Chapitre 4 (Première partie)
PDV Lisa :
Moi : Tout ce brouillard, ça n'en finit pas... Soupirai-je en regardant par la fenêtre la blancheur épaisse qui brouillait les pâtés de maisons dispersés.
Il n'y avait pas de nuages sur l'Outerground, seulement tout le long de l'été, l'eau s'évaporait progressivement dans l'air, qui devenait ainsi de plus en plus lourd, humide. Et quand les températures automnales se mettaient à baisser, toute l'eau évaporée redevenait goutte, formant une brume aux quatre coins de l'astéroïde, surtout à Stardin et Starfall dans lesquels elle était plus opaque et plus longue. Durant cette période, les enfants s'amusaient à jouer à des jeux divers et variés dans le brouillard.
Error : Øūaįs... Marmonna le marionnettiste.
Je me tournai vers Error qui était affalé, coudes sur le dossier de canapé, à me toiser avec lassitude. Cela faisait presque une semaine que mon petit jeu durait et il commençait visiblement à en avoir marre de mes déviations à son égard.
J'avais utilisé l'excuse que nous ne pouvions pas contempler les étoiles pour interrompre provisoirement nos rendez-vous, mais il n'était pas aveugle et avait fini par s'impatienter de mes réponses ambiguës quant à mes raisons d'agir ainsi.
Il m'avait alors demandé si je ne voulais plus lui parler. Ayant peur qu'il se méprenne, j'avais finalement cédé, et voilà que nous nous retrouvions chez moi, à mater des films pour étouffer la conversation. Ce n'était pas que je ne voulais plus le voir, bien au contraire... J'avais juste...
Error : Bøn. Posa Error pour me tirer des pensées que je refusais de lui transmettre. Øn s'ēnfįłe lę dērnięr dē lã trįłøgīe Stãr Wårs ?
Moi : Bonne idée !
Je me précipitai pour mettre le disque dans le lecteur DVD et m'installer sur le canapé aux côtés d'Error. Ce film était très vieux, aussi vieux que le style vestimentaire de Fresh, mais les effets spéciaux restaient suffisamment bons pour nous plonger dans l'atmosphère.
Nous laissions le générique défiler en silence. Le squelette d'ébène lança un petit commentaire auquel je ne répondis pas. Mais à un moment, je ne pus m'empêcher de rire. Il saisit le moment et renchérit. Je finis par me détendre un peu, blaguant et délirant avec lui à propos des deux droïdes du film quand une sensation glacé me galopa le dos. Je me retournai en sursautant.
Rien.
Un simple courant d'air.
Cela ne m'empêcha pas de scruter chaque coin d'ombre de la pièce, ainsi que dans la cuisine qui communiquait directement.
Cela faisait des jours que je refusais les missions que les Star Sans me proposaient, au point que Ink avait fini par me demander sans aucun tact que si je ne désirais plus continuer là-dedans je n'avais qu'à arrêter. Je ne lui en voulais pas, le peintre ne réfléchissait pas en fonction des émotions des autres. Il prenait les éléments primaires et donnait des conseils avec logique et rationalité. Avec lui c'était comme ci ou comme ça, tu veux ou tu veux pas.
En plus, je comprenais pourquoi il pouvait être fâché après moi... Ils continuaient de suer sang et os pour défendre le Multivers tandis que j'étais là à regarder des films... Eux, en plus, ils ne pouvaient pas avoir d'emploi du temps fixe. Ils dormaient la nuit quand ils le pouvaient, mais ce n'était que quand ils n'avaient aucune urgence.
Heureusement, Dream et Blue s'étaient montrés plus compréhensifs. Le squelette bleu avait demandé ce qui me faisait du mal en approuvant qu'il allait régler le problème, poing levé. Quant au maître des songes, il m'avait suggéré que si Nightmare me faisait peur il fallait en parler à Error.
Oui, alors que je ne leur avais absolument rien révélé sur ce qui me démangeait, il avait tout de suite pigé que ça concernait le squelette d'ébène et le tentaculaire. Il était comme ça, Dream, il pigeait toujours tout.
Mais comment trouver ne serait-ce qu'une seconde pour raconter tout cela au marionnettiste quand on se sentait observée sans arrêt ? C'était comme si un regard omniprésent, turquoise et brillant, m'appuyait constamment dans le creux du dos. Dès que j'étais tentée de me confier à Error, je revoyais le sourire du maître des cauchemars, son œil perçant, je sentais le mur contre mon dos, les entraves froides m'empêcher de bouger malgré mes efforts, l'appendice me transpercer le ventre et la douleur atroce.
J'eus un frissonnement en me tenant les coudes. Je m'attendais tous les jours à ce que Nightmare débarque en mode : "Alors, tu n'as toujours pas coupé les ponts avec Error ? Bon, très bien. Tu veux quelles fleurs sur ta tombe ?"
Mais pour l'instant, il n'avait pas repointé le bout de son nez. Résultat, j'étais complètement paranoïaque et me comportait le plus docilement possible.
Error : Łįså, ēst-cę qūę çå vã ? M'interrogea le marionnettiste tandis que je me retournais lentement.
Moi : Oui oui... Tu ne trouves pas que le Multivers ressemble un peu à l'univers de Star Wars ?
Error : Nøn, jē mę dēmãndē pøūrquøį tū ęs dįstãntē åvęc møį. Insista-t-il en prenant la télécommande pour stopper le déroulement du film.
Moi : Pourquoi tu mets pause ?
Error : MĘRDE ŁĮSÅ ÅRRÊTĘ DĒ M'ĮGNØRER !!!
Je tournai vivement la tête vers lui. Sa mine était sévère, mais il se figea en voyant mon visage apeuré. Confus, il se reprit, plus calme.
Error : Dé-é-ésøłé... Måįs çå cømmęncē à êtrę chįãnt cē qūę tū fåįs, łà. Sį tū nę vęūx płūs mę vøįr, tū n'ås qū'à łę dīre...
Moi : N... Non, ce n'est pas ça...
Jusqu'ici j'avais obéi plus ou moins aux "ordres" du squelette de pétrole, mais ce n'était pas sans enrager de cette situation. Je me sentais enchaînée, comme si j'étais encore dos à ce mur. Bordel, cette pression ne cessera donc jamais ?
Je savais que si je ne prenais pas une décision ça n'allait jamais s'arrêter. Alors ? Suivre les conseils de Nightmare ou de Dream ? L'un ou l'autre ? Je veux ou je veux pas ?
Error : Åłørs qūøį ? M'encouragea le squelette d'ébène.
Moi : Je veux te le dire mais... J'ose pas...
Error : À cåūse dę møī ?
Moi : Non, pas de toi...! De...enfin...
Il prit mes mains dans les siennes et me regarda droit dans les yeux, d'une infinie douceur.
Error : Łįså, qūøį qū'įł sę pãssē tū n'ås pãs à åvøįr pęūr, d'åccørd ? Tãnt qūę jē sūįs łà, pęrsønne nē tę fērå rįēn...
C'était vrai que si Error me protégeait directement, Nightmare n'avait, techniquement, pas intérêt à me tuer. Oui, c'était logique. Penser rationnellement.
Je pris mon courage à deux mains, une profonde inspiration, et commençai à tout raconter à mon ami et confident : ce que le squelette de pétrole m'avait proposé, et ce qu'il avait dit qu'il me ferait si je n'exécutais pas ses consignes. Je m'interrompais beaucoup, avec l'impression d'être plus épiée que jamais.
En écoutant mon histoire, le visage d'Error commençait à s'assombrir peu à peu. Ses poings glitchaient, tellement que je crus qu'il allait exploser. Quand j'eus enfin terminé, il se leva d'un coup.
Error : Åttēnds-møį įcī ję våįs ãlłęr łūi ęn tøūchęr dęūx møts à cę fįłs dē chênę.
Moi : Mais... Bégayai-je. Je croyais que tu voulais rester neutre avec...
Error : Ęt bįēn c'ēst åvęc nēutråłįté qūę jē våįs ãlłęr łūį ęn tøūchęr dęūx møts.
Il commença à se diriger vers la porte, si énervé que sur le coup j'eus peur que tout dégénère et n'aboutisse au pire scénario. Je bondis presque sur lui et essayai de le retenir par la manche.
Moi : Error, attends deux secondes !
Error : Ęt pøūrqūøi ? Pøūr qūę t'åįes łē tęmps dē tę fåįre à nøūvęåu mēnãcer dę mørt ?! Répliqua-t-il en tirant sur son bras.
Moi : D'accord, maaais...! Ne t'énerve pas autant, réfléchis un peu s'il te plaît ! T'as bien voulu réfléchir quand je voulais aller combattre les Bad Guys, non ??
Error : C'ēst pãs påręił !
Moi : Comment ça c'est pas pareil ??
Il serra les dents, et tira plus fort en voyant que je ne lâchais toujours pas.
Error : Cømbåttrę łēs Båds, c'ęst tøn chøįx ! Tę mēnåcer, c'ēst łę sįēn ! Qūãnd tū cømbåts łēs Båds ãū møįns ję pēux tøūjøurs tę vø...?!!
À force de rabattre tout mon poids vers l'arrière, les pieds dans mes chaussettes glissèrent brusquement, frappant malencontreusement dans les chevilles d'Error qui, déséquilibré, eut juste le temps de me faire face avant de me tomber dessus et que nous nous cognions brutalement sur le carrelage.
Je grimaçai, la tête endolorie, à moitié assommée. Mon crâne avait heurté le sol si fort qu'avais l'impression qu'il aurait pu se fissurer. Je repris peu à peu mes esprits, et ouvris les yeux en plein sur les deux orbites grandes ouvertes du squelette d'ébène. Il m'avait accompagné dans ma chute, et avait juste eu le temps de tendre ses bras pour ne pas m'aplatir complètement, paumes plaquées chacune à côté de ma tête.
.
.
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Une gêne s'installa pendant qu'aucun de nous n'osait bouger. Error glitchait un peu et ses pommettes se teintèrent légèrement de bleu, tandis que le sang me montait jusqu'au bout de mes oreilles. Je ne pouvais pas bouger sans que mes épaules ne percute ses os. Il avait l'air d'avoir... Planté.
Je savais que trop le brusquer quand il était ainsi pouvait produire des effets imprévisibles. Une fois il avait balancé des os sur Ink sans faire exprès quand celui-ci lui avait sauté dessus alors qu'il rebootait.
Je déglutis. Attends attends il fallait VRAIMENT que je reste comme ça ? Pour combien de temps ??
Je me mordis la langue pour ne pas paniquer. Cette obligation d'accepter ce qui m'arrivait, cette interdiction de bouger, je ne pouvais pas m'empêcher de comparer cela à ce qui s'était passé quand Nightmare m'avait menacé...
Sauf que cette fois c'était un accident, il n'y avait aucune menace, je n'avais pas peur pour ma vie, et...
... c'était... Bizarrement agréable.
Peu à peu je me détendais, prenais plus soin de détailler le visage figé du marionnettiste avec une curiosité nouvelle, oubliant un instant ma situation. Il n'était pas beau au sens commun du terme : œil à moitié fermé comme poché, pupilles disproportionnées, tic étranges au niveau des dents, couleurs anarchiques... Et pourtant ce mélange contrasté avait ce truc inopiné qui apportait quelque chose d'unique, de fascinant, d'attrayant... De mignon en fait.
J'avais l'impression que son visage était plus proche du mien que tout à l'heure. C'était peut-être juste... Une impression ?
Moi : Euh... Error...? Tentai-je doucement, en sueur.
Error : Øū... Øūåįs....? Demanda-t-il, son timbre glitché résonnant dans l'entièreté de mon squelette.
Je suffoquai d'un coup. Attends, il n'était pas en train de bugger ?? Mais alors...
??? : D'accoooooord... Ce n'est pas gênant du tout. Fit une voix derrière Error.
Nous tressaillîmes en chœur, tournâmes le regard vers celui qui venait de parler accroupi, bras enlaçant ses genoux et sourire narquois enfilé.
Nightmare : M'annoncerai-je par hasard au mauvais moment ?
Moi : C'EST... C'EST PAS...!!! M'étranglai-je avant d'enfouir mon visage dans mes bras, percutant la mâchoire du squelette d'ébène avec les coudes.
Error : C'ĒST PÃS DŪ TØŪT CĘ QŪĘ TŪ CRØĮS !!! Compléta ce dernier qui s'en fichait pas mal heureusement.
Il se leva, m'agrippa pour me réhausser également et me cachai dans son dos, avant de feuler sur le maître des cauchemars qui s'était remis de debout.
Error : Qū'ęst-cē qūę tū fåįs łà ęncøre ? Tū ł'ęspīønnes øū qūøį ?!
Il m'ôtait les mots de la bouche. Je me recroquevillais entièrement derrière lui, quitte à le toucher. Mon cœur battait à tout rompre, sans que je ne sus si c'était par honte, crainte, ou bien ce mélange de sentiments indescriptible qui m'avait englobé, voire gobé, quelques secondes plus tôt.
Nightmare : Mais non, voyons je viens juste d'arriver... Soupira le squelette de pétrole, pupille au ciel, lassé. Tu n'imagines pas le NOMBRE de personnes qui ont l'impression que je les observe tout le temps, je n'arrive pas à savoir si c'est flatteur ou lassant. Vous êtes quand même au courant que j'ai autre chose à faire de ma vie ?
Il avait quand même l'air de se retenir de rire. Son attention dévia bien vite d'Error pour se concentrer sur moi. Il s'inclina sur le côté, mains derrière le dos, sourire glaçant aux dents.
Nightmare : Navré du dérangement, je vois que tu es "très occupée", Lisa mais ce n'est pas grave, je repasserais plus tard~
Error : DÉGÅGĘ !!! Hurla Error en invoquant un Gaster blaster, oubliant sans doute ce qu'était pas la définition de "toucher deux mots".
Le tentaculaire s'enfonça dans les ombres avant que le rayon glitché n'ait pu le toucher. Ce dernier s'abattit sur la porte d'entrée, et la réduisit en cendres avec les parties de pan de mur.
Moi : La porte... Gémis-je.
Error : Øh. Pårdøn. S'excusa-t-il, gêné.
Un silence s'installa entre nous. Un silence embarrassé.
Error : Ęūh... Pøūr cę qū'il vīęnt dę sę pãssęr...
Moi : On est tombé. C'est tout.
Error : Øūaįs... T'ãs... T'ãs råįsøn. Øn ęst jūstę tømbé.
Je me rendis compte que j'étais encore scotchée à lui, et surtout que je n'avais aucune envie de bouger. Il en glitcha légèrement, et dut forcer un peu pour me décoller. Mais je m'accrochais toujours à sa manche.
Error : Łįså... Osa Error au bout d'un moment, gravement. Tū cråįns Nīghtmårę n'ēst-cē pås ?
Moi : C'est mon ennemi c'est normal...
Error : Jē nę pårłę pãs dę çå. Tū ãs pęūr dę lūį.
Il considéra mon mutisme qui voulait tout dire, puis souffla doucement.
Error : Pøūrquøį ?
★★★
Error : Tū ãs pęūr dę ł'įmpuissåncē ? Répéta le squelette d'ébène, une fois que nous nous étions calmement installés sur le canapé.
Moi : Ça sonne... Extrêmement bizarre dit comme ça. Grimaçai-je. Mais... Oui, l'idée est là.
Dos courbé, genoux collés, je redirigeai le regard sur mes mains moites qui s'agrippaient entre elles.
Moi : C'est bizarre, je ne l'avais jamais vraiment... Réalisé avant. Enfin au début. Quand j'ai combattu le Murder Time Trio à Flowerfell, et quand j'ai vu Blue sur le point de se faire tuer... Je me suis rendue compte qu'il y avait des vies que je ne pourrais jamais sauver. C'est peut-être pour ça que j'ai eu ce "power up", je ne pouvais pas l'accepter. Mais... Avec Nightmare... Quand ça m'a concernée directement...
Ma gorge se noua. Je pris la peine de poursuivre malgré que je sentais honteusement des larmes monter.
Moi : Quand je me suis retrouvée collée à ce mur, quand j'ai senti que si je tentais quoi que ce soit, un seul geste, il pouvait me tuer... Ce... Ce n'était pourtant pas logique, il venait de me dire qu'il n'avait pas intérêt à le faire de toute manière... Et pourtant, je... Je n'ai pas bougé d'un pouce, j'avais tellement la trouille ! Ça l'amusait, ce fumier, et moi je...
Je fermai durement les paupières, faisant gicler les gouttes salées.
Moi : ...Je n'ai rien pu faire...
Je pleurais silencieusement, frottant sans ménagement mes yeux à chaque fois que ça recommençait à couler.
Error : Ł-ł-ł-įså-ã-å-ã... Fit le marionnettiste d'une voix hoquetée, une main incertaine levée. S'tę płåît płę-ē-ęurē-ē pᵃ-
Il glitchait beaucoup, tant que ses orbites elles-mêmes se remplissaient de petits "Error". Cette mimique me fit lâcher un petit rire malgré moi. Je séchai mes larmes. Il secoua la tête, se reprit, détournait les pupilles, revenait.
Error : Tū n'ås płūs à åvøįr pęūr mãįntēnånt. Pårcę qūę jē tę prøtégęråīs, øk ? Jē... Ję nē låįssērãis pęrsønne tē fãįrē dū måł.
Ses pommettes bleuissait d'embarras. En même temps, il ne devait pas être très à l'aise avec le fait de consoler les gens. Il ne savait sans doute pas comment s'y prendre. Mais le simple fait qu'il essayait me fit sourire.
Error : Sį tū vęūx jē pęūx dørmįr åvęc tøī... Ēnfįn, CHĘZ tøį, cę søįr. Sī...sī tū ãs dū måł à dørmįr. Ję prēndråįs łę cånãpé.
Moi : Pourquoi pas... C'est vrai que... Ça me rassurerait. Avouai-je.
Dès que je le regardais j'avais envie de m'enfouir son pull. Je me sentirais en sécurité, ici, ça avait l'air confortable...
Moi : Enfin... Ce n'est pas tant impuissance qui m'effraie. Ajoutai-je timidement. Enfin si, mais c'est surtout...
Je me stoppai. Comment un simple mot pouvait à ce point nous étrangler quand on essayait de le sortir ? Parce que je parlais au destructeur, parce qu'en vu de ce que je voulais faire, parce que je convoitais des héros professionnels, ça me paraissait ridicule ?
La mort. Tout simplement. Ce n'était pas si dur à dire, non ?
Error me dévisagea, troublé. Je devais avoir la tête de quelqu'un qui était totalement ailleurs.
Error : ...Ęūh... Øūį...?
Moi : Je viens d'avoir une pensée. Lâchai-je soudain.
Error : Łåqūęlłē ?
Moi : Jabbat le Hutt, dans Star Wars...
Très moche.
Visqueux.
À plein de larbin mais veut jamais se bouger le cul.
Invertébré.
Répugnant.
Moi : ...C'est Nightmare.
Deux éclats de rire fusillèrent dans salon tandis que nous étions en train de nous tenir le ventre, pliés en deux par cette comparaison, cela va sans dire, insultante.
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