The Twin
J'ai peur merde. Et j'ai l'impression constente de me pisser dessus alors qu'il s'agit juste de mon putain de sang.... C'est chiant, c'est pas agréable et je suis entourée de psychopathe dans un asile infernal ! Mais qu'est-ce qui m'a prit de penser que de m'aventurer ici serait une bonne idée ? J'aurais dû rester bien au chaud sous ma couette... Mais non il a fallut que je m'improvise journaliste et parte à la recherche d'un super scoop. Tout ça pour étonner mes potes du lycée... Et remporter le concours organiser entre les terminales. Un truc à la con où l'on doit écrire un article à propos d'un sujet intéressant et bien traité afin de remporter une machine à pop corn. Une putain de belle machine à pop corn. Merde si j'arrive à me sortir de là j'ai intérêt à la remporter ! Dans le cas contraire mon dégoût et mon seum serait inégalable et sans doute éternel.
Après que Père Martin m'ait abandonné, les jumeaux sont restés à mes côtés et à présent me fixent avec une lueur meurtrière dans le regard. Une soif avide de sang qu'ils comptent sûrement assouvir en m'étripant avant de danser sur mon cadavre et manger mes oreilles. Rien que d'y penser j'en frissonne d'effroi. Quelque chose me dit que malgré l'obéissance approximative qu'ils vouent au prêtre, ils ne comptent pas lui obéir éternellement et ce n'est qu'une question de temps avant que mes craintes ne se confirment.
- On s'est retenu assez longtemps. Commence l'un.
- Des patients exemplaires maîtres de leurs pulsions. Approuve l'autre.
- Il est temps pour nous de s'amuser.
- Je veux sa langue et son foie.
- Ils sont à toi.
- À moi...
Alors oui mais non, ils font partis de moi et je tiens à ce que ça reste ainsi !
- Vous voulez pas une fritouille plutôt... Leur proposais-je tout en faisant glisser les lanières de mon sac-à-dos.
Lentement j'en sort ce qui reste de mes frites (c'est-à-dire pas grand chose) et en profite pour mettre la main sur mon super sabre laser. Intrigués, les jumeaux observent mon paquet miséreux de patate écrabouillée. Visiblement mon met de qualité ne semble pas être à leur goût et pour simple réponse ils secouent négativement la tête. Mais j'ai un plan diabolique~
L'opération diversion étant un succès, je laisse tomber mon paquet de frite, ces idiots le suive du regard et j'en profite pour dévoiler mon arme intergalactique. Je presse un bouton noir sur le côté et soudain jaillit une lumière bleutée intincellante ! Le bout de mon sabre en plastique va frapper de plein fouet l'œil d'un des frères qui recule dans un grognement rageur. Dans un geste vif je me tourne vers le deuxième et abat mon arme terrible dans sa direction. Seulement tout ne se passe pas comme prévu et au lieu d'être impressionné par mes talents incontestables dans le maniage du sabre laser, il attrape le bout en plastique lumineux de mon arme et tire dessus d'un coup sec. Le sabre s'échappe de mes mains et l'homme le jette à terre.
- ...
- On prendra notre temps pour te tuer.
- Je te creverais les yeux. Grogne celui qui a frôlé de peu une vocation pour la piraterie.
Sans réfléchir je prends mes jambes à mon cou et trace pour ma jolie petite vie. Courir avec ces putains de licorne n'est pas pratique mais je ne peux pas me permettre de ralentir ils sont... Ils... Ils marchent ces bâtards. Cette condescendance ! "Tu ne vaux pas la peine que je m'épuise pour toi. Je finirais par t'avoir de toute manière" voilà le message que je ressens. Bon au moins ça me donne l'opportunité de trouver tranquillement une planque ou une sortie de secours... Le temps qu'ils descendent les escaliers... Tout ça tout ça...
La chance me sourit quand je pénétre une cellule au hasard. Je répère un trou dans le mur assez large pour me permette de passer et qui mène à une potentielle chance de survie.
- Bon bah à plus hein !! M'exclamai-je à l'intention des frères pénis 🍞.
Les deux hommes n'accélèrent pas le pas pour autant et continuent de marcher paisiblement dans ma direction. Sans perdre plus de temps je me faufile hors de la cellule, traverse le passage étroit et rejoins un couloir à l'étage à l'aide d'une caisse en bois étonnamment bien placée. Je ne vais clairement pas m'en plaindre. Que Dieu bénisse cette boîte ! Et qu'il chasse l'obscurité car encore une fois je ne vois que dalle.
Histoire de ne pas me bouffer un mur je sors la lampe disco de ma poche, l'allume et- Bon sang mais il fout quoi lui !? Un taré (pour changer), le crâne rasé et le froc baissé jusqu'aux chevilles prend du plaisir à forniquer le cadavre d'un pauvre type décapité. Putain mais c'est quoi cette merde !?
Étonnamment surprit par les différentes lumières projetées dans sa direction, l'homme sursaute, se retire du corps sans vie et se tourne dans ma direction avec un air ahuri.
- Mais t'es complètement malade !? S'exclame-t-il bien que rapidement il se calme et me fixe comme on fixe un putain de gâteau à la crème. T'es une fille ! Une fille ! Oui une fille ! Tes cuisses ont l'air si soyeuses !!
... Yes.
Dans un rire nerveux je recule mes "cuisses soyeuses", préférant ne pas les laisser à la portée de ce psychopathe nécrophile. Cependant ce frappa dingue ne semble pas vouloir me lâcher la grappe et avance dangereusement dans ma direction, ses vieilles mains de peloteur de merde tendues vers moi et ses doigts s'agitant comme pour peloter une paire de cuisses imaginaires. Il a pas intérêt à me toucher ! Si je n'aurait pas perdu mon sabre je ne me serais pas gênée pour le lui enfoncer dans le c- Bref.
Avant qu'il ne s'approche davantage je le frappe de ma lampe disco en pleine gueule avant de détaler en vitesse.
- Soyeux ! Soyeux ! Soyeux ! Soyeux ! Soyeux ! Hurle le taré à mes trousses, pas particulièrement troublé par le coup qu'il s'est prit.
Il ne compte pas me lâcher merde ! Foncez petites licornes ! Donnez moi la force d'échapper à ce malade ! Ah ! Là ! Un espace où me faufiler ! Dans une glissade experte je me faufile entre le sol et une pile de meubles fracassés, échappant ainsi à une mort certaine doublée d'une torture sexuelle peu réjouissante.
- Revenez mes jolies ! Doux ! Si doux ! Laissez-moi vous caressez !
Tu vas caresser que dalle ! Bon sang... Je ne suis pas mécontente de m'être tirée de là... Par contre je n'ai aucune idée de où me diriger à présent. Merde ils ont pas pensé à poser des plans dans cet asile de psychopathe ?
Déjà bien épuisée par ce début de soirée quelque peu.. Mouvementée, je traîne lentement l'épave que je suis sans réellement savoir où aller, filmant les environs. De temps à autre ma mâchoire se décroche pour laisser échapper un bâillement épuisé, répendant au passage une odeur de frite molle. Après une dizaine de minutes de marche je tombe sur une scène assez étrange... Mais sûrement banal en ces lieux.
Un type, un fou, se prête à un collé-serré avec le mur, ce même mur sur lequel on s'est amusé à écrire en lettre de sang : Down the drain. Par l'égout. Égout où se trouverait la seule sortie d'après les dires complètement censées du fêlé. Évidemment que c'est par l'endroit le plus répugnant qui soit que se trouve une potentielle occasion de se tirer de là... Dans un soupir épuisé je saute dans un énorme trou transpercant le sol (comment c'est possible ça d'ailleurs !? Quel monstre peu avoir la force de faire un truc pareil !?), et atterris joyeusement devant un SAS. Malheureusement je ne peux pas l'utiliser, pas avant de l'avoir mit en ma-
- SOYEUX !!
Bordel mais il est encore là lui !? En me retournant j'ai le malheur de faire face à l'autre taré pervers armé d'une hache cette fois-ci. Mais où il a trouvé ça lui alors que ma seule arme jusqu'ici était un sabre laser en plastique !? Que j'ai ramené moi-même ! Quelle injustice bon sang !
Avant que le taré ne termine de défoncer la porte à coup de hache, je prends mes jambes à mon coup. Ouvre une porte pour la claquer dans mon dos puis tombe sur un autre dingue en uniforme, caméra à la main et l'air aussi désespéré que moi. Apparemment il inspectait simplement la pièce avant que mon arrivée ne le surprenne. Mais on manque de temps pour faire connaissance, le psychopathe pervers est toujours là et commence à sérieusement défoncer la porte à coup de hache (qu'il pourrait simplement ouvrir en tournant la poignée comment toute personne civilisée mais passons). Heureusement la pièce où je me trouve regorge de potentielle cachette. Deux casiers. 2 lits et un bureau. Sans réfléchir je choisis un des deux casiers. Affolé, l'autre type à la caméra se glisse en vitesse sous l'un des lits, pile avant que la porte défoncée ne tombe à terre.
- Soyeux soyeux... Murmure le dingue en balayant la pièce du regard.
Il s'avance dans la pièce, se penche pour vérifier que personne ne se trouve sous le bureau, puis avance dangereusement dans ma direction. Merde... Il tend sa main libre vers moi, attrape la poignée, ouvre le casier d'un coup sec et... Sauvée. Ce n'est pas le mien. Rassurée de voir qu'il ne prend pas la peine de vérifier le deuxième casier où je me trouve, je sers fort ma lampe disco éteinte entre mes bras. Enfin il s'éloigne et quitte la pièce !! Victoryyyy !
Joie et bonne humeur, je quitte ma planque tout comme l'homme à la caméra qui, discrètement va jeter un coup d'œil dans le couloir. Il attend quelques secondes puis hoche la tête pour me signaler que la voie est libre.
- Vous n'êtes pas blessée ? Me demande-t-il d'un air soucieux.
- Je gère la fougère ! Et toi mon petit père ?
Je dois avouer ne pas être peu fière de mes rymes hehe~
- Euh... Ça va oui. On doit s'en aller avant qu'il ne revienne. Tu me suis ?
- Ça marche tête de hache !
- ...
L'homme me dévisage quelques secondes avant de pousser un profond soupir et s'aventurer à pas de loup dans le couloir. Toute contente de m'être fait un potentiel allié, je le suis en sautillant. Caméra et lampe torche en mains et prêtes à être utilisées. La porte face au SAS empruntée par le barge un peu plus tôt est restée ouverte. Parfait ! L'homme en uniforme pousse doucement la porte avant de prendre les escaliers menant aux étages inférieures. Je vais pour le suivre quand une main se pose sur mes pauvre fesses. Mais qu'est-ce que !? Arrête de les caresser merde !!
- Doux si doux.... Murmure le pervers en collant son oreille à mon derrière.
Il essaie d'entendre la mer ou quoi !? Casse toi de la bordel ! Dans un cri aigüe je lui décroche un coup de pied en pleine poire avant de me tirer en courant, dévalant les marches quatre par quatre, bousculant brusquement mon acolyte à la caméra au passage. Par ma faute il se rétame violemment la gueule dans les escaliers qu'il descend en roulé boulé. Désolé monsieur ! Mais j'ai pas le temps ! Trop soucieuse de mon espérance de vie, je dépasse son corps inerte puis continue de tracer aussi vite que je le peux, espérant sincèrement qu'il s'en remetra.... Et n'essayera pas de se venger.
Merde ! Le PQ entre mes jambes commence à se désintégrer ! Faut que je le change au plus vite... Si désagréable... Mais avant ça je dois me planquer ! Là parfait ! Un bureau ! Sans hésiter je me glisse en-dessous puis attends. Priant pour ne pas me faire repérer.
- Jolies cuisses, doux postérieur. Laissez-moi vous combler de bonheur, haha ! Moi aussi je serais doux ! Je me glisserais doucement en vous...
Yes.
J'entends les pas du fou mais il fait trop sombre pour essayer de repérer quoique ce soit. Du moins jusqu'à ce que par inadvertance j'appuie sur le bouton de lampe torche, projetant une lumière multicolore en plein dans la gueule du pervers. Bordel de merde.
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La nuque brisée : Waylon Park ne survécut pas à sa chute dévastatrice.
Mais ça, jamais Alex ne l'apprit.
REST IN PEACE WAYLON
Tes efforts ne seront pas vains !
Un certain Peter Allen trouvera ta caméra et sera sauvé par celle-ci plus d'une fois.
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