Chapitre 11 (Première partie)
PDV Lisa :
Papyrus : On fait quoi, maintenant ?! Demanda avec entrain mon grand ami.
J'échangeai un regard complice avec Frisk, puis je pointai l'adolescent des deux index en lançant :
Moi : Karaaaaa...!?
Frisk : Oké ! Fit-il en hochant joyeusement la tête.
Je les dirigeai ensuite vers Papyrus.
Moi : Karaaaaa...!??
Papyrus : OKÉ !!! Suivit le grand squelette en levant les bras.
Puis nous fîmes tous la même chose sur Sans.
Moi/Frisk/Pap's : KARAAAAAA ???
Sans : ...Ok. Fit simplement Sans sans perdre de son sourire.
Moi : Allez, musique ! M'exclamai-je en mettant les enceintes en place.
Papyrus : On chante quoi ?
Moi : Un truc hyper dur pour bien s'exploser la voix !
Sans : Balavoine ?
Papyrus : Mickael Jackson !
Frisk : Mettaton. Décida Frisk.
Sans : Oh, ouais, pas mal. Approuva Sans.
Papyrus : Bonne idée, humain !! Renchérit Papyrus.
Moi : Allez, va pour Mettaton !! Confirmai-je en cherchant sur Outertube.
Ma petite maison d'Outertale, située à la frontière de Stardin, connut alors le parfait cliché de la soirée pyjama. Amis, chansons, micro et karaoké. Heureusement que mes voisins étaient loin.
Papyrus : Lisa, je te trouve plus jouasse en ce moment !! Remarqua le grand squelette tandis que je toussais parce que j'étais montée trop dans les aigües.
Sans : Pas faux, et plus gamine aussi. Se moqua gentiment son frère en lui donnant un petit coup de coude.
C'était vrai. Ça devait faire un mois que les sbires de Nightmare n'avaient rien tenté contre moi, ou presque. Et depuis que ma confiance était revenue, je me sentais plus légère, à vivre ainsi le moment présent. Epic, aussi, m'encourageait et me félicitait. Je l'avais même mis à terre à un moment, vous auriez dû voir sa tête, je n'avais jamais vu quelqu'un aussi heureux de s'être fait éclater la tronche !
Quant au fait d'être gamine, oui. Mais... Cela faisait-il de moi quelqu'un d'immature ?
Moi : C'est vrai. Répliquai-je. Mais moi je dis : Vive les gamins !!!!! Vive l'humour et ABAT LES SNOBS QUI PENSENT TOUJOURS AVOIR RAISON !!!!
Pap's/Frisk : OUAIS !!!
Sans : Et les jeux de mots. Ajouta l'amateur de ketchup. Vive les jeux de mots.
Moi : Et les jeux de mots !
Frisk : Sans, c'est à ton tour de chanter. Fit savoir l'adolescent.
Sans : Quoi ? Fit mollement l'intéressé qui n'avait pas quitté le canapé, le sourire figé de quand il était gêné. Nope, je chante mal, je vais tous vous désosser les tympans.
Papyrus : Sans !
Moi : Mais on chante faux depuis tout à l'heure, nous !
Sans : Justement, j'ai tellement pas l'oreille musicale que j'ai même pas remarqué ça.
Frisk suggéra alors qu'il chante faux exprès, ainsi il pourrait peut-être chanter juste.
Et puis, Qu'est-ce que l'immaturité ?
Papyrus : Allez, Sans, pas le choix, tu chantes aussi ! Ordonna le grand squelette en tirant son frère par le col, aidé de Frisk, tandis que je me marrais comme une baleine.
Est-ce faire les fous, regarder des trucs pour enfants, rigoler bêtement, être irresponsable, être heureux ?
Après ça nous allâmes dans ma chambre et parlâmes de tout et de rien, quand arriva LA question qu'ils me posaient depuis des mois.
Et qu'est-ce que la maturité ?
Sans : Alors, Lisa va enfin nous dire pour qui elle est amoureuse jusqu'à l'os ? Demanda malicieusement mon blagueur préféré.
Moi : Ah non ! Contestai-je. Cette fois c'est votre tour ! Alors vous trois, vous avez fait des rencontres, récemment ?
S'occuper des choses sérieuses, être responsable, ne jamais s'amuser, toujours travailler ?
Ils se consultèrent, puis hochèrent finalement la tête.
Sans : Moi y'a rien. Répondit Sans. Sauf avec ma bouteille de ketchup bien sûr.
Papyrus : Le grand Papyrus n'a pas encore trouvé l'âme sœur !! Pourtant, j'ai bien des prétendants !
Moi : C'est vrai ?? Qui ça ?
Papyrus : Je ne sais pas encore, mais ils ne sauraient tarder à m'avouer leur flamme !
Je pouffai. Sacré Papyrus.
Sans : Et moi, Pap's, je peux t'avouer ma flemme ?
Papyrus : Saaans !!!
Ou plutôt... Savoir quand il faut être sérieux et quand on peut ne pas l'être ?
Nous nous tournâmes alors vers Frisk qui n'avait encore rien dit.
Moi : Et toi, Frisk ? Insistai-je en sentant avec délice qu'il se passait quelque chose dans vie sentimentale du pull rayé.
C'est important d'être sérieux, c'est vrai.
L'adolescent rougit un peu en se grattant l'arrière du crâne.
Sans : Frisk il aime Lunaaaaaaaaaaaa...... Fit le squelette.
Mais est-ce vraiment important d'être sérieux lorsque ce n'est pas nécessaire ?
Il ne souriait pas mais le voir détourner ainsi le regard approuva les dires de Sans.
Moi : Luna ? M'étonnai-je. La fille de l'hôtelière de Stardin ?? Trop mignon !!!
C'était vrai que Frisk semblait s'entendre à merveille avec la petite lapine lunaire et mystérieuse.
Peu importe ce qu'on aime malgré notre âge, peu importe nos goûts ou nos occupations, nous ne faisons de mal à personne, alors pourquoi devrions-nous nous en empêcher ?
Sans : Allez, Kiddo ! Le secoua l'aîné des frères en lui passant son bras par dessus l'épaule. Sourit, fait... reset ! (=Faire risette)
Frisk sourit à la blague pourrie de son ami, tandis que je confinai un pouffement dans ma main.
Pourquoi se priver si on a une occasion de se laisser aller ?
Papyrus : Euh... J'ai pas compris la blague- Intervint Papyrus, confus.
Moi : Moi non plus, t'inquiètes. Mentis-je, car je n'étais pas censée savoir au sujet du bouton reset.
Papyrus : Cette blague était encore plus mauvaise que les autres !
Sans : Si tu le dis, frangin. Fit le squelette en lançant un clin d'œil à Frisk.
Si on a une occasion de rire ?
Moi : YEEES !!! Criai-je en sautant sur Frisk en donnant un coup dans Sans au passage. Je ne serai plus la personne à embêter maintenant !!!
L'indigné se leva brusquement, renversant des coussins, en me toisant avec des orbites rondes et un sourire figé, effrayant.
Si vous me voyez comme une gamine immature, c'est votre problème.
Sans : Tu as osé me bousculer, misérable humaine ? Fit l'amateur de ketchup d'une voix exagérément grave.
Il leva index et majeur lié, formé en pistolet, et tous les oreillers de la chambre se mirent en lévitation au dessus de nous.
Mais une question pour nous : pourquoi ne peut-on pas alterner les deux ? Être mature quand il faut et être heureux quand on peut ? Je reconnais que j'ai encore beaucoup à apprendre mais au moins je sais quand on peut rire et quand on ne le peut pas.
Frisk et moi criâmes en rigolant, nous prenant dans les bras comme pour nous protéger tandis que les oreillers fondaient sur nous comme des météorites. Nous riâmes aux éclat en nous extirpant tant bien que mal de cette avalanche de polochons, puis sautâmes sur Sans.
Et je sais que maintenant, je peux rire.
Moi : VENGEANNNNNNNNCE !!!!!!
Frisk : À vos polochons, soldats ! M'ordonnait Frisk.
Essayez, et voyez comme ça fait du bien. Comment on se sent vivant.
Papyrus : Allons capturer les humains, frangin !! Encourageait le cadet en prenant des oreillers. Vous n'échapperez pas au grand Papyrus ! NYEHEHEHEHEHEHE !!!
Frisk : YAAAAAAAA-
Sans : Hop ! Kiddonapé !
Frisk : Maieeuh !
Moi. : Je viens te sauver !!!
Alors même si je chante du karaoké, que je parle d'amour telle une adolescente et que je fais des batailles de polochons à vingt ans, je m'en fiche. Ça me rends heureuse et ça n'a jamais fait de mal à personne.
Vous qui avez peur de grandir, sachez que ce qui est important, c'est ce que l'on choisit d'être. Ce n'est ni notre âge, ni notre sexe, et c'est une personne mature qui me l'a dit.
Et ceux qui pensent que tout ça c'est ridicule et que je devrais me comporter H25 en adulte, collectionner des cravates et me faire du mal à me conformer... Et bien...
Je vous emmerde.
Cordialement.
★★★
Je m'étirai, levant les poings au plus haut. Qu'est-ce que c'était bien cette soirée ! Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant éclaté.
Grillby : Tu as des cernes. Remarqua le barman d'un ton neutre.
Moi : Oui. Baillai-je en sirotant le jus d'orange que l'homme de feu faisait riper sur le comptoir. J'ai passé la soirée avec Papyrus et les autres.
Grillby : Je me demande... Quand est-ce que tu comptes leur dire la vérité ? Sur les AUs ? Dit-il en lustrant un verre avec un torchon.
J'y avais réfléchi à maintes reprises, pour être honnête. Malheureusement, même si je leur faisais toute la confiance du monde, Ink ne m'y autoriserait jamais.
Moi : En fait... Je n'ai pas vraiment le droit de faire ça, je n'ai pas l'autorisation de perturber le cours des Timelines.
Grillby : Timeline ? Répéta Grillby.
Moi : Long à expliquer...
Grillby : Pourtant je suis bien au courant.
Moi : En réalité, Error n'avait pas à te le dire de base. M'enfin c'est pas comme s'il respectait les règles de Ink alors...
Grillby : Ah.
Les clochettes de la porte du bar tintèrent tout doucement. Je tournai la tête et souris en voyant le protecteur des univers s'approcher, tournant furtivement la tête afin de vérifier qu'il n'y avait personne à part moi et Grillby.
Moi : Salut Ink !
Ink : Salut Lisa...! Me dit-il discrètement en retour. Je passais dans cet AU et je voulais te dire bonjour. Où est Epic ? Est-ce qu'il se cache bien des autres ?
Moi : Il est dans l'anti-void avec Error. Répondis-je en portant mon doigt à mon menton pour réfléchir. Je me demande bien ce qu'ils font d'ailleurs...
★★★
PDV Extérieur :
Epic : Allez ! Mets lui une droite, Bruh !!
Error : Rįēn nę pęūt tę résįstēr !!!
Epic : Il est presque K.O !!!
Error : Ūn dęrnīer cøūp ęęęęęęt...
Epic et Error sautèrent de leur canapé en même temps en voyant Asgoro donner un uppercut final à son adversaire.
Epic/Error : OUAAAAAAAAAAAIIIS !!!!
Le marionnettiste donnait des coups de poings dans le vide, comme s'il punchait un ennemi imaginaire.
Error : Hãhã, décįdémēnt c'ęst bįēn łe płūs ført !!! Fit-il en affichant un sourire de méchant.
Le squelette violet renchérit, enflammé. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu ce genre de délire avec quelqu'un, ça lui avait manqué. Il pointa ses deux index sur Error en le regardant droit dans les yeux.
Epic : BRUUUUUUUH...?!
Error : Ęūh...? Brūuūh ? Fit le destructeur qui n'avait pas compris ses attentes.
Epic : Mais non, tu doit dire Du...!
Le mème lord s'interrompit, se rendant compte que celui qui se tenait devant lui n'était pas son ancien ami.
Epic : Je euh... Non, rien... j'ai rien dit, he ! Répondit-il avec un sourire triste.
Error cligna des orbites, perdu. Soudain un portail coloré apparut. Vite, ils éteignirent la télébrèche et s'assirent sur le canapé en faisant semblant de discuter.
PDV Lisa :
Epic : Oui, oui, c'est sûr, Bruh. Entendis-je confirmer mon mentor.
Error : Øn ęst bįēn d'åccørd åłørs.
Je me plaçai entre eux, et fit une bise sur la pommette d'Error pour dire bonjour, m'appuyant sur le dossier du canapé.
Moi : De quoi vous parliez ? M'enquis-je.
Epic : De... De ton entraînement ! Error...voulait savoir si...euh... tout se passait bien. Répondit Epic en faisant un clin d'œil à l'intéressé.
Mon regard se pointa sur Error, qui détournait les yeux, bras croisés.
Error : Øuį, båh... Jē m'įnqūįètę qūøi... Marmonna-t-il, adorable.
Ink joignit ses poings sous son menton tandis que ses iris formaient une étoile et un cœur.
Ink : C'est trop mignoooooooooooon... Qui aurait cru que tu finirais par tomber amoureux Glitchy ?
Error : Rhãåãåãå...tå gūęułe...
Le peintre s'affala à côté de lui, coudes enfoncés dans l'accoudoir, en prenant un sourire malicieux.
Ink : Moi qui te croyais un éternel ronchon, je suis trop content !
Error : Føūs-møi lã påįx lę pøt dę pēįntūre !!!
Ink était le "Fan-boy n°2" de notre couple (je vous laisse deviner qui est le Fan-boy n°1). Entre Error et moi, la barrière de la gêne en vue de mon physique commençait doucement à fondre. À présent nous étions officiellement un couple, nous échangions des bisous et des câlins, toujours de manière prude, platonique, c'était peu mais ça me suffisait pour l'instant ; pour mon plus grand bonheur, et malheureusement celui du peintre qui ne cessait d'embêter le squelette d'ébène à ce sujet. Au début je n'y avais pas prêté grande attention mais ça devenait lassant à la longue de les voir se chamailler sans arrêt.
Epic se leva à moitié du canapé, comme si son dos était écrasé sous la couche d'insultes et de gros mots en tout genres que Error lançait à Ink, et me salua de la main.
Epic : Bon, moi je dois y aller, hein, j'ai des tas de trucs à faire à Epictale...! Bonne chance p'tite Bruh ! Me souhaita-t-il, espiègle.
«Lâcheur...» Bougonnai-je intérieurement pendant que Ink ouvrait un portail vers son univers.
★★★
Ink : Aloooooors, c'était comment ce baiser ?
Error : Qūęł båįser ?
Ink : Celui d'hier soir !
Error : Ãttēnds... Tū nøūs ęspįønnãįs ??!
Ink : Ouiiiiiiiiiiiiii, vous êtes adorables !!
Error : MÃĮS...! TŪ VÃ-Å-ÃS MĘ LÂCHĒ-Ę-R, ØUĮ ?!!!! Tonna l'énervé en lui balançant des os à la figure, os que le protecteur des AUs évita avec aisance.
Ink : Loupé, haha ! Je te trouve plus mou depuis que tu ne détruis plus d'AU's, mon vieux !
Error : Çã vęūt dįre qūøi, çå ?!
Ink : Ça veut dire qu'il faut que tu te remettes à faire du sport!
Error : Tū vęūx tę båttrę, c'ēst çå ?!!
Ink : Je te réduirais en cendre sans effort !
Error : C'ēst cę qū'øn vå vøįr !!!
Je me laissai tomber à côté de Dream qui lisait sur le canapé, épuisée par le comportement de Ink et d'Error qui étaient à deux doigts de lancer des attaques partout dans la maison.
Moi : J'en peux plus !!! Lâchai-je. Il ne peuvent pas réussir à s'entendre, ces deux-là ??
Le maître des songes fit un petit rire amusé avant de me répondre d'une voix douce.
Dream : Il ne faut pas leur en vouloir. Tu sais, quand Error était encore notre ennemi, lui et Ink s'affrontaient pour l'équilibre de la sphère et... Disons qu'ils aimaient ça. Chacun avait pendant leurs échanges un esprit compétitif qui voulait surpasser l'autre, sans pour autant y arriver. Je ne sais pas si ils s'en rendent compte, mais encore aujourd'hui ils sont à la fois amis et rivaux.
Moi : Mouis... N'empêche qu'ils pourraient faire des pauses de temps en temps...
Blueberry, vêtu d'un tablier tâché de sauce tomate, émergea sa tête de la cuisine en levant sa cuillère en bois.
Blue : Qui veut des tacos ?!
Ink : Moi !
Error : Nøn, møį !
Ink : Au premier qui y arrive ?
Error : Très bįēn !
Ink : Eeeeeeeeeeeeeehhhh ! Pas le droit de me prendre dans tes fils !!!
Error : Jē fåįs cē qūę jē vęūx !!!
Je pris ma tête entre mes mains en grognant.
Ink : Tu triches, Glitchy !!!
Error : Jē trįchē mêmę pås ęt årrêtē dę m'ãppęłēr cømmē çã !!!
C'en était trop. Je me levai brusquement du sofa et leur hurlai dessus.
Moi : CETTE FOIS ÇA SUFFIT !!! Si vous voulez vous chamailler, ayez la décence de le faire le loin de nous !!
Error : Mãįs... c'ēst lūį qūį å cømm-
Moi : DEHORS !!!!!!!!
Les opposés firent un petit bond en arrière et s'enfuirent vers la sortie. Dream rit aux larmes tandis que je me rasseyai en pestant.
Dream : Ils sont marrants ces deux-là ! Commenta-t-il, hilare.
Moi : Grmmmmh...
Le rire du petit squelette s'éteignit doucement.
Dream : ...J'aimerai tant m'entendre si bien avec mon frère... Ajouta-t-il avec un petit sourire.
Sourire qui partit aussitôt fait, ajouté de la venue d'un haussement d'arcades surpris, comme une pensée subrepticement fuitée, une phrase fortuite et incontrôlée. Il rougit un peu, comme honteux. Un silence gênant se posa.
Blue : Qui veut des tacos ?! Redemanda le pétillant squelette pour nous remettre de bonne humeur.
Moi : Moi ! Réagis-je immédiatement, pour requinquer le maître des songes, mais aussi parce que j'en voulais.
Dream : J'en veux bien aussi ! Renchérit-il, un peu plus enthousiaste.
Nan, contrairement à la légende, Blue faisait de délicieux tacos ! Enfin, depuis que Dream lui enseignait la cuisine, bien sûr. Avec un bon professeur, on pouvait vraiment bien y arriver, il ne fallait pas croire.
Motivé par tant d'engouement, le squelette bleu fila préparer sa petite cuisine. Quelques dizaines de minute plus tard, les tacos étaient prêts. Il m'en tendit un, ainsi qu'un autre au positif. Le maître des songes avala une bouchée et lâcha un "Mmmmmh..." d'approbation, avant de froncer légèrement les sourcils.
Dream : Il faudrait aller chercher les deux autres, il y a trop de tacos pour nous. Bailla-t-il. Lisa, tu pourrais aller les chercher ?
Moi : Il sont chiants...
Dream : Lisa s'il te plaît...
Moi : D'accord, d'accord... J'y vais. Abdiquai-je en posant la nourriture non attaquée sur la table. Surveillez ma part, hein ?
Je sortis de la maison. Aucun bruit de blasters ne troublait le doux bruissement du vent sur les herbes hautes plus loin. L'air était tiède, assez doux pour une journée d'été. Je portai mes mains à ma bouche et criai de toute mes forces.
Moi : INK ! ERROR ! REVENEZ, LES TACOS SONT PRÊTS !!!
Rien. Je soupirai. C'était pourtant évident qu'ils avaient changer d'univers pour continuer de se friter. Pourquoi le gardien des sentiments positifs m'avait-il demandé d'aller les chercher ? C'était idiot.
Je tournai les talons, me disant que j'allais questionner Dream pour savoir dans quel univers ils étaient passé. Soudain, je sentis un familier frisson glacé dans mon dos. Je fis aussitôt volte-face, en alerte, et parai avec un os le coup de couteau du tueur.
Killer : Ça faisait longtemps, la garce.
Moi : Killer ??? M'exclamai-je, interloquée. Qu'est-ce que tu fais là ??
Oui, je savais ce qu'il faisait... Mais... Là ?? En plein dans Underswap, juste à côté du QG des Stars ? Il était fou ou quoi ?
Il se réceptionna plus loin.
Killer : Je viens retenter ma chance, pardi.
Je lâchai un râle de colère. Pourquoi maintenant ? Pourquoi après des semaines ? On était bien sans eux, bordel... Je me mis en position de combat et invoquai mon sabre.
Il n'y avait pas besoin de mot. Tout deux savions ce que l'autre avait à faire. Et je savais également que j'étais apte à lui tenir tête.
Moi : Comme si j'allais me laisser faire... Murmurai-je, qui ne fit qu'accroître le sourire du squelette aux larmes de haine.
Le combat commença. Killer fit apparaître des basters qui tirèrent sur moi, accompagnés de couteaux de détermination. À peine eus-je esquivé un que d'autres s'enchaînèrent, me contraignant aux téléportations et roulades sur le côté.
Je fonçai ensuite sur lui pour lui asséner un coup de sabre. Il le para facilement avec son couteau fétiche. Tel un tournoi d'escrime, les lames se croisèrent et s'entrechoquèrent, sans que l'une touche le porteur de l'autre. Des étincelles s'échappaient du métal froid et de la magie brûlante. Nos deux esprits étaient liés par l'adrénaline du duel, ne se préoccupant que de la bataille, rien d'autre.
Le tueur saisit la demi-seconde où il avait le champ libre pour tendre le bras. Mon âme devint bleue, et je me fis projetée vers un arbre. L'impact me sonna. Alors que je me relevai, le squelette aux orbites rondes de haine fonça sur moi. Vite, j'invoquai un fusil de magie jaune et lui tirai dessus.
Killer : Whola ! Fit Killer en se stoppant net, courbant le dos en arrière pour éviter de justesse la balle d'énergie.
Mes bras étaient assez fatigués mais je tenais le coup. Tout en marchant sur le côté pour ne pas lâcher la pression, je ne le quittais pas des yeux, plongée dans la joute.
Killer : Et bien, tu as eu une "poussée de croissance" en un mois on dirait. Commenta le tueur d'un air moqueur.
Afin de garder mon souffle pour le combat, je ne répondis pas, continuai simplement de le transpercer des pupilles.
Killer : Heureusement, je ne suis pas venu seul. Ajouta-t-il avec un sourire.
??? : Enfin, je commençais à me demander quand on allait entrer en scène. Jubilait une voix derrière moi.
?? : Le Murder Time Trio, comme au bon vieux temps... Soupirait nostalgiquement une autre.
Je me retournai. Dust et Horror se tenaient face à moi, Dust affichant son éternel sourire charmant-meutrier et Horror son constant sourire carnassier. Ça faisait longtemps que je ne les avaient pas vu au grand complet.
Encerlée, je devrais avoir peur, pourtant je gardais mon calme à la vision de deux squelettes derrière les nouveaux arrivants.
Moi : Mais moi non plus, mes chers amis. Répliquai-je un sourire aux coin des lèvres.
Des centaines de fils bleus électrique mêlés à de la peinture violette se jetèrent sur les deux compères. Surpris, ils de téléportèrent juste à temps pour se placer aux côtés de leur troisième frère alors que Error et Ink atterrirent aux miens. Je les devisageaient, soulagée.
Moi : Juste à temps. Soufflai-je à mon squelette d'ébène. Ça commençait à sentir le roussi ici.
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