Chapitre 2 (Deuxième partie)

J'appelai G de toutes mes forces, cherchant à droite à gauche en espérant qu'il ne soit pas tombé sur les Bads. Heureusement je le retrouvai rapidement, lorsque je débouchai sur un champ de fleurs d'Echo. Il était là, la colonne vertébrale courbée, les genoux contre son menton, l'air mélancolique.

Moi : G, tu es là ! Fis-je, soulagée.

Il ne répondit pas. Je m'avançai vers lui et fut émerveillée par l'ambiance magique qu'offrait la luminescence des fleurs, le doux bruit de la rivière et le bruissement de l'herbe.
«C'est comme la colline aux étoiles.»
J'étais à côté de lui quand je lui demandai timidement.

Moi : Je... Je peux m'asseoir ?

G : Hein ? Oh, ouais, vas-y... Marmonna l'intéressé.

Je pris donc place, inspectant son visage, et ses orbites creusées.

Moi : Tu... Tu as pleuré ?

G : Quoi ? S'indigna-t-il en relevant la tête d'un coup. Non ! Je ne pleure jamais !

À peine eut-il dit cela que la fleur d'Echo qui se trouvait entre nous fit résonner des bruits de sanglots. Je ris à la face honteuse de G.

Moi : J'ai l'impression que cette fleur t'as fait le coup plus d'une fois ! Rigolai-je.

G : Raaaaaaah...! Soupira-t-il, sa main trouée masquant son visage. Ouais, j'aimerais la déraciner mais Frisk ne veut pas...

Mon fou rire s'atténua peu à peu. Je me perdis alors dans la contemplation de ce lieu enchanteur.

Moi : C'est magnifique... Lâchai-je.

G : Oui. Frisk et moi on va souvent ici pour se parler, penser, rêver... Ça nous détend tous les deux.

«Comme moi avec Error...» me surpris-je à penser.
Enfin, en espérant que tout ça ne soit pas terminé.

Moi : Je vois... Tu aimes beaucoup ça, pas vrai...?

G : Au début je m'en foutais complètement. Mais...

Moi : Mais ?

G paraissait hésiter, avant de finalement préciser le fond de ses pensées.

G : Tu sais, y'a pas si longtemps, j'étais du genre... assez con. Le mec type qui claque les fesses des filles à la sortie une clope au bec, si tu vois ce que je veux dire. 'fin vu qu'on est que deux ici elle et moi c'est compliqué mais t'as saisi l'idée.

Moi : Mhmh. Fis-je, avec un petit sourire blasé, pas surprise le moins du monde.

G : Quand on a commencé à "vivre ensemble" avec Frisk, je la draguais ouvertement mais... Je me suis rendu compte que... Que je l'appréciais beaucoup et...

Moi : Tu es tombé amoureux. Complétai-je pour l'aider un peu.

G : Ouais... Et du coup, j'ai changé petit à petit. Elle m'a changé.

Je le dévisageai avec toute l'attention du monde, buvant goulûment ses paroles.

G : Quand je suis tombé... amoureux d'elle, je me suis calmé. Maintenant on est bon potes, même amis, et je ne lui cache pas que je l'aime. Mais je crois qu'elle s'en fiche.

Moi : Moi je ne pense pas. Si quelqu'un acceptait de changer pour moi, ça me ferait très plaisir.

G : Je sais mais... J'ai beau être plus...
Sage à présent, j'ai toujours de vieux réflexes et elle me réprimande toujours pour ça. Je sais que c'est chiant, et je suis prêt à régler ça aussi mais... Je veux juste qu'elle se rende compte de tous les efforts que je fais pour elle.

Cette phrase sonna comme un déclic.
«Nøn måįs ãttęnds...! Tū nę tę rēnds pås cømptē dę...!»

Si je n'avais pas peur que G me prenne pour une folle je me serais frappée le front assez fort pour m'assommer toute seule.

Comment avais-je pu être aussi crétine ?
Error détruisait les AUs, menait une guerre sans merci contre Ink, tuait de sang-froid... Et quand je le lui avais demandé il avait accepté une trêve avec le peintre. Et je lui reprochais de nous traiter d'anomalie. Bon, d'accord, ça ne se disait pas, mais n'empêche que je ne lui avais jamais accordé un soupçon de reconnaissance pour tout ça !

Moi : Je pense... Murmurai-je, en prenant le soin de choisir bien les mots. Je pense que même si elle ne s'en rend pas compte elle ne se fiche pas du tout de ce que tu fais.

G : Gné ?

Moi : Si tu redevenais comme avant... Elle serait sans doute dévastée.

G : Wouah, carrément.

Moi : Oui. Et si vous vous disputiez vraiment... Elle serait très triste de ne plus te parler. Parce que... C'est nul mais parfois... On ne se rend compte qu'on tient à quelqu'un que lorsque cette personne n'est plus là, ou nous fait vraiment la gueule. Parce que sans prévenir ça laisse... Un énorme vide dans ton cœur.

Je ne m'étais jamais rendue compte à quel point Sans, Frisk, Papyrus et Grillby étaient importants pour moi. Peut-être parce qu'ils avaient toujours été là. Et, au même titre, à quel point je voulais me réconcilier avec le squelette d'ébène.

Enfin, c'était différent, Error et moi n'étions pas... Enfin nous étions justes amis, quoi.

Un long silence plana sur nous, que seules les fleurs d'Echo troublaient par leur chant doux et léger.

G : Ok. C'est qui ton amoureux ?

Moi : Hein ?! M'exclamai-je, déconcertée par la question. Mais... Je n'ai pas d'amoureux !

G : Arrête tes salades. Ricana G. Ton discours il puait le ressenti.

Moi : Non c'est pas vrai !!

G : Vraiment ? Pourquoi tu rougis alors ?

Moi : Je... Je ne rougis pas !!!

G : Alleeeeeeeeeez ! Dit-le !

Moi : Il n'y a rien à dire ! Lâche-moi !

G : Bon. Soupira-t-il, toujours son sourire malicieux fixé aux dents. En tout cas...Merci de m'avoir écouté, gamine. Et de m'avoir conseillé.

Moi : De... De rien. Mais maintenant que c'est fait, allons libérer Frisk. Lançai-je pour changer de sujet.

G : Ouais, allons-y ! S'exclama-t-il, le regard plein de détermination en allumant une cigarette.

Je la lui retirai immédiatement de la bouche et l'écrasai par terre.

G : EEEEhhhh !

Moi : Frisk ne voudrais pas que tu sentes le tabac quand tu lui feras le bisou du prince charmant. Commentai-je, avec un faux air très sérieux.

G : Ouais, t'as raison, je lui ferais la galoche du prince charmant, avec la langue. Plaisanta-t-il en montrant cette dernière. Heuuuuuu !

Moi : Beuuuuurk ! Grimaçai-je en tendant les mains. Bonjour le romantisme !

Je me levai à la suite du grand Sans.

Moi : Dream ne voudra pas que tu viennes, fis-je remarquer.

G : Mais je ne vais pas demander la permission du nabot, qu'est ce que tu crois ? Rétorqua-t-il avec un sourire complice.

Sourire auquel je répondis.

Moi : Ok. Allons sauver ta princesse !

★★★

PDV Extérieur :

Frisk : Je vous préviens que si vous ne me relâchez pas MAINTENANT vous allez le regretter !!!

Killer : Ah oui, et qui donc va s'en charger ? Ton petit ami ? Ouais, c'est sûr qu'il va avoir l'air fin sa gueule de mort-vivant. À moins qu'il soit peut-être déjà mort ?

Le tueur, ainsi que ses deux complices, un squelette vêtu de blanc et de noir, pourvu d'une cicatrice rouge à la pommette nommé Cross et un autre avec une allure de délinquant, capuche, blouson gris aux motifs violets et muni d'une batte de baseball appelé Scroundrel, étaient rassemblés autour de la jeune fille qui avait les mains et les pieds liés par de solides cordes. Ils étaient au milieu d'un champ de pierre, à la frontière entre Waterfall et Calciterre.

Frisk : Ce n'est pas mon petit ami !

Malgré la prédiction du tueur, Frisk gardait espoir. G était un dur à cuire. Il était vivant, elle le sentait.

Frisk : Qu'est-ce que vous voulez à la fin ? Une rançon ? Du fric ? Au cas où vous l'auriez pas remarqué on a que dalle sur nous !

Killer approcha son visage du sien pour lui faire peur. Mais celle-ci ne broncha pas.

Killer : L'argent de nous intéresse pas, ma jolie. Tout ce qu'on veut, c'est foutre de bordel et faire souffrir les autres tout en s'amusant. Et si ton non-petit ami pourrait nous aider là-dedans, ce serait encore mieux.

Ça leur arrivait parfois de forcer des combattants à travailler temporairement pour eux. Les ordres avaient été clairs : prendre Frisk en otage, forcer G à leur rendre un ou deux petits services. Le déglinguer pour que le grand Sans se rende compte du danger qu'ils représentaient. Mission tertiaire, nul besoin de se prendre la tête ou de courir de risque. Ne pas ramener l'humaine chez eux, la garder en captivité prendrait des proportions étouffantes pour d'autres projets. La tuer direct si on sent que ça foire, ça fera toujours des sentiments négatifs de gagnés.

Frisk : Pauv' paumés. Et vous allez faire quoi sinon ? Me tuer ? J'ai pas peur.

Le tueur se redressa.

Killer : Ouais, ouais... On est au courant du RESET et tout ça. Mais t'inquiètes, on sait comment y remédier, on est des pros. Crois-moi si tu clamses, c'est pour de bon.

Le regard aussi solide que la pierre de Frisk perdit en dureté. Killer en profita pour enfoncer le clou et se tourna vers ses deux complices.

Killer : Qu'est-ce que vous en pensez, les gars ? On la tue tout de suite ou on attend son pote ?

Scroundrel : Comme tu veux, du moment que j'ai le droit à un combat.

Cross : Comme tu veux, du moment qu'on finisse cette mission ennuyeuse. Renchérit le blasé en soupirant.

Killer râla. Pourquoi fallait-il qu'il se clotine ces deux-là ? Horror et Dust étaient occupés avec le peintre et la myrtille, il n'avait donc qu'eux comme coéquipiers. Et ça l'emmerdait. Ils se montraient beaucoup moins drôles que ses potes de Timeline alternative. Maintenant il voulait en finir au plus vite.

??? : Eh ! Vous là !

Les trois Sans se retournèrent en même temps.

Killer : Ben tiens, voilà deux revenants. Commenta le tueur en reconnaissant Lisa et G.

PDV Lisa :

Moi : Relâchez Frisk, tout de suite ! Ordonnai-je en invoquant un os taillé.

G : Tout va bien mon cœur ?!

Frisk : Je ne suis pas ton cœur !!! Cria l'intéressée, rouge de gêne.

Killer : Je croyais que ce n'était pas ton petit ami...

Frisk : C'est pas mon petit ami !!!

Scroundrel : Bla, bla, bla... C'est quand vous voulez pour se battre, hein...

Ok, alors... Il y avait donc trois adversaires en face de nous. Tout ce qu'il fallait faire, c'était récupérer Frisk et de se barrer. Ne pas s'attarder, se téléporter à la tente dès qu'on aurait libéré la grande humaine.

Killer : C'est bon, c'est bon, mec, on y va... Ralocha le tueur, roulant ses orbites noires de poix.

Il fit alors apparaître des multitudes d'os bleus, formés en cage, autour de la jeune fille afin de nous empêcher de l'approcher.

G : Frisk !

G fonça sur la cage mais le squelette emmitouflé dans son manteau d'hiver, Cross si je ne m'abusais, lui barra la route.

Cross : Voyons ce que t'as dans le ventre. Dit le mercenaire à travers le foulard qui lui couvrait la bouche.

Il essaya de le faucher avec son grand couteau mais le grand squelette esquivait ses attaques, et ce malgré ses blessures.

G : C'est pas une demi-portion dans ton genre qui va m'arrêter !

Pendant qu'ils se battaient, Killer m'interpela.

Killer : Eh, gamine !

Soudain il se téléporta juste devant moi et me donna un violent coup de poing dans l'estomac.

Killer : Ça c'est pour Dust !

Je fus propulsée contre le mur, le souffle coupé. J'étais à peine en train d'encaisser, genoux à terre, que le tueur m'attrapa par le col du pull et me plaqua avec brutalité contre la paroi.

Killer : Bon sang regarde toi je me demande vraiment comme t'as pu nous filer une rouste. Ricana-t-il, faisant tourner son poignard d'une main. Laisse-moi rendre au centuple ce que t'as fait à mon pote, sale mioche.

Il afficha un sourire amer sadique qui fit froid dans le dos.

Scroundrel : Je peux lui fracasser le crâne, d'abord ?

Killer soupira bruyamment.

Killer : Bordel qu'est-ce que je viens de dire, Scroundrel ?!

Scroundrel : Ouais, ouais, ça va, monsieur c'est moi le patron. Bougonna le squelette à la batte avec une moue vexée.

Je lâchai un petit rire.

Moi : Vous êtes vraiment pitoyables.

Killer : Eh, t'es mal placée pour parler, sale teigne ! Gronda le squelette aux larmes de haine. Tu te crois être en mesure de dire quoi que ce soit.

J'hochai la tête du mieux que je le pouvais.

Moi : Vous pensiez vraiment que j'allais encore foncer dans le tas sans prendre de mesure ?

Killer : Ça veut dire quoi, ça ?

Moi : Ça veut dire que tu es trop bête pour comprendre que Dream est dernière toi, abruti.

Killer et Scroundrel eurent à peine le temps de se retourne qu'ils se prirent deux flèches de la part du maître des songes. Elles leurs éclatèrent dessus à la manière d'un flash explosif, ce qui les fit valser chacun d'un côté et les encastrer dans deux rochers.

Dream me rattrapa avant que je ne tombe au sol.

Dream : Ça va ? S'enquit-il.

Moi : Impec ! Assurai-je. Ça fait juste très mal un coup dans l'estomac. Ouch...!

Dream : J'avais dit qu'il ne fallait pas emmener G, il est trop fragile. Me reprocha le prince des rêves.

Moi : Ne t'inquiètes pas, c'est un dur à cuire, ça se voit, et puis à trois Bads on avait besoin de lui...

Nous fîmes face aux deux squelettes. Killer et Scroundrel s'étaient relevés, l'un furibond, l'autre enjaillé.

Scroundrel : Génial, enfin un peu d'action, haha !!

Le tueur avait été touché à l'épaule et le batteur au bras droit, mais cela ne l'empêcha pas de nous lancer une rangée d'os acérés.

Dream : Je m'occupe d'eux, va rejoindre G ! M'ordonna Dream alors que j'esquivai les projectiles.

J'acquiescai et courus jusqu'au grand squelette et son adversaire. Tout en évitant les tirs perdus, j'arrivai jusqu'à Frsk. Les os qui l'emprisonnaient avait disparus grâce à l'attaque de Dream.

Frisk : Qui es-tu ? Demanda la jeune fille pendant que je la détachais.

Moi : Une amie de G. Répondis-je à la va-vite alors que je tranchais les liens.

Frisk : Mais... Comment ?

Moi : Plus tard les questions. Il faut qu'on te sorte d'ici.

Je l'aidai à se relever quand je vis soudain un couteau perdu de Cross foncer sur nous.

Moi : Baisse-toi !!! Criai-je en appuyant sur le haut de son crâne pour la faire s'accroupir et moi avec.

Cross : Des mourants et des gamines. C'est tout ?

Le monochrome avait triomphé de G, qui gisait à présent au sol. Il mit un pied sur son crâne en symbole de soumission. Le grand Sans cracha du sang, fragilisé à cause des blessures de tout à l'heure.

Frisk : G !

Cross : Ne t'approche pas, je peux très bien le tuer maintenant. Conseilla Cross avec une voix plus froide que la glace.

Il cligna des orbites, comme s'il était en train d'écouter quelque chose.

Cross : D'accord, d'accord Chara. On le tue tout de suite.

Il leva son couteau de détermination. Mais avant d'avoir pu porter le coup fatal, il lâcha son arme dans un cri de douleur. Je lui avais lancé un petit os taillé dans le poignet. G en profita pour se redressa et lui envoya un uppercut dans la mâchoire.

Cross : Sale-

Le grand squelette ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Il fit sortir des os de terre qui transpercèrent brusquement les dos du mercenaire. Celui-ci eut un gémissement grave.

Cross : Ferme-la, Chara...

Du sang violet s'échappait de son corps pendant qu'il essayait de rester sur ses pieds. Seulement quand il leva difficilement la main, il exerça ce qui ressemblait à du codage. Oui, il me semblait que cela correspondait aux pouvoirs qu'on m'avait décrit sur lui. En tout cas, toutes ses blessures, ainsi que les tâches d'hémoglobine, avaient disparue.

Il allait se redresser furieusement lorsque je me téléportai derrière lui, dans les airs comme si j'avais fait un grand saut, et, munie de ma matraque en os, frappai l'arrière de son crâne, si fort que cela eut une répercussion qui résonna dans mes bras. Avant de s'écrouler, assommé, Cross lança un dernier couteau de détermination. Je suivis le projectile du regard et vis avec horreur qu'il fonçait droit sur Frisk. Ses yeux, écarquillés de terreur, ne comprirent pas ce qu'il leur arrivait.

Moi : Frisk ! Lâchai-je dans la panique.

La jeune fille baissa la tête, prête à recevoir le coup, quand le couteau fut coupé net dans son élan, habilement géré par deux doigts squelettiques. G, sûr de l'avoir impressionnée, fit un sourire mi charmeur mi crâneur.

G : Alors, qui on remercie pour t'avoir sauvé la vi-

Frisk lui donna une claque.

Frisk : Espèce de crétin !! Tu as vu l'état dans lequel tu es ? Tu aurais pu mourir !

G : Je... Euh... Bégaya-t-il en se frottant la pommette.

Puis elle se jetta dans ses bras.

Frisk : Tu aurais dû te mettre à l'abri au lieu de faire ton macho...!

G : Frisk...

G, les pupilles grosses, leva timidement le menton de la jeune fille afin de lever son visage vers lui, l'autre bras l'enlaçant. Celle-ci se laissa faire. Tous deux semblaient avoir oublier le monde entier dans ils se dévoraient des yeux.

«Le bisou, le bisou !» Pensai-je en les regardant, poings joins sur le cœur, rougissant un peu de les voir si proche.

Ils me remarquèrent au dernier moment et se séparèrent, gênés. Oh, non, je voulais voir le bisou...

Moi : Il vaudrait voir comment en sort Drea-

Je fus interrompue par un Killer qui vola juste devant moi pour s'écraser contre le mur. Nous tournâmes tous les tête en même temps et vîmes le maître des songes qui donnait un coup de bâton de positivité dans le crâne de Scroundrel qui bascula en avant, inconscient.

Dream : Ouf ! Souffla le gardien en s'essuyant le front, en sueur. Ils m'ont donné du fil à retordre les deux...

Il nous fit un grand sourire plein de douceur, mais vu le spectacle qu'il nous avait donné c'était plus perturbant qu'autre chose.

Dream : Heureusement que j'ai eu l'aide de vos émotions positives.

Moi : Dream, parfois, tu fais peur, tu sais ?

Dream : Ah bon ?

G : Rappelle moi de ne plus te traiter de nabot, le nain.

La bouche de Dream s'étira, satisfaite, pour cette remarque affectueusement moqueuse.

★★★

J'espionnais malicieusement les tourtereaux qui se trouvaient dans le champ de fleurs d'Echo. Je VOULAIS les voir s'embrasser.
Non, je n'étais pas une voyeuse...
Enfin, si,
Juste un peu.
Enfin bref.

Frisk : G... Questionna Frisk, incertaine. Est-ce que... Est-ce que tu m'aimes ?

G : Tiens, tu as remarqué ? C'est sûr que je m'efforçais à le cacher. Répondit-il, sarcastique.

Frisk : Non, je veux dire... Est-ce que tu m'aimes vraiment ? Pas juste parce que je suis la seule fille du coin... Après tout... C'est difficile d'avoir une relation avec quelqu'un d'autre...

Le grand squelette poussa un soupir attendri (et peut-être un peu soulagé ?) et mit délicatement sa main sur la joue de la jeune fille.

G : Bien sûr que oui, je t'aime vraiment. Même si toutes les filles du monde me déclaraient leur amour je t'aimerai, toi.

Frisk : Je... Fit l'humaine, visiblement complètement emportée par les paroles du grand squelette.

Un long sourire prit place sur mon visage, sans que je ne puisse le contenir. Je les enviais. Ils étaient niais, mais qu'est-ce qu'ils devaient se sentir bien tous les deux...

Leurs têtes se rapprochèrent doucement.
Ça y est ! Ils allaient s'embrasser !

Leurs bouchent rompaient presque la distance lorsque fusa soudain les repercussions de voix de la fleur d'Echo de tout à l'heure.

Fleur d'Echo : (Moi)Je... Je ne rougis pas !!! (G) Alleeeeeeeeeez ! Dit-le ! (Moi) Il n'y a rien à dire ! Lâche-moi !

Frisk s'écarta brusquement et jeta un regard indigné au grand squelette.

G : Quoi ?! Fr... Frisk, c'est pas ce que tu crois !! Déplora G en agitant ses mains.

Frisk : Imbécile !

Elle lui donna un coup de poing sur le haut de la tête, se leva et courut aussi loin que possible.

G : Grrrrrrr... JE VAIS BUTER CETTE PUTAIN DE FLEUR !!! Gueula G en massant son crâne endolori.

J'étais partagée entre l'envie d'éclater de rire par cette scène humouristique ou de me Facepalmer. À ce que je voyais, G allait avoir du boulot pour lui faire la galoche du prince charmant.

Je décidai de ne pas en épier plus et allai rejoindre Dream à la tente de fortune.

Dream : G et Frisk ne devraient plus avoir à craindre mon frère et sa clique à présent. Ils vont bien ?

Je repensais au coup de poing de Frisk.

Moi : Ils vont bien.

Dream : Bon, on peut y aller, à présent. Annonça le gardien de la positivité en tendant sa main.

★★★

Cela faisait dix minutes que j'étais devant la porte de chez Grillby's. Je n'arrêtais pas de mettre la main sur la poignée, puis de la retirer. Je savais ce que j'avais à faire, mais...
Je pris une profonde inspiration, et poussai la porte du bar.

Sans, Frisk et Papyrus étaient à leur table habituelle. L'amateur de ketchup "payait" son addition en ramenant des clients avec ses blagues, tel un vrai humoriste, et Pap's soupirait d'exaspération pendant que Frisk riait aux éclats.

Moi : Euh... Sans ?

Ils tournèrent subitement la tête vers moi, comme si un cri venait de retenir, ce qui me fit stresser encore plus. Je baissais la tête, massais mes mains, hésitante.

Moi : Tu... Je peux vous parler en privé ? Enfin... Si vous n'avez pas... Je comprendrais si...

Les trois compères s'échangèrent un regard, puis hochèrent la tête.

Sans : Non, bien sûr que tu peux, allons dans à l'arrière-boutique. Répondit le squelette en se levant.

Papyrus et Frisk suivirent, m'attendant à moitié. Tandis que je passais à côté du comptoir, Grillby lança un pouce en l'air en signe d'encouragement.

Une fois la porte refermée, les squelebros et l'humain se tournèrent comme un seul homme pour écouter mes explications. J'essayais de contrôler ma respiration qui tremblait. Et pour cela, je me concentrai sur les orbites de Papyrus, les plus accueillantes des trois paires.

Moi : Je... Je voulais m'excuser pour ne pas avoir donné de nouvelles. Et pour ne pas avoir fait attention à vous... C'est vrai. Je suis trop dans ma tête... Enfin... Je veux dire que je m'occupe tellement de mes affaires que je ne prends même plus la peine de vous accorder un instant... En fait je... Je...

Je poussai un soupir désolé.

Moi : Je n'ai que des raisons... pas d'excuses.

Je levai les pupilles, reprenant un peu de courage pour lâcher la semi vérité que j'avais préparée.

Moi : En fait, si j'étais absente pendant si longtemps, c'est parce que j'ai trouvé un travail...

Papyrus : Un travail ?! Répéta Papyrus, étonné en raison de ma corpulence qui ne facilitait pas les choses.

Sans : Sur Terre ?

Moi : O...Oui. J'ai décidé d'en chercher là-bas, vu que je n'en trouvais pas sur l'Outerground. Mais... Mais je me suis rendue compte que... Au moment où je risquais de vous perdre pour toujours... Enfin... Au moment du savon, quoi... Je... Je tiens beaucoup à vous. Je ne veux pas qu'on se dispute... Dis-je en commençant à sangloter.

Papyrus : Oh, Lisa...

L'amateur de spaghetti me fit un gros câlin. Je lui répondis en pleurant.

Sans : Et... Quel est ce travail ?

La voix de Sans avait retrouvé sa douceur paresseuse d'avant. Ses orbites, également, étaient plus sereines. Je lâchai le grand squelette et lui souris.

Moi : Je viens en aide aux personnes qui en ont besoin.

Et ça, c'était vrai.

Papyrus : Et... Et tu vas faire quoi, maintenant ?? Demanda Pap's, anxieux.

Moi : Et bien, le temps consacré à mon travail est assez... Aléatoire. Je vais sur Terre quand on m'appelle, je rentre quand j'ai terminé. Je ne peux pas trop prévoir...

Sans : On ne te verra pas beaucoup...

Moi : Je sais, mais... C'est le mieux que j'ai pu trouver pour l'instant. Je suis adulte, Sans...

Ce dernier souris. Un sourire chaleureux que je n'avais pas vu depuis deux longues semaines. Il me prit à son tour dans ses bras.

Sans : Tu as raison, tu fais comme tu l'entends et on ne devrait pas te retenir de prendre te vie en main. C'est juste... Que tu nous as inquiété, p'tite tête.

Moi : Arrête, tu vas me transformer en madeleine... Bafouillai-je.

Sans : Ça tombe bien, j'aime les madeleines. Elles sont à croquer. Juste la prochaine fois... Préviens-nous quand tu pars en vacances, ok ?

Je fis un petit rire. Des vacances...

Moi : Je vais essayer... Répondis-je honnêtement.

Frisk, qui ne s'était pas manifesté jusque là, prit mes mains dans les siennes une fois que Sans m'eut lâché.

Frisk : Je suis content que tu aies pu nous raconter. Et... Désolé de t'en avoir voulu.

Moi : Vos raisons étaient assez légitimes... Merci, Frisk. Fis-je, touchée.

Sans : Bon, on mange un truc ? C'est moi qui offre !

Moi/Frisk : Mais tu payes jamais !! Remarqua-t-on d'une seule voix.

Sans : Je paierai avec mes blagues SANSationnelles. Affirma-t-il avec un clin d'œil.

Papyrus : Saaaans !

Nous riâmes aux éclats. J'étais heureuse de m'être réconciliée avec eux. Je les aimais tellement... C'était comme ma famille.

J'avais réussi à convaincre Undyne de leur faire croire que je passais chaque matin et chaque soir pour aller sur Terre, vu que c'était elle qui dirigeait cela.

Cela dit... J'avais encore un problème à résoudre.

★★★

Il faisait vraiment froid ce soir. Ou bien était-ce parce que l'absence d'un ami me privait de sa tiédeur douillette en cette nuit d'automne ? En haut de la colline, le vent soufflait, mordant mes doigts pourvus de moufles contre lesquels je soufflais ostensiblement dans le but de me réchauffer. La laine avait la faculté de conserver la chaleur plus longtemps.

Cela faisait quoi ? Une heure que j'espérais voir Error apparaître ? Deux ? Je soupirai, créant une volute de buée. S'il ne venait pas, c'était qu'il n'avait pas envie de me parler. Et cette idée m'attristait énormément.

Mais normal après tout, je n'avais pas été facile hier. J'enfouis le visage dans les manche croisées sur mes genoux, découragée.

??? : Øn attęñd qūęłqū'un ?

Je levai vivement la tête, me retournai. Le squelette d'ébène était là, adossé à l'arbre, bras repliés sur son pull, habillé d'un petit sourire taquin. Même si elle trahissait une dureté qui me fit penser à Sans. Ils avaient le même tic de sourire tout en exprimant le reste par leurs yeux.

Moi : Error, je... Je suis désolée pour hier ! Criai-je sans attendre, me mettant à moitié debout comme par peur qu'il s'en aille.

Error : Vråįmēnt ? Fit-il, semblant visiblement ne pas me croire.

Je n'avais rien à dire d'autre que la vérité, alors... Il n'y avait pas à hésiter.

Moi : Je... Je maintiens toujours ce que je dis sur le fait qu'appeler les gens des anomalies ça ne se fait pas... Mais... Je n'aurais pas dû te crier dessus comme ça. Ça... Ça doit être frustrant de faire autant d'efforts pour quelqu'un et... Que cette personne est trop aveugle pour les remarquer... J'aurais dû les remarquer, au lieu de me montrer aussi injuste avec toi. Je sais que je t'ai blessé... Je suis désolée...

Les arcades du marionnettiste se radoucirent, pour se froncer aussitôt. Il secoua la tête, leva une paume, amer.

Error : Nåh, t'įnquīètę... C'ęst pås sī grãvę, dē tøūtę månįèrē ję pēnsę qūę jē våįs rēpręndrē dū sęrvīce.

Moi : QUOI ?? M'affolai-je en bondissant sur place. Error s'il te plaît ne fais pas ça !!!

Mon ton était limite suppliant, mais il l'ignora royalement. Poings enfoncés dans les poches, il sourit encore plus, sardonique, méchant.

Error : Båh pøūrquøį ? Cømmę çå tū n'ãurås płūs dę råįsøn dē cūłpãbįłīser, ęt pūįs c'ēst bįēn płūs fåcįłē dę mē håïr qūę dē m'åpprécįēr, nøn ?

Moi : Non !!! M'énervai-je. Parce que je n'ai aucune envie de te haïr !!

Error : HÅHÃ, j'ęn étåįs s-!! Ricana-t-il en me pointant du doigt avant de s'interrompre, interloqué. Åttęnds qūęuøī...?

Je baissai le regard sur mes mains, les globes humides, parée à verser des larmes.

Moi : Ce... C'est pas juste parce que je culpabilise que je t'ai présenté mes excuses... C'est aussi parce que... Je serais triste de ne plus te parler. Vraiment... Si tu continuais à faire du mal aux autres, je... Je finirais par te voir pareil que les Bad Guys et... Je ne veux pas ça... Je veux qu'on reste ami, qu'on continue à se parler parce que... Tu me fais du bien. Je t'aime beaucoup, Error.

Je rougis de gêne, regrettant déjà d'avoir sorti cela. Ça ressemblait à une déclaration d'amour. Mais une déclaration d'amitié, ça ressemblait un peu à cela aussi, non ?

Le marionnettiste fut consterné, comme s'il ne s'attendait pas à ce que je venais de sortir. Il demeura silencieux pendant un long moment.

Error : ...C'ēst Dręåm qūį t'å dęmãndé dę dīrę çã ? Demanda-t-il doucement.

Moi : Dream ? Repris-je, levant un sourcil, sans comprendre ce que le maître des songes venait faire là-dedans.

Il sembla analyser ma réaction, toute goguenardise perdue. Il fut alors parcouru par une vague de glitchs. Il se prit le crâne pour atténuer une suggérée douleur, puis dirigea ses orbites dans ma direction.

Error : Åłørs...Çã vęūt dīrę qūę...ję peūx m'ãsseøįr...?

Moi : Hein ? O...Oui, bien sûr ! Acceptai-je aussitôt, trop heureuse qu'il le demande.

Son allure avait changée du tout au tout. Il était timide, indécis, introverti, ressemblant à un chat qui posait son museau sur notre main pour demander une caresse. Il s'installa à mes côtés tout doucement, comme si c'était la première fois. Je lui souris alors, assez attendrie par cette attitude Il me le rendit, et lâcha :

Error : Écøūtę, çã n'å pås été fãcįłe pøūr tøi, cēs dērnięrs tēmps. T'étåįs fãtigūéę, t'ås crãqūé, çå ãrrįvē... Pårdøn dę t'ãvøįr fåīt pęūr åūssį, c'étåįt cøn... Åłørs... sį tū vęūx bįēn łęs rēcønnãître... Ję cøntįnuēråi à fåįre dēs ęfførts.

Moi : Je... D'accord. Acquiesçai-je, un peu chamboulée par cette réponse. Merci...

Error émit un souffle amusé.

Error : Ēn płūs ēlłę étåįt ūn pęu nūlłe cęttē błãgūe. Åucūn jęū dē mot, trøp... P-ęrrønéē (péroné).

Moi : Aaaah, excellente ! Rigolai-je.

Mon rire entraîna le sien. Nous nous bidonnâmes longtemps à cette simple plaisanterie, sans doute afin d'évacuer le stress et de repartir sur de bonnes base.

Moi : Je... Je pensais vraiment que tu ne viendrais pas... Murmurai-je une fois nos rires estompés.

Error : Tū płåisantęs ? C'ēst très įmpørtãnt pøūr møį. Çã mę fåįt pęnsēr à...

Le squelette d'ébène se stoppa, la face figée. Il s'apprêtait enfin à dévoiler quelque chose sur sa vie privée et, curieuse à propos de cela, je comptais bien saisir ce fragment de vie pas le bout et le tirer un peu.

Moi : Quoi ? L'encourageai-je d'une voix douce. Ça te fait penser à quoi ?

Il se doutait bien que cela finirait par arriver un jour. C'était pour ça qu'on se retrouvait après tout, pour parler de nous...

Error : Øh, rįēn, dę vįeūx søuvęnįrs... Qūę... Jē pēnsåįs vråįmēnt nę jåmãįs mę råppęłēr.

Moi : Des souvenirs ?

Il se grattait l'arrière du crâne, sentant avec embarras qu'il n'avait pas trop le choix.

Error : Øūį, tū såįs... Qūãnd j'étåįs Såns. J'ãvåįs ūn pęu cē mêmę rītę ãvęc ūnę åūtrę pērsønnę. Ãdøssé à łå pørtę dēs rūįnes, à fãįrē dēs błågūęs tøc-tøc. Ēlłę étåįt tøujøūrs łà, åvęc sã vøįx døūcę ęt søn rīrę ångéłįqūe.

Moi : La... La Reine Toriel ? Devinai-je, déconcertée.

Maintenant que j'y pensais, c'était logique, mon Sans et Toriel étaient de très bons amis, ils étaient restés en contact par téléphone quand la Reine était partie sur Terre. Et il me semblait qu'ils se connaissaient déjà avant, d'après ce que m'avait relaté Frisk.

Error : J'ådørãįs łūi pårłęr ję crøįs. Confirma le marionnettiste. Ęn tøūt cås ję mē søūvįens qūę çå m'ãpåįsaīt. Ūn pęu cømmē åvęc tøī mãįntēnånt, ēn fåįt...

Envoûtée par la sincérité qu'il y avait dans son récit, le souffle court, je ne posai qu'une simple question :

Moi : Tu l'aimais beaucoup...? Ta Toriel...?

Il ouvrit la bouche comme si cette question l'avait piqué. Tantôt il me dévisageait, tantôt il semblait égaré, dans le vague, dans ses souvenirs. Ses émotions étaient indéchiffrables. Peine, passion, douleur ? Ou les trois ?

Error : ...Øūį.

Son état de transe prit fin à cet instant. Il eut un petit rire gêne, roulait nerveusement les pupilles, pressé que l'on passe à autre chose.

Moi : Et... Il s'est passé quoi, après ? Tentai-je.

Error : Øh, ęūh... Jē nę såįs płūs trøp... C'ēst sį løīntåin... L'hūmåįn... įł ã fåįt ūnę røūtę génøcīdę ēt pūįs...

Il avait l'air troublé, comme s'il ne parvenait pas à se remémorer la suite. Mais j'avais révisé assez les Timelines pour comprendre au moins ce qui était arrivé à son amie. Je lui pris les mains, le plus lentement possible pour ne pas le brusquer. Pour la première fois, il se laissa faire.

Moi : Je suis contente que tu m'aies raconté ça... Même si je suppose que ça doit être dur...

Error : Jē... Eūh... Øuį. Sourit-il. C'ēst sūrtøut qū'įł n'ÿ å płūs grãnd chøsę à rãcøntęr... J'åį pręsqūe tøūt øūbłįé tū såįs...

Moi : Dis-moi quand quelque chose te reviens alors... Proposai-je. Je m'en souviendrais pour toi.

Error : Pøū... Pøūrquøį pås.

Nous remarquâmes soudain que nous étions très proches l'un l'autre, plus tactiles que d'habitude. Nous nous écartâmes d'un coup.

Moi : Bon, bah... Euh... C'est cool du coup...

Error : Eūh... Øūaįs...

Nous restâmes alors là, à contempler le ciel en silence, profitant chacun du calme pour nous perdre dans nos songes.

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Nouveaux personnages :

X-tale!Sans dit Cross et X-Chara :

Malfratale!Sans dit Scroundrel :

...
Alors.
ALORS.
ALORS .///////.
Oui !! Il ne s'appelle pas ScRoundrel mais Scoundrel !
OUI, j'ai mis des mois à le voir et OUI ! IL SERA ÉCRIT SCROUNDREL DANS LA SUITE PARCE QUE JE SUIS UNE PAS DOUÉE !
Mais...
Merde voilà. Désolée à tous les fans de Scoundrel .////.
Putain de R !

Edit de la réécriture :
Étant donné que le genre de Frisk est libre d'interprétation, je me suis dit que j'allais le varier, à lui et à celui de Chara, selon les AU's

Aussi, je mes beaucoup des trucs inventés et fanons dans cette histoire, parfois par simple ignorance, parfois parce que je préfère (c'est rare mais ça arrive) la version fanon. Entre nous, G et Frisk sont super mignons dans le fanon xD et... Parfois par facilité scénaristique ? (*Sifflote innocemment)

Bon, les facilités scénaristiques, je les ai travaillées et fait en sorte qu'elles ne sortent pas de nulle part, mais si vous sentez que parfois elles sortent de nulle part, à vous de juger 😅

Enfin bon, peut-on faire une bonne histoire sans la laisser respirer avec une pincée de fanon après tout ?

Bon, bah en espérant que ça aie plu.

Enjoy !

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