse à l'homme. Votre objectif : me trouver. Pour chaque jour qui s'écoule, j'enlèverais un morceau de notre très chère Sakura et vous la recevrez le matin sur votre bureau.

Donc, voici votre premier colis, vous recevrez demain le suivant.

Premier indice : Ce que vous m'avez volé et que vous chérissez ce trouve là où tout a commencé.

N'oubliez pas Kakashi Hatake, le temps passe... Tic... Tac... Tic... Tac...

Kakashi a les yeux froncés et ses mains tremblent de rage pour cet individu qui avait osé lui enlever la femme qu'il aimait. Il a envie de tout casser, de hurler de haine envers cette personne, mais il sait que cela ne sert à rien. Il a besoin de se calmer pour réfléchir et potentiellement sauver sa bien aimé. L'officer de police prend une très grande inspiration afin de reprendre le contrôle de ses émotions.

— Ce que vous m'avez volé ?

Kakashi réfléchit ce qu'il aurait pu voler et après quelques minutes de réflexion cela le percuta : Sakura. L'homme parlait de Sakura et le psychopathe qui avait probablement enlever la femme qui allait sûrement la torturer ne pouvait être que son mari : Sasuke Uchiha.

L'inspecteur n'était pas le meilleur de la police pour rien. Grâce à toutes les informations recueillies ici et là, tout prenait enfin un sens. Bien évidemment que dès le début il ne pouvait s'agir que de lui. Les ossements, leur disparition, le comportement de plus en plus étrange de sa compagne. Tout le ramenait indiscutablement vers ce clan et surtout vers cet homme dont il ignorait tout.

— Là où tout a commencé...mais quoi ?

Durant l'heure suivante, Kakashi se torture l'esprit à essayer de comprendre ce que veut dire cette phrase quand soudainement il saisit son arme et son insigne avant de sortir en trombe de son bureau. Il dévale les marches de l'escalier quatre à quatre, bouscula deux trois personnes de son chemin avant de courir en dehors du commissariat.

Il se dirige vers son véhicule et démarre à toute allure sans mettre sa ceinture ni la sirène. Il n'a qu'un objectif en tête : Sakura. Et pour cela il en oublie totalement les règles du code de conduite : il traverse Konoha à vive allure, se faisant même flasher à 157 Km/H sur une voix à 70Km/H.

Après une demi-heure de trajet, Kakashi arrive à l'endroit où tout a effectivement commencer : le Quartier du Ciel. Il se gare en tout hâte avant de sortir de son véhicule arme sortie, cran de sécurité enlevé.

Il entre dans le bâtiment en construction et se fie à ses oreilles pour tenter de découvrir le moindre indice. Mais ce qu'il entend lui glace le sang et fait monter en lui la colère.

— Ahhhhhh !

C'est la voix de Sakura... elle vient du dessus. Kakashi cherche les escalier et court dans la direction en faisant le moins de bruit possible. Une fois arrivé à l'étage il entend une autre voix que celle de Sakura : celle d'un homme.

— Sais-tu où nous sommes chérie ?

— N.. Non...

Kakashi avance alors beaucoup plus lentement avant de passer son regard dans l'embrasure de la porte et il les voit. Sakura est attachée à une chose couchée sur le sol et l'homme est assit sur elle, une tenaille dans la main. Il voit du sang sur le sol par grandes flaques, et il y en a également sur la table et sur Sakura.

Il pousse doucement la porte avant de rentrer l'arme pointée devant lui.

— Nous sommes là où tu as voulu faire disparaître mon corps... et je compte bien faire en sorte de terminer le travail...tu vas souffrir, tu vas m'implorer et je vais prendre plaisir à te tuer...

— Non, pitié Sasuke ! Implora Sakura.

Kakashi se déplace dans la salle en évitant le sang au sol ainsi que le mobilier ou tout objet qui aurait pu faire du bruit. Il fait en sorte d'arriver pile poil dans le dos de l'homme afin que si Sakura le voit elle regarde dans la direction de son agresseur et pas dans une autre direction.

Deux mètres, son coeur bat la chamade, il enserre plus durement son arme dans ses mains, il prend une respiration silencieuse afin de canaliser sa haine et sa colère envers cet individu qui torture la femme qu'il aime.

Un mètre, son pistolet touche pratiquement le crâne de Sasuke et Sakura sent une lueur d'espoir l'envahir quand elle voit l'homme qu'elle aime derrière son ex-mari.

— Kakashi... chuchote Sakura de soulagement mais cela fait sourire Sasuke qui ne se doute absolument de rien

— Je te l'ai dit, ton cher Kakashi est loin de nous trouver...

Mais alors que Sasuke est en train de déblatérer sa tirade, Kakashi prend un grand plaisir à appuyer sur la détente en sachant que la balle va faire exploser la cervelle de cet homme.

BANG

••••

A suivre

Ps : merci à Neadeath pour son aide très précieuse à l'écriture de ce chapitre 😊😊😊