Chapitre 19 (Première partie)

[ATTENTION]
Ce chapitre est susceptible de contenir des scènes se basant sur des propos WTF, absurdes pouvant heurter la sensibilité des plus matures et des plus sérieux d'entre vous.

Bonne lecture à tous !

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PDV Extérieur :

Killer : RHAAAAAAA !!! BORDEL J'EN AI MA CLAQUE DE CET ABRUTI DE MÈME SUR PATTE ! Explosa Killer en ouvrant avec un pied brutal la porte de sa chambre.

Chrome, son petit lapin blanc, bien loin d'être effrayé par les habituels sauts d'humeur de son maître, inclina ses longues oreilles sur la gauche d'un air intrigué. Le tueur à gage le prit dans ses bras et s'affala sur son lit en soufflant un bon coup. Il se mit alors à le câliner comme il le faisait toujours lorsqu'il était en colère, en lui gratouillant distraitement la tête de l'index puis en prolongeant une caresse jusqu'aux bouts des deux oreilles, accompagné du majeur. La petite boule blanche se laissait faire avec une patience que certains pourraient qualifier d'admirable, même si se faire chouchouter par le seul être qui l'acceptait ici ne lui déplaisait pas vraiment.

Killer câlina avec amour sa boule de poil en ressassant en boucle sa défaite face à Epic, en chaque boucle un peu plus de calme. Une fois encore le mème incarné l'avait explosé durant une de ses missions. Même si le squelette aux larmes de haine était du genre irritable, le Sansei de cette sale teigne avait un don pour le faire sortir de ses gonds, sans parler qu'il prenait toujours un malin plaisir à l'humilier.

Killer : C'est démoralisant au bout d'un moment... Marmonna-t-il en serrant Chrome comme une peluche. Et voilà qu'y se ramène, et voilà qu'y gagne, après ça m'énerve, et Black qu'y en rajoute une couche et qu'y se fout de ma gueule en léchant les pantoufles du Boss et après le Boss qui n'a plus confiance en moi... Je fais quoi, moi après ?

Il soupira en plongeant ses orbites noires et profondes dans les petits yeux de jais ronds et abrutis de son animal de compagnie. Même si ce lapin était bête comme ses pattes, ou du moins c'était ce que Killer croyait, il avait cette habilité extraordinaire d'apaiser le tueur à gages. Il était son confident lorsqu'il avait besoin d'exprimer de choses trop intimes pour les dire à Dust et Horror.

Killer : Il faudrait que j'arrive à me débarrasser de lui... Songea-t-il. Mais il est indestructible, quand j'ai l'avantage il y a toujours un retournement de situation bizarre. Comme s'il était protégé par une magie qui vient tout droit des cieux.

Il réfléchit quelques secondes, puis enfonça un bisou gaga dans la fourrure du lapin blanc. Il sauta de son lit et se mit à déambuler dans les couloirs à la recherche de son Boss.

Le maître des cauchemars était dans la salle de détente, assis sur un fauteuil en train de lire un roman d'amour. Enfin... Le côté "drame" de ce roman l'intéressait plus que la romance en elle-même. Killer s'arrêta un instant pour le contempler. Le côté imposant, sombre et dominant du squelette de négativité l'avait toujours attiré. Il était impressionné par la facilité qu'avait Nightmare à garder son assurance et son aura oppressante, même avec "Roméo et Juliette" dans les mains. Tout l'opposé de Killer qui était souvent victime de quelque gamineries de la part de ses ennemis autant que de ses camarades.

Killer : Euh... Boss...? Appela timidement le bras droit qui savait que déranger le tentaculaire n'était pas la meilleure des idées.

Le squelette de négativité ne broncha point. Il était toujours rivé sur sa lecture, et pourtant le tueur à gage pouvait deviner qu'il l'avait entendu. Il eut alors le bon sens de ne pas insister davantage et tourna les pantoufles. Il entendit soudain Nightmare ricaner doucement dans son dos. Il se retourna. Le maître des cauchemars referma le livre et le posa sur la table basse.

Nightmare : Excuse-moi, Killer je terminais seulement ma scène. Cette pièce est très... Inspirante. Expliqua-t-il de sa voix à la fois sépulcrale et suave. Que voulais-tu me dire ?

Killer : Et... Et bien... je voulais vous demander conseil. Ça concerne Epic, l'entraîneur de la tei... De Lisa.

Nightmare : Tu voudrais pouvoir te venger de lui, c'est ça ?

Killer hocha la tête. La perspicacité de son Boss lui épargnait de se perdre dans des explications interminables, et comme de toute manière il avait jamais rien à lui cacher, (à part la pochette refermant des photos visant deux certaines personnes mais ça c'était un détail) cette particularité l'arrangeait énormément.

Nightmare : Et bien c'est simple, prends-toi à tout ceux qu'il aime. Répondit Nightmare en haussant les épaules.

Killer : C'est justement là qu'est le problème, Boss... Voir ses proches en danger le rend plus fort. Et puis... Il est trop dangereux pour le laisser en vie. Depuis qu'il se mêle de nos affaires dans le Multivers plus rien ne va.

Le maître des cauchemars n'avait pas pour coutume de tuer de potentielles sources d'émotions négatives. Mais il était vrai que le mème incarné était devenu une plaie pour leurs missions, surtout depuis que Scroundrel était parti. Et si ça pouvait faire du mal à Lisa après tout...

Killer : Laissez-moi deux sbires pour régler ça. Proposa le tueur à gages, déterminé. Je vais lui régler son compte.

Nightmare : Difficile de tuer un scientifique royal bien entouré, qui possède la magie des animés lui permettant de faire des choses complètement imprévisibles, des attaques inimaginables ET de disparaitre à tout moment dans une bombe fumigène. Souligna son supérieur. Et je veux bien te léguer un sbire, pas plus. Tu sais bien que ne vous fonctionnez plus qu'en duo maintenant.

Killer : Mais...

Nightmare : Reviens à ce que je disais tout à l'heure, attire-le en te prenant à ceux qu'il aime. Et quand il arrivera, frappe.

Killer : Boss, sauf votre respect je viens de vous dire que ça le rend plus fort !

Le tristement célèbre sourire narquois de Nightmare fila discrètement entre ses dents. Un sourire qui faisait paradoxalment frémir et rougir le squelette aux orbites noires.

Nightmare : Mais tu oublies que nous avons nous aussi un petit scientifique à notre service mon cher bras droit. Il te donnera bien quelque chose qui te permettra de rendre totalement impuissant tout être fait de magie en ce monde.

Killer : De l'anti-mag... N'est-ce pas ? Présuma Killer alors que ses dents s'étiraient vers le haut.

★★★

Error murmura un juron lorsque le fil bleu s'échappa du chas de l'aiguille. Les nerfs à vifs, il le reprit et le remit à sa place avant de terminer la dernière ligne de sa marionnette. Suite à cela il coupa le fil de ses incisives et plaça son œuvre au niveau de sa cage thoracique pour l'admirer. Cette poupée représentait une forme chibi de Lisa. Du tissu mordoré pour la peau, kaki, blanc et marron pour les vêtements, des couches de coton couleur brun pour la chevelure, deux boutons verts-gris pour les yeux et une structure de fil de fer pour les lunettes. Il l'examina sous toutes les couture puis soupira lestement.

Error : C'ęst tøūjøurs pås çã... Gronda-t-il en jetant sa création par dessus la bordure du canapé, qui tomba sans un bruit sur le sol blanc de l'anti-void.

Le destructeur enleva ses fines lunettes rondes. Il avait déjà fait une demi-douzaine de poupée de Lisa, en commençant le jour où ils s'étaient déclaré leur amour, mais il n'avait jamais été satisfait de ce que cela rendait jusqu'ici. Il y avait toujours un truc de mauvais. Un bouton trop grand, trop vif, les cheveux trop gras ou trop en palmier... Il avait du mal à faire les humains, et même si cette marionnette paraissait pour n'importe qui réussie, lui ne trouvait pas LE truc qui la rendrait parfaite. Cela l'agaçait grandement.

Pour se détendre, et comme il n'avait rien d'autre à faire en attendant l'heure des rendez-vous avec la brunette, il se mit à regarder Undernovela.

Error : Åsgørø, åttęntīøn dērrièrę tøį ! Prévint-il à un moment même s'il ne pouvait pas l'entendre, autant pris dans l'histoire que d'habitude.

Dans l'écran, le grand bouc, en alerte, se retourna brusquement et donna un uppercut bien placé dans la mâchoire du perfide qui voulait le tuer dans le dos.

Error : Ęt påf, dãns łęs dēnts ! Bįēn fåįt pøūr tå gūęułe, såłe typę !!! Ricana-t-il avec son sourire psychopathe. Pås vrãį ?!

Il tourna la tête à gauche. Il n'y avait personne. À droite. Il n'y avait personne. Son rire s'évanouit en quelques secondes. Il se trouva alors con. Très très con. Epic venait parfois voir la série avec lui, et même si au début le squelette glitché n'était pas trop pour, ça lui avait plu de réagir à tout cela avec quelqu'un. Il souffla bruyamment en s'enfonçant un peu plus dans son canapé.

Une autre scène se dévoila, telle une vague plongeant Error dans la partie la plus profonde et enfouie de son âme. Une douce nuit dans un jardin, lors d'une pleine lune éclairant de ses milles faisceaux l'eau noircie de deux mares. Au milieu, un peu en recule, Sin, assis en équilibre sur une barrière polie rouge peinte, regardant amoureusement celle pour qui son âme battait. Toriel, dont le sourire gracieux et la voix angélique avait cette capacité mystérieuse de faire tomber tout homme à ses pieds.

Une profonde nostalgie pris Error tout entier. Bien qu'il appréciait les aventures d'Asgoro, il ne pouvait que prier pour que Sin et Tori finissent ensemble, dans un monde où il était encore possible que ça arrive. Anomalie, oui, comme Outertale... Mais anomalie qui réussissait à le toucher. Et sans qu'il glitche.

Soudain un portail s'ouvrit à côté de lui.

Error : Øūi, qūøį ?? Paniqua-t-il en éteignant la télé tandis qu'un Gaster blaster beugué réduisait la poupée de Lisa à l'état de cendre.

La personne en question n'était autre que la brunette qui, lorsqu'elle vit son air coupable, mit les poings sur les hanches en le toisant, mi amusée mi exaspérée.

Lisa : Tu étais encore en train de regarder Undernovela, toi. Devina-t-elle.

Toriel était un lointain souvenir, émergeant de temps en temps dans l'esprit d'Error. Même si cela lui arrivait moins depuis que la jeune fille était entrée dans sa vie, il ne pouvait s'empêcher de voir parfois son ancien amour dans les yeux de la brunette. Tantôt il refoulait cette pensée, tantôt il la laissait le submerger, le faire chavirer, voguer.

Lisa s'installa à côté de lui. Elle eut une hésitation, comme quand elle s'apprêter à parler de quelque chose qui pourrait le vexer. Il la connaissait comme les mailles de son écharpe, et il savait qu'elle avait toujours peur de contrarier Error –de contrarier tout le monde en fait– à chaque fois qu'elle se mêlait de ce qui n'était pas ses affaires. Il croisa les bras, attendant les reproches. Il aimait la brunette de toute son âme. Mais comme Toriel, elle pouvait se montrer très maternelle et... moralisatrice.

Lisa : Error écoute... Barbouilla-t-elle au bout d'une longue minute. Je... Je sais que tu fais déjà beaucoup d'effort, et je t'en remercie de tout cœur mais... Je me disais... Ça fait longtemps que tu as fait la trêve avec Ink. Alors je me demandais... Pourquoi n'essaierai-tu pas de... te sociabiliser, un petit peu...?

Le marionnettiste fit la moue.

Lisa : Tu sais, j'ai bien réfléchi depuis que Ace nous a joué un tour...

Error : Tū vęūx dįrē dępūįs łē jøūr øù Nįghtmårē t'ãs ęmbråsséē ? Maugréa-t-il.

Elle accusa le coup.

Lisa : Euh... Oui. Et je pense que te mêler aux autres te ferait du bien.

Il libéra un râle. Ils avaient déjà parcouru ce sujet de conversation, elle n'avait pourtant vraisemblablement pas lâché l'affaire.

Error : Måįs jē mę søcįabīłise ! Se défendit-il. Je vais parfois te rendre visite au QG des Star Sans, et je...

Il n'osa pas dire qu'il regardait Undernovela avec Epic, c'était un secret entre eux qu'ils n'avaient jamais avoué à quiconque. Ce qu'il ne savait pas cependant, c'était que Lisa l'avait déjà constaté depuis longtemps.

Error : Ēnfįn brēf, ję sūįs très bįēn tøūt sęūł. Ję n'åī bēsøin dę persønnē... Tū sūffįs à fåįre møn bønhęūr.

Elle devrait plutôt se sentir flattée que ce ne soit qu'à elle ou presque qu'il accordait de l'attention, non ? Pourquoi l'embêtait-elle avec ça ?

Lisa : Arrête, je sais que c'est faux. Insista la brunette. Regarde toi, enfin...! Tu ne fais que ça de tes journées. Couture, télé, couture, télé, parfois des entraînements... Si tu passais un peu plus de temps avec les autres, tu te sentirai mieux, tu ne penses pas ? Je... Ça me fait de la peine de te voir comme ça, Erry...

Manifestement elle s'inquiétait pour lui. Il souffla. C'était tout elle, ça.

Lisa : S'il te plaît... Essaie, au moins ? Viens avec moi à Epictale, ça te permettra de rencontrer l'équipe d'Epic et les monstres qui travaillent dans le centre hospitalier, par exemple.

Error : Møūaįs... Dēs mønstrēs qūę j'åį déjà crøįsé mįlłe ęt ūne føįs dåns łēs åūtręs ūnivęrs åłtęrnãtįfs...

Cette remarque lui attira de gros yeux fâchés. Lisa n'avait jamais aimé qu'il mentionne son point de vue sur "les anomalies".

Error : Bøn, øk... Abdiqua-t-il. Ję våīs ēssåyer... Måįs jūstę pøūr tøį !

La brunette s'illumina d'un coup. Elle lui montra son plus beau sourire, satisfaite.

Lisa : D'accord, merci beaucoup Erry, je t'aime !

La brunette l'embrassa rapidement sur la pommette et le leva en le tirant par la manche, enjouée. Il se laissa faire sans s'énerver. Ce qu'il avait retenu de toute les conversations avec elle sous les étoiles, c'était que tout deux avaient des qualités et des défauts. Alors même elle si pouvait se montrer agaçante par moments, il savait qu'il pouvait l'être tout autant pour elle. Ça payait largement le prix de tout ces instants de bonheurs ensemble, et aussi... Elle était quand même vachement mignonne à se faire du mourront pour lui.

Ça ne serait qu'un mauvais moment à passer.

★★★

Il y avait du monde dans le centre hospitalier. Error ne savait si cette foule était journalière ou particulière mais elle lui perforait ses pauvres et inexistants tympans. Heureusement, Lisa le guidait à travers les méandres des dédales les plus déserts afin d'éviter tout contacts physiques. Ils arrivèrent donc sans encombres à un grand bureau où les attendait toute la clique d'Epic. Il y avait Mettaton, Alphys, Naptablook, et....?

Asriel : LISA ! S'écria le petit chevreau qui récupérait toute les âmes humaines pour tuer, tuer et encore tuer son soi-disant ami dans l'univers origina... Le petit chevreau en les voyant arriver.

Chara : Youpi, elle est de retour !!! Renchérit la jeune humaine qui n'avait aucun mal à voir son père, sa mère et son frère mort dans la route génocide de l'AU de bas... La jeune humaine.

Les enfants foncèrent allègrement sur la brunette et lui envahirent la taille de câlin.

Lisa : Alors, vous avec été sages, vous deux ? Demanda-t-elle, rayonnante, en posant affectueusement une main sur chaque tête.

Asriel : Bien sûr que non, penses-tu ! Répondit Asriel, espiègle.

Chara : Oh, c'est qui, lui ?? S'enquit Chara en pointant ouvertement Error du doigt.

Asriel : Il ressemble à oncle Sans...

Chara : En plus bizarre.

Asriel : Et il fait un peu peur, aussi !

Chara : Ouais.

Asriel : Mais pas autant que-

Chara : Chûteuh ! On avait dit que c'était une mission d'agent secret !

Asriel : Ah oui, c'est vrai. Bah il fait un peu peur quand même.

Chara : Ouais.

Le squelette glitché fronça du museau et se frotta la cavité nasale, vexé. Il détestait les enfants, toujours à crier partout et à faire des bruits insupportables. La jeune fille fit un petit sourire gêné en prenant tendrement le bras de son petit ami.

Lisa : Lui, il s'appelle Error. C'est... Mon amoureux. Leur apprit-elle en lui portant un regard de braise.

Chara : Ton... Amoureux ?!

Asriel : AAAAAAAAAAAAAHHH !!!! S'écria Asriel, horrifié. T'es amoureuse avec un autre oncle Sans de quarante ans ???

Lisa : Quoi ?? Non !!! Non, pas du tout ! Il... Il n'est pas du tout comme votre oncle, il est très différent ! Se justifia immédiatement la brunette en secouant les mains de négation, rouge d'embarras.

Error : C'ęst vrãį qūę çå pēut pørtęr à cønfūsįøn pøūr qūęłqu'ūn qūį n'ã pås ł'håbįtudē...

Lisa : ...Et... Et puis, il n'a pas quarante ans, il a...?

Error : Møn âgę ēst tęlłēment éłęvé qūę çå n'ã płūs d'įmpørtåncę.

Lisa : Parfaitement !

Chara : Ah bon.

Les deux lascars se mirent alors à tourner autour du marionnettiste en l'observant sous tout les angles. Lisa, en constatant que Chara allait, par curiosité, le toucher du bout du doigt un glitch qui le composait, l'arrêta rapidement et leur expliqua son haptophobie.

Il fit ensuite connaissance avec Alphys, la petite lézarde introvertie. Elle était aussi adorable que celle qu'il avait connu. Ouais... Les mêmes expressions, les mêmes réactions, la même histoire... Il n'y trouva rien d'intéressant. Idem pour le robot et le fantôme.

??? : Whouaw, p'tite Bruh ! S'exclama tout à coup une voix derrière lui. Comment t'as réussi à nous le ramener ?

Error se retourna. Le squelette qui venait d'entrer l'aborda avec un sourire accueillant et mima une tape à l'épaule, prenant au dernier moment le soin de ne pas le toucher.

Epic : Content que tu sois venu, mon pote ! Tu as déjà fais connaissance avec les autres ?

«Pote, pote... Va pas trop vite en besogne...» Grommela intérieurement le marionnettiste.

Oui, bon, ils avaient vécu pas mal de trucs sympas ensemble. Et... Ils partageaient une passion commune. Et Error le supportait plutôt bien. Mais ils n'étaient pas amis pour autant, Epic restait un Sans comme les autres, comme lui. Il revoyait bien trop l'être insouciant qu'il avait été dans ses orbites. Il n'était rien de plus qu'une autre copie. Voilà. Ils n'étaient pas potes.

Error : Eūh... Fit-il pendant que le mentor faisait un petit check à l'élève. Øūį, ēt d'åįlłeūrs...

Asriel/Chara : ONCLE SANS !!! L'interrompirent les enfants en se jetant joyeusement dans les bras du mème incarné, le bousculant au passage, ce qui lui arracha un râle glitché.

Epic : Salut mes p'tits Bruh ! Rit paternellement Epic en écartant les mains pour les accueillir.

Les neveux s'amusèrent à lui monter dessus en essayant de le faire tomber, ce à quoi l'oncle prit plaisir à faire semblant de chuter. Tout le monde les observaient en rigolant, sauf Error qui, détournant les yeux, grogna discrètement.

Le repas passa et, après avoir aidé à débarrasser, le petit trio de scientifique s'en alla reprendre leur travail. Error profitait, assis sur la table, de la brunette blottie contre lui. Mais ce n'était pas facile de se détendre quand on était prit en sandwich par deux gosses hyperactifs qui nous posaient des tas et des tas de questions sur les univers alternatifs et leurs aventures, sans cesse et sans s'arrêter, leurs jambes fouettant l'air d'un rythme survolté.

Quant à Epic, il vérifia suite au nettoyage le contenu du réfrigérateur. Lorsqu'il il vit que le déjeuner avait épuisé les dernières ressources de leur salle personnelle, il lâcha un petit juron. Un juron pas trop gros, bien sûr, y avait des enfants dans cette pièce, après tout.

Lisa : Qu'est-ce qu'il y a, Epic ? S'enquit Lisa en levant sa tête de l'épaule du marionnettiste.

Epic : Y'a plus rien dans le frigo, Bruh. Informa-t-il. Il va falloir le remplumer.

Asriel éclata de rire à l'appellation qu'utilisait son oncle, augmentant encore plus l'agacement d'Error.

Error : Çå pęūt pãs åttęndre ? Demanda ce dernier en levant un sourcil perplexe.

Epic : Sûrement pas, je mange ici presque tout les jours !

Lisa : Eh, Epic ! Ça te dirait d'aller faire des courses dans les univers alternatifs ? Pour récupérer les meilleurs produits ! Proposa la jeune fille en sautant de la table.

Epic : Bonne idée, p'tite Bruh ! Approuva le squelette violet.

Lisa : Error, tu gardes les enfants ?

Error : QŪØĮ ?! S'indigna le marionnettiste en glitchant sous la surprise. Måįs j'ãį ł'håbįtudē dę vøł... Dę mē råvįtãīlłer dåns łēs ÃŪs, c'ęst møī qūį sūįs łę mįēux płåcé pøūr ÿ ålłer !

Lisa : Bah, j'ai moi-même mes petits coins à champignon. Assura-t-elle.

Elle lui adressa un regard suppliant, qui voulait clairement dire : «S'il te plaît, tu m'as promis que tu ferai des efforts aujourd'hui.»

Error : Trè-è-ès bįēn... Soupira-t-il à contre-cœur, vaincu par l'expression qu'affichait sa petite amie.

Lisa lui offrit son plus beau sourire et alla entourer ses cervicales de ses bras.

Lisa : Merci Erry...

Elle campa ensuite son visage juste en face du sien et colla leur front, soudain sérieuse.

Lisa : Par contre, je te préviens : pas de fil, pas de bagarre et hors de question de leur faire du mal. C'est clair ?

Après hésitation, elle ajouta :

Lisa : Ah et... Fais attention, ces enfants ont le chic pour t'embarquer dans des aventures pleines de galères. Crois-en mon expérience...

Sur ce, elle le laissa avec cette phrase peu rassurante et s'enfonça dans une brèche, suivie d'Epic qui avait pris le matériel et l'argent.

★★★

PDV Lisa :

Mon Sansei et moi marchions dans la Capitale d'Underfell, deux grands sacs de course vides en main. Au milieu de la journée, les rues pullulaient, un squelette ressemblant à Sans et une humaine passaient rarement inaperçu. Ce pourquoi nous nous cachâmes dans l'ombre d'une ruelle afin d'éviter de nous faire remarquer.

Epic : Du coup, on prend quoi, Bruh ? Interrogea Epic.

Moi : Peu importe du moment que ça mette du temps. Répondis-je simplement.

L'œil zébré plissa les orbites, septique. Sa réaction fit dessiner un sourire malicieux sur mes lèvres, et à ce moment là il comprit où je voulais en venir.

Epic : Attends... Ne me dis pas que...?

Moi : Error est toujours tout seul... Expliquai-je, un peu mélancolique. Être seul, ce n'est jamais bon pour personne. Il ne peut pas passer le reste de sa vie dans son néant blanc à faire des marionnettes devant des séries à l'eau de rose... Je veux juste l'aider à se sentir mieux.

Mon Sansei me fixa, hésitant, ne sachant que penser de mon plan quelque peu bancal.

Epic : Euh... Je sais pas, p'tite Bruh... Rétorqua-t-il, pas très à l'aise. Si ça se trouve ça va plus le renfermer qu'autre chose... Enfin on verra.

Il m'adressa un œil sceptique, celui que l'on faisait quand on voulait parler d'un sujet qui ne franchissait jamais la barrière des lèvres et qui pourtant était entendu.

Epic : T'es sûre que tu fais ça uniquement pour lui ?

Je ne répondis pas. J'avais la tête ailleurs. Si Error vivait vraiment mal cette expérience et qu'il m'en voulait, à moi et à tout ceux avec qui il avait tissé des liens tout le long de cette année ? Mais j'avais décidé de faire confiance à mon squelette d'ébène. Après tout, Asriel et Chara d'Epictale avaient tendance à être très... "attachiants". Peut-être allait-il s'amuser ?

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Dites... Est-ce que c'est moi qui me fait des films ou mon livre commence vraiment à ressembler à un vrai livre :0 ?
Ça manque un peu de vocabulaire, c'est sûr et c'est bourré de répétition mais quand même :00

En tout cas je tiens vraiment à la qualité de mon écriture, alors si vous avez la moindre remarque à me faire pour que je puisse m'améliorer je suis preneuse :3

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