Chapitre 1 (Première partie)
PDV Lisa :
Je venais d'entamer ma deuxième semaine en tant que future Star Sans et j'étais aux anges. Ink, Dream et Blue, secondé par Alphys d'Underswap, m'entraînaient dès qu'ils le pouvaient à utiliser les pouvoirs du Sans dit "Classique". Il y avait donc :
Les attaques d'os. Cela consistait tout simplement à lancer des os de magie blanche ou bleue sur notre adversaire. La magie bleue ne nous touchait pas lorsque nous n'étions pas en mouvement.
Le Blue attack. Il permettait de rendre l'âme de notre adversaire bleue marine. Sous cette emprise, on pouvait la diriger où bon nous semblait, comme la lever en l'air ou la projeter contre un mur par exemple.
La téléportation. Quelque chose d'extrêmement pratique en combat, disait Blue. On pouvait se déplacer instantanément à un autre endroit. Il fallait pour cela que non seulement on visualise le lieu où on voulait aller, (donc connaître le lieu), mais également calculer la distance pour effectuer la translation, ce qui était un exercice qui demandait de l'entraînement.
Et enfin le Gaster blaster. C'était une gueule osseuse ressemblant à un crâne de chien ou de grand loup qui tirait un rayon de la mort destructeur. Ni plus ni moins, un truc très stylé, en somme.
De plus, Ink m'initiait avec joie à la découverte de nouveaux AU's et c'était super intéressant ! Il y en avait tellement que même maintenant je ne les avais pas encore tous vus, mais ce n'était qu'une question de temps. Si j'avais su que c'était ce qui m'attendait un mois plus tôt ! L'existence des différentes Timelines, également, ainsi que des routes Pacifique, Neutre et Génocide er du bouton RESET, m'avait pas mal chamboulée. Je n'aurais jamais imaginé Frisk chercher à tuer les monstres de sang froid. Il était si... Tranquille, si gentil... C'était impensable, et pourtant...
Mais si j'avais été, comme lui, capable de surmonter la mort, je ne savais pas vraiment ce que j'aurais fait. Alors je préférais continuer à voir mon ami tel qu'il était maintenant.
Quant à Error, je ne savais pas trop comment ça s'était fait, mais c'était devenu très vite un rite de se retrouver sous l'unique arbre de l'astéroïde. À une vitesse folle, c'était passé de "de temps en temps" à "tous les soirs". On se parlait, on faisait des tonnes de jeux de mots, on se racontait des anecdotes, des trucs qui nous passait par la tête...
Le squelette d'ébène avait vraiment la douceur de Sans, mais avec moins de sang-froid, c'était plus facile de le déstabiliser. Bien que du peu que je l'avais vu avec d'autres personnes, il était plus sur la défensive et anti-sociale. Ce devait être son envie de solitude, chose de que comprenais et respectais.
En tout cas, ce nouveau quotidien avait tout pour me plaire. Afin de fêter un peu cela, je m'étais faite un plat que j'adorais, un mélange de lardon, de pomme de terre, de brocolis et de crème fraîche, le tout mixé en une sorte de purée. Je mis la table, le couvert et me servis, sifflotante. Une fois ceci fait, je m'installai, saisis ma fourchette, prête à attaquer.
Moi : À taaaaaaaabl-?! Chantonnai-je avant d'entendre un toc-toc, sec et vif, au niveau de la porte d'entrée.
J'inspectai ma montre. Vingt-et-une heures. Qui pouvait bien toquer à un moment pareil ? Quoiqu'à Underswap, on était l'après midi. C'était peut-être Dream ?
Mon imagination s'emballa. Et si le maître des songes m'appelait pour une toute première mission par exemple ? Jusque là on ne m'avait enseigné que les bases du combat et la théorie sur le fonctionnement de la magie mais je n'apprendrais pas mieux que sur le terrain, non ?
J'allai donc ouvrir la porte, pleine d'espoir.
Moi : Oui, c'est pour qu-OUAAAAAAHHH !!!
Je claquai brutalement la porte et me collai à celle-ci.
C'était pas Dream ça.
Je fronçai les sourcils vers mes pieds. Une ombre, se mouvant de la même manière qu'un cours d'eau, se glissait dans la fente sous la porte, cheminait le long du carrelage, avant de prendre forme et matière. Le liquide noir s'élevait devant moi pour donner une silhouette squelettique, épaisse, imposante.
Nightmare : On ne t'a jamais dit que c'était impoli de claquer la porte au nez des gens ?
Moi : Mais... Mais... Bafouillai-je. Mais qu'est-ce que tu fais là, toi ?! Dream n'est pas censé savoir quand tu te pointes ??
Nightmare : Mon petit frère ? Je l'ai drogué tout à l'heure. Il va roupiller pendant trois bon jours, crois-moi. Répondit-il, apparemment fière de son coup.
Ma mâchoire tomba toute seule avant que l'énervement ne prenne le relais. Pardon ?!
Le maître des cauchemars se tourna alors vers l'assiette toute préparée. Son regard s'illumina, et son sourire s'agrandit.
Nightmare : Oooooh, mais que vois-je ? Ça a l'air bon ! C'est pour moi ? C'est trop gentil voyons il ne fallait pas ! Dit-il avec un air faussement gêné, faisant un geste vertical de la main.
Moi : Mais... Mais non mais...! Bégayai-je pauvrement en me décollant de la porte alors qu'il s'installait avec nonchalance à MA chaise.
Nightmare : Je n'ai rien dit, gamine, j'adore ta manière d'accueillir les gens, tu as le sens de l'hospitalité ! Poursuivait-il en se léchant les babines avant de prendre une bouchée.
Attends, il n'était pas sérieux, il n'allait pas me faire le même coup que la dernière fois ?! En plus il avait drogué Dream !
J'étais en train de rager intérieurement quand ma main se porta au médaillon que je cachais sous mon pull. Cette fois j'avais les moyens de le faire dégager. Une série de Gaster blasters ! Il ferait moins le malin !
«Ah merde, si je fais ça je vais cramer ma baraque.»
Moi : Pas touche, pique-assiette !!
Je fis apparaître des os bleus et blancs sur lui. Il se retourna vers moi, clignant de l'orbite. Il s'était pris les projectiles sans broncher.
Nightmare : Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Demanda-t-il, moqueur, se balançant sur la chaise pour mettre la pieds sur la table, parce que quitte à pousser l'insolence...
Je réprimai un grognement exaspéré. Si je pouvais je l'étranglerais ! Mais constatant bien que rien ne marcherait sur lui, je décidai d'ouvrir un portail pour aller chercher ce qui pourrait le faire sortir d'un coup de pied au coccyx. Seulement il brandit un tentacule qui me prit la cheville et me propulsa contre le mur. Je tombai par terre sonnée.
Sans même bouger d'un cil de sa chaise, il alla saisir mon collier avec le même appendice, me l'arracha et le ramena à sa paume ouverte.
Nightmare : Et voilà !
Quoi ? C'est pas avec un bijoux minable et deux semaines d'entraînement que tu arriveras à battre le maître des cauchemars, gamine.
Je me levai avec difficulté tandis qu'il se remit dans une position adéquate pour dîner et continua à manger.
Nightmare : Tu ne vas pas rester debout, donc, assieds-toi.
À son expression ce n'était pas une proposition mais un ordre. Il n'allait pas me laisser le choix...
Ce fut donc dans une colère noire que j'allai me mettre sur la chaise d'en face, les bras et les jambes croisées et le visage déçu, indigné et bougon. Je détournai le regard. Ça lui arrivait souvent de se ramener au calme et faire chier son monde comme ça ?
Il y eu un blanc où régnait une lourde ambiance. Au bout d'un moment, Nightmare s'interrompit dans sa dégustation.
Nightmare : Toujours aussi délicieux. Alors, ça avance, ton entraînement ?
Je ne répondis pas, toujours les yeux fuyant et la mine renfrognée.
Nightmare : Eh, regarde-moi quand je te parle, et rappelle-toi que je peux te tuer en une fraction de seconde, alors tu as intérêt à me répondre.
Je fis un long soupir.
Moi : Ça avance.
Nightmare : Mon abruti de frangin et sa clique travaillent bien ?
Je repensais alors à ce moment-là la discussion avec le prince des rêves. Les perles dans ses yeux, la culpabilité qui le rongeait et son visage triste qui montrait à quel point il aimait son frère. Une profonde injustice me submergea, que je retenais au mieux.
Moi : Oui, oui.
Nightmare : Dans ce cas là, arrête de les gêner.
Moi : Quoi ?
Il lâcha un petit rire.
Nightmare : Mais enfin, regarde les choses en face ! Tu crois qu'ils s'occupent de toi parce qu'ils y voient du potentiel ?
Un jour une gamine âgée de 19 ans puérile et sortie de nulle part fait la rencontre des Stars Sans et décide : ''Oh ! Quelle méchante pieuvre ! Je vais l'affronter parce qu'elle m'a énervée ! Je peux ? ''
Et là parce qu'ils t'aiment bien, ils vont te dire : '' Mais oui, bien sûr ! On va même t'entraîner, et comme ça tu vas bien pouvoir traîner dans nos pattes !''
Moi : Pffff ! C'est n'importe quoi ! Ils l'ont fait parce que-
Nightmare : Parce qu'ils ont eu pitié de toi. Tiens, je te le rends, ton truc, ça m'arrange de toute façon. M'interrompit-il en me renvoyant le médaillon. Petite Candide...
Je le rattrapai, le regardai, puis regardai Nightmare, qui n'avait manifestement pas fini d'enfoncer le clou.
Nightmare : Non seulement tu les freinent en aspirant à devenir l'une des leurs alors qu'ils ne t'ont rien demandé, (c'est qui le squatteur, maintenant ?) mais en plus tu les mets en danger à te mettre sur mon chemin. Exemple, je peux à tout moment te capturer et te prendre comme otage tellement tu es vulnérable. Et hop, un soucis en plus pour les héros du multivers. Franchement, je dirais que tu leur attires plus d'ennuis qu'autre chose.
Plus il parlait et plus je sentais mes larmes monter. C'était faux, complètement faux !
Mais rien ne me venait pour le contredire. C'est vrai qu'ils avaient l'air débordés, plus que lorsque je les avais rencontré pour la première fois. Les faits étaient là, quoiqu'on puisse penser. Je demeurai assise, comme une idiote, à le fusiller des yeux, essayant de retenir mes pleurs.
Nightmare : Tu sais quoi ? Tu me fais penser à Papyrus qui essaie de rejoindre la garde royale. Tu ferais mieux d'arrêter, ça les arrangerait grandement. Acheva-t-il.
Moi : Sors de chez moi.
Ma voix s'était brisée et j'avais parlé avec plus de colère que je ne l'aurai voulu. Mais je m'en fichais. Je voulais juste qu'il parte. Qu'il dégage.
Nightmare : Pff. Pouffa-t-il. Si tu voyais ta tête c'est à mourir de rire. M'enfin comme tu veux, j'ai fini de toute façon.
Je le reconduisis à la sortie. Juste après avoir passé le pas, Nightmare me salua.
Nightmare : À une prochaine fois peut-êt-
Je refermai la porte violemment sur lui pour la deuxième fois, n'ayant pas pu me contenir. En observant au-dehors par la fenêtre, il était parti.
J'essuyai mes larmes, refusant de pleurer, comme poussée violemment de mon petit nuage. En voyant les choses avec rationalité, il avait raison, je ne voyais pas pourquoi Ink, Blue et Dream se seraient clopinés une gamine dans mon genre, sortie de nulle part. Peut-être même qu'ils avaient accepté sans une seule fois pensé à m'amener avec eux. Peut-être qu'ils ne me prenaient pas au sérieux, et qu'ils attendaient que je me décourage toute seule...
Ce fut sur cette pensée négative que je ruminais en attendant l'heure où je pourrais rejoindre Error.
★★★
Error : Tū ãs ūnę pētįte mīnę. Remarqua Error en constatant ma position, en boule et bras croisés sur les genoux. Çå vã ?
En réponse, je baragouinais un «Ça va.» à peine perceptible.
Error : Ēh, tū sãis qūę tū pęūx tøūt mę dīrę... Insista-t-il prudemment. Ałørs, qū'ęst-cē qūi nę vã pãs ?
Il se releva de l'herbe douce sur laquelle il était allongé, et bien qu'une petite bise soufflait au dessus de nous, j'étais trop occupée par mes pensées pour m'en faire. La colère me tenais chaud en quelque sorte.
Je ne savais pas si je devais lui faire part de ce qui s'était passé tout à l'heure. Si ce que cherchait Nightmare c'était me décourager ça allait lui apporter des ennuis. Mais c'est vrai qu'ils n'étaient pas en mauvais terme tous les deux... Je décidai donc de lui raconter.
En écoutant mon récit, Error s'était mis à glitcher plusieurs fois. Il serrait les poings de colère et, après avoir fini, il regarda en avant, agacé :
Error : Nøn måįs dę qūøį īł sę mêłē cęłūi-łà ? Qū'įł åįlłe s'øccūpęr dē sęs ãffåįres !
Moi : Ben... Techniquement, ce SONT ses affaires. Soulignai-je. Ou alors il avait juste envie de graille de la nourriture et de la négativité. C'est possible aussi. Ce serait plus logique que craindre que je devienne une gêne.
Error : Tū n'ãs pås lę drøįt dę pēnsęr çã. Sį tū åvaīs été ūn pøįds, nøn sęūłemēnt įł n'åūraįt pãs ęssåyé dē tę décøūrågęr, måįs ęn płūs Īnk nę t'aūråįt jãmaįs prįsę.
Moi : Mais pourtant c'est vrai, non ?! Enfin, regarde-moi ! Tu trouves que je suis apte à me battre ?
Je me tus. Mon ton avait été bien plus colérique que voulu.
Moi : ... Désolée... En fait, je me dis que je ferais mieux de m'arrêter. Je les gêne, et ils se porteront mieux sans moi.
Error me dévisagea, troublé.
Error : Åttęnds... Hęy, tū nę pęūx pãs dīrę çã ! Jē sãis qūę tū ęn ãs eñvīė aū fønd dę tøi, åłørs nę tę lãįsse pãs ãbåttrę !
Je me mordis la lèvre. Il avait visé juste, je n'avais absolument pas envie de renoncer. Rien que de voir l'affreux sourire narquois du squelette de pétrole me donnait envie de me lever et de contre-attaquer, de ne pas rester sans rien faire.
Moi : Oui, mais... N'empêche que je ne devrais pas trainer dans leurs pattes. Je veux dire... Ils ont beaucoup mieux à faire que de s'occuper de moi, ils ont un Multivers à sauver...!
Le marionnettiste parut réfléchir, puis me fit un sourire rassurant qui me fis presque pleurer d'émoi.
Error : Écøūtę, sį c'ęst çå łę prøblème, jē pęūx tę trøūver ūn ēntråînęūr dū tønnęrrę.
Moi : V...Vraiment ? Demandai-je d'une petite voix.
Error hocha la tête.
Error : Jē vãįs lę cøntãctęr, ęt sį ił ęst d'ãccørd, tū lę rēncøntręrãs dęmãin. Øk ?
Moi : O... Ok. Fis-je, un peu apaisée.
★★★
Le lendemain, je faisais les courses avec Papyrus. On étaient dans le rayon de yaourt quand le grand squelette amorça la discussion.
Papyrus : Lisa, tu vas bien, en ce moment ? Demanda-t-il, un peu inquiet.
Moi : Hein ? Mais oui, pourquoi tu demande ça ? Répondis-je en ne l'écoutant que d'une oreille.
J'étais en train de prendre des chocolats liégeois tout en pensant au nouvel entraîneur qu'Error m'avait promis. Comment était-il ? Est-ce qu'il n'allait pas être en danger, lui aussi ? Le squelette d'ébène n'avait pas l'air inquiet à ce sujet. Et je lui faisais confiance.
Papyrus : Je sais pas, en ce moment je te trouve un peu distante... Et puis...
J'aperçus soudain Error me faire un signe discret caché derrière un autre rayon.
Moi : Oh ! Je dois y aller, Pap's, désolée.
Papyrus : Mais... Attends, je...
Moi : Tiens, prends l'argent, je te rejoins plus tard ! Le coupai-je en lui donnant mon portefeuille.
Puis je courus parmi les fromages et les morceaux de viande pour retrouver Error.
Error : C'ęst bøn, tū ēs prêtę à ÿ ãlłęr ?
Moi : Oui ! Chuchotai-je.
Error : Ałørs c'ęst pãrtį !
Il ouvrit alors une brèche et nous nous dépêchâmes d'y entrer avant qu'elle ne se referme. Nous nous retrouvâmes dans ce qui semblait être un immense champ de pierre, avec de vestes plateformes et de grands rochers. À regarder en haut, je pus voir qu'on était dans un Outerground qui était sous terre, appelé d'Underground. Cela dit du premier coup d'œil je ne reconnaissais pas l'univers en question, peut-être que je n'y étais pas encore allée.
Moi : On est dans quel AU ici, Error ?
Error : Sūrprįsę, répondit-il avec un sourire mystérieux. Įł nę dēvråįt pãs tårdęr.
Nous attendîmes un moment, assis sur un caillou. Je commençais à trouver le temps long.
Soudain, j'entendis un craquement dans la roche. Puis la terre se mis à trembler. Je me levai et interrogeai le destructeur du regard.
Error : C'ęst lūi !
D'un coup, je vis la pierre sous mes pieds se fendre puis exploser en une centaine de morceaux, laissant apparaître un poing fermé, un bras, puis un squelette en entier.
??? : BRUUUUUUUUUUUUUUUUUUH !
Je fus propulsée dans son long cri à plusieurs mètres en vertical, avant de retomber. Mon cri se stoppa net lorsque je fus rattrapée dans les bras du responsable.
«Un squelette ? Un Sans ? ENCORE ?? Tous les Sans se connaissent entre eux ou quoi ???»
Ce... Sans, donc (c'était vraiment troublant), portait un long manteau style blouson violet, voletant sans aucune logique (mais ça faisait classe), une capuche aux contours rectangulaires et un pull gris épais. Son orbite gauche était zébrée d'une cicatrice.
??? : Alors, c'est toi la petite Bruh que je vais entraîner ? Demanda-t-il en me reposant.
Moi : Euh... Oui, enfin... Oui... Bégayai-je, un peu chamboulée.
Il était imposant mais son sourire sympathique arrivait facilement à me détendre. Mon ressenti était mitigé, à la fois il m'impressionnait par son extravagance, me faisant me sentir toute petite et à la fois son clin d'œil me faisait comprendre que je n'avais pas à me perdre en politesse et révérence.
Error : Lįså, jē tę présēntę Ēpįc!Sãns. Ił sę chårgęrã dę t'ãppręndrē tøūt cę qū'įł ÿ å à såvøīr ęn cømbåt. Annonça le squelette d'ébène.
Maintenant que son surnom avait été prononcé, je le rendis compte à quel point ça lui allait bien. Effectivement, il était... Épique.
Epic : C'est un plaisir de te rencontrer, Bruh !
Moi : Euh... Moi aussi, euh... Sans ?
Epic : Tu peux m'appeler Epic, Lisa.
Moi : D'accord.
Je voyais cependant que Epic paraissait un peu mal à l'aise en jetant des coups d'œil à Error qui lui, croisant les bras, semblait le mettre en garde. C'est vrai que le marionnettiste était le destructeur, et je ne le voyais pas être un professionnel de la négociation et des relations, mes avis que mon nouveau mentor n'avait pas accepté de rendre ce service parce qu'ils étaient potes.
Error : Bøn, jē crøis qūę jē pęūx vøūs lãįsser, à tøūt à l'heūrę ! Nous souhaita-t-il avant de repartir dans une brèche.
Moi : À tout à l'heure, répondis-je, assez stressée de me retrouver seule avec un inconnu.
Je me tournai vers le concerné. Il me fit un sourire rassurant... Juste avant d'invoquer trois Gaster blasters et de tirer sur moi presque immediatement.
Moi : Eh ! OH ! AT- Eus-je à peine le temps de dire.
Je sautai sur le côté et roulai par terre pour amortir ma chute. Tout de suite, des os violets sortirent du sol. Je me relevai en bondissant pour les esquiver, mais une fois réceptionnée, une multitude d'os bleus venus d'en haut tombèrent sur moi. Je restai immobile.
Epic : Pas mal, Bruh. Commenta-t-il en me libérant.
Moi : Non mais ça va pas ?! Criai-je dans la panique. Tu aurais pu me tuer !!
Epic : Crois-moi, si un jour je te tue, ce ne sera pas par accident. Assura-t-il sur un ton de professeur. Je voulais tester tes réflexes, et pour une débutante c'est plutôt bien, Bruh.
Malgré le compliment, je continuais de grogner. Il mit les poings sur les hanches, inclina la tête sur le côté, visiblement septique à mon sujet.
Epic : Ah moins que tu veuilles un entraînement plus doux, c'est toi qui voit.
Aïe... C'est vrai qu'on ne se connaissait pas, si je commençais à râler maintenant ça n'allait pas partir bien loin... Sans parler qu'il avait l'air de savoir ce qu'il faisait question pédagogie.
Et puis...
«Tu ferais mieux d'arrêter...»
Moi : Non. On continue !! Lançai-je avec fermeté, tentant un sourire enjaillé qui le détendit.
Epic : Bien, ça c'est de la détermination, Bruh !! Approuva Epic, un pouce en l'air.
★★★
PDV Extérieur
Lisa : Je suis MORTE ! Annonça la jeune fille dans un souffle avant de s'écraser devant Error.
Le destructeur l'attendait depuis un moment déjà. Elle avait l'air épuisée.
Error : Çã s'ęst bįēn påssé ? Demanda-t-il, inquiet.
Il pouvait faire confiance à Epic pour ce qui était d'apprendre. En revanche, il savait que le squelette violet, qui ne l'appréciait pas top top et c'était normal, n'aurait jamais rendu de service à Error si ça n'avait pas été bénéfique aux Stars et que le marionnettiste avait décidé de se ranger. Celui-ci espérait juste que le mème lord n'y aille pas trop fort.
Mais bon. Ils s'étaient entendus. Si Epic lui faisait du mal...
Il passerait vraiment un sale quart d'heure.
Lisa : Oui, c'est un très bon prof, mais putain que je suis crevée ! Marmonna Lisa.
Error : Tū pęūx lūi dęmãndēr d'ÿ ãlłęr møįns ført, sį tū vęūx, įł åvãncęra à tøn rÿthmę.
Lisa : Nan, c'est bon, je veux travailler dur. Trèèèèèèès duuur, comme ça boom ! Je s'rais trop badass !
Il retint un rire. Lisa avait la même attitude quand elle était fatiguée que lui quand il était bourré. Mais c'était bien ce que le squelette glitché craignait. Son amie voulait prouver ce dont elle était capable. M'enfin bon ce n'était pas une raison pour se surdépenser.
Error : Tū dęvrãįs ÿ ãlłęr møįns à fønd qūãnd mêmę, sįnøn çã vã tę retømbęr dęs-
Il se stoppa en remarquant que Lisa s'était endormie. Il poussa un soupir attendri, enleva son manteau, le posa sur le dos de la jeune fille, puis tourna la tête vers les étoiles, envoûté.
★★★
PDV Lisa :
Je regardais, haletante le squelette encapuché me lancer des attaques de parts et d'autres du champ de pierre. J'esquivai la majorité à coup de téléportation mais les deux dernières me touchèrent épaule et la jambe. Je tombai, genoux à terre.
Epic : Tu y arrives de mieux en mieux, Bruh. Dit le Sans violet en se téléportant devant moi pour m'aider à me relever. Tiens, un cookie.
Il me fourra le biscuit dans la bouche avant que j'eus le temps de répliquer.
Moi : Mmmmh... ! Fis-je en guise de réponse avant de me mettre à mâcher.
Je sentais reprendre des forces.
Epic : Attention, p'tite Bruh, la nourriture monstre ne sert qu'à soigner les blessures causées par les attaques magiques et te booster, mais ce n'est que palliatif. Quand ton corps te dit de flancher, si tu peux encore t'échapper, tu l'écoutes, compris ?
Moi : Compris !
Epic : En tout cas, tu as vraiment l'air déterminée. Fit-il remarquer, impressionné.
Je me ressassais les dires du maître des cauchemars en boucle. Ce n'était pas parce que cela me hantait. Ça me motivait surtout à ne pas abandonner et à persévérer. Voilà. Ça ne me hantait pas, je pouvais TRÈS BIEN les ignorer si je le voulais.
Moi : Oui.
Epic : C'est bien, Bruh, j'aime cet esprit ! Bon, par contre ton corps d'humain est plus à ménager qu'on corps de squelette alors te suremène pas trop, ok ?
Moi : Je vais essayer...
Epic : Bon, je crois qu'on peut passer à l'attaque, maintenant. Qu'est-ce que tu sais faire ?
Moi : En attaque ? Euh... Réfléchis-je. Invoquer des Gaster blasters, des os taillés ou non et le Blue Attack.
Epic : Les pouvoirs des Sans, donc. Résuma Epic en posant deux doigt sur ses dents. Mais tu ne sais pas utiliser la magie de ton âme ?
Moi : La magie de mon âme ?
Epic : Tous les humains ont une âme et de la magie qu'il peuvent exploiter, Bruh. Ton âme est jaune et à l'envers. Tu sais contrôler la magie que Justice te procure ?
Moi : Jus... Quoi ?
En dévisageant ma face intriguée, Epic devina que je n'y connaissais rien en âme humaine ou en magie en général. Il hocha donc la tête et parut décider de se concentrer d'abord sur ce que je savais.
Epic : On verra ça plus tard... Pour l'heure, tu peux contrôler la puissance de tes Gaster blasters ?
Moi : Pas vraiment. Avouai-je.
Epic : Ok, allons voir ça alors, Bruh !
Une seconde plus tard, nous étions dans une salle ronde et vide, excepté une sorte de mannequin qui trônait au centre.
Moi : Hein ?? On est où ?
Epic : C'est une salle d'entraînement, p'tite Bruh, et ce mannequin détermine la puissance de frappe des coups qu'il reçoit en PV lorsqu'il atteint l'âme.
Moi : Parce que notre barre de vie et les PV's ne sont associés qu'à notre âme ??
Epic : En partie, mais ils sont plus précisément liés à notre énergie vitale. Celle-ci est directement touchée lorsque notre âme est heurtée. Si tu te cognes l'oreille, que tu as quelques coupures où que tu te reçois un coup de poing pas trop fort dans le ventre, ta barre de vie ne descend pas. Mais soyons logique deux minutes, même la science humaine peut te dire que quand t'as un truc planté dans le bide t'es dans la merde, Bruh.
Moi : Hey, comment ça, "même" ?
Epic sifflota d'un air embarrassé.
Moi : Et il y en a d'autre, sinon ? Questionnai-je avec un petit sourire amusé.
Epic : De salle d'entraînement ? Oui, il y en a une centaine. Même une pour tester ta résistance aux cookies. Je n'est pas encore réussi mais c'est en progression, affirma-t-il, tout fier.
Je le dévisageais, la bouche aussi droite d'une barre et les yeux ronds comme des billes.
Epic : Bah quoi ?
Moi : Bon, alors, comment on fait pour contrôler la puissance des Gaster blasters ? M'enquis-je pour changer de sujet.
Epic : Ah, oui, c'est vrai. Pour commencer, invoques-en un et frappe le mannequin. Il va déterminer le compte de PV's perdus en une seconde en moyenne.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Le pantin n'avait aucune égratignure mais un nombre s'éleva au dessus de lui.
Moi : 6 PV's par secondes, annonçai-je, déçue.
Epic : Mais non, Bruh, c'est bien pour un début ! Rends toi compte que si on expose son âme 5 secondes à ton rayon, une personne normale elle meure, Bruh.
Moi : Ah oui quand même... Soufflai-je, mal à l'aise avec l'idée que j'avais le pouvoir de tuer quelqu'un en 5 secondes.
Epic : Faut juste que tu apprennes à développer ta force, comme ça.
Le squelette encapuché leva le bras, puis un gaster blaster apparut, produisant un vent puissant autour de lui. Une lumière vive dépassait de sa gueule entrouverte.
Epic baissa son bras.
Epic : BOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIII !
La tête d'os ouvrit en grand sa bouche, et, provoquant une rafale spectaculaire qui me fit tomber en arrière, explosa le mannequin. Une couche de fumée plus tard, j'aperçus que le pantin n'avait toujours rien eu mais que le compteur était à 109.
Moi : Whouaaaaaaw ! Fis-je, impressionnée.
Epic : J'ai utilisé environ 70% de ma vrai puissance.
Moi : Qu'est-ce que ça doit être quand tu te mets en colère !
Epic : Haha ! À toi, p'tite Bruh !
Moi : Comment je fais ?
Epic : Laisse sortir ta détermination !
Moi : D'accord, je vais essayer. C'est parti !
Malheureusement, une vingtaine d'essais plus tard, le compteur ne dépassait pas les 10 PV's.
Moi : J'y arrive paaaaaaaas ! Gémis-je au bout d'un moment, cul par terre.
Epic : C'est juste que tu as la mauvaise technique, Bruh. Essaya de me rassurer Epic en m'aidant à me relever.
Moi : Mais pourquoi ça ne marche, pas ? Je tire pourtant avec toute la détermination possible ! Et en criant en plus.
J'avais d'ailleurs la gorge douloureuse à force de m'égosiller.
Epic : Le problème, c'est que tu cries, justement. En faisant ça, tu expulses ta détermination hors de toi. Comme... Comme si tu voulais ouvrir un robinet mais qu'il y avait une fuite, ce qui fait que le débit est moins fort en ouvrant la vanne. Ce n'est pas toi qui dois hurler, c'est le blaster. Tu comprends, p'tite Bruh ?
Moi : Oui, je crois.
Epic se téléporta derrière moi.
Epic : Laisse ta magie circuler dans tes veines. Inspire, expire. Me dit-il en me massant les épaules.
Ça me détendait beaucoup.
Moi : Tu masses bien.
Epic : Et ouais, Bruh, j'ai été trois fois champion de l'underground de massage. Fit-il avec un clin d'œil. Du moins, j'étais sûre qu'il en faisait un.
Moi : Vraiment ? Demandai-je, septique.
Epic : Oui, mais j'ai donné les médailles à mon adversaire, il faisait aussi pitié qu'un paquet de cookies à peine entamé.
Je rigolai.
Epic : Concentre toi, et ressent la magie. C'est bon ?
Moi : Je sens quelque chose circuler dans mon corps. Quelque chose de chaud...
Epic : C'est ça Bruh ! Invoque un gaster blaster à présent. Ordonna-t-il en me lâchant.
Ce que je fis. Une énorme tête osseuse apparut à côté de moi.
Epic : Touche-le, et imagine que tu es le blaster. Ressent comme il ressent, respire comme il respire.
Moi : Mais il ne respire pas...
Epic : On s'en fout, Bruh ! Il respire !
Maintenant, imagine que tu as la personne que tu détestes le plus en face de toi.
Je n'avais encore jamais réellement détesté quelqu'un jusqu'à présent donc le choix de la personne fut vite réglé.
«Tu ferais mieux d'arrêter, ça les arrangerait grandement.»
«Tu leur attires plus d'ennuis qu'autre chose.»
C'était faux, et j'allais le prouver !
Je sentais ma rage monter en moi comme une braise ardente.
J'allais le prouver !!!
Epic : Et maintenant...
Tu lui 360° NONSCOPE SON CUL À TRAVERS LA CARTE !!!!!!!!! BRUUUUUUUUH !!!!!!!!!
J'hurlai. J'hurlai ma colère, ma détermination. Pourtant, aucun son ne sortit de ma bouge. Il émanait de la gueule du gaster blaster qui expulsa des lasers en trombe d'une puissance que je n'aurais jamais supposé pouvoir avoir. Il s'abattit en plein sur le mannequin qu'on ne voyait plus.
Epic : Bravo, Bruh. Tu peux arrêter.
Mais je n'arrêtai pas. J'hurlai toujours, et le rayon se fit de plus en plus impressionnant. Il grossissait à mesure que je m'énervais.
Epic : Euh... Bruh, c'est fini, là, stop. Répéta-t-il, un peu plus inquiet.
Le vent produit par mon attaque me giflait le visage, faisait bouger les cheveux dans tout les sens, pendant que je continuais.
Epic : B-Bruh...
Soudain, le gaster blaster explosa, me projetant sur le côté. Je sentis un éclat d'os m'entailler le front pendant que je m'affalai par terre. Je restais un moment allongée, un peu sonnée et endolorie de partout.
Epic : P'tite Bruh ! Ça va ?!
Le squelette violet couru vers moi, et s'agenouilla à mes côtés.
Moi : Aïe...
Epic : C'est tout ce que tu trouves à dire ?!
Moi : Oui...
Je m'assis avec difficulté tandis qu'Epic m'aidait à rester droite.
Epic : Tu m'as fait peur ! S'il t'arrive malheur, Error va me tuer, Bruh.
Moi : Haha....
Epic : C'est pas drôle ! Il va te falloir une tonne de cookies là.
Je portai ma main à mon front, et constatai que je saignais.
Moi : Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Epic : Surtension de magie, Bruh. J'aurais du y penser, répondit-il en me posant délicatement un pansement, qu'il avait sorti de sa poche, sur la tête. Mais je n'aurai jamais pensé que tu allais y aller aussi fort. Tes blasters ne sont pas encore assez solides pour contenir autant de puissance, mais ça se travaille.
Moi : Et le compteur ??
Je regardai le mannequin, toujours intact. Il affichait 63 PVs/secondes.
Moi : Whouaaaaaaw !!!! Mais c'est énorme !!!
Epic : Bruh ! C'est impressionnant pour quelqu'un qui est au niveau 1 !
Il m'ébouriffa les cheveux. Je ne pouvais contenir mon sourire, sautant sur place, tellement j'étais heureuse.
Moi : Yes !!! Par contre je suis morte, là.
Epic : Repose-toi, p'tite Bruh. Rit le squelette encapuché.
Je m'allongeai, satisfaite de ce que j'avais fait. Même si ça m'avait valu une coupure à la tête. Aïe.
Pendant que je récupérais, Epic me racontait des histoires qu'il avait vécu avec humour et malice. Nous rigolâmes tous les deux. C'était un très bon SANSei.
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Epic!Sans :
Quand je vois Epic j'ai envie de lui faire un gros câlin, il a l'air si confortable *w*
Fun fact : On dit que OV!Nightmare et OV!Dream ont eu 542 ans aux Chanterelles au moment où l'histoire se passe, mais rien n'est bien sûr...
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