Chapitre 13 (Deuxième partie)

PDV Extérieur :

Nightmare : Très bien. Avant d'y aller, que je vous rappelle... Dit le maître des cauchemars en longeant la rangée de squelette devant lui. Faites les pitres autant que vous voulez, mais je ne veux aucun survivant. Et ne prenez pas trop de temps non plus, on a pas toute la nuit. C'est clair ?

Toute la clique énonça un "Oui, Boss" collectif.

Nightmare : Aussi. Le roi et la reine étant sur Terre, les plus grandes menaces sont Undyne et Sans. Amusez-vous bien... Leur souhaita-t-il platement en frappant deux tentacules entre eux, ce qui forma une brèche dans laquelle ils passèrent.

Seul Killer demeura un instant, levant le doigt avec hésitation, comme pour poser une question.

Nightmare : Qu'y a-t-il, Killer ?

Killer : Concernant la prisonnière... Teigne. Gamine. Merde, bref... Après ce raid, m'autorisez vous...?

Nightmare : Tu voudrais avoir l'opportunité de la torturer ? Devina Nightmare.

Le tentaculaire se tourna un instant pour réfléchir, indécis, puis posa une main sur l'épaule de son bras droit avec un sourire.

Nightmare : Demande acceptée.

Killer : ...Merci beaucoup Boss. Je n'attends que ça. Sourit à son tour le tueur avant qu'il ne les téléportât tous les deux à leurs tours.

★★★

Outertale, poste frontière :

Alphys : Tu... Tu ne devrais pas travailler aussi tard, Undyne, les voyages sont terminés depuis longtemps... Conseilla la scientifique en rejoignant l'ancienne guerrière de son timbre timide habituel. Il est presque minuit, et... Enfin tu sais qu'il est préférable de travailler le jour que la nuit pour ressourcer son énergie corporelle et...

Elle s'interrompit, horriblement. Ça lui arrivait souvent de déballer un flux d'informations scientifiques sans prévenir. Elle voulait simplement apporter des arguments à ses propos, mais quand elle le disait elle trouvait toujours que ça faisait la grosse tête de service. La femme poisson sourit tendrement dans son uniforme de policière, ajustant sa casquette.

Undyne : Ne t'en fais pas, Alphys. La rassura-t-elle, amusée. J'ai fini de toute manière. C'est gentil d'être venue me chercher.

Elle effectuait toujours une dizaine de rondes au moins afin de s'assurer qu'il n'y ait ni objet perdu ni touristes égarés. Vieux réflexe de garde royal, elle aurait dû mieux possible, s'assurait que les voyageurs ne rencontrent pas d'embûches. C'était une façon de s'imaginer être encore utile à quelque chose, finalement. Elle déposa un petit baiser rapide sur les lèvres de la lézarde. Celle-ci rougit jusqu'aux crêtes.

Undyne : Allez, on rentre. Déclara doucement Undyne.

Ses aigrettes se mirent soudain en alerte. Elle fit volte-face et contra de justesse une batte de baseball de sa lance sous le regard affolé de la petite scientifique.

Undyne : Sans ??! S'exclama l'ancienne guerrière, furibonde. À quoi tu joues ?!

Le squelette en question étirait les dents jusqu'aux temporaux.

??? : Ooh t'en prie, Undyne. Appelle-moi Scroundrel !

Il disparut tout aussitôt, réapparaissant derrière elle pour lui lancer des os dans le dos.

Alphys : UNDYNE !!!

★★★

Outertale, Stardin :

Grillby allait fermer les portes de son bar. Il n'y avait plus personne de toute manière, à part Muffet à côté de lui qui l'aidait à nettoyer les derniers verres. Les clochettes du bar se mirent à tinter. L'homme de feu posa son récipient sur le comptoir et attendit tranquillement. C'était sûrement Error qui venait chercher son eau de vie...

Mais ce fut un tout autre squelette qui débarqua dans le bistrot. Il était recouvert de liquide noir et muni de quatre tentacules dans dos. Il s'avançait vers eux accompagné d'autres Sans. Un avec une capuche recouvert de poussière, un avec un trou au milieu du crâne, un autre avec les orbites dépourvues de pupilles, un qui ressemblait à un fantôme et un dernier qui tenait un grand fouet dans sa main.

Celui qui avait l'air d'être le chef s'assit sur une chaise et posa sans gêne un coude sur le comptoir.

??? : Garçon, une bouteille de ketchup pour ces messieurs. Dit-il d'une voix sombre et profonde qui faisait vriller l'âme du pauvre barman.

Muffet : Grill... Qui sont ces gens...? Souffla l'araignée, méfiante.

Il n'en avait aucune idée. Ni la jeune fille ni Error n'en avaient parlé. En tout cas, ils dégageaient une aura inquiétante que même lui avait du mal à supporter.

Grillby : Qui êtes-vous ? Demanda-t-il d'une voix qui tremblait légèrement. Vous êtes des amis de Lisa ?

Le squelette dégoulinant échangea un regard complice avec les autres.

??? : Oui, on peut dire ça~

Grillby : Je... Je vais vous chercher du ketchup. Déclara l'homme de feu en allant dans la réserve, entraînant consciencieusement la femme araignée avec lui.

Mais avant qu'il ait pu passer la porte un claquement se fit entendre dans l'air. Il sursauta et se tourna vers celui qui avait fait jouer son fouet.

?? : Finalement on se contentera d'autre chose.

Collés l'un à l'autre, automatiquement, Grillby serra sa main dans celle de Muffet qui le lui rendit bien. Soudain, un hurlement fusa au dehors.

??? : Nous avons la chance de connaître un alignement parfait des astres, ce soir. Annonça allègrement Nightmare. J'imagine que vous savez quelle est la tradition aux nuits des Lunes de Sang ?

★★★

Stardin était plongée dans le chaos. Les rues, à feu et à sang, se rabattaient sur les monstres et humains qui couraient pour leur vie. Même les étoiles, à cette heure de carnage, paraissaient se cacher.

Grillby avait fui avec Muffet, pourchassés par le fou au fouet. Blackberry, lui, se délectait de cette petite course poursuite dont il se faisait un plaisir de laisser durer. À force de foncer tête baissée, l'araignée et la tête brûlée se retrouvèrent dans une impasse.

Blackberry : Quel dommage, c'est déjà la fin pour vous. Ronronna le tortionnaire.

Muffet : Si tu crois qu'on va se laisser faire tu te trompes, le nain ! Feula farouchement Muffet, griffes au dehors, prête à se battre.

Grillby, considérant sa chère amie, voulut reculer, tétanisé. La neutralité et le sang-froid avaient toujours été les codes de conduite du barman, mais qu'était-il dans cette situation ? Un nerd binoclard, ne faisant rien pour défendre celle qu'il aime. Effrayé, il décida néanmoins de s'interposer entre Muffet et Blac menaçant ce dernier de ses petits poings.

Grillby : Si... Si tu veux t'en prendre à elle... Dit-il d'une voix chevrotante qui se voulut courageuse. Il va falloir me passer sur le corps.

Il n'avait aucune crédibilité mais s'il devait mourir, autant que ça soit par un acte héroïque... Non...?

Muffet : Grillby !! Gronda sa compagne.

Le tortionnaire éclata d'un rire qui gela les flammes du barman.

Black : Soit, tu mourras en premier.

★★★

Tels des troupeaux de moutons acculés, certains fuyards avaient fini par se rejoindre en groupes. Dans l'un figurait Sans, Papyrus, Frisk, Hubert et quelques autres monstres.

Killer : Tiens donc, la petite famille... Exultait le tueur en touchant la pointe de son couteau du doigt.

Papyrus : Qui c'est, Frérot...? Demanda Papyrus à son frère. Il... Il te ressemble beaucoup...

Sans : Je ne sais pas, frangin. Répondit Sans dont le sourire descendait ses zygomatiques.

Il prit alors les devants et s'avança vers l'envahisseur, mains dans les poches.

Killer : Heya, autre moi.

Sans : Heya l'ami, mais je m'appelle Sans, pas Autremoi.

Killer : Désolé de t'annoncer que je vais devoir vous tuer, mais je m'appelle Killer, mon gars, pas Lami.

Sans : Pas grave, chacun s'occupe comme il peut mais je t'ai dit que je m'appelais Sans, mec, pas Monga.

Killer : Ça te va bien de faire l'idiot pour tenter de gagner du temps. Ricana le squelette aux larmes de haine. Et si tu passais outre cela pour me juger convenablement ?

L'amateur de ketchup, comme répondant à sa demande, baissa la tête, orbites closes.

Sans : Je ne sais pas qui tu es mais je peux t'assurer que si tu fais ne serait-ce qu'un pas en avant... Le mit-il en garde avant d'allumer son œil. Tu n'aimeras vraiment pas ce qui t'arrivera.

Il leva alors son bras en signe de protection.

Sans : Enfuyez-vous tous. Je me charge de lui.

Papyrus : Quoi ?? Mais Sans, c'est du suicide !!!

Killer : Mais nooon voyons ! Assura sa version alternative. Vous allez tous y passer de toute manière !

Killer claqua des doigts. Des dizaines d'os bleus sortirent du sol, s'élevant de toute leur hauteur afin de former une arène géante ne laissant nul accès où sortir.

Killer : Here we go~ ! Lança-t-il en fonçant sur Sans pour lui porter un coup de couteau.

Ce dernier, qui évita l'attaque de justesse, remarqua bien que ce type ne lui laisserait pas le temps de mettre les autres à l'abri. Il invoquant des multitudes de Gaster blasters.

Sans : Restez en arrière ! Ordonna-t-il fermement.

Papyrus : Sans !!! Laisse moi-

Sans : Protège les autres, frangin !

Il esquiva une autre attaque et fit tirer ses têtes d'os sur son adversaire. Celui-ci les évita tous sans difficulté, puis persévéra dans sa charge.

Comme son frère le lui avait demandé, le grand squelette fit apparaître une rangée d'os blanc pour contrer les tirs de blasters.

Papyrus : Whouaw... Sans m'avait caché ça... Souffla-t-il à Frisk. Tu savais qu'il était aussi fort, Humain ??

Frisk : Euh, noon... Répondit innocement l'adolescent entre deux quintes de toux gênées. Absolument pas...

★★★

Poste frontière :

La guerrière contra les os in extremis grâce à ses lances.

Undyne : Tu n'es pas Sans... Qui es-tu ? Grogna Undyne en toisant l'étrange squelette.

Scroundrel : Je te l'ai dit, je suis Scroundrel. Pour les détails, tu n'as pas à le savoir, sache juste que je suis là pour vous tuer. Et toi, qu'es-tu sans ton armure ? La provoqua-t-il en pointant sa batte sur elle.

La femme poisson s'avança d'un pas lent.

Undyne : Tu veux tellement le savoir ? Je suis Undyne, cheffe de la garde royale, et celle qui te feras regretter toute ta vie ce que tu es en train de commettre ! Les malfrats comme toi n'ont pas leur place dans notre monde !!!

Scroundrel : Ouh ! J'ai peur ! Dory me menace ! Se moqua-t-il. Et bien vas-y montre-moi ce que t'as dans les branchies !

Il reçut pour toute réponse une valse de lances acérées. Surpris, il esquiva les projectiles. Seulement les jaunes ricochèrent sur le sol et une réussit à se planter dans l'épaule du squelette.

Scroundrel fusilla l'ancienne guerrière du regard mais avant qu'il ait pu riposter Undyne envoya une deuxième volée. Il se téléporta alors un peu plus loin.

Scroundrel : Et bien ! Apparemment, toujours se méfier du poisson qui dort. Plaisanta-t-il en enlevant sans effort la lance. À moins que ce soit de l'eau qui dort ? Bah. On s'en tape !

Undyne : Eh ! C'est MA réplique ! Rugit l'indignée.

Scroundrel : Tu t'es plus la digne commandante de la garde royale depuis longtemps, tes phrases ne veulent plus rien dire, Undyne cheffe du poste Frontière. Ricana-t-il. Les autres sont en train de s'amuser, là-bas, à Stardin. Autant en finir tout de suite et aller les rejoindre...

★★★

Stardin :

Perché sur un toit d'une maison en ruine, Nightmare contemplait les ravages avec un œil admiratif. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas profité d'un massacre gratuit comme celui-ci, sans but politique et sans pression. Peur, joie maléfique, colère et déchirement, une recette d'un délice qu'il n'avait pas savouré depuis des lustres.

Il aperçut à un moment donné une petite troupe de monstres effrayés cachés dans une ruelle. Il décida d'aller s'amuser un peu lui aussi.

Souris : Je... Je crois qu'on les a semés... Chuchotait l'un d'eux, une souris avec une écharpe.

Bouffon : T'es bien sûr...? Demandait son compagnon.

Vache : Mais ce sont qui ces gens enfin...?!

??? : Votre pire cauchemar.

Ils sursautèrent et se retournèrent d'un seul homme vers celui qui venait de parler. Nightmare, d'une attitude tout sauf sérieuse, se prit le ventre tant il était hilare. Quand il pense que ce genre de phrases faisait encore effet de nos jours...

Souris : Je... Je... Par pitié, ne nous faites pas de mal... Couina le premier.

Nightmare : Oh, je vous en prie, là c'en est presque gênant. S'amusa-t-il davantage, portant le dos de sa main à son front.

Bouffon : Ça... Ça veut dire que vous nous laissez vivre...? S'enquit le Bouffon avec un espoir pathétique.

Nightmare : Navré. Dans mon histoire vous n'êtes que des figurants.

Il projeta son tentacule vers lui quand un éclair doré fendit l'espace, lui sectionnant l'appendice. Quelqu'un atterrit entre l'agresseur et les agressés, se tant devant le maître des cauchemars, droite, assurée et pourtant le visage dénué de toute émotion.

Nightmare : Lisa ?? S'étonna le squelette de négativité. Une minute... Comment ça se fait que je ne ressens toujours rien en toi ? Et comment t'es-tu...?

Il s'interrompit, l'œil écarquillé, en voyant le médaillon scintiller autour du cou de la jeune fille. La surprise passée, il recouvra son assurance, étendit son sourire.

Nightmare : Je vois... On t'a aidé, n'est-ce pas ?

Ce vide émotionnel n'était pas naturel. Pas sans une certaine potion. Mais il s'avérait impossible qu'elle en ait eu accès et encore moins connaissance, à moins bien sûr que quelqu'un lui ait passé le mot pendant le laps de temps où il était dans les vapes. Et s'il ne se trompait pas sur l'identité de la personne derrière tout ça, tout concordait.

Lisa : Là n'est pas l'importance. Tempéra Lisa d'un ton affreusement monotone. Tout ce que tu as besoin de savoir c'est qu'en t'en prenant à mes amis tu as fait la plus grosse erreur de ta vie.

Elle brandit son fidèle sabre.

Lisa : Et j'ai promis aux créateurs que je te ferais bouffer tes tentacules alors autant commencer maintenant.

Nightmare : Et comment comptes-tu te battre sans détermination, Justice ? Riposta le squelette de pétrole. Sans émotions tu n'as plus aucune force.

Lisa : Peut-être mais ça ne m'empêchera pas de te mettre une bonne raclée.

Nightmare réprima un sourire amusé. Sa présence ici ne faisait qu'accroître son plaisir.

Nightmare : Je te trouve bien présomptueuse depuis que tu as repris confiance en toi.

Sur ces mots, il s'élança dans le duel.

★★★

Muffet regardait son aimé s'avancer pour la protéger.

Muffet : Grillby ! Le gronda-t-elle.

Ils savaient tous les deux que l'araignée était plus forte que lui ! Mais Grillby était déterminé à la protéger... Quel imbécile !

Black : Soit. Tu mourras en premier.

La copie de Sans lacéra de son fouet la tête brûlée qui tomba lamentablement par terre. La pâtissière, tout d'abord horrifiée, tiqua, et sauta sauvagement sur le tortionnaire tandis que le barman, à moitié assommé, gisait au sol.

★★★

Le combat entre Sans et l'inconnu sociopathe paraissait effroyablement long à Papyrus. Il n'était pas dupe : il savait que son frère ne gagnerait pas.

Papyrus : Il faut que j'aille interrompre le combat ! Décida-t-il. Je ne sais pas ce que ce méchant Sans veut mais s'il est comme mon frère c'est qu'il peut forcément être meilleur que ça !

Il jeta un regard suppliant à Frisk qui secoua gravement la tête. Personne ne croyait en la bonté de cet inconnu, et même si Papyrus, au fond, conservait un peu d'espérance, il appréhendait que ce n'était ni l'heure ni le lieu de tenter une approche pacifique.

Papyrus : Mais je peux... Je peux au moins me battre !

L'adolescent le détrompa à nouveau. Même s'il s'inquiétait lui aussi, c'était avant tout pour eux que l'amateur de ketchup se battait.

Frisk : Il vaut mieux saisir l'occasion pour trouver un moyen de passer à travers cette barrière.

Une explosion de Gaster blasters détruisit soudain la barricade de fortune de Papyrus. Ce dernier se dépêcha d'en créer une nouvelle pour calmer le groupe de monstres épouvanté.

Papyrus : On pourrait passer par au-dessus. Proposa-t-il. Avec mes os...

Frisk : On risquerait de se prendre un tir perdu. Objecta le pull rayé.

Hubert : En plus le gros méchant va nous en empêcher si on met trop de temps à sortir. Renchérit le petit monstre.

Le hurlement de douleur qu'arracha Sans plus loin les fit sursauter. C'était insoutenable pour Papyrus.

Papyrus : Qu'est-ce qu'on peut faire !?

Malheureusement personne ne pouvait lui répondre. Un monstre, dans le tas, décida soudainement que c'était le bon moment pour craquer.

Colhivert : C'est horrible !!


La parole se libéra et il y eut une réaction en chaîne.

Offrêne : Comment on va s'en sortir ?!

Ours : Où est Undyne ?!

Faune : Où est la garde royale ?! Jamais là quand on a besoin d'eux !!

Coolhivert : Mais non, ils sont en train de se battre, ces BG !

Jerry : On va tous y passer, moi je vous dit !! On va tous crever !!

Tous : TA GUEULE, JERRY !

Pendant que le grand squelette essayait au mieux de calmer les affolés, Frisk réfléchissait. Il s'approcha de la barrière du tueur. Papyrus avait déjà essayé, impossible de les briser. L'assaillant devait avoir un LV bien plus élevé que le gentil spaghettis-cuisinier.

L'adolescent, ignorant les cris, les pleurs et les projectiles qui les menaçaient, posa une main devant un os.

Frisk : Bravoure... Prête-moi ta force... S'il te plaît... Aide-moi cette fois encore. Chuchota-t-il.

Tu appelles à l'aide.

Il attendit un peu sans que rien ne vienne. D'un coup l'os bleu devint orange et l'humain pouvait passer sa main au travers. Il soupira de soulagement.

Frisk : Merci Bravoure...

Il recommença avec ceux d'à côté jusqu'à former une ouverture assez grande pour s'y faufiler. Il se retourna ensuite afin de prévenir les autres.

Frisk : Les amis ! C'est bon on peut pas-

Il s'interrompit. Le tueur avait déjà mis Sans à terre et attaquait désormais Papyrus qui s'acharnait à défendre son frère. Les autres monstres avaient été éparpillés dans l'arène, la plupart gravement blessés.

Le squelette aux orbites vides tourna soudain la tête vers l'humain. Il affichait un sourire sadique qui glaça le sang du jeune homme.

Killer : Où tu crois aller, toi ?

Il se téléporta devant lui et lui porta un coup de couteau.

Seulement Frisk ne subit aucun dégâts. Des os blancs sortits du sol avaient protégé l'adolescent terrifié.

Papyrus : ENFUIS-TOI FRISK !!! Lui cria celui qui l'avait défendu.

Emporté par la voix de son ami, le jeune homme passa presque instinctivement les os oranges avant que Killer ne les retourne en bleus. Ce dernier le regarda déguerpir entre les fentes.

Killer : ...Tant pis pour ce gamin. Soupira le tueur.

Il se tourna vers le pauvre Papyrus qui tremblait de la tête au pied.

Killer : Occupons-nous d'abord de tout ce petit monde.

★★★

Scroundrel : ...autant en finir tout de suite et aller les rejoindre.

Scroundrel leva le bras et utilisa le Blue Attack sur la femme poisson. Elle se fit projetée sur le mur du poste. Des os lui lacérèrent les bras et les hanches, puis des Gasters blaster tirèrent sur elle. Elle contra le plus possible les rayons dévastateurs avec sa lance mais perdit une grande partie de ses PVs.

Elle s'effondra par terre, blessée de partout.

Alphys cria encore une fois son nom, horrifiée.

Scroundrel : La ferme. Dit sèchement le squelette en lui lançant un os taillé.

La lézarde écarquilla les yeux de terreur.

Undyne : ALPHYS !!!!

Undyne utilisa se dernière forces pour foncer protéger celle qu'elle aimait. L'os se planta droit dans l'abdomen de la guerrière qui étouffa un cri d'agonie, puis tomba à genoux, souffrant en silence de ce coup fatal.

Alphys : Un.......Undyne.......?

Scroundrel : Pffff... Pathétique. Commenta le malfrat.

★★★

PDV Lisa :

Je fus projetée une fois encore au sol. Décidément, impossible de l'atteindre, cette saloperie !

Nightmare : Je vois que tes émotions commencent à revenir ? Constata avec narquoiserie le squelette de pétrole. Ça n'en sera que d'autant plus amusant.

Je grommelai. C'était exact. Les effets de la potion s'amenuisaient peu à peu et ma rage ne faisait qu'augmenter, en même temps que les bleus recouvraient mon corps à chaque coup porté.

Je prenais inexorablement conscience de ce qui se passait. L'odeur de sang et de poussière... Les tirs de blasters... La lueur écarlate de la Lune... Ce n'était pas... Outertale, n'est-ce pas ?

Non, ce n'était pas ma ville ! Ce n'était pas Stardin qui était en train de brûler ! Elle était autre part, loin, loin d'ici, en sécurité ! Mes amis... Où était Papyrus ? Grillby ? Frisk ? Où étaient-ils ??

Nightmare : Et bien, que se passe-t-il, Justice ? Tes émotions explosent...

Moi : Je t'emmerde.......

Nightmare : Veux-tu que je te décrive à quel point tes amis souffrent et cela par ta seule faute ?

Moi : Je t'emmerde...!

Nightmare : J'aurais pu m'en prendre à n'importe quel univers, mais tu as décidé de te mêler de mes affaires. C'est trop tard pour reculer à présent, je ne te lâcherai pas.

Moi : LA FERME !!!

Je me téléportai devant lui et lui assénai des coups de sabre irréfléchis qu'il contra aisément.

Moi : C'est de TA faute ! C'est toi qui t'en prends à eux !!! C'est toi qui es venu ici et qui les a attaqué, c'est toi qui t'en prends aux innocents par simple désir pervers, TU N'ES QU'UNE ORDURE !!!!!!

Je pensai à tous mes souvenirs passés avec eux. Les douleurs, les joies, les tristesses, les aventures. Je me foutais des paroles persiflées du tentaculaire. Une seule chose, un seul but me guidait. Les protéger. Mon arme se chargea d'électricité.

★Tu es emplie de Justice.

Je le tranchai sauvagement en deux, plus rapide, plus vive, plus forte. Quand il se recomposa, son corps liquide tenait difficilement en place, comme de la cire fondant à la chaleur.

Nightmare : Tu ne vas pas me ref-!

Il reçut une seconde charge. Prenant le rythme, je lui sectionnai les parties de son corps les unes après les autres, apparaissant au hasard et disparaissant tout aussitôt..
Téléportation.
Charge.
Téléportation.
Charge.

Nightmare : Tu ne me vaincra pas de cette manière......!!! Rugissait-il.

Il tentait bien de parer ou de contre-attaquer mais je ne me laissai pas toucher aussi facilement. Plus je lui portais de coup plus il fondait.

Moi : Salaud !!

Téléportation.

Moi : Si tu crois...!!!

Charge.

Moi : ...QUE TU PEUX JOUER AVEC NOS VIES IMPUNÉMENT...!!!

Téléportation.

Moi : ...TU TE TROMPES LOURDEMENT !!!

Charge.

Nightmare, fendu en deux, s'éclata au sol, inondant la grand place d'une flaque maculant de liquide noir, une mare de pétrole, plate, inerte.

À bout de force, je me laissai tomber genoux à terre, pantelante. Mes muscles m'irradiaient, exténués de la quantité de magie que j'avais utilisée.

Moi : ......je.... J'ai gagné.....? Soufflai-je entre deux grandes bouffées d'air en affichant un petit sourire.

Un rire sardonique me le fit ravaler aussitôt. Un rire amer, épais, qui vous prenait l'âme et qui vous la déchiquetait sans la moindre pitié. Le maître des cauchemars se recomposait de manière hasardeuse. Des boursouflures gonflaient çà et là, sur une épaule, une main, disproportionnées, et son sourire, doublement tordu par la colère, se faisait monstrueux, amorphe.

Nightmare : Espèce.......de sale....petite garce.......

Un tentacule me prit un poignet et me propulsa sur un mur d'une maison en ruine. Un deuxième me prit l'autre bras, un troisième ma gorge. Puis il se téléporta devant moi, leva un doigt tranchant, crochu, sur mon front, menaçant de me transpercer le cerveau.

Je grognai. Bordel ! Il était increvable ou quoi ??!

Nightmare : Toi, vaincre le roi des ténèbres ? Tsss, ne soit pas si naïve. Me rabaissa-t-il en resserrant la pression sur ma gorge.

Le manque d'air soudain me fit tousser. Je n'arrivais plus à respirer...!

Nightmare : Venir m'affronter toute seule juste après t'être évadée était la chose la plus stupide que tu aies jamais faite~

À ces mots, un sourire se forma au coin de mes lèvres. Je lâchai dans un souffle :

Moi : Mais qui t'as dit que j'étais venue seule...?

Nightmare n'eut pas le temps que comprendre mes paroles que des dizaines de rayons de Gaster blaster buggés lui arrivèrent en pleine face par le haut, accompagnés d'un hurlement sauvage.

Error : C'ĒST MÅ CØPĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪIĪNNNNNNNNNNNĘĘĘĘĘĘ !!!!!!!!!!

Le marionnettiste atterrit brutalement au milieu d'un Nightmare à nouveau réduit à l'état de mer noire. Il toussota un petit coup.

Error : Åłørs pås tøūchę. Conclu-t-il, la mine blasée.

Moi : T'es doué pour les intros, toi. Lui dis-je amoureusement.

Error : Lįså ! Tū ãs rētrøūvé tęs émøtįøns ! Me lança-t-il soulagé.

Je lui souris. C'était vrai que tout à l'heure je n'avais pas pu me réjouir de nos retrouvailles. Mais maintenant qu'est-ce que j'étais heureuse de le revoir ! Je le rejoignis aussitôt pendant que le squelette de pétrole se remodelait plus loin.

Nightmare : ...Bordel, marmonna-t-il. Combien de fois est-ce que je vais devoir me recomposer, comme ça...?

??? : Au moins une fois de plus ! Cria une voix enjouée derrière lui.

Un porteur de pinceau lança au squelette de négativité de la peinture rouge qui explosa à son contact.

Le protecteur des AU's se réceptionna à côté d'Error, fier de sa réplique.

Error : Møūåiis, pås mãł. Dut reconnaître le marionnettiste en croisant les bras.

Le peintre lui adressa un petit sourire satisfait.

Moi : Vous êtes trop lents, les gars. J'ai failli me faire tuer trois fois. Les taquinai-je.

Error : C'ęst tøį qūį n'å pås ãttendū !

Ink : Et c'est toi qui a tout de suite voulu la rejoindre ! Railla gentillement le squelette coloré à son rival.

Error : Såns cømmēntåire.

Nightmare lâcha un ricanement moqueur.

Nightmare : Vous êtes mignons tout les trois. Mais si à vous tous n'avez pas réussi à vaincre le Murder Ti-

Moi : Les pantouflards. Le coupai-je.

Nightmare : Pardon ?

Moi : Ils s'appellent les pantouflards, maintenant. Je préfère.

Il souffla bruyamment. Se faire couper dans ses tirades taquines était manifestement sur la liste des choses qui l'agaçait le plus.

Ink : Et c'est pour ça qu'on a appelé du renfort !

★★★

Black : Insuffisant. Jugea Blackberry en faisant claquer son fouet.

L'araignée, à terre, ciselée de blessures, serrait désormais Grillby le plus fort possible, regardant la mort droit dans les yeux.

Black : Mais en même temps. Reprit le tortionnaire avec un rire rauque, preparant le coup fatidique. Qui ferait le poids face au grand Blackberry ?!

??? : Arrête !!! Le supplia une voix.

Il se retourna et grogna en voyant qui venait de parler.
Oh naaan ! Pas sa pathétique version alternative !

Blue, la bouille toute mignonne, marchait vers lui en tendant timidement la main.

Blue : Est-ce que tu n'as pas confiance en toi...? Demanda le naïf petit squelette. Je peux t'aider si tu veux je...

Black : Tu ne m'aideras à rien du tout ! Le coupa le Sans au fouet. Dégage de mon chemin petite fiente !

??? : C'est à mon frère que tu parles, comme ça ? Dit quelqu'un dans son dos.

Black tressaillit. Il se retourna, tremblant de la tête aux pieds.

Honey, clope au bec, œil orange luisant et sourire presque psychopathe aux dents, le toisait, menaçant quiconque s'en prenait à son frère.

Blue : Voici le super duo des frères squelettes, mwehehehehehehe !!

Black : Oh shi- !!

★★★

Sans : P... Pap's... Gémit Sans, meurtri en voyant son frère face à face avec ce monstre.

Killer fixait le grand squelette. Aaaaaaaah... Ce qu'il aimait voir ses victimes pétrifiées par la peur...

Killer : Salut, Papyrus... Tu ne me reconnais pas ? C'est moi, Sans, ton frérot... Allons, viens me faire un câlin... frangin.

Il se moquait évidemment du pauvre Papyrus qui jouait des maracasses avec ses os tellement il tremblait. L'amateur de spaghetti jeta un coup d'orbite à son vrai Sans et se reprit.

Papyrus : Tu n'es pas mon frère. Tu as peut-être besoin qu'on te donne le bon exemple mais... Pour l'instant il faut que je protège ces gens... Bégaya-t-il, mais d'une voix ferme. Quoi qu'il m'en coûte. Je...

Il leva courageusement ses petits poing.

Papyrus : ...C'est mon devoir en tant que garde royal. Acheva-t-il. Je ne laisserai pas mon frère.

Hubert : ...Moi non plus, yo ! S'écria d'un coup le petit monstre en le rejoignant et en se plaçant à côté de lui, face au tueur, qui lui, soupira.

Killer : Ces héros...

Son blaster tira sur les deux suicidaires. Ceux-ci, bien qu'effrayés, ne bougèrent pas. Pour protéger leur blagueur préféré, il ne bougeraient pas.

Une explosion retentit. Papyrus, surpris d'être encore en vie, ouvrit les yeux.

Papyrus : Mais...??

Sans : ...hein...?

Killer : Encore TOI ??!!!

Un squelette avait paré l'attaque avec des os. Un autre Sans, dont le visage était couvert par une capuche. Son long manteau violet volait au vent. Tourné vers Killer, le sauveur souriait.

??? : Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion, est-ce une péninsule ? Mais non, mes petits Bruh. C'est...

Il leva sa tête, découvrant son œil violet scintillant.

Epic : ...Epic!Sans !

Killer : Mais bordel !!!! Rugit le tueur.

Papyrus : Un Sans ? Encore ??

«Sérieux, tout ces autres moi commencent à me mettre mal à l'aise........» Pensa Sans.

Hubert : Whouaaaaaaw........!

★★★

Alphys regardait avec désespoir sa fiancée agoniser.

Scroundrel : Tu es pathétique, Undyne... Répéta son assassin d'un ton soudain monotone en avançant vers elle.

Le scientifique, paralysée par le choc, ne faisait rien. Elle le laissait faire, désemparée.

Scroundrel : Vous êtes toutes les mêmes, incapables de protéger qui que ce soit, pas même un pauvre petit squelette de rien du tout. Continua-t-il amèrement.

Il était près d'elle à présent, la toisant de haut.

Scroundrel : Vous devriez crever, toutes autant que vous êtes.

La femme poisson avait du mal à respirer, mais fit tout de même l'effort de parler.

Undyne : Toutes les mêmes ? Un petit squelette...? Je vois...

Elle rit un peu, ce qui la fit tousser.

Undyne : Je suis désolée que cette "moi" n'ait pas pu te protéger, Sans.... Et je compatis pour ce qui a pu t'arriver... Néanmoins...

Elle leva un genou pour poser son pied.

Undyne : Aujourd'hui c'est toi qui t'en prends à quelqu'un, qui est un danger pour les autres... Et je ne m'attarderai pas sur de longs discours. Sache juste...

Elle le fixa de son œil unique, son œil brillant, éclatant déterminé.

Undyne : ...Qu'il va falloir que tu fasses mieux que ça !!!

Une lumière aveuglante fit fermer les orbites du malfrat. La tenue de policière de la femme poisson avait disparue pour laisser place à une armure étincelante, cuirasse bleu nuit aux bordures dorées. Sa cape constellée de petits points scintillants se déployant derrière elle, elle illuminait les alentours, telle une étoile dans le ciel, la seule qui eut le courage de se montrer.

Undyne : Tu me voulais me voir guerrière ? Alors regarde bien celle que tu as devant toi. Moi, Undyne l'immortelle, je ne te laisserai plus blesser qui que ce soit ici !!!

Alphys : ... Undyne... Soufflait la lézarde aussi soulagée qu'impressionnée.

Scroundrel, médusé, demeurait statufié par la puissance et la détermination que dégageait la guerrière.

Undyne : Qu'y a-t-il, tu n'as jamais vu une vrai Undyne en action, Scroundrel ? Sache que j'ai quelqu'un à protéger et que jamais je ne fléchirai !!!

Du bout de sa lance une guerrière à l'armure étincelante était apparue...

★★★

Moi : Tu as perdu, Nightmare. Rends-toi. Conclus-je en le pointant du doigt.

Nightmare : Me rendre ?

Cette remarque le fit éclater d'un rire sardonique, incontrôlé, résonnant entre les carcasses des maisons. Lorsqu'il se stoppa net pour reprendre, son visage, fou à lier avec son orbite ovale et son sourire en croissant de lune, avait quelque chose de cauchemardesque.

Nightmare : Tu crois que la situation est à mon désavantage ? Peu importe si nous nous faisons battre maintenant, le mal est déjà fait. Regarde autour de toi !

Il écarta les bras, désignant la place où les murs tombaient en ruine, où la poussière était balayée par les ondes des gaster blasters au loin, où les cris interrompus fusaient. Je comprimai les poings.

Nightmare : Ceci n'est qu'un jeu. Un massacre, de la négativité, tes larmes et une bataille en prime, j'ai tout gagné quoi qu'il arrive. Acheva-t-il triomphalement.

Je sentais la main d'Error se glisser avec une infinie douceur dans la mienne. Je la serrai de toutes mes forces.

Soudain, le maître des cauchemars perdit son sourire, comme s'il avait vu ou pressenti quelque chose, et fit une translation en arrière, juste avant qu'une masse de lumière n'atterrît là où il aurait dû se trouver.

Nightmare : Bien sûr, il faut toujours que tu sois là pour m'ôter mon plaisir.... Marmonna-t-il sombrement tandis que le dernier arrivant se redressait.

Les orbites de Dream reflétait à la fois la tristesse et la détermination. Il leva le bras et enferma Nightmare dans une cage d'ondes positives. Le tentaculaire frappait les barreaux de ses appendices pour se libérer, sachant très bien que ça ne le retiendrait pas longtemps.

Pendant qu'il s'acharnait sur sa prison, le maître des songes se tourna vers moi pour me demander :

Dream : Lisa, est-ce que tu as encore assez de force ?

Je réfléchis à la question. Le dernier combat m'avait épuisée, mais l'arrivée des autres m'avait plutôt requinquée. De plus, le gardien des sentiments positifs dégageait autour de lui une aura puissante de volonté et de persévérance.

Moi : Je pense que ça ira.

Dream : Très bien, alors. Vous deux, allez conduire les habitants de Stardin dans l'anti-void pendant que Lisa et moi on se charge de mon frère. Dit-il alors à Ink et Error.

Error : Qūøi ?? Pås quęstiøn c'ēst trøp dãngęrēux !

Ink : Vous n'arriverez pas à le battre avec tous les sentiments négatifs qui le renforcent ! Renchérit le protecteur d'AU.

Nightmare venait de détruire sa cage et fixait à présent son opposé, d'humeur massacrante.

«C'est pour ça que vous devez les limiter. Nous répondit Dream par télépathie. Les Bad Guys ne sont pas les seuls dangers, ici. Les combats ont provoqué beaucoup de dégâts, il y a sûrement des gens coincés sous les débris. Il faut les sortir de là et les amener en lieu sûr. Avec vos pouvoirs de créateurs et de destructeur, ce sera facile. Votre mission est la plus importante.»

Error/Ink : Avec lui ??!! Crièrent-ils en même temps en se pointant du doigt mutuellement.

Dream : S'il vous plaît, arrêtez avec ça ! Gronda le maître des songes.

Il se tourna alors vers son frère qui les attendaient pour se battre au loin.

Dream : Vous ne vous rendez pas compte de la chance que vous avez... Murmura-t-il pour lui-même, mélancolique.

Ils restèrent silencieux.

Moi : Allez-y, les gars. Les pressai-je. On se charge de tout.

Ils hésitèrent, puis Ink se retourna et partit en sautant de toit en toit. Error me lança un dernier regard puis se téléporta pour rejoindre le peintre.

Dream fixa le tentaculaire, désolé.

Dream : Nightmare... Commença-t-il.

Nightmare : Pour l'amour de Joku, tu ne vas pas recommencer, Dream ! S'agaça le maître des cauchemars. À chaque fois on commence par ce dialogue : "Je ne veux pas me battre contre toi, Night !" Et moi je te réponds : "Il n'y a rien que tu puisses faire, si tu voulais m'aider fallait le faire avant" et blablabla et blablabla... Est-ce que pour une fois on pourrait sauter ce chapitre et passer directement au moment où on se bat ?

Il brandit ses tentacules en avant pour se préparer.

Dream : ...Alors on est vraiment obligé d'en arriver là...?

Nightmare : Arrête d'être aussi faible et bats-toi !

Je sentais bien que ces paroles heurtaient profondément le petit squelette.

Moi : Ne te laisse pas distraire, Dream. Le conseillai-je en invoquant mon sabre.

Il secoua la tête, la hocha d'approbation, et s'élança, arc au dehors.

★★★

Frisk courait depuis un petit moment, ne sachant pas vraiment où il allait. Il s'en voulait d'avoir laissé les autres... Il aurait dû être avec eux, les soutenir, n'importe quoi. Il était l'ambassadeur des monstres ! Il était de son devoir de les protéger !

Mais c'était trop tard pour les regrets. Il allait se rattraper en aidant les autres à s'enfuir. Où, il ne savait pas, mais au moins les emmener loin d'ici.

L'adolescent interrompit sa course en voyant un groupe de monstre détaler comme des lapins. Et en parlant de lapin...

Frisk : Luna...?!

La petite lapine était debout devant un pan de mur écroulée. Une flaque de sang, noirâtre, dépassait de la plaque de plâtre.

Il s'approcha lentement d'elle, hésitant à mettre une main sur son l'épaule.

Frisk : Ça... Ça va......?

Luna : Mmh...? Oui, je m'assurais juste que les restes de détermination de cette personne s'élevaient bien jusqu'aux étoiles. Répondit-elle d'une petite voix douce. Il ne faudrait pas que son esprit se perde ici, ça fait peur aux gens. Mais dans ce cas, il faut suivre l'homme à la lune d'acier, il saura le guider.

Si Frisk ne la connaissait pas, il lui aurait sûrement demandé si elle ne s'était pas cognée la tête. Mais non, c'était normal pour sa mystérieuse et rêveuse amie. Elle disait des choses que personne ne comprenait, et pourtant, souvent, elle avait raison. Elle était belle, drôle malgré elle, originale et très intelligente en dépit de ses délires que lui-même me cernait pas toujours. L'humain ne l'aimait pas, il était fou d'elle.

Frisk : Viens, il faut y aller, Luna. La pressa-t-il gentiment.

Luna : Je sais, mais il ne nous laissera surement pas partir.

Frisk : Il ?

??? : Oh... Un humain ? Fit une voix carnassière dans son dos. Frisk, qui plus est. Parfait, je vais pouvoir m'en mettre plein la panse...

L'adolescent se retourna. Encore un de ces clones de Sans psychopathes ! Celui-là était troué au crâne et armé d'une hache couverte de sang. En fait, du sang, il avait partout sur lui, ce qui glaça celui du pull rayé. Luna, elle, pencha la tête sur le côté d'un air perplexe, ce qui le distraya un instant malgré lui.

Luna : Tu es entouré de molopes, Horror. Constata calmement Luna en avançant vers le squelette au crâne troué.

Horror : Que...? Comment tu connais mon nom ??

Frisk : Luna, ne t'approche pas ! S'affola Frisk.

Luna : Ce sont eux qui me l'ont dit. Ce sont des bestioles qui entrent dans le cerveau et qui voient tout ce qu'il s'y passe. Avec ton crâne troué c'est facile pour eux... Et ils disent que tu as des problèmes avec ton frère....

Horror : ...Mais... Mais t'es complètement folle ma parole !!! S'énerva le Sans à la hache dont visiblement la lapine avait touché un point sensible.

Il sortit des os bleus du sol pour l'empêcher de bouger et brandit son arme.

Frisk : LUNA !!!

Horror propulsa l'adolescent sur le mur avec le Blue Attack. Frisk gémit et contemplant avec horreur celle qu'il aimait sur le point de se faire fendre la tête.

Luna : Ne t'inquiètes pas, Frisk. Sourit-elle. Je ne vais pas mourir, les esprits diaprés me l'ont certifié.

Horror : Décidément ta fiancée est encore plus tarée que moi. Rigola le squelette au crâne troué en levant une fois pour toute sa hache.

★★★

Epic : Enfuyez-vous, ça va chauffer, ici ! Prévint le squelette violet.

Papyrus : Mais... Et la barrière d'os !? Souligna le frère d'Outertale.

Epic : De quelle barrière tu parles, Bruh ? Rétorqua-t-il, malicieux.

Papyrus regarda autour de lui. Elle avait disparue !

Epic : Partez, que je me charge de ce chouineur de haine. Ordonna-t-il en fixant Killer dans les orbites.

Killer : Chouineur de haine ? S'indigna l'intéressé. Je te permets p-!

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le mème incarné s'était déjà téléporté juste en face de lui. Il lui prit fermement le menton et le fixa d'un air extrêmement sérieux.

Killer : Hein.......?! Lâcha le pauvre Killer sans comprendre.

Epic : ♪♪Je te tiens, tu me tiens, par la barbicheeette, Bruh. Le premier de nous deux qui rira, aura une ta-pette.♪♪

Killer : Mais what the...!!!!

Epic l'interrompit encore une fois en lui chatouillant les côtes avec un sourire presque sadique.

Killer : Qu'est-ce que tu...! Fit-il en rigolant nerveusement à cause des guilis.

Epic : T'as ri.

Killer : Hein ??

Epic : Tapette !

Epic lui donna un uppercut en pleine poire, ce qui le propulsa une dizaine de mètres plus loin pour percuter un mur.

Le tueur se frotta la mâchoire en marmonnant quelques injures.

??? : On dirait bien que t'as besoin d'aide, Killer...

Les deux squelettes levèrent la tête et virent le poussiéreux assis tranquillement sur le toit d'une maison, les jambes se balancant dans le vide. Il les regardait de son sourire habituel.

Killer : Pffff... Pas de refus, Dust... Avoua Killer en se relevant.

Le squelette à capuche satisfait sauta et atterrit à côté de son ami.

Killer : Qu'est-ce que tu faisais ?

Dust : Je suis allé chercher du LOVE, pardi. Le problème c'est elles se cachent bien, ces petites larves.

Il observa le squelette violet et eut une idée.

Dust : Eh mec... Et si on lui montrait notre... attaque spéciale ? Demanda-t-il en jetant un regard complice au tueur.

Celui-ci lui répondit par ce même regard. Il invoqua alors son Blaster Killer. La tête osseuse, à son apparition, provoqua des rafales de vent et illumina son entourage de sa lumière destructrice.

Epic : Tu te souviens pas de la dernière fois, Bruh ? Se moqua le squelette violet. Ton gaget ne peut rien face au pouvoir des memes.

Killer : Je le sais. C'est pour ça...

Dust : ...Qu'on va l'additionner à de beaucoup autres !

À ces mots le poussiéreux claqua des doigts. Des dizaines de Blasters s'ajoutèrent, certe moins impressionnant que celui du tueur mais nombreux. Très nombreux. Ils ouvrirent leur gueule béante, parés à tirer.

Epic fit un petit soupir amusé.

Epic : Dans ce cas, je me dois aussi d'utiliser mon attaque ultime, Bruh. Déclara-t-il en étirant son sourire.

Il positionna ses mains à côté de ses ses côtes et écarta les jambes, prêt à l'impact.

Killer : Tu penses sérieusement être en mesure de contrer tout ces blasters avec une seule attaque ? Quelle arrogance... Rit le Sans au couteau en faisant tirer sa tête osseuse, accompagné de Dust.

Tout les rayons fusionnèrent pour donner une puissance de frappe plus que dévastatrice. Un laser titanesque fonça sur le meme incarné qui, grâce à la magie des animés eut le temps de répliquer.

Epic : On en reparlera une fois que je t'aurais montré à quel point cette attaque est Bruhniale !!!

K
A
A
A
A
A


Une boule de lumière apparut entre les mains d'Epic.

M
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E

Elle s'amplifia de plus en plus, aveuglant tout sur son passage.

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A
A
A
A
A
A
A
A

Tout autour du squelette violet s'envolait, porté par les ondes que produisait ce sort.

M
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E


Puis il tira.

BRUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH

Deux rayons aussi gargantuesques l'un que l'autre se rencontrèrent, détruisant tout sur leur passage.

Bien que surpris de la puissance de l'attaque, les deux compères ne perdirent pas de leur vigueur et augmentèrent la puissance de leurs rayons.

De son côté, l'œil zébré faiblissait. Ses pieds reculaient malgré lui, formant deux longues traces sur le sol. Il avait de plus en plus de mal à leur tenir tête.

Peut-être... Peut-être avait-il été trop arrogant en effet... Il se sentait défaillir. Le poids de ses excès passés se faisaient sentir dans ses vieux os. Il jeta tout de même un coup d'œil sur le côté en espérant que, si lui ne s'en sortait pas, les autres s'étaient bien échappés.

Tout le monde était parti. Tout le monde, sauf un petit monstre sans bras, vêtu d'un long pull rayé. Il le regardait, la bouche grande ouverte et les étoiles dans les yeux, admiratif. Quand Epic l'eut remarqué, le sourire du petit Hubert s'agrandit.

Cela redonna du courage au squelette violet.
Cela... L'emplit de détermination !

★La magie de Dieu et des animés brille en vous.

Epic : BRUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUHHHHHH !!!!!!!!! Hurla-t-il de tout son être.

Le kamemameBRUH finit par égaliser avec les rassemblement de Gasters. Il y eut un flash aveuglant accompagné d'une énorme bourrasque. Killer et Dust ne voyaient plus rien entre les volutes de fumée.

Killer : Qu'est-ce qui s'est passé ? S'enquit le tueur en toussotant. On l'a eu ?

Dust haussa les épaules. Lui non plus n'en savait rien. Soudain, une ombre se dessina dans la brume. Epic sautait sur eux, brandissant son poing.
Un seul poing.

Epic : EEEEEEEEEEEEET.....

Il donna un coup dans l'air, juste devant les deux compères.

Epic : ONE PUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUNCH !!!!!!!!!!

Un ouragan propulsa Killer et Dust vers le haut. Haut. Très haut. Très très haut.

Killer/Dust : UNE FOIS DE PLUS LES PANTOUFLARDS S'ENVOLENT VERS D'AUTRES CIEUUUUUUUuuuuuuux...... (*Ting)

«...Pourquoi ils ont dit pantouflards, Bruh ? Bah, sûrement la magie des animés qui a fait un autre truc dont j'ai pas la ref.» Pensa le vainqueur.

Enfin vainqueur... il tenait à peine sur ses jambes. Il avait tout utilisé d'abord pour faire son attaque ultime et en plus pour son attaque finale. Il aurait aussi pu utilisé "Texas Smach" aussi mais bon... Le souffle coupé, le sang magique brûlant, ses os étaient sur le point de craquer. Il vacilla et tomba en avant.

Une petite tête crêtée le rattrapa. N'ayant pas de bras, Hubert le soutenait avec son crâne pour qu'il s'en serve comme accoudoir.

Hubert : Vous êtes trop fort, M'sieur !!!! S'écria le fan-boy, survolté. Y'avait les méchants, puis vous êtes arrivé, vous avez fait des trucs trop cool et KAMEAMEBRUH !!!!!! Ouaaaaaahhhh !!!!! Comme dans les animés d'Alphys !!!!! Je vous adore vous êtes géant, M'sieur !! Trop Épique, génial !!!! Je suis trop fan, pas autant qu'Undyne et Papyrus mais trop fan quand même, je vous adore trop, yo !!!!!!!

Epic : Oh, merci... Souffla l'épuisé, fournissant un effort considérable pour parler.

Puis il ajouta avec un clin d'œil.

Epic : C'était du travail d'équipe, p'tit Bruh. Si tu ne m'avais pas soutenu avec ton regard encourageant je ne les aurais pas battu... C'est grâce à toi que j'ai pu gagner.

Hubert : C'est vrai ??!!!!!

Epic : Bien sûr, allez tape m'en une ! Rit-il en faisant un check de tête avec lui.

La rencontre brutale entre les deux crânes lui vrilla le cerveau pour de bon. Il tomba en arrière dans un "bruuuuuh.....", assommé par ce petit coup de trop, mais souriant toujours.

★★★

Error : Pfffffffff... C'ēst vråimēnt lę børdęł įcī... Soupira le squelette d'ébène.

Ink et Error s'étaient un peu éloignés de la ville pour prendre du recul. Le peintre regardait droit devant lui, épiant le moindre monstre qui fuyait. La bonne nouvelle, c'était que tous les Bads qu'il voyait étaient en combat.

Ink : Arrête de grogner, Glitchy. On doit faire évacuer la ville. Rétorqua-t-il.

Error : Ēh ! Qu'ęst-cē qūę jē t'åį dīt sūr lę fåįt dę m'åppęłer cømmę çå ?! S'agaça Error.

Ink : Mais quoi, encore ? Tu vas pas en faire un Multivers !

Error : Bęn sį, jūstęmēnt !! Pårcę qūę c'ēst błęssãnt !!

Ink : Mais c'est affectif !!!

Error : Ãffęctīf møn øęił, øūåis !!! Tū dįs çå pãrce qūe ję sūis głitché !!!

Ink : Arrête de te foutre de moi !!! Tu m'appelles bien le pot de peinture !!!

Ils se fusillaient du regard en grognant, comme s'ils allaient se voler dans les plumes à n'importe quel moment. Le protecteur craqua d'un coup et lâcha un râle.

Ink : Mais pourquoi ?? S'exaspéra-t-il en marchant dans tout les sens. Pourquoi c'est si dur de s'entendre ??

Il s'arrêta et écarta les bras.

Ink : Pourquoi est-ce que même après une trêve on n'arrive pas à faire la paix ? Pourquoi on se bat alors qu'il n'y a plus aucune raison de le faire ??

Error : Ję... Mãįs... C'ēst tå fãute ãūssį ! Pøūrqūøi tū n'årrêtęs pås dę mę hårcęłer à prøpøs dę Lįså ? Vå fãįre tã prøprę expériēncę sį t'ęs sį cūrįęūx åu lįēu dę mē lęs pēindrē !

Ink éclata d'un rire clair à sa remarque.

Error : Qūøi ?! Fulmina-t-il, vexé.

Ink : Mais, Glitchy ! S'étouffa-t-il entre de hoquets. C'est complètement ridicule ce que tu viens de dire ! Tu sais que je n'ai pas d'âme enfin ! Que je ne peux pas...

Le peintre s'interrompit. Son fou rire se calma et laissa place à un petit sourire triste.

Ink : Je ne ressens qu'avec mes fioles, Error. L'amour...est quelque chose de sincère. Rien n'est sincère lorsque c'est artificiel. Mes sentiments ne sont pas sincères. Je ne pourrais jamais tomber réellement amoureux.

Error le dévisageait, soudain touché par les mots de son opposé qui baissa la tête.

Ink : Une sensation si spéciale que même les créateurs n'ont jamais pu me l'offrir...

Il continuait à sourire dans le vide, bien que cela sonnait faux. Il redressa alors le menton, plantant son regard dans celui du squelette d'ébène, les iris gorgées.

Ink : Qu'est-ce que tu ressens quand tu l'embrasses, Error ? Continua-t-il lentement. C'est quoi les pulsations dans le corps...? Ça veut dire quoi, les papillons dans le ventre...?
Si je ne peux pas éprouver tout ça... Je voulais au moins l'entendre... de la part de mon rival...et ami...

Il y eut un silence. Puis il se reprit et se tourna vers Stardin.

Ink : Allez ! Pas le temps de bavasser ! On a des villageois à sauver ! S'exclama-t-il d'un ton faussement enjoué.

Error : Īnk ! Appela le marionnettiste.

Ink : Oui ?

Il avait l'air grave mais ses yeux étaient emplis de compassion.

Error : ...Qūånd ję sūis près d'ęlłe... Płūs rįēn nę cømptę tøūt åūtøur dę møį. C'ēst cømmę... ūn trésør ūniqūe aū møndę. Møn rølę, męs åmįs, męs ęnnemįs... Īł n'y a płūs rįēn. Jūstę ęlłe ęt møi.
Qūånd øn sę tøuchę, ję rēssęns dęs vįbråtįøn, dęs frįssøns dę płåsįr dåns tøūt męs øs. Qūånd ję l'ēmbråssę... C'ēst... cømmę ūne déchårgē élēctrįqūe...

Ink : Oh ! Ça doit faire mal, alors. Commenta l'ignorant.

Error : Mãįs nøn, åbrūtį. C'ēst... Ågréãbłe... Sęreīn... Mãgiqūe...

Il semblait se remémorer des souvenirs. Il soupira, les orbites dans le vague.

Ink : Je... Merci, Glitchy... Sourit le protecteur des AUs, pour de vrai cette fois.

Error : Ję t'åį dīt dę nę pås m'åppęłer cømmę çå ! Râla-t-il.

Mais il souriait lui aussi.

Une explosion se fit soudain entendre sur tout l'Outergrond, ainsi qu'une voix familière.
Un très long "BRHUUUUUUUUUUUUUUH" qu'on distinguait au loin.

Error : Çå, c'ēst Ēpįc. Commenta simplement le squelette d'ébène.

Ink : Error, regarde !!! Dit le peintre en pointant un endroit où le laser géant avait touché.

Des murs d'habitation s'écroulaient. Des monstres criaient, terrifiés.

Parmis eux, une petite monstresse trébucha. Délaissée, abandonnée, le mur entier allait s'écraser sur elle. Elle hurla de peur, s'attendant à une mort certaine.

Soudain, le bloc s'arrêta pile au moment où il toucha le bout de son museau. Elle regarda autour d'elle. Un squelette noir avec des habits de vagabond retenait la roche, qui pourtant devait peser des tonnes, de toutes ses forces.

Error : Rrrrh... Børdęł... Jura-t-il. Jē våįs pås tēn-

Un autre squelette avec un pinceau arriva pour aider le premier. Tels des super-héros, ils poussèrent sur leurs bras dans un ultime effort pour envoyer le mur au loin.

Error : Wøūaw... Lâcha le squelette qui glitchait, haletant en lançant un regard complice à celui qui devait sûrement être son ami. Nørmãlęmēnt j'ÿ sęrãi årrivé tøut seūl... T'åvãis rãisøn, l'årtįste, ił fåut quę jē mę rēmętte à fãįre dū spørt.

Ink : J'ai toujours raison. Sourit l'autre en aidant la monstresse à se relever. Tout va bien mademoiselle ?

Holala ! Il lui faisait un petit clin d'œil rassurant. Il était tellement mignon !!!

Tara : Oh je.... Euh.... Oui, oui.... Bafouilla-t-elle en rougissant. Euh... J'aime beaucoup votre écharpe...

Ink : Oh ? Merci c'est gentil ! Répondit-il simplement.

Error : Tįēns dønc... Souffla Error en roulant les orbites.

★★★

Calotte glacée : Je... Je vous en prie... Ne nous faites pas de mal... Pleurait le petit au chapeau en tenant précieusement sa petite sœur dans ses bras.

Le couteau de détermination géant de Cross était pointé sur eux. Un seul geste de sa part suffirait à les tuer. Il les regardait avec la froideur du souffle glacé de l'hiver.

Il tourna alors la tête à droite, à gauche. Personne. Il baissa finalement son arme.

Cross : Partez.

Calotte glacée : ...h...hein...?

Cross : Dégagez, vite ! Leur ordonna-t-il sévèrement.

Effrayés, les deux petits monstres détalèrent sans demander leur reste.

Chara : Tu n'aurais pas dû les épargner, Cross. Le gronda le fantôme à ses côtés. Et si quelqu'un t'avais vu ? Tu as déjà prit assez de risque pour sauver cette misérable humaine !!!

Cross : J'avais une dette à payé, c'est...

Il s'interrompit, puis se téléporta sur le toit pour mieux voir ce qu'il avait aperçu.

Chara : Tu n'as pas intérêt à recommencer ! Eh ! Est-ce que tu m'écoutes, au moins, crétin ?! S'énerva le jeune homme.

Cross l'ignorait. Son attention était porté sur quelque chose au loin... Un petit point violet.

Cross : Dude ! S'écria-t-il en se téléportant de toit en toit.

Il était maintenant juste au dessus d'Epic, posé sur un mur à moitié détruit. En bas, son ami marchait difficilement. Il était aidé par le petit monstre d'Outertale qui lui donnait sa tête pour accoudoir. Cross baissa son foulard, ému de le revoir après tout ce temps.

Chara : Cross, ne va pas le voir ! Lança Chara, ce qui fit baisser la tête de son porteur. On est en zone découverte, tu risques de te faire repérer.

Cross : ...Je sais... Je sais... Soupira le monochrome, mélancolique en levant les yeux une dernière fois vers son Dude.

Epic l'avait remarqué, lui aussi. À deux doigts de pleurer en le voyant, il se reprit et leva un pouce en l'air en souriant pour le saluer et lui dire qu'il allait bien.

Cross lui répondit par ce même signe avant de remettre son foulard en place et de se téléporter plus loin, Le cœur gros.

Chara : Ça ira, Cross ? S'inquiéta tout de même le fantôme.

Cross : Oui... Merci Chara... Répondit-il en retournant dans son attitude renfermée et blasée, bien qu'à l'intérieur, il était à la fois triste et heureux d'avoir revu son meilleur ami.

★★★

Frisk était pétrifié. Il ne savait pas quoi faire.

«Gentillesse ! Protège la je t'en supplie ! Justice ? Bravoure ? Quelqu'un ?!!»

Horror abaissa sa hache. Le temps parut comme stoppé pour l'adolescent. Il se retrouva flottant dans un vide noir, sombre, n'entendant que les pulsations de son cœur vibrer dans tout son être.

Soudain, six cœurs de couleur verte, bleu turquoise, bleu marine, violet, jaune et orange apparurent et se mirent à tournoyer autour de lui. Ils s'illuminèrent pour donner forme à des esprits. Les esprits des âmes des enfants morts sur l'Outerground.

Frisk : ...S'il vous plaît !!! Supplia le pull rayé. Aidez-moi ! Elle va mourir !!

Seul il ne pouvait rien faire, il fallait absolument qu'ils l'aident.

Bravoure : Non... Pas cette fois, Frisk.

Cette parole frappa le jeune homme de plein fouet. Il n'en croyait pas ses oreilles.

Frisk : Qu... Quoi...?

Les âmes humaines avaient toujours été là pour lui ! Pourquoi l'abandonner maintenant ? Alors que Luna était en danger ?

Gentillesse : Nous ne pouvons pas te secourir éternellement... Nos forces s'amenuisent. Mais tu as le pouvoir de la sauver toi-même. Ajouta l'âme verte dans son dos.

Justice : Tu as déjà vaincu Sans par le passé, cette version de lui ne devrait pas te causer de problème. Et aujourd'hui tu sais que tu te bats pour une noble cause.

C'était vrai, l'humain avait déjà vaincu Sans... Mais au bout de combien de réinitialisation ?

Frisk : Et comment ? Je n'ai même pas d'arme sur moi ! Et puis... J'ai promis de ne plus reset. Je ne suis pas fort. Se désola-t-il. Pas assez... Pour la protéger.

Persévérance : Tu peux y arriver ! Ne renonce jamais ! L'encouragea l'âme violette avec entrain.

Intégrité : Et une fois que tu auras réussi, tu n'auras plus besoin de nous. Renchérit l'âme bleue marine avec un petit sourire triste.

Non... C'était faux... Il aurait toujours besoin d'eux...

Gentillesse : S'il te plaît, pour Luna, reste gentil...

Patience : Patient...

Intégrité : Intègre...

Persévérance : Persévérant...

Justice : Juste...

Bravoure : Brave...

??? : Déterminé. Termina une voix derrière lui.

Frisk n'eut pas le temps de se retourner...

Frisk : C...Char-!

...Qu'il fut aussitôt renvoyé à la réalité.

Les encouragements de tes amis et ton désir de sauver Luna t'emplissent de DÉTERMINATION.

La hache du Sans au crâne troué percuta un bouclier rouge qui se tenait juste au dessus de la tête de la lapine.

Horror : Que...! S'étonna Horror.

Il se retourna et vit l'humain.
Ses yeux étaient rouges, des marques esthétiques de cette même couleur recouvrait sa peau. Il avait invoqué un bouclier dans une main et un sabre dans l'autre et le mitraillait du regard. Ça ressemblait à ce qu'avait fait Lisa la première fois qu'il l'avait vu.

Sans que le squelette à l'œil rouge eut le temps de faire quelque chose, Frisk fonça sur lui et lui lacéra le torse de son sabre. Il tomba par terre, vaincu.

Luna, libérée des os bleus, se laissa enlacée par l'adolescent soulagé. Bon sang il pensait vraiment qu'il allait la perdre pour toujours ! À présent il ne voulait plus la lâcher.

Luna : Je savais que tu allais y arriver, Frisk. Souffla-t-elle. Tu es très courageux...

Elle lui donna un petit bisou sur la joue. Frisk s'écarta brusquement, portant en tremblotant sa main à l'endroit du baiser.

Frisk : V...Viens, il faut rejoindre les autres maintenant. Bégaya-t-il en lui prenant la main.

Horror : Eho ! Pas si vite ! Appela le squelette d'une voix rauque.

Dans leur dos, le Sans à la hache s'était relevé. Sa lésion aux côtes avait régénéré. Il les fixait maintenant avec un sourire bestial.

Horror : T'es un coriace, gamin. Admit-il en s'approchant dangereusement. Mais je suis déjà à moitié mort... Alors pour me tu-

Un rayon de Gaster blaster s'écroula brutalement sur lui, le faisant taire instantanément. La cascade passée, la menace n'était devenue plus qu'un tas de morceaux grillés.

Frisk : Hein...? Lâcha Frisk, interdit.

Deux autres Sans se réceptionnèrent devant les deux amis. L'un avait un pinceau géant dans le dos et un autre était noir et couvert de glitch.

Frisk : Qui... Qui êtes-vous ?! Demanda farouchement le jeune homme en rallumant ses marques et ses yeux. Et pourquoi vous ressemblez tous à Sans ?

??? : Ēh, cålmøs ! L'arrêta celui qui buggait en levant ses mains. Øn ęst łà pøūr vøūs męttrē ęn lįēu sūr.

Il ouvrit alors une sorte de brèche. À l'intérieur, tout était blanc. un endroit complètement vide mais où on pouvait voir presque tout les habitants de Stardin.

?? : Passez ce portail, les autres vous attendent déjà. Renchérit l'autre d'une voix plus douce que le premier.

Frisk jeta un regard interrogatif à Luna, comme pour lui demander s'ils pouvait leur faire confiance.

Luna : Les autres y sont. On y va, Frisk ? Répondit-elle en s'engouffrant sans méfiance dans la brèche.

Avant de la suivre, l'adolescent fixait le squelette aux os glitchés avec méfiance. Il avait plus l'air d'un méchant qu'un gentil.

Frisk : Vous êtes qui, vous ?

??? : Møį ?? Ęūh... Jē sūis... ęūh... Bégaya-t-il sous les yeux malicieux de son complice.

?? : Allez, dis-le !

Le squelette noir soupira.

??? : ...Jē sūis... lę pētįt åmį dę Lįså.

★★★

PDV Lisa :

Après avoir paré un projectil de haine liquide avec l'électricité, je tombai à terre, les jambes tremblantes de fatigue. Mon pouls résonnait dans tout mon corps, et j'avais du mal à respirer. Combien de temps est-ce qu'on allait tenir comme ça ?

Heureusement pour moi, le tentaculaire s'acharnait plus sur son frère, qui, bien qu'essoufflé, continuait de se battre avec panache. À bien observé, d'ailleurs, il semblerait que les mouvements du squelette de pétrole ralentissaient peu à peu. Le maître des songes se téléporta à mes côtes.

Dream : Tu le sens toi aussi... Devina-t-il en s'adressant à Nightmare. Il n'y a plus personne dans toute la région de Stardin. Tu n'as presque plus d'émotions négatives pour te régénérer.

Je repris espoir à cette nouvelle. Alors... On avait gagné ? Des voix derrière nous l'affirmèrent.

??? : On a tout balayé de notre côté, muehehe !

Honey, le Papyrus d'Underswap, avec un pull déchiré et une orbite pochée, se faisait porter par un Blue encore plein d'énergie malgré ses blessures visibles.

???? : Toujours debout, Bruh ! Enchaîna une autre voix. Enfin, presque...

Epic s'avançait à nos côtes, aidé de Hubert qui le soutenait par la tête. Je soupirai, pleurant presque de soulagement. Ils étaient vivants... Pas sains, mais au moins saufs. Le maître des cauchemars ricana, à peine impressionné.

Nightmare : C'est vraiment tout ce que vous avez à m'opposer ? Des faibles et des mourants ? C'est si facile de retourner la situation, il suffit de vous pousser pour que vous tombiez.

Deux squelettes firent soudain leur apparition, motivés et en pleine forme, un devant lui et un dans son dos, posant une main sur son épaule, le sourire jaune aux dents.

Error : T'ås pãs ł'įmprēssiøn d'åvøir øūbłįé qūełqu'ūn, møn vįeūx ?

Le squelette d'ébène tira à pleine puissance sur le tentaculaire, qui esquiva rageusement pour se réceptionner plus en arrière. Ink s'avança alors.

Ink : Nightmare, fils de Nim et gardien des pommes noires, c'est ici que s'arrête ta conquête sur cet univers. Énonnça-t-il d'une voix ferme. Sache qu'à présent la Timeline n°206 d'Outertale est sous la protection des Star Sans et que tu ne mettras plus un pied ici sans en subir les conséquences.

Wouah... Joli discours de la part du peintre. J'étais même plutôt surprise qu'il se rappelle du numéro de la Timeline, il avait dû réviser avant de venir.

Nous nous positionnâmes tous derrière Ink et Error, prêts à nous battre tous ensemble, au point que Nightmare eut un mouvement de recul. L'expression qu'il affichait était difficile à déchiffrer, comme s'il ne découvrait qu'à moitié ses émotions, une moitié de sourire tranché par la colère. Je n'arrivais pas à savoir ce qui l'énervait. Sa défaite ou juste la positivité environnante ?

Nightmare : Vous deux ? Vous êtes incapables de vous entendre. Persifla-t-il, mais ça sonnait plus comme une tentative incertaine, un dernier coup désespéré. Vous vous entretueriez tous seuls sans que j'aurai à lever le petit doigt.

Les deux contraires se s'échangèrent un sourire convenu.

Ink : T'en es bien sûr ? Répliqua le peintre en préparant son pinceau. On n'a qu'à essayer, alors, qu'est-ce que t'en penses, Error ?

Error : J'ēn pęnsē łå mêmę, Įnk. Renchérit le squelette d'ébène avec un sourire. Øn t'åttęnd, łå pįēuvrę !

Il sa passa un silence de mort sans que rien ne bouge. Nightmare sentait la solidarité qui émanait de nous, la liaison qui nous rendait plus solides et plus forts. Il lâcha finalement un grognement.

Nightmare : Très bien, peu importe après tout.

Son œil glissa un instant sur moi.

Nightmare : J'ai fait ce que j'avais à faire.

Puis il disparut dans les ombres.

Les armes furent abaissées, et la joie et les rires retrouvés. Error fonça sur moi et me prit les épaules.

Error : Lįså, est-ce qūę tū vås bien ??

Moi : Oui...merci Error. Souris-je doucement, éreintée.

Il me serra contre lui. J'enfouis ma tête dans son écharpe, là où je pouvais enfin souffler. Mon squelette d'ébène m'avais tellement manqué... Avec tout ça, je n'avais pas eu le temps de m'en rendre parfaitement compte.

Ink : Vous êtes adorables, tous les deux. Commenta le peintre avec malice. Mais... À présent il faut rebâtir Stardin. Error, tu m'aides à tout nettoyer ?

Le marionnettiste me relâcha doucement et rejoignit son opposé.

Error : Åvēc plãīsįr, l'årtįste. Accepta-t-il...affectueusement ?

Moi : Mais qu'est-ce qu'il s'est passé, entre vous deux ? Fis-je avec un petit sourire sous les regards complices des deux squelettes.

★★★

L'anti-void n'avait jamais accueilli autant de personnes d'un coup. Avec le mutisme pesant des lieux, la blancheur aveuglante et le nombre de blessés, c'était comme si nous étions dans un hôpital, avec Dream en infirmier.

Dream : Ça va mieux ? S'enquit ce dernier après m'avoir redonné des forces.

J'étais encore épuisée mais au moins de pouvais marcher. Vu qu'il devait économiser son énergie pour les autres au moins en attendant que Ink répare le village avec Error, je m'en contentais.

Moi : Oui oui, merci beaucoup, Dream.

Je me levai doucement, maudissant mes courbatures.

Dream : Tu as fais beaucoup d'effort, ce soir. Tu devrais dormir. Me conseilla-t-il.

Moi : D'accord mais... Il faut que j'aille voir si mes amis vont bien.

Dream : Lisa ! M'appela-t-il soudain alors que je m'éloignais.

Moi : Oui ?

Il sourit.

Dream : Je suis content que tu sois revenue. On s'inquiétait pour toi.

Je lui rendis son sourire et hochai doucement la tête avant de tourner le dos.

Je zig-zaguai alors entre les blessés et les épuisés. Bienheureusement certains de mes amis figuraient parmi eux, dont Muffet qui s'occupait soigneusement de Grillby.

Muffet : Espèce d'idiot... Tu aurais pu te faire tuer...

Grillby : Je sais... Je suis désolé... Murmura la tête brûlée, les flammes bleues à plat. Les barmans ne sont pas de bons combattants, et... Je...je voulais juste que tu me trouves brave...

Muffet : Fierté masculine, hein ? ...Je t'ai toujours trouvé brave, mon barbecue plein de feu.

Elle lui donna alors un baiser qui fit rougir ses flammes jusqu'à la pointe. Je continuai ma route, et vis au loin Hubert qui rejoignait Alphys, tout excité. La lézarde, elle, ne quittait pas Undyne des yeux. La guerrière dormait sous un drap blanc et était couverte de bandages.

Hubert : Alphys !!! Tu ne croiras jamais ce que j'ai vu !!! Tu sais ce que j'ai vu ?! Et ben j'ai vu Sans Goku !! Pas mal le jeu de mot, hein ??! Que... Qu'est-ce qu'elle a, Undyne...?

Alphys : Elle... Est s'est battue contre un de ces Sans maléfiques. Sc... Scroundrel je crois. Et... Elle l'a battue mais maintenant elle est épuisée... Et... Je ne sais pas si elle va se réveiller...

Hubert : Ne t'inquiètes pas, Alphys ! Undyne est giga méga trop cool ! Elle ne va pas mourir ! Elle a bien trop la classe pour ça !

Le petit monstre essayait du mieux qu'il pouvait de requinquer la scientifique mais celle-ci était bien trop inquiète. Et plus loin, un cri baigné de larmes. C'était une femme qui criait le nom de son fils en se penchant sur un manteau imbibé de poussière.

Je poursuivai mon chemin, cherchant Papyrus, Frisk et Sans. Où étaient-ils, bon sang ? Ne me dites pas qu'ils étaient...?

«J'aurais pu m'en prendre à n'importe quel univers, mais tu as décidé de te mêler de mes affaires.»

Mon âme battit à tout rompre. Je paniquai, me tournant et retournant, sans les trouver. Et s'ils étaient morts ? Et si Nightmare s'était vengé en les emportant ? Et si..?

??? : Lisa !!!

Je vis volte-face, et à peine eus-je le temps de voir mes trois meilleurs amis que je me fis étouffer par un câlin géant. Je hoquetai de surprise, enveloppée par la douceur des bras autour de moi, comme si mon cœur allait lâcher. Puis je leur rendis le câlin, les larmes aux yeux.

Sans : Je crois que tu as des choses à nous dire, gamine. Murmura Sans.

Papyrus : Tu nous as trop manqué, c'est un crime contre l'humanité et les monstres...!!!

Moi : Je... Je suis désolée... Bégayai-je.

Frisk : Mais non, enfin... Rit l'adolescent.

Sans : Et on est heureux de te revoir, même si on comprend rien...

Ça y est, c'était officiel, je pleurais.

Moi : Je...

Nous nous séparâmes, et je pus constater l'étendue des dégâts. Papyrus n'avait que quelques égratignures, mais Sans était gravement blessé et Frisk avait des cernes aussi grosses que des valises.

Et tout ça... À cause de moi.
Je baissai la tête. Je savais bien que j'avais une part de responsabilité dans ce qui leur arrivait. Parce qu'ils étaient attachés à moi, parce que c'était mon monde... Comment avais-je pu croire qu'ils ne seraient jamais pris pour cible, à un moment où à un autre ? Ces blessés, ces morts... Cette femme qui pleurait son enfant... Stopper simplement mes activités dans le Multivers, tout arrêter pour reprendre une vie normale, serait moins dangereux pour eux. Seulement...

«C'est trop tard pour reculer à présent, je ne te lâcherai pas.»

Papyrus : Que se passe-t-il, Lisa ?! S'inquiéta le grand squelette en me voyant me prendre les coudes sans dire mots.

Un portail se créa soudain où Ink en ressortit.

Ink : Ça y est ! Annonça-t-il. Tout est réparé, vous pouvez rentrer chez vous.

Le protecteur travaillait vite, dis donc. En même temps, c'était son boulot.

Moi : D'accord... Merci, Ink.

Je me libérai de l'étreinte de mes trois meilleurs amis et les invitai à entrer.

Moi : Je... Je vais tout vous raconter. Absolument tout.

Ils passèrent alors le portail. Avant de les suivre, je demandai, le cœur lourd comme du plomb, une dernière faveur à Ink.

Ink : Oui, bien sûr ! Qu'est-ce que c'est ?

★★★

Et quelques explications plus tard...

Sans : Tu veux dire... Que ton petit ami est une version alternative de moi ???

Dit comme ça c'était en effet assez gênant... Il me regardait, visiblement... Choqué. Ce qui n'était vraiment pas dans ses habitudes. Son sourire était figé, ses orbites vides et une goutte de sueur perlait son temporal.

Moi : Euh... Oui, mais il est très différent de toi, tu sais ! Expliquai-je rapidement en agitant les mains d'un air embarrassé. C'est une tout autre personne !

Frisk : Une Chara toute fofolle qui jouerait avec Asriel... Soufflait l'adolescent.

Papyrus : Et un gang de Sans méchants dirigé par un poulpe de l'espace ???

Moi : Et bien... C'est difficile à croire résumé comme ça mais... Oui.

Ils me dévisagèrent, éberlués. Le long de mon histoire ils étaient passés sous toute les nuances d'émotion et je me demandais bien quel film tournait dans leur tête, désormais.

Il se passa une longue minute de silence avant que l'amateur de ketchup se mette à parler.

Sans : Et tu nous a caché ça pendant dix mois...?

Il n'y avait pas d'amertume, ni de reproche dans sa voix. Juste... De l'anxiété.

Moi : Oui... Je... Je suis désolée... Bégayai-je, de nouveau sur le point de pleurer. C'est... C'est de ma faute tout ce qui est arrivé. Tout est de ma faute. Si... Si je ne m'étais pas laissé capturée... Ou si j'avais abandonné quand je le pouvais... Ça ne serait pas arrivé... Mais c'est trop tard, maintenant. Vous êtes en danger... Et c'est entièrement de...

Sans : Dis pas de conneries, gamine...

Frisk : Tu voulais protéger les autres, ce n'est pas une faute.

Papyrus : Et tu nous dis que tu aidais des gens en combattant des méchants ? T'es une super-héroïne en fait !

Je pleurai à chaudes larmes en les dévisageant.

Moi : Non... S'il vous plaît ne dites pas ça...

Il me prirent une nouvelle fois dans leur bras.

Sans : On dit ce qu'on pense, c'est tout.

Frisk : J'ai débloqué de nouveaux pouvoirs. On va pouvoir se battre avec toi...

Papyrus : Oui ! Nous aussi on veut aider nos nous alternatifs !

Je reniflai. Mes larmes s'amplifièrent.

Moi : Je savais que vous diriez ça.... Dis-je d'une voix grave. Je suis désolée...

Papyrus : On t'a dit que tu n'avais pas à l'être !

Moi : C'est pas ça... Repris-je, brisée. Je suis désolée...pour ce que je m'apprête à faire.

Sans : Lisa ??! Qu'est-ce que tu...

La voix de Sans se perdit lorsqu'il il tomba sur le sol, endormi, suivi de Frisk et Papyrus, et sûrement tout Outertale avec. Je les regardais s'évanouir dans mes bras, l'âme en mille morceaux. Je me levais difficilement tandis qu'Ink apparut derrière moi.

Ink : Voilà, j'ai fait ce que tu m'a demandé........ Me dit-il la mine sombre.

Il soupira.

Ink : Lisa, tu sais que je ne peux pas réssussiter les morts....

Devant mon silence, il ajouta :

Ink : Il en va ne même pour la mémoire, si tu t'effaces de ce monde tu-

Moi : Je sais... Le coupai-je.

Mes amis dormaient paisiblement, m'ayant sans doute déjà oubliée.

Moi : Mais c'est le mieux que j'ai trouvé... Pour les protéger. Terminai-je, tremblante de tristesse.

★★★

PDV Extérieur :

Cross savait exactament ce qu'il devait faire. Il avait bien sûr prévu un interrogatoire de la part de leur Boss et jouerait comme d'habitude le rôle du squelette renfermé qui n'en avait jamais rien à faire. Il n'avait pas peur que Nightmare lise dans ses émotions. On ne vivait pas sous le toit du maître des cauchemars sans apprendre quelques astuces pour masquer ses sensations, après tout.

Chara : Cross, tu devrais tout lui dire. Le conseilla le fantôme pendant que Cross se dirigeait vers la grande salle. Et si tu te faisais prendre ??!

Cross : Je ne me ferais pas prendre, Chara. Le Boss a peut-être des soupçons, mais il ne peut rien me faire tant qu'il n'a pas de preuve contre moi.

Chara : Il finira par le savoir ! S'emporta l'humain. Et si tu te fait tuer ?! J'ai pas envie de mourir, moi, contrairement à certains !!!

Cross : Je ne veux pas mourir. Rétorqua calmement le monochrome.

Chara : Bah on dirait bien pourtant ! Qu'est-ce qui t'as prit de la faire s'évader ?? Tu as peut-être oublié ce pourquoi on est là ?

Des souvenirs survinrent dans la tête de Cross. Son frère, sa famille, son univers...

Cross : Bien sûr que non, maintenant fiche moi la paix.

Tout le monde était déjà là. Ils avaient tous l'air mal en point. Ils discutaient bruyamment de ce qu'il s'était passé. Personne ne lui parlait ou s'étonnait de le voir idem. Cross, de tout blanc qu'il était avait toujours été un fantôme pour eux. Dans tout les sens du terme.

Scroundrel enroulait des bandages autour de ses côtes meurtries en pestant. Il clignait des orbites avec ostentation, comme s'il était aveuglé continuellement.

Scroundrel : Merde ! Cette Undyne est plus forte que ce à quoi je m'attendais.

Horror : On dirait que tu t'es mangé toute la voie lactée en pleine gueule, mec. Remarqua l'antropophage avec amusement.

Scroundrel : Ouais, c'est un peu l'idée... Et vous les gars ? S'enquit-il auprès de Dust et Killer.

Dust/Killer : On n'a pas envie d'en parler.

Black : Je ne comprends pas, on a perdu... Pourquoi le Maître sourit-il ? Questionna le tortionnaire en voyant Nightmare passer dans la salle commune.

Killer : Crois moi c'est pas parce qu'il sourit qu'il est content.

Black : Je l'ai entendu fredonner tout à l'heure.

Killer : Ah. Ça ça veut dire qu'il est content.

Black : Pourquoi ?

Ils haussèrent les épaules en chœur. Le fond des pensées du squelette de négativité avaient toujours été un mystère pour chacun d'eux.

Nightmare : Cross ? Appela soudain le maître des malheurs, tirant le monochrome de son statut de spectateur.

Cross : Oui, Boss ? Demanda Cross en se retournant vers lui.

Nightmare : Quand tu te seras soigné de tes... blessures ? Dit-il avec une pointe d'ironie. Tu viendras me voir dans mon bureau je te prie.

Cross : Bien Boss.

Le mercenaire retourna dans sa chambre sans rien dire, mais comme à chaque fois qu'il était seul, Chara revint lui parler.

Chara : Il te soupçonne déjà, Cross. Tu vas te faire tuer si ça continue !

Cross : Mais non, enfin... Dit son porteur d'âme en s'allongeant sur son lit, ignorant sa remarque. Laisse-moi dormir, maintenant.

Il mit son réveille à 2 heures du matin, s'accordant une heure de repos. Lorsque celui-ci sonna, il avait l'impression de n'avoir que cligné des yeux. Il se leva paresseusement et se dirigea vers les appartements de Nightmare. Il toqua à la porte et attendit que le tentaculaire lui dise d'entrer pour l'ouvrir. Il avança jusqu'au bureau et alla s'assoir sur la chaise d'en face.

Cross : Qu'y a-t-il, Boss ? Bailla-t-il.

Nightmare : Ne fait pas l'innocent, Cross. Je sais bien que tu as aidé Lisa à s'évader. Dit le squelette de négativité avec son sourire narquois enfilé.

Cross ne s'inquiétait pas. Après tout, c'était sûrement un stratagème du maître des malheurs pour connaître la vérité.

Cross : Parce qu'elle s'était évadée ? Demanda calmement le mercenaire en levant une arcade.

Nightmare continua de le fixer, mais plus avec un air de "T'es sérieux, là ?" blasé.

Cross : Ne me regardez pas comme ça, je n'en sais rien, moi. Soupira le squelette à la cicatrice. La dernière fois que je l'ai vue c'était dans les cachots.

Le tentaculaire se redressa sur sa chaise, les coudes sur la table en approchant sa tête de son sbire.

Nightmare : En effet rien dans ton attitude ou tes émotions ne te trahit. Mais quand tu dormais, Chara a prit possession de ton corps et est venu me voir pour te dénoncer.

Cross jeta un coup d'œil au fantôme qui acquiesça. Son coup l'assurance disparut subitement. Il laissa ses émotions ressortirent et écarquilla les orbites, effrayé.

Cross : Chara !!!

Chara : C'est mieux comme ça, Cross.

Le monochrome fixa son patron qui lui lâchait un petit rire.

Nightmare : C'est sa mission de rapporter tes moindres faits et gestes dès lors que je t'ai embauché. Allons, ne me regarde pas comme ça, Cross. Nous savons tout les deux ce que tu faisais avant de travailler ici.

Il se leva tranquillement et se planta devant le pauvre Cross en continuant son monologue.

Nightmare : Quand ton créateur XGatser est mort et que ton monde a été détruit tu fait la rencontre de Ink, puis de ses amis. Tu as passé un certain temps avec eux avant de décider de recréer ton monde. Tu es devenu ami avec cet abruti de meme sur patte et je peux également distinguer en toi... Une... Attirance pour mon cher petit frère ?

Le sourire de Nightmare s'étira amèrement.

Nightmare : Et tu pensais vraiment que lorsque que je t'ai employé j'allais te faire entièrement confiance ?

Il enroula un tentacule autour de la gorge de Cross et le plaqua violemment contre le mur. Le monochrome, affolé, s'agitait dans tout les sens pour espérer se libérer.

Nightmare : Je suis très frustré, Cross. Dit le maître des cauchemars en resserrant furieusement son étreinte. Je déteste qu'on me trahisse.

Il serrait tellement fort que le mercenaire qu'il pensait bien que son crâne allait se décapsuler. Il hurla de douleur.

Nightmare : Je pourrais te dénoncer aux autres. J'en connais qui se chargeront de faire de ta vie un enfer... Ou je peux également te tuer purement et simplement dès pour ton coup bas. Mais...

Il le relâcha. Le squelette à la cicatrice tomba lourdement sur le sol.

Nightmare : Tu as de la chance que la victoire ne m'intéressait pas cette fois. Cette défaite n'a rien changé à ce que j'avais prévu. Et puis...

Il approcha son visage de celui du squelette emmitouflé terrifié.

Nightmare : J'imagine que tu ne pensais absolument pas à mal, n'est-ce pas ? Réponds.

Cross : B...B...Bien sûr que non, Boss... Bafouilla-t-il.

Nightmare : Et il est évident... Que tu ne recommencera plus. PAS VRAI ?

Cross sursauta sur ces derniers mots.

Cross : Bien sûr... Que non, Boss. Dit-il, vaincu.

Nightmare : Bien. Conclut le maître des cauchemars en se redressant. Allez, va finir ta nuit. Tout le monde doit déjà dormir.

Assis sur son lit, le monochrome était au bord des larmes. Pas par peur, mais par désespoir. Il ne pourrait jamais rien faire, il se sentait espionné, surveillé. Chara alla le hanter, comme à chaque fois où il était seul.

Chara : Ne soit pas en colère contre moi, Cross. Je fais juste de mon mieux pour assurer notre survie... Que tu mets en danger à cause de tes actions stupides !

En voyant la mine de son porteur, il s'adoucit un peu.

Chara : Je sais bien que ton cœur n'est pas ici. Il est là-bas, avec eux...

Il se plaça derrière Cross, comme pour lui parler à l'ouïe.

Chara : Mais ils n'ont pas voulu nous rendre le monde que nous avons perdu. Un an. Encore un an et Nightmare nous donnera son aide pour récupérer une âme humaine et les morceaux de code afin de reconstruire X-Tale. Il ne nous reste plus beaucoup à attendre. Tu te souviens ce que je t'ai dit ? Nous méritons...

Cross : ...Nous méritons d'espérer à nouveau. Compléta le monochrome.

Sa douce voix l'apaisa un peu.

Chara : Allons, rendores-toi, maintenant. Tu as besoin de repos.

Cross : O...Oui... Merci Chara... Sans toi... Je ne crois pas que j'aurai eu le courage d'aller jusque là... Dit le pauvre squelette emmitouflé en s'allongeant sur son lit pour tomber dans les bras de Morphée.

★★★

PDV Lisa :

Error : Çå fãit løngtęmps qūę tū ēs là. Dit la voix d'Error derrière moi. Çå... Çå įrã ?

Je me retournai de ma contemplation du village endormi pour dévisager le squelette d'ébène.

Moi : Oui, ça ira... Puisque tu es là... Souris-je en me blottissant contre lui.

Error : Tå nøūvęlłe tēnuę ęst mågnifiqūe, Łilį. Commenta-t-il en considérant mon assemblage composé d'un pantalon kaki, et un tee-shirt long à manches longues sous un tee-shirt court et voletant. C'ēst bįzãrre... Çå tę dønnę ūn åir płūs... Ådūltę ?

Moi : Merci, Erry.

Ink : C'est moi qui lui ait dessiné !!! S'incrusta soudain le peintre, émergeant à l'envers des branches de l'arbre, ce qui fit souffler Error d'agacement. Dit, c'est vrai que tu vas habiter avec nous, Lisa ??

Moi : Oui. Confirmai-je. Enfin, c'est ce que m'as proposé Dream, après si tu ne veux pas...

Ink : Non, au contraire, c'est génial !!! S'extasia-t-il. Je... Je crois que...

Il vomit une gerbe d'encre.

Ink : Oops, désolé. S'excusa-t-il. Quand ch'uis content...

Error/Moi : Tu vomis, on sait...

Nous riâmes de bon cœur. Ink se réceptionna à l'endroit et nous fit un signe d'un mouvement de main.

Ink : Bon, on va dormir ?

Error : Bønnę įdéē, l'årtįstē. Lįså, tū vįēns ?

Je fixais une dernière le petit village paisible et prospère de Stardin. Village qui, depuis une heure déjà, n'était plus chez moi. Tous dormaient, ignorant qu'un jour ils avaient connu une personne prénommée Lisa. Je secouai la tête.

Moi : J'arrive.

____________________________________


(Nouveau desing de Lisa)

🎶12590 mots🎶

Ça se voit que je pète les plombs -^- ?

(Re-edit de la réécriture : 13000 mots les gars :'D !)

Au fait, petit anecdote :

Lorsque j'ai commencé à réfléchir à l'organisation pour qui combattait qui, je me suis demandé qui allait combattre Undyne. La logique voudrait que ce soit Dust, mais le problème c'est que... Bah... Il est trop fort pour Undyne ;-;. Et même si Outertale Undyne est plus forte, je crois bah... Ça va pas.

Du coup, je me suis dit : Scroundrel et Fuck la logique.

Donc j'ai écrit... Et j'ai demandé des infos sur ce Sans pour mieux le développer. Et j'ai appris qu'en fait Scroundrel avait une dent contre Undyne !!!

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!! LA LOGIQUE REVIENT EN FORCE ALORS TWT !!!!!

Du coup, c'est une drôle de coïncidence, voilà ^^

Ah oui, et aussi, rendez-vous dans mon Artbook pour une mise à jour de mes OCs :3

Et une dernière chose :

🎶J'ouvre une FAC🎶

Parce qu'un arche d'Outerverse se termine (un peu comme une saison, quoi) et que je suis rendue à la moitié :3 !

Réaction de la majorité d'entre vous : SEULEMENT LA MOITIÉ ??? MAIS BORDEL ELLE VA DURER COMBIEN DE TEMPS SA PUTAIN D'HISTOIRE O^o ???

Je sais TwT
Mais bon, c'est la vie :3

Bref, vous pouvez poser toute les questions que vous voulez à moi ou aux personnages directement.

Je sais pas si y'a des gens qui vont poser des questions mais bon, on sait jamais TwT'''''''

Bonus : Outertale!Frisk et Outertale!Luna ^w^

Enfin bon, bref. Enjoy ^^ !

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