Chapitre 40: Le départ

Coucouuu, 

J'espère que vous avez passez un bon début de semaine ! 

Bonne lectuuure 📖


oOoOoOo


Plus tard, dans la journée, ils arrivèrent au lieu du rendez-vous. Ils arrivèrent à un ponton où JJ avait amarré le Phantom. DerrièreJJ, Yeva fixait Pope, Le Phantom et Kiara avec attention et angoissée, elle nesavait même pas si leur plan allait vraiment fonctionner et ne pas savoir que ceplan fonctionnerait à 100% l'inquiétait parce que cela risquait de tous lesmettre en danger autant eux que pour John B. Celle-ci était près du Phantom à zyeuter de droite à gauche le marais afin de voir si John B arrivait pour alerter les autres, c'était son seul devoir: prévenir si John B arrivait. JJ et Yeva se tenait à l'autre extrémité du ponton, JJ s'occupant du Phantom pour faciliter John B, Popese trouvant non loin d'eux et aidait Kiara à débarrasser la cargaison denourriture du 4x4 noire de Kiara. JJ finit par serrer la main de sa petite-amie, essayant de la rassurer, mais l'inquiétude ornait aussi les traits durs de son visage au vu de la longue attente que John B leur faisait.


—Qu'est-ce qu'il fout ? demanda Kiara en se retournant et le regard sévère et angoissée tourné vers ses amis.

—Du calme, il sera bientôt là, répondit Pope, s'étant calmé depuis qu'ils avaient quitté l'entrepôt des Maybank et ayant confiance en son ami. 

—Il va venir, c'est sûr, dit JJ en lâchant la main de Yeva pour monter dans le Phantom pour s'occuper l'esprit. 


Pope et Kiara avaient posé les caisses de nourriture près du bateau. Restant sur le ponton comparé à son ami, Kiara les donnait un par un à Pope, qui les avait entreposés à la cave, quelques heures plutôt. Quant à Yeva, elle se retourna vers la forêt en entendant une sirène de police tandis que JJ enlevait un tissu de protection sur la vitre du bateau, qu'il avait oublié d'enlever. Yeva amena sa main gauche contre sa bouche afin de la mordiller et l'autre dans ses cheveux pour les ébouriffer: l'angoisse pointait encore plus avec ferveur. Pope, Yeva, Kiara et JJ virent avec horreur une voiture de police venir vers eux et se garer à l'entrée du mini quai, près de la bagnole de Kiara.


—JJ !! appela Kiara, effrayée à l'idée de se faire arrêter pour complicité de meurtre avant même d'avoir pu aider John B, son meilleur ami, à s'enfuir. 

—Montez sur le bateau ! VITE ! LARGUEZ LES AMARS ! ordonnait JJ.


À cet ordre, Yeva se tendit et fixait le bateau en tremblotant. Elle s'humidifia les lèvres et vit soudainement JJ la rejoindre, descendant du bateau afin de prendre sa main droite et poser l'autre sur sa joue.


—Eh, Eva, tout va bien aller ! Je suis là, on est tous là. Il faut que tu viennes avec nous, sur Le Phantom, ok ? 

—Mais j'ai peur JJ, souffla Yeva, tout en sentant son cœur battre aussi vite que l'éclair.

—Je ne te laisserais pas ici. Eh, Eva, regarde... regarde nos mains.


JJ releva leurs mains entrelacées et les mit entre leurs corps pour que Yeva puisse bien voir leur mains entrelacés et le jeune homme espérait fortement que cela aiderait ladite Eva à se sentir mieux. Ils devaient se dépêcher de fuir au risque de se faire arrêter et de ne plus pouvoir aider John B à prendre la fuite. Yeva baissa les yeux pour fixer leurs mains. Elle vit JJ tenir fermement sa main droite dans la sienne, elle sentit sa chaleur, sa pression sur ses petites mains moites et croisa, de nouveau, le regard confiant de JJ. Son cœur battit moins vite, mais elle était toujours effrayée et angoissée.


—Je ne te lâcherais pas. Il faut que tu montes avec moi sur Le—


JJ s'arrêta de parler en voyant la portière s'ouvrir pour laisser passer John B hors de la bagnole. Il fronça les sourcils et son expression curieux fit se retourner Yeva ainsi que les autres qui étaient sur Le Phantom : Pope et Kiara rigolèrent, choquée et descendirent sur le ponton pour venir à la rencontre de John B. Celui-ci allait vers eux en mettant son sac-à-dos kaki dans son dos. Kiara fronça les sourcils et se pinça les lèvres secouant la tête de gauche à droite, ne comprenant pas non plus comment John B s'est accaparé cette voiture de police. 


—Ce n'est pas possible ! lâcha-t-il.

—Sérieux, c'est une caméra cachée ou quoi ? demanda JJ avant de lâcher la main de Yeva pour serrer John B dans ses bras, heureux de le revoir sain et sauf. 


La tension et l'angoisse qui envahissaient Yeva et les autres Pogues avaient diminuer et seulement l'étonnement et l'euphorie exultait de leur corps. 


—Comment tu as fait ? demanda Yeva, surprise, c'est improbable ! ajouta-t-elle.

—En fait, Shoupe m'a laissé l'emprunter, répondit John B en passant une main dans ses cheveux bruns, nerveux et amusé de la réaction de ses amis. Son cœur gonflait de joie aussi.

—Ok, c'est parfaitement crédible, rigola Kiara en copiant JJ.


Après tout, ils avaient réussi à semer la police à leur propre jeu. Pendant combien de temps ? Ils ne savaient pas, mais ce qu'ils savaient c'était qu'ils n'avaient pas beaucoup de temps. Et Kiara leur fit savoir en faisant un câlin à John B suivi de Pope. Même Yeva s'y met suivi par JJ qui se mirent à expliquer la situation qui s'offrait à John B à présent. 


—Ça n'a pas été de tout repos, mais voici Le Phantom ! présenta JJ en lui pointant le bateau derrière eux du doigt et en rompant le câlin. 

—C'est clair, ils n'ont pas arrêté de baiser.

—Quoi ? Qui ça ? s'étonna John B à l'intervention de Kiara. 

—JJ et Eva, répondit-elle en roulant des yeux et en montrant lesdits concernés d'un air rieur.

John B recula son buste pour plonger son regard surprit vers la jeune fille qu'il tenait encore dans ses bras et regarda par-dessus l'épaule droite de celle-ci le regard choqué et amusé de JJ derrière elle, qui fixait Pope.


—Ce n'est pas vrai ! riposta JJ. 

—Si, c'est vrai ! renchérit Pope, défendant les paroles de Kiara pour détendre la lourde atmosphère qui s'est installé. 


Reportant son regard vers Yeva, il sourit amusé en voyant le visage rouge de celle-ci et son regard baissé. John B ria et releva la tête de la jeune fille tandis que la folle dispute entre JJ, Kiara et Pope brisant le silence stressant autour d'eux. John B prit en coupe le visage de son amie afin de lui sourire et la regarder tendrement.


—Prend bien soin de mon meilleur ami, chère acolyte. 


Yeva ne put s'empêcher de sourire et d'hocher la tête positivement en laissant passer son index et son pouce gauche glisser quelques mèches derrière son lobe d'oreille. Elle sentit son palpitant se gonfler et faire complètement disparaître sa nervosité et son angoisse. John B lui faisait confiance. Ce n'était pas rien ! 


—Bien entendu, je ne le lâcherais pas et lui non plus, fit Yeva, reprenant les mots encourageant que lui avait dit JJ y'a quelques secondes.


JJ arrêta de rire avec Pope tandis qu'un fin sourire s'afficha sur son visage. Il se rapprocha de John B et de Yeva afin de plaquer son bras gauche contre la nuque de sa petite-amie, la faisant reculer de quelques pas, l'éloignant de sa proximité avec John B.


—C'est ma fiancée, pas touche, avoua JJ.

—Ta fiancée ? demanda John B, surprit autant que les autres.


JJ souriait en voyant le regard éberlué de Yeva et de ses meilleurs amis.


—Bon, ok, futur fiancée, dit JJ avec exaspération devant les regards énigmatiques de ses amis de sa confession. 

—Wow ! Ok ! Calmez-vous les amoureux. On a du boulot à faire avant votre mariage ! déclara Kiara.


JJ roula des yeux aux paroles de la brunette et il tendit sa main qui fit un petit cliquetis et John B haussa un sourcil avant de comprendre que JJ lui donnait les clés du bateau.

—Tiens, les clés. J'ai testé Le Phantom et il fonctionne comme au premier jour. Kiara en doutait, mais pas moi.

—En même temps, tu nous as dit qu'il avait quarante ans d'existence, JJ, dit Yeva.

—Une petite note d'histoire pour vous présenter la bête était nécessaire, à mon avis, Cupcake, déclara JJ.


Kiara roula des yeux en entendant la phrase de JJ et John B fixait les clés entre ses mains, les tournoyant entre ses doigts avant de jeter un coup d'œil à ses amis.


—Prêt à partir ? demanda JJ en souriant.

—Où est Sarah ? s'enquit doucement John B.

—Elle n'est pas avec toi ? demanda Kiara, peu rassurée devant cette tournure inattendue.

—On a été séparée, malheureusement, dans le marais. Elle devait me rejoindre ici, vous saviez.


Pope et Yeva se lancèrent un regard inquisiteur. Pope jeta son regard sur John B, qui se rapprochait du Phantom pour se préparer au départ.


—Désolé mec, on ne l'a pas vue, avoua Pope, d'une voix inquiète.

—Alors, je ne partirais pas...Pas sans elle, c'est mort.

—Regarde-moi John B ! Je sais que c'est dur et que tu voulais partir avec Sarah, mais on est en manque de temps là. Cruellement. Alors, fais-moi plaisir et monte sur Le Phantom. Tu as à balle d'essence et à manger. Une fois que tu as passé le cap, tu traverses le lagon jusqu'au grand marais lugubre. D'accord ? Une fois que tu y seras, fait profil-bas. Reste là-bas quelques semaines et continue par la route et traverse la frontière à Brownsville. Tu as compris ? Brownsville !

—JJ, tu dois savoir mieux que quiconque ce que je ressens présentement. Si tu étais à ma place et qu'Eva serait à celle de Sarah, à ton avis, qu'est-ce que tu ferais ? Tu partirais vraiment sans elle ? 


Yeva sentit le regard hagard de John B sur elle et le regard plissé de JJ devant la question existentielle et psychologique de John B. Elle déglutit, curieuse de la réponse de JJ à la question de John B.


—Brownsville, tu as compris ? Allez, en selle, Cow-boy des mers. C'est parti ! répondit simplement JJ, détournant complètement la question.


La question de John B et la réponse de JJ firent en sorte que Yeva se pinça les lèvres, un peu déçue et elle se recula tandis que John B montait dans Le Phantom, répétant le nom donné par JJ. Yeva fut clairement déçue de la non-réponse de JJ. L'aurait-il abandonné ? Alors, que quelques minutes, il l'encourageait à venir sur Le Phantom, lui avait presque vraiment demander en mariage et lui disait le contraire de ce qu'il venait de dire à John B. JJ se rapprocha de Yeva et plaqua ses mains contre son crâne, regardant John B marcher sur le ponton du bateau pour se diriger vers la cabine de pilotage. Toutefois, tenant la paroi de la cabine, il se retourna et refit le chemin inverse pour regarder un par un ses amis.


—Je suis désolé de vous avoir tous entraîné droit dans le mur avec cette histoire de chasse au trésor.

—Tu sais quoi John B ?


John B secoua négativement la tête en tenant les bretelles de son sac-à-dos de ses mains, encourageant JJ à poursuivre.


—On aurait tous fini par foncer droit dans le mur, quoiqu'il arrive, pas vrai ?


John B rigola et hocha positivement la tête.


—Au moins, on l'a fait tous ensemble, continua JJ en rapprochant ses amis les uns contre les autres et enlaçant la main gauche de Yeva dans la sienne.


Il sentit la tête de Yeva se poser dans le creux de son épaule et elle fixa le visage de JJ avant de sentir son cœur gonfler de nouveau dans sa poitrine aux mots de JJ. Elle fixait John B et Le Phantom. Elle était soulagée de ne pas avoir à montée sur Le Phantom, finalement.


—Comme des Pogues, déclara JJ en fixant John B.

—Ouais, comme des Pogues, affirma John B.

—Tire-toi de là, maintenant, dit Kiara en souriant et en pointant l'horizon pour appuyer sa parole.

—Laisse-nous nous occuper du reste, ok ? renchérit Yeva.

—On se revoit dans deux mois, au Mexique ! enchaîna Pope.

—On t'aime ! termina par dire JJ.


John B hocha la tête positivement et se retourna avant de les regarder un par un, passant une main contre sa bouche.


—Dite au revoir à Sarah pour moi, si vous la voyez, ok?

—Compte sur moi, John B.


Le concerné regarda Yeva et hocha la tête.


—Je compte sur toi, Eva.


Un fin sourire s'afficha sur le visage de la jeune fille et elle entendait la voix de JJ, proche de son oreille.


—Souviens-toi, passe la frontière à Brownsville ! Ok ?

—C'est noté ! ria John B. 


Et à eux quatre, ils aidèrent John B à faire partir Le Phantom, en poussant la coque du bateau. Yeva failli tomber s'étant trop rapprocher du bord en poussant le bateau, mais la poigne dans sa main la tirant vers l'arrière l'empêcha de tomber. Elle regarda sa main enlacée à celle de JJ et remonta le bras pour plonger son regard dans celui de JJ, qui lui souriait en montrant leurs mains entrelacées.


—Je te l'ai dit, je ne te laisserais pas tomber, dit calmement JJ.


Le sourire de la jeune fille s'agrandit et elle hocha la tête positivement. Ainsi, ils fixèrent Le Phantom s'éloigner du ponton et naviguer dans le marais, éloignant d'eux John B.


***


De leur côté, Rafe et Barry s'étaient éloigné de l'entrepôt des Maybank. Rafe sentait le vent de ce début de soirée frotter contre ses bras. La bouche encore sanguinolente, il serrait les poings les faisant trembler et laissait son regard furieux fixer l'horizon. Il vit Barry s'asseoir près de lui et le fixer, la bouche grande ouverte.


—Le Shérif Peterkin, hein ? C'est pire que je pensais, dans quoi es-tu tombé mec, hein ? lâcha Barry en passant une main dans sa grasse chevelure noire.


Il suivit le regard de Rafe et scrutait l'eau scintillante du marais en reprenant sa respiration hachée, pensant aux Pogues tout comme Rafe.


—Tout ça...Tout ce qui est en train d'arriver, de m'arriver, c'est à cause d'eux, cracha acerbement Rafe, la colère et la jalousie montant avec ferveur en lui.


Barry haussa un sourcil et fixa la grande silhouette de Rafe. Il commençait à sentir une boule au niveau de son ventre. Commençait-il à avoir peur de Rafe ? La ferveur et la colère émanait progressivement de Rafe, mais quels étaient vraiment ses capacités et jusqu'à où pouvait-il vraiment aller ? C'est de cette ignorance dans les données que Barry commençait à en avoir peur. Il se mordilla la lèvre inférieure et regarda, à son tour, l'horizon. La mer commençait elle aussi à se déchaîner. 


***


De son côté, John B se retourna et eut le temps de voir JJ déposer ses lèvres sur celles de Yeva. Il sourit et encore plus, quand il entendit la voix criarde de Sarah l'appeler. Il se retourna et vit sa dulcinée courir sur un ponton pour le rejoindre. Il navigua le bateau jusqu'à elle et la serra dans ses bras tout en l'embrassant quand celle-ci arriva à monter sur le bateau.


JJ s'éloigna, se séparant de sa petite-amie, de Kiara et de Pope. Yeva alla vers la bagnole afin de prendre une bouteille d'eau dans la portière passagère où elle avait passé le reste du trajet. L'arrière de la voiture, où se trouvait, la plaque d'immatriculation faisait face au marais et le devant de la voiture face à la route. Elle but une gorgée d'eau et soupira d'aise. Elle passa une main sur ses lèvres pour enlever le trop plein d'eau qui s'était déverser et lâcha la bouteille sur le sol, qui s'explosa lorsqu'elle vit des voitures de police se garer dans la petite allée de leur lieu de ralliement.


—EVA ! 


Yeva sentit son coeur palpiter plus fort à nouveau en voyant le bout du flingue posé sur elle, JJ l'interpellait tandis qu'ils virent les officiers sortir de leur bagnole les uns après le sautres : ils étaient cernés. Ils aperçurent l'Officier Shoupe venir dangereusement vers eux, son arme pointée sur chacun des Pogues à son tour. L'eau restant de la bouteille d'eau se déversait sur le sol, mouillant les quelques brins d'herbe et de terre formant de la boue progressivement près des pieds dénudés de Yeva.

—Les mains en l'air, dépêchez-vous ! cria un policier au crâne chauve, qui pointait Yeva de son flingue.


Yeva sentit son cœur palpiter plus fort à nouveau en voyant le bout du flingue posé sur elle, JJ sentit son cœur se comprimer dans sa cage thoracique en voyant un agent de SBI menacer sa petite-amie. JJ vit Pope lever ses mains en l'air sous les plaintes de Kiara.


—On arrive trop tard bordel de merde ! Dites à vos hommes de ne pas intervenir ! Après tout, ce ne sont que des gosses.


L'agent regarda la jeune fille, qui la mine déconfite et la voyant déglutir et baissa légèrement son arme, écoutant ainsi les paroles de son patron. Quant à l'agent Bratcher, elle se faufila entre JJ, Pope et Kiara pour se diriger vers le bout du ponton afin de vérifier les propos de son nouveau coéquipier, l'Officier Shoupe, pendant l'affaire. JJ se rapprocha rapidement de Yeva et la coinça entre ses bras, câlinant son crâne pour la rassurer. Un sanglot s'échappa entre les lèvres de la jeune fille. C'était la première fois qu'elle se retrouvait dans cette situation: elle n'y était pas habituée. Et elle savait que JJ essayait de la rassurer malgré les armes et les policiers qui les encerclaient. Malheureusement,les policiers ne semblaient pas de son avis.


—Écarte-toi d'elle! Doucement Et remet tes mains en l'air ! VITE !


La voix de Thomas, un partenaire de l'Officier Shoupe, pointait du bout de son flingue Yeva et JJ. Ce dernier finit par embrasser la tempe droite de Yeva avant de s'éloigner de son corps tremblotant et tendue et après avoir chuchoté un rapide « ça va aller ».  JJ fixa durement l'agent Thomas et s'écarta de quelques pas de sa bien-aimée à contrecœur. Il n'aimait pas ça. 


—Il est où, nom de Dieu ! Vous allez me le dire ? Où est John B ?!


Yeva sursauta en entendant le haussement de ton progressif de la voix de l'Officier Shoupe et recula de quelques pas avant de se faire interpeller de nouveau, froidement, par l'agent Thomas. Du peu qu'elle avait aperçu de la personnalité de l'Officier Shoupe, elle pouvait dire avec certitude, qu'elle ne le reconnaissait pas.  Elle vit l'Officier Shoupe se rapprocher de JJ et elle se mordilla la lèvre inférieure, inquiète de la situation qui commençait progressivement à déraper et elle plissa le nez et fronçait les sourcils faisant relever ses oreilles et ses pommettes devant l'avancement de l'Officier Shoupe vers JJ. Elle avait peur de ce qui pourrait arriver dans la seconde. La police était armée, mais pas eux.


—JJ...Tu es à la hauteur de ta réputation, fit l'Officier Shoupe.

—Merci...

—Ce n'était pas un compliment, JJ !

—Je le prendrais comme un compliment.


L'Officier Shoupe et Kiara roulèrent des yeux tandis que l'Officier se dirigea vers Pope.


—Toi, Pope, tu n'as rien à me dire ? Ce n'est pas un jeu, bordel ! Alors, fais-pas le con et fais le bon choix. Dis-moi où il est !


Yeva entendit la voix sèche et autoritaire de l'agent Bratcher informer ses collègues du départ de John B du quai numéro vingt-six. Cequi était loin de leur position actuelle et elle sut immédiatement, que John Bavait pu récupérer Sarah en chemin. Et cette réponse l'a fit soupirer desoulagement, mais l'inquiétude et l'angoisse envahissaient un coin de sonesprit malgré ça. 



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